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  • Chronique de Daniel Saada, ancien ambassadeur d’Israël en France

    Radio J, dimanche 2 novembre 2025

     "Je crois qu’il faut éclairer la lanterne des syndicalistes CGT du monde du spectacle français qui semblent être aveuglés par une haine d’un autre temps.

    Le concert de l’Orchestre philharmonique d’Israël provoque donc une sortie de la CGT.

    En effet, la CGT Spectacle a publié un communiqué concernant ce concert exceptionnel. Le syndicat conditionne la prestation de l’Orchestre philarmonique d’Israël prévue ce jeudi 6 novembre à la Philharmonie de Paris, à un rappel au public, je cite cette expression incongrue. Je vais plus loin dans le communiqué:  la CGT accuse l’orchestre d’avoir des liens avec l’État d’Israël et l’armée israélienne…

    Eh bien je crois qu’il faut éclairer la lanterne des syndicalistes CGT du monde du spectacle français qui semblent être aveuglés par une haine d’un autre temps.

    Mais je voudrais surtout les rassurer: Oui, l’Orchestre philharmonique d’Israël a bel et bien des liens avec l’État d’Israël. Pas seulement d’ailleurs avec l’État d’Israël mais avec l’ensemble du peuple juif. Des liens forts, historiques qui puisent à l’essence même de ce qu’est l’État d’Israël depuis sa création.

    Un peu d’histoire si vous le voulez bien: le 26 décembre 1936 naquit l’Orchestre de Palestine. Oui vous avez bien lu, l’Orchestre de Palestine.

    Le grand violoniste et musicien juif d’origine polonaise, Bronislaw Huberman, qui avait pressenti la Shoah, réunit 75 musiciens juifs issus des plus grands orchestres européens. Ils étaient progressivement expulsés des orchestres européens en Allemagne, en Autriche puis en France sous la pression de l’idéologie nazie et étaient déjà confrontés à l’ostracisme, l’anathème et le boycott parce que juifs.

    Il les persuada d’immigrer en Palestine pour rejoindre l’orchestre qu’il rêvait de créer. Il considérait que ce se serait là "la matérialisation de la culture sioniste dans la patrie nos ancêtres".

    Un orchestre symphonique sur les dunes de sable de Tel Aviv…

    Huberman invita le plus grand chef d’orchestre de l’époque, Arturo Toscanini, à diriger le concert d’ouverture le 26 décembre 1936, donné à l’occasion de l’inauguration de "la Foire du Levant", une exposition universelle qui prit place pour la première fois à Tel Aviv, cette "ville nouvelle hébraïque" telle qu’on la surnommait à l’époque. Toscanini abandonna son célèbre orchestre de la NBC pendant plusieurs semaines "pour prodiguer des soins paternels au nouveau-né… ".

    Le grand maestro, qui avait auparavant échappé à la montée du fascisme dans son Italie natale, déclara: "Je fais cela pour l’humanité car je sais que cet orchestre portera très haut les valeurs universelles de la musique" . En 1948 il prit le nom d’Orchestre philarmonique d’Israël et depuis se produit partout dans le monde.

    C’est donc bel et bien un symbole, celui d’un orchestre né et créé pour lutter contre la discrimination sur lequel la CGT souhaite jeter le discrédit aujourd’hui.

    Si leur conduite n’était pas dictée par la haine, la CGT spectacle devrait se réjouir de la prestation de cet orchestre, qui est d’ailleurs, je le précise car peu le savent, un exemple unique au monde d’autogestion puisque fondé à l’époque de la création des kibboutzim, l’orchestre est constitué en coopérative indépendante, c’est-à-dire que les musiciens de l’orchestre en sont les propriétaires et les gérants. Un modèle donc pour un syndicat du monde du spectacle… Un modèle qu’il faudrait admirer et imiter.

    Mais c’est un autre symbole, tout aussi fort, que le syndicat d’extrême gauche refuse de voir: celui d’une institution culturelle de haut niveau née et créée plus d’une décennie avant la création de l’État d’Israël. Tout comme l’université hébraïque de Jérusalem en 1925, l’institut Polytechnique TECHNION de Haïfa en 1912, le théâtre Habima en 1928, l’Institut Weizman de recherche scientifique en 1934.

