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Des “sages“ pas du tout recommandables

On évoque trop souvent le Conseil constitutionnel comme une entité un peu abstraite.

Ils sont neuf, neuf décisionnaires, neuf responsables de ce qui est et sera! Pour la plupart, on ne les connaît pas. Ce qui est fort regrettable, tant avec obstination ils portent gravement atteinte à nos vies, nos libertés et viennent finir de nous projeter dans une société discriminante, liberticide, de contrôle absolu.

Leur salaire est soigneusement dissimulé, on en trouve trace sur Wikipédia qui précise qu’en 2017, il aurait été de 13 300 euros plus des indemnités complémentaires, mieux cachées encore…

Il nous revient donc de fort bien les connaître, de les placer à notre tour en surveillance et de ne surtout pas les oublier.

On a plus à présenter le cynique Laurent Fabius, leur président, célèbre pour avoir du sang sur les mains… qui a eu l’impudence, peut-être par concussion… de ne pas se déporter de ce dernier avis scélérat, au motif que son fils, vice président de la société américaine, McKinsey, conseille Macron quant à la  tyrannie vaccinale qui nous est imposée.

Ce fait est de notoriété publique, ce qui signifie que les huit autres sont de collusion, en accord total avec cette inacceptable magouille sponsorisée par Big Pharma, pour mieux financer la prochaine campagne du Manu et peut-être leurs loisirs…

 

En fonction depuis mars 2016, Fabius fut nommé par Hollande. Né le 20 août 1946 à Paris, il est diplômé de l’Institut d’études politiques de Paris et de l’ENA (promotion Rabelais). Ancien président de l’Assemblée nationale, ancien secrétaire du Parti socialiste, ancien Premier ministre de Mitterrand et surtout, responsable de l’affaire du sang contaminé, puis "étrangement" relaxé pour "homicides involontaires et atteintes involontaires à l’intégrité des personnes"… ce qui ne l’empêcha pas d’être le ministre des Affaires étrangères de Hollande, pour mieux devenir président du Conseil constitutionnel.

Alain Juppé

Avant de fuir (momentanément) l’opprobre publique, en s’exilant au Canada, en 1999, Juppé fut  mis en examen pour abus de confiance, recel d’abus de biens sociaux, et prise illégale d’intérêt dans l’affaire des emplois fictifs de la mairie de Paris, puis condamné en appel à quatorze mois de prison avec sursis et un an d’inéligibilité…

Né le 15 août 1945 à Mont-de-Marsan, Alain Juppé est diplômé de l’Institut d’études politiques de Paris et de l’ENA  (promotion Charles de Gaulle). Ancien Premier ministre, maire de Bordeaux, il a présidé l’UMP, le RPR. Il n’est plus membre du parti Les Républicains depuis janvier 2019, ce qui permit à Richard Ferrand de lui offrir un confortable complément de retraite.

Claire Bazy-Malaurie

En fonction depuis septembre 2010, elle fut  nommée par le président de l’Assemblée nationale, Bernard Accoyer. Née le 14 avril 1949 à Paris, Claire Bazy-Malaurie est diplômée de l’Institut d’études politiques de Paris et de l’ENA (promotion Voltaire). Elle a effectué l’essentiel de sa carrière à la Cour des comptes. Spécialiste des questions universitaires, elle avait été choisie en 2009 par Valérie Pécresse comme médiatrice dans le conflit avec les enseignants-chercheurs.

François Pillet

Il fut proposé en 2019  par Gérard Larcher. Né le 13 mai 1950 à Bourges, François Pillet fut avocat et sénateur. Il fut président du comité de déontologie du Sénat en 2015.

En 2011, il fit partie des principaux opposants au fichage biométrique de la population.

Il a curieusement changé d’avis. Big Pharma ayant dû le convaincre du bien-fondé d’un passe sanitaire au profit d’une "vaccination" altruiste et patriote…

Nicole Maestracci

Cette figure du Syndicat de la magistrature… est en fonction depuis mars 2013, nommée par  Hollande. Née le 3 février 1951 à Paris, Nicole Maestracci est diplômée de l’École nationale de la magistrature. Ancien juge pour enfants, elle a été première présidente de la cour d’appel de Rouen et présidente de la Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie. Elle a notamment piloté la Conférence de consensus sur la prévention de la récidive, quand Christiane Taubira était ministre de la "Justice".

Jacques Mézard

Proposé le 13 février 2019 par Macron, en échange de son éviction du gouvernement, car considéré comme un peu trop "rural". Né le 3 décembre 1947 à Aurillac, Jacques Mézard est diplômé d’études supérieures en droit privé à Assas. Ancien sénateur, membre du Parti radical de gauche, il a rejoint le premier gouvernement d’Édouard Philippe, en 2017, comme ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation. Un mois plus tard… il devint ministre de la Cohésion des territoires, avant de quitter le gouvernement en octobre 2018.

Corinne Luquiens

En fonction depuis  mars 2016, elle fut nommée par le président de l’Assemblée nationale, Claude Bartolone. Née le 28 août 1952 à Paris, Corinne Luquiens est diplômée de l’Institut d’études politiques de Paris et d’études supérieures de droit public. Elle a été secrétaire générale de l’Assemblée nationale et a secondé Claude Bartolone.

Dominique Lottin

En fonction depuis novembre 2017, elle fut nommée par Gérard Larcher, en remplacement de Nicole Belloubet, de sinistre mémoire. Née le 18 août 1958 à Paris, Dominique Lottin est diplômée de l’ENA, de l’École de la magistrature et de l’Institut des hautes études de défense nationale (IHEDN). Elle a été première présidente de la cour d’appel de Douai avant de prendre la première présidence de la cour d’appel de Versailles, en 2014.

En fait, elle fut nommée par défaut, Larcher prévoyant initialement de placer Michel Mercier, ancien garde des Sceaux, visé par une enquête du Parquet national financier, après avoir employé ses deux filles à des postes d’assistantes parlementaires…

Michel Pinault

En fonction depuis mars 2016., il fut nommé par Gérard Larcher. Né le 9 mai 1947 à Paris, Michel Pinault est diplômé de HEC et de l’ENA (promotion Guernica). Il a présidé la section honoraire du Conseil d’État et celle de la commission des sanctions de l’Autorité des marchés financiers (AMF), après avoir beaucoup donné dans le meilleur des assurances: UAP, AXA…

Cinq énarques plus loin… Voilà donc qui sont ces neufs  "Sages", du moins, ce que l’on peut en savoir, tant il est certain, qu’à nos frais, sous les ors et épais tapis de la République, la poussière se dissimule tellement plus facilement…

À constater que deux anciens ministres, enorgueillissant leur CV de très sales affaires… appartiennent au Conseil d’État, l’on ne peut, à juste titre, que s’interroger quant à la probité des sept autres. D’autant plus, en considération de l’alacrité avec laquelle, ils saccagent nos libertés depuis nombre d’années.

Mitrophane Crapoussin

 

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