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  • Aperçu des vaccins contre la grippe H5

    LA GRIPPE PANDÉMIQUE RESTE UNE MENACE SANITAIRE MONDIALE IMPORTANTE, comme le montrent la circulation et la transmission inter-espèces des virus de la grippe aviaire A(H5N1) du clade 2.3.4.4b, y compris parmi le bétail laitier aux États-Unis depuis 2024. Bien que la plupart des infections humaines signalées jusqu'à présent aux États-Unis aient été bénignes, LE VIRUS PEUT CHANGER RAPIDEMENT DE PROFIL.

    Pour réduire la mortalité et la morbidité dues à la grippe chez l'homme, les vaccins restent l'intervention la plus importante.

    Dans le cadre des travaux en cours sur la prévention et la préparation aux pandémies, l'OMS a organisé en septembre 2024 une consultation sur l'atténuation des risques pour la santé publique grâce aux vaccins contre le virus A(H5N1), qui a passé en revue les vaccins H5 homologués. En septembre 2024, il existait au moins 20 vaccins antigrippaux H5 autorisés par des organismes de réglementation en Amérique, en Asie, en Australie et en Europe

    La plupart de ces vaccins utilisent des plateformes de virus grippaux inactivés et sont produits à partir d'œufs de poule. En outre, la plupart sont adjuvés avec des adjuvants à base de squalène ou d'aluminium. Tous les vaccins sont administrés en deux doses, dix d'entre eux étant en outre indiqués pour les enfants de six mois et les adultes de 65 ans et plus. Jusqu'à présent, un seul pays (la Finlande) a mis en œuvre un programme de vaccination contre le virus A(H5) pour les groupes à risque. (…)

    La production et l'accès aux vaccins H5 pourraient constituer un défi en cas de pandémie. Même si un virus pandémique ou une situation pandémique restreint l'approvisionnement en œufs, des vaccins à base de culture cellulaire (virus grippal inactivé ou protéine recombinante) ou des vaccins à base d'acide nucléique (ARNm), approuvés actuellement ou à l'avenir, pourraient être produits. Cependant, la production à base d'œufs représente plus de 80% de la capacité mondiale de fabrication de vaccins contre la grippe pandémique.

    En outre, l'équité est toujours au cœur de la réponse à une pandémie. L'OMS a garanti l'accès à 11% de la production de vaccins contre la grippe pandémique en vue de leur attribution et de leur distribution aux "pays en développement", en fonction des risques et des besoins de santé publique, par l'intermédiaire du Cadre de préparation à la grippe pandémique.

    EN CONCLUSION, les vaccins contre la grippe H5 constituent une base pour la préparation et la réponse à une pandémie mondiale de grippe, si le virus H5 évolue et si la situation épidémiologique change. La lutte contre la grippe aviaire nécessite une approche globale: surveillance étroite, détection précoce, protection des travailleurs de première ligne et vaccination.

    Des investissements continus et soutenus dans le développement de vaccins - y compris pour des vaccins H5 supplémentaires utilisant des technologies existantes et nouvelles (par exemple, l'ARNm) - associés aux données des essais de vaccins H5 en cours et aux activités de vaccination, à l'alerte et à la surveillance mondiales, et à la planification nationale de la pandémie, seront essentiels pour maintenir une défense solide contre la menace actuelle de la grippe aviaire.

    Source: The Lancet Respiratory Medicine

  • Covid-19: comment l’hypothèse d’une fuite de laboratoire

    est passée de “théorie du complot” à “théorie probable”

    Longtemps dénigrée dans les médias, le scénario d'une fuite accidentelle du Covid-19 d'un laboratoire chinois est désormais considéré comme l'hypothèse la plus probable par les services de renseignements.

    Par Thomas Morel – Valeurs Actuelles

    8 février 2021. Un peu plus d’un an après qu’un virus découvert en Chine s’est transformé en une pandémie mondiale, Facebook annonce que tous les messages évoquant l’hypothèse d’une fuite de laboratoire comme origine du COVID-19 seront désormais interdits, et que leurs auteurs s’exposent à un bannissement du réseau social, au nom de la lutte contre les théories du complot. À l’époque — du moins à en croire la pensée unique relayée par nombre de médias autant que par les sources institutionnelles —, l’affaire semble entendue: d’origine naturelle, le covid aurait été transmis à l’homme par un animal (c’est d’ailleurs, encore aujourd’hui, l’hypothèse défendue sur Wikipédia).