    Bref, alors que l’idée d’un État juif indépendant n’était encore qu’un rêve plus lointain que jamais, le peuple juif s’attelait sur cette petite portion de Terre promise sur laquelle il se trouvait, à se doter d’institutions académiques, culturelles, artistiques et universelles pour préparer et précipiter autant que possible la création de cet État tant attendu.

    Alors la question que devrait se poser la CGT est toute simple: que font les Palestiniens depuis toutes ces années au cours desquelles ils rêvent, eux aussi, d’un État indépendant, dont on nous dit qu’il sera le gage de la stabilité et de la paix future?

    Combien d’universités, d’instituts de recherche scientifique, combien de théâtres, de musées et d’orchestres symphoniques ou philharmoniques ont été créés sur les territoires que l’Autorité palestinienne et le Hamas administrent librement et souverainement depuis plus de 30 ans?

    La réponse est malheureusement connue: ils ont préféré construire les tunnels de la terreur et fabriquer des missiles et des roquettes pour bombarder les civils d’Israël.

    Voilà ce que représente l’Orchestre philharmonique d’Israël: un modèle historique à suivre que la CGT ferait bien de conseiller à ses amis palestiniens plutôt que de sombrer dans la course au boycott et à l’anathème".

    Daniel Saada, ancien ambassadeur d’Israël en France.

    Information issue de: Association France-Israël de Normandie

     

    RECHERCHEZ sur internet le comportement, par exemple, des dockers CGT qui en 1949-50 refusaient d'envoyer les armes à nos soldats pendant la guerre d'Indochine… mettant beaucoup de régiments en péril!

    Cherche bien, ils en ont fait d'autres aussi graves….

  • Au Bout du Bout: la France trahie, la Nation anéantie!

    Nous y sommes. Le pays tout entier, meurtri, lassé, suspendu à la volonté d’un seul homme, contemple l’abîme. Ce blocage dont on nous parle n’a point surgi du néant: il est l’œuvre d’un esprit, le fruit d’un système, et la signature d’un homme. Ce nom, c’est celui d’Emmanuel Macron.

    Car il faut dire les choses simplement, mais avec cette gravité que commande l’amour de la patrie: le président de la République a trahi la France. Non par faiblesse seulement, mais par dérision. Il a tourné en dérision les institutions mêmes qui lui ont donné sa légitimité; il a usé du prestige de la Ve République pour s’en moquer, la plier à ses caprices, et la transformer en théâtre de son narcissisme politique.

    Depuis des années, la France se cherche: on lui répond par des artifices. Elle espère un cap: on lui donne des discours. Elle réclame une voix claire: on lui offre des postures. Sous ce règne d’apparences, la nation a perdu jusqu’au sens du bien commun. La France, ce grand corps historique, se trouve livrée aux convulsions d’un homme sans racines, sans continuité, sans fidélité autre qu’à lui-même.

    Qu’on fasse donc l’inventaire des maux qu’il a infligés à notre pays:

    Il a brisé le lien de confiance entre le peuple et son État;

    Il a dissous le prestige de la parole publique dans le bavardage médiatique;

    Il a sacrifié l’autorité à la communication, la compétence à l’image, la France réelle à la France virtuelle;

    Il a réduit l’idée même de patrie à un slogan de campagne;

    Il a foulé du pied la souveraineté nationale en livrant nos choix économiques, industriels et diplomatiques aux vents étrangers;

    Il a divisé les Français, dressé les uns contre les autres, en prétendant incarner l’unité.

     

    https://youtu.be/o8nHwjKqY2E

     

    Et voici que maintenant, paralysé par ses propres contradictions, il prétend encore régner. Mais l’heure n’est plus aux faux-semblants. L’impasse où il nous conduit n’est pas institutionnelle: elle est morale. Car si la Constitution ne l’oblige pas à partir, la conscience nationale, elle, le lui commande.

    Il y a dans le devoir du chef de l’État quelque chose qui dépasse les textes: l’honneur. De Gaulle, en 1969, en eut le courage. Il comprit qu’on ne gouverne pas un peuple sans sa confiance, qu’on ne triche pas avec la légitimité populaire. Macron, lui, n’est pas De Gaulle. Il ignore ce qu’est la fidélité à la France. Il confond la grandeur du pays avec la mise en scène de sa personne.

    Ainsi tout dépend aujourd’hui de son sursaut – que nul ne peut attendre. C’est pourquoi l’heure est grave. Grave, non parce qu’une crise institutionnelle menace, mais parce que la France se trouve suspendue à la vanité d’un homme.

    Et puisque tout semble bloqué, il ne reste qu’une issue – claire, simple, conforme à la morale républicaine et à la décence nationale: le départ du président de la République. Il n’en a pas l’obligation juridique, mais il en porte la nécessité morale. Qu’il s’en aille donc, et qu’en partant il emporte avec lui le fracas de son propre vide. Alors, peut-être, la France pourra recommencer à respirer.

     

    Jean-Jacques Fifre

  • Dette de l’Etat: la démission de Lecornu fait flamber le coût des emprunts de la France

    Ce lundi 6 octobre, l’effarante démission du premier ministre Sébastien Lecornu – quatorze heures après la nomination du gouvernement – a déclenché une poussée de nervosité sur les marchés obligataires. Le coût de l’emprunt français à dix ans a bondi de plus de 9 points de base et a momentanément dépassé 3,6%, avant de redescendre à 3,57%.

    Dans le même temps, le taux allemand de référence s’établissait à 2,72%. Résultat: le "spread" – l’écart de taux d’intérêt entre la France et l’Allemagne, considérée comme un emprunteur sûr – a grimpé à 89 points de base, au plus haut depuis janvier.

    Lorsque le "spread" s’élargit, le marché considère qu’il est plus risqué de prêter à Paris plutôt qu’à Berlin, et la France doit donc offrir une rémunération supérieure pour attirer les acheteurs de ses titres. Cette augmentation du "spread" alourdit donc la charge de la dette publique, autrement dit ce que l’Etat paie en intérêts à ses créditeurs.

    En 2024, la dette publique totale s’est établie à 3 000 milliards, soit 113% du PIB, et la charge de la dette s’est élevée à 58 milliards d’euros, soit une hausse de 7,4 milliards d’euros par rapport à 2023.

    Cette charge s’établissait à environ 2,0% du PIB français, et représentait le deuxième poste de dépenses de l’État, derrière les dépenses sociales (prestations sociales, retraites, etc.) et devant le budget de l’Éducation nationale. En chiffres actualisés, le montant de la dette s’établit à 3 400 milliards d’euros au premier semestre 2025.

    Sur les 8 dernières années – Bruno Le Maire étant ministre de l’économie et des finances – la dette s’est accrue de 1 000 milliards.

    L’augmentation des taux d’intérêt affecte aussi les banques françaises, fortement exposées aux titres souverains, dont les portefeuilles perdent de la valeur lorsque les taux montent. Enfin, elle renchérit les coûts de financement des entreprises.

    Cette nouvelle hausse du "spread" rappelle les tensions observées à la suite de la dissolution de l’Assemblée nationale en juin 2024, lorsque cet indicateur avait brièvement dépassé 81 points de base. La nomination du gouvernement Bayrou n’avait pas suffi à apaiser durablement les marchés. Les investisseurs doutent de la capacité de la France à redresser ses comptes publics dans un contexte politique mouvant, alors que le précédent gouvernement Bayrou visait un déficit à 5,4% cette année.

    La dégradation de la situation budgétaire française contraste avec le redressement observé en Italie. Longtemps mauvais élève de la zone euro, Rome a profité de la stabilité politique inédite de la coalition de Giorgia Meloni pour engager une consolidation budgétaire sans précédent: retour à un excédent primaire, déficit réduit sous les 3% du PIB en 2025 et note souveraine relevée par l’agence S&P. Résultat: les taux italiens à 5 ans sont désormais au même niveau que les taux français. La crise politique tricolore ne laisse plus guère de doute sur une probable dégradation de la note souveraine française par Moody’s à la fin du mois.

    La démission de Sébastien Lecornu a provoqué une réaction immédiate et négative des marchés financiers. L’indice boursier français CAC 40 a chuté de 1,70%. L’euro a également perdu 0,63% face au dollar, s’échangeant à 1,1688 dollar pour un euro. Ces mouvements reflètent une inquiétude marquée des investisseurs face à l’instabilité politique et économique en France, déjà fragilisée par un contexte budgétaire tendu.

    Marine Le Pen a qualifié la démission de Sébastien Lecornu de "farce" et estimé que "la farce a assez duré" .