    "Aucun scénario basé sur une origine de laboratoire n’est crédible", affirmait Nature Medicine en 2020

    L’idée d’une fuite accidentelle n’était pourtant pas incongrue: Wuhan, ville d’origine du Covid, hébergeait un laboratoire de recherche médicale de pointe sur les coronavirus, développé en collaboration avec la France mais depuis lequel très peu d’informations sortaient. Dès les premiers mois de la pandémie, en revanche, les défenseurs de la théorie d’une transmission animale s’étaient montrés nombreux et bruyants.

    Début février 2020, une lettre ouverte signée de 27 chercheurs publiée dans la revue médicale The Lancet affirme "condamner fermement les théories complotistes suggérant que le COVID-19 n’a pas d’origine naturelle". Un mois plus tard, un autre article, publié cette fois dans Nature Medicine, assure qu’"aucun scénario basé sur une origine de laboratoire n’est crédible".

    Début 2021, une équipe de l’OMS dépêchée en Chine arrive à la même conclusion. Et en août de la même année, un rapport du conseil américain du renseignement, remis au président Joe Biden, privilégie une infection d’origine naturelle.

    Quatre ans plus tard, pourtant, l’hypothèse est de moins en moins considérée comme probable. En janvier dernier, la CIA a ainsi revu sa position, privilégiant désormais la possibilité d’une origine de laboratoire, avec un niveau de confiance jugé faible tout de même. Elle n’est pas la seule : le FBI, le département américain de l’Énergie, les services de renseignements allemands sont également parvenus à la même conclusion.

    LES CURIEUSES CONFIDENCES DES CHERCHEURS

    Il faut dire que, entre-temps, les textes visant à défendre la théorie de l’origine naturelle ont montré leurs faiblesses. La lettre ouverte parue dans The Lancet, par exemple, avait été pilotée par Peter Daszak, le président de l’ONG EcoHealth Alliance. Or EcoHealth entretenait des liens étroits avec le laboratoire de recherche virologique de Wuhan et avait, deux ans avant le début de la pandémie, demandé au département américain de la Défense un financement pour… modifier le code génétique de coronavirus.

    L’an dernier, l’ONG a été interdite de tout financement public jusqu’en 2029 par le gouvernement Biden. Le deuxième article, publié dans Nature Medicine, s’est avéré tout aussi fragile: alors que ses cinq auteurs y affirment leur opposition à l’hypothèse de la fuite de laboratoire, leurs conversations privées, obtenues par la commission d’enquête du Sénat américain, font ressortir l’exact contraire:

    "Le principal problème, c’est que la fuite accidentelle est en fait très probable, ce n’est pas une théorie marginale", écrit par exemple l’un d’entre eux; "Je n’arrive pas à imaginer un scénario naturel plausible", écrit un autre; "60-40 que ça vient du laboratoire", ajoute un troisième. Quant au rapport initial des renseignements américains, une longue enquête du Wall Street Journal a montré que les défenseurs de la théorie de la fuite de laboratoire avaient été mis sur la touche au point qu’au moment de la présentation du document au président Biden, aucun d’entre eux ne se trouvait dans la salle.

    LES DIZAINES DE MILLIONS DE DOLLARS EN JEU

    Qu’est-ce qui a pu pousser des scientifiques à masquer ainsi la vérité? Pour certains, il s’agissait d’une inquiétude à propos de l’impact de ces révélations: alimenter les débats autour d’une fuite accidentelle "causerait un préjudice inutile à la science en général et à la science en Chine en particulier", peut-on lire dans un échange entre les auteurs de l’article de Nature Medicine.

    Pour d’autres chercheurs, en revanche, c’était aussi une question d’argent : au moment de la publication de ce même article, l’un des auteurs attendait la validation d’une subvention d’un montant de 8,9 millions de dollars de la part de l’institut américain de la santé. Pour EcoHealth, l’enjeu était encore plus évident : entre 2008 et 2024, les subventions versées par Washington dépassaient les 90 millions de dollars.

    Entendons-nous bien: rien de tout cela ne permet d’affirmer avec certitude que l’une ou l’autre des théories sur l’origine du coronavirus est “la bonne”. Cela nécessiterait l’accès à des données soit cachées, soit carrément détruites par les autorités chinoises. En revanche, la dissimulation d’une hypothèse que, malgré tout, nombreux considéraient comme crédible aura durablement affecté la confiance du public dans les institutions médicales.

    C’est tout le paradoxe: en voulant éviter de décrédibiliser la sciences, les scientifiques ont obtenu l’effet exactement contraire.

  • Scandale d'Etat!

    Mort de Thomas à Crépol: un PV relance la thèse d’un meurtre à caractère raciste

    Dans "Une nuit en France", à paraître le 19 mars, le grand reporter Jean-Michel Décugis, Pauline Guéna et Marc Leplongeon reviennent sur la mort de Thomas, 16 ans, tué lors d’une bagarre à Crépol (Drôme) dans la nuit du 18 au 19 novembre 2023. Un drame qui avait bouleversé la France et ému une grande partie de la classe politique française.

    Dans un entretien accordé au Nouvel Obs, Jean-Michel Décugis révèle l’existence d’un procès-verbal (PV) sensible, rédigé cinq jours après les faits, dans lequel des témoins affirment avoir entendu "des insultes racistes" au cours de la rixe. Ce document, pourtant crucial pour l’enquête, a été " classé dans les notifications de garde à vue, des documents qu’on ne consulte jamais, comme si on avait voulu le cacher", déclare le journaliste.

    Pour Jean-Michel Décugis, "l’existence de ce PV de gendarmerie est très embarrassante", car il remet en cause la version officielle, selon laquelle la mort de Thomas ne serait pas un crime raciste. À l’époque, le climat était extrêmement tendu et les pouvoirs publics n’auraient "certainement pas eu envie de jeter de l’huile sur le feu", alors que la situation était déjà particulièrement explosive.

    Un PV volontairement dissimulé ou mal classé par erreur? Impossible à dire, mais pour l’auteur, "d’un côté comme de l’autre, l’idéologie a empoisonné l’ensemble de cette enquête".

    Un élément clé qui risque de relancer la polémique autour de ce drame qui a déchiré la France.

    Valeurs actuelles

  • Danger

    Recrudescence importante des infectons invasives à méningocoque en France

    En France, Santé publique France signale une recrudescence importante des infectons invasives à méningocoque (IIM) a été observée au cours de la saison 2024-2025 avec un nombre exceptionnellement élevé de cas au mois de janvier 2025 (90 cas, données non consolidées). En janvier 2025, les IIM du sérogroupe B étaient majoritaires (45% des cas), suivies des sérogroupes W (30%) et Y (25%). Les IIM W et Y ont fortement augmenté ces dernières années par rapport à l’incidence relevée avant la pandémie de COVID-19.

    Le nombre de cas déclarés et survenus en janvier 2025 est équivalent à celui observé au pic atteint en décembre 2022 dans le contexte d’un rebond post-pandémie de COVID-19 et d’une épidémie grippale marquée associée à la circulation importante d’autres virus respiratoires (Sars-CoV-2 et VRS). L’augmentation des IIM en janvier 2025 pourrait être liée en partie à l’épidémie de grippe particulièrement importante pendant la saison 2024-2025. En effet, il a été montré que les infections par le virus de la grippe peuvent augmenter le risque d’infection invasive à méningocoque.

    Depuis le mois de juillet 2024, 50 décès ont été déclarés soit une létalité de 13,7%. Les souches du sérogroupe W restent à l’origine de formes plus sévères, avec une létalité de 19,8% pour ce début de saison 2024/25, contre 12,5% pour les IIM B et 10,4% pour les IIM Y. En janvier 2025, 13 décès sont survenus, essentiellement chez des adultes dont des jeunes adultes, ce qui témoigne de la sévérité de ces infections.

    Pour l’ensemble de l’année 2024, 615 cas d’IIM ont été déclarés en France, correspondant au plus grand nombre annuel de cas depuis 2010.

    La Direction Générale de la Santé a alerté ce jour les professionnels de santé sur cette situation, appelant à une vigilance accrue et rappelant l'importance de la vaccination.