    Elle a appelé Emmanuel Macron à dissoudre l’Assemblée nationale, affirmant que "nous sommes au bout du chemin". Elle a également critiqué les partis politiques, notamment Les Républicains et le Parti socialiste, les accusant de se décrédibiliser en cherchant simplement à obtenir plus de postes ministériels plutôt qu’à permettre de nouvelles élections.

    La situation catastrophique de la France, tant sur le plan économique que financier ou encore immigrationniste et sécuritaire, exige des mesures radicales qui ne pourront être prises que si le pays retrouve une stabilité politique, qui passe par la dissolution de l’Assemblé nationale, voire la démission du président Macron.

    Henri Dubost

    P.S. J'ai toujours entendu dire qu'au dessus de 3,5% la France était en grave danger!

  • Stop, audiovisuel public!

    Les Français en ont assez de la propagande de l'audiovisuel public déversée grâce à leurs impôts.

    Même si la redevance a été supprimée, l’État continue de financer l’audiovisuel public: il va simplement puiser dans vos impôts sans avoir à vous le demander.

    Pire: ceux qui n’ont pas de téléviseur ne pourront plus y échapper!

    Ces " journalistes " qui vous font la morale à longueur de journée…

    Ces " humoristes " qui ricanent entre eux, en vous condamnant et en vous crachant dessus…

    … Vous allez continuer de les payer grassement, que vous soyez d’accord ou non.

    La présidente de France Télévisions, Delphine Ernotte, a avoué au Monde accorder même des primes à ses responsables de service qui privilégient les sujets promouvant la " diversité " ou la " visibilité " des minorités. La propagande est assumée.

    Pour couronner le tout, ils se font régulièrement épingler comme mauvais gestionnaires.

    En effet les charges de personnel de France Télévisions représentaient 34,12 % du chiffre d’affaires en 2016, contre 18,76 % pour M6, 21,1 % pour TF1 et 24,17 % pour la BBC, selon l’Institut de Recherches Économiques et Fiscale (IREF). La BBC fait beaucoup mieux… alors qu’elle n’a pas de publicité!

    Chaque année, plus de 3 MILLIARDS sont perdus dans des émissions que vous ne regardez peut-être jamais.

    Imaginez qu’un boulanger fou remplace la farine par de la poussière d’amiante, parce qu’il trouve que c’est meilleur. À ses yeux, c’est comme ça que doit être le pain.

    Plus grand monde ne veut acheter son pain.

    Ça n'a pas le goût du pain.

    Pire, il est empoisonné.

    Et d’autres boulanger en font du bien meilleur, pour tous les goûts.

    Qui trouverait normal que l’État oblige les clients à lui acheter ce pain empoisonné et essaie même de leur en refourguer à tous les repas?

    Personne.

     

    Cette scène absurde se passe actuellement avec les médias.

    Et c’est insupportable!

    Supprimer la redevance audiovisuelle n’est qu’une entourloupe de plus. Il faut purger une bonne fois pour toute l’audiovisuel public en l’obligeant à se remettre en question: contenter ses auditeurs et spectateurs ou mourir.

    Nous ne sommes plus au temps de l’ORTF! Maintenant le téléspectateur peut choisir dans une offre diversifiée très vaste de programmes de grande qualité.

    Et eux, sont obligés d’être rentables!

    En face, l’audiovisuel public déverse sa propagande et n’est pas rentable.

    La solution la plus efficace: privatiser l’audiovisuel public.

  • Combien de temps l’humanité survivrait-elle si l’on arrêtait de faire des enfants?

    Suffit-il de calculer l’espérance de vie maximale d’un humain pour deviner combien de temps mettrait l’humanité à disparaître si l’on arrêtait de se reproduire? Pas si simple répond l’anthropologue américain Michael A. Little dans cet article à destination des plus jeunes.

    Très peu de personnes vivent au-delà d’un siècle. Ainsi, si plus personne n’avait d’enfants, il ne resterait probablement plus d’humains sur Terre dans 100 ans. Mais avant cela, la population commencerait à diminuer, à mesure que les personnes âgées mourraient sans qu’aucune nouvelle naissance ne vienne les remplacer. Même si toutes les naissances cessaient soudainement, ce déclin serait au départ progressif.

    UN EFFONDREMENT DES SOCIETES

    Mais peu à peu, il n’y aurait plus assez de jeunes pour assurer les tâches essentielles, ce qui provoquerait un effondrement rapide des sociétés à travers le monde. Certains de ces bouleversements mettraient à mal notre capacité à produire de la nourriture, à fournir des soins de santé et à accomplir tout ce dont dépend notre quotidien. La nourriture se ferait rare, même s’il y avait moins de bouches à nourrir.

    En tant que professeur d’anthropologie ayant consacré ma carrière à l’étude des comportements humains, de la biologie et des cultures, je reconnais volontiers que ce scénario n’aurait rien de réjouissant. À terme, la civilisation s’effondrerait.

    Il est probable qu’il ne resterait plus grand monde d’ici 70 ou 80 ans, plutôt que 100, en raison de la pénurie de nourriture, d’eau potable, de médicaments et de tout ce qui est aujourd’hui facilement accessible et indispensable à la survie.

    L’ELEMENT DECLENCHEUR: UNE CATASTROPHE MONDIALE

    Il faut bien reconnaître qu’un arrêt brutal des naissances est hautement improbable, sauf en cas de catastrophe mondiale. Un scénario possible, exploré par l’écrivain Kurt Vonnegut dans son roman Galápagos, serait celui d’une maladie hautement contagieuse rendant infertiles toutes les personnes en âge de procréer.

    Autre scénario: une guerre nucléaire dont personne ne sortirait vivant – un thème traité dans de nombreux films et livres effrayants. Beaucoup de ces œuvres de science-fiction mettent en scène des voyages dans l’espace.

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  • La taxe Zucman: beaucoup de bruit, très peu de recettes.

    Notre dette est plus préoccupante que jamais. La classe politique, de LFI au RN, n’a qu’un mot à la bouche: "augmenter les impôts".
    La nouvelle mode? La taxe Zucman!

    La mesure est désastreuse, le remède serait pire que le mal. Il est temps de le prouver.  Quelle est l’idée de Gabriel Zucman, cet économiste très à gauche, qui signe des tribunes de soutien à la NUPES de Mélenchon et que l’on voit partout sur les antennes du service public? Taxer chaque année 2% des patrimoines de plus de 100 millions d’euros. Il prétend que cela rapportera 20 milliards d’euros par an à l’Etat. Même si son chiffre était correct, notre déficit annuel est de 170 milliards d’euros, donc sa taxe ne résoudrait pas le problème.
    Mais surtout, ce chiffre est très LARGEMENT EXAGÉRÉ.
    D’après Philippe Aghion et 6 autres économistes (Le Monde, 9/09/25), les recettes de cet impôt atteindraient péniblement… 5 milliards d’euros, soit 3 fois moins que ce que nous dépensons chaque année dans l’aide au développement! Pour leur chiffrage, ces économistes s'appuient sur l'étude de Jakobsen (2024), qui montre que pour chaque euro d’impôt supplémentaire, l’adaptation des comportements aboutit à une perte de recettes fiscales de 74 centimes. Bref, la réalité se venge.

    Les contribuables s’adaptent. Les entrepreneurs lèvent le pied: pourquoi faire des efforts dont les fruits vous seront presque tous confisqués? Les contribuables se lancent dans une optimisation fiscale qui nous coûte cher, quand ils ne partent pas tout simplement vivre et travailler à l’étranger.
    Retenez, en règle générale, que trop d'impôt tue l’impôt: à partir d’un certain taux, plus on augmente les impôts plus les recettes fiscales baissent. C’est la courbe de Laffer.

    1. Zucman l’avoue lui-même: cette taxe a un objectif idéologique, bien plus qu’économique.
      M. Zucman le dit noir sur blanc dans son livre: “détruire une partie de l’assiette fiscale peut être l’intérêt de la collectivité”. Traduction: sa taxe n'a pas réellement vocation à rapporter de l'argent à l'Etat, mais uniquement à punir les riches.
      On s’étonnait, en effet, de voir la gauche la plus radicale, qui ne s’est jamais préoccupée de nos finances publiques, réclamer aujourd’hui une taxe au nom de la réduction des déficits. On apprend donc, quand on creuse un peu, que ce qui l’obsède, ce n’est pas le peu de recettes qu’une nouvelle taxe engendrera, mais le fait d’assouvir ses pulsions idéologiques.

    TAXER LES RICHES, ON LE FAIT DÉJÀ ET CELA N’A JAMAIS PERMIS DE RÉDUIRE LA DETTE.

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