    Dans la population générale, le calendrier vaccinal prévoit:

    Concernant la vaccination contre les sérogroupes A, C, W et Y:

        Chez les nourrissons, la vaccination tétravalente est obligatoire selon un schéma vaccinal à deux doses: une dose à l’âge de 6 mois (NIMENRIX) suivie d’une dose de rappel à l’âge de 12 mois (NIMENRIX ou MENQUADFI),

        Chez les adolescents, la vaccination est recommandée:

            De 11 à 14 ans selon un schéma une dose quel que soit leur vaccination antérieure (NIMENRIX ou MENQUADFI ou MENVEO),

            De 15 à 24 ans dans le cadre du rattrapage vaccinal avec un schéma une dose (NIMENRIX ou MENQUADFI ou MENVEO).

    Concernant le sérogroupe B:

        La vaccination par le vaccin BEXSERO est obligatoire chez l’ensemble des nourrissons depuis le 1er janvier 2025 selon un schéma à trois doses (M3, M5, M12).

        Un rattrapage jusqu’à 24 mois est prévu pour les nourrissons jamais vaccinés ou au statut vaccinal incomplet ou inconnu.

    Des recommandations vaccinales particulières viennent compléter l’approche du calendrier vaccinal particulier chez les personnes à risque élevé d’IIM (personnes immunodéprimées et leur entourage familial) ainsi qu’en milieu professionnel et chez les voyageurs

    Source: Santé publique France, Direction générale de la santé

  • Le scandale "France Travail"…

    dénoncé par Sarah Knafo (élue Reconquête!) mérite à lui seul une Révolution

    Quand j’ai parlé de France Travail et ses 54 000 salariés, le directeur général a répondu "enfumage" et "mensonge".

    Pourtant, je n’avais encore rien dit. Salaires mirobolants, scandales, souffrance des salariés, fêtes somptuaires, défaillances…

    D’abord, sachez que LE MECENE DE FRANCE TRAVAIL, C’EST VOUS.

    Pour financer les 43 milliards dont dispose France Travail, vous devez payer une assurance chômage: une partie au cas où vous seriez au chômage, le reste pour France Travail. C’est 4% de votre salaire tous les mois. France Travail, c’est #NotreArgent.

    Source: INSEE

    Or, quand une agence est financée par le fruit de notre travail, son efficacité doit être scrutée au microscope.

    Il faut nous interroger en permanence sur l’emploi de #NotreArgent.

    En tant qu’élue du peuple, c’est même mon devoir.

    Alors, qui est ce directeur général de France Travail, M. Thibaut Guilluy, qui se démultiplie dans les médias, comme dans un véritable plan de communication de crise, pour m’attaquer parce que je fais mon travail?

    Ami d’Emmanuel Macron, M. Guilluy fut candidat LREM aux législatives en 2017, avec pour suppléante… la fille de Brigitte Macron. Un engagement politique qui n’a manifestement pas nui à sa carrière. (Patience, vous connaîtrez bientôt le salaire d’un DG de France Travail.)

    Monsieur Guilluy est donc un homme politique. Il a perdu les élections, mais a vite été recasé…

     → En 2020, il est nommé "Haut-commissaire à l’emploi": encore un organisme très utile. Je vous laisse voir par vous-même en quoi cela consiste…

    → Fort de cette expérience, il est nommé en 2023 DG de France Travail.

    → Il préside aussi deux agences publiques créées en 2018 et en 2022, comme si la France manquait d’agences publiques…: le Conseil de l’inclusion dans l’emploi et Les entreprises s’engagent, pour une société "inclusive et durable", ainsi que de nombreuses associations, toujours pour une société "inclusive et durable".

    Qu’est-ce que France Travail? Ex-Pôle emploi, c’est une agence publique avec deux missions principales: indemniser les chômeurs et les accompagner dans leur recherche d’emploi, en collectant les offres des entreprises pour les mettre en relation avec les demandeurs.

    Il y a 22 000 conseillers chargés de "collecter les offres des entreprises et de les mettre en relation avec les demandeurs".

    Cela vous rappelle quelque chose? C’est normal! C’est aussi ce que font des dizaines de plate6formes sur Internet, des centaines de cabinets de recrutement et des milliers d’agences d’intérim!

    Mais c’est avec #NotreArgent que France Travail emploie 54 000 personnes.

    Soit trois fois plus que LinkedIn, qui emploie 16 000 personnes dans le monde entier, accueille 900 millions d’utilisateurs dont 30 millions en France, et permet, chaque minute, à 8 personnes d’être embauchées… Sans vivre de nos charges sociales.

    MEME FRANCE TRAVAIL LE RECONNAIT…

    Or, que remarque-t-on? Que sur une année, France Travail ne permet qu’à 12,9% des chômeurs de trouver un emploi. Si vous avez trouvé un travail avec France Travail, vous faites donc partie des exceptions.

    Ce chiffre est accablant! Et c’est sans doute pour cela qu’il est si difficile à trouver… France Travail ne le publie pas. Et il m’a fallu remonter à un rapport de 2017 publié par l’INSEE pour l’obtenir. À combien sommes- nous aujourd’hui? Nous serions curieux d’avoir les chiffres!

    France Travail échoue donc pour 87% des chômeurs inscrits chez elle, qui trouvent un emploi par d’autres moyens.

     

    Dans le privé, 87% d’échec, c’est la faillite, ou au minimum, le responsable renvoyé… mais pas chez France Travail!

    La Cour des comptes, elle aussi, écrit: "Les résultats obtenus par Pôle Emploi en matière de taux de retour à l’emploi sont décevants".

    Et devinez quoi? Quand la Cour a publié son rapport, le DG de l’agence a hurlé pour dénoncer un rapport "exclusivement à charge"!

    Même face à la Cour des comptes, la combine de France Travail, c’est toujours d’attaquer le messager pour éviter de se remettre en question.

    Maintenant que nous savons qui est M. Guilluy et ce qu’est France Travail, voyons ce qu’il trouve à redire à mes arguments. Sans en contester aucun, il leur oppose seulement des bons sentiments et une liste de moyens déployés… en oubliant tout simplement de parler des résultats.

    Le problème, c’est que personne n’accuse France Travail de ne pas mettre les moyens! Bien au contraire. Ces moyens sont énormes, avec #NotreArgent. Et cet argent, il n’en prend pas du tout soin. Il le dilapide. Il le gaspille… à 87%.

    QUANT AUX RESULTATS…

    1. Guilluy n’ose pas contester mes chiffres, alors il bafouille sur TPMP: "Son 12%…. oui, d’accord, bon… Sarah Knafo, elle va sortir des rapports de l’INSEE là, ou je sais pas quoi… mais je l’invite dans une agence qu’elle voie la réalité derrière les chiffres".

    Ah? Manifestement, devant des arguments d’une telle pauvreté et qui révélaient de telles défaillances, les téléspectateurs ne se sont pas trompés.

    Autre argument de M. Guilluy? Il nous parle d’énormes moyens déployés pour prescrire des formations aux chômeurs.

    Alors, expliquons ce système à ceux qui n’ont pas eu la joie de le connaitre. Quand vous êtes au chômage, vous pouvez être obligés de suivre une formation pour continuer de toucher des indemnités chômage. D’anciens chômeurs me racontent "je savais que ça ne me servirait à rien, je cherchais un poste dans un autre secteur, mais c’était obligé, sous peine d’être radié! ".

    Et ça, c’est non seulement dégradant, mais c’est encore un gaspillage terrible, car ces formations, c’est toujours vous qui les payez. Regardez encore les réponses à la publication de M. Guilluy.

    Pour les résultats, M. Guilluy nous donne uniquement un chiffre de 4 millions de contrats signés. "C’est pas rien!" dit-il. Certes. Mais, en réalité, c’est très peu.

     → Il faut savoir qu’en 2022, 47,3 millions de contrats de travail ont été signés, rien que dans le secteur privé (INSEE).

    Dont 43 millions sans l’aide de France Travail, sans argent public, sans #NotreArgent.

    → Sur les 4 millions de contrats célébrés par M. Guilluy, combien sont, en fait, des contrats précaires de quelques semaines, renouvelés plusieurs fois dans l’année, ou des "emplois aidés", donc des emplois financés encore avec #NotreArgent, qui masquent la situation catastrophique du chômage en France? Là aussi, nous attendons ces chiffres avec impatience!

    D’ailleurs, dans la même émission, M.Guilluy, pensant nous donner un argument de poids, nous apprend qu’il participait, la veille "à une réception pour fêter la signature de… 40 contrats de travail". Comment mieux illustrer mon propos?

    Le DG de France Travail fait la fête pour à peine 40 contrats quand LinkedIn permet de signer 11 520 embauches par jour?!

    Encore de l’argent gaspillé pour fêter un service rendu minuscule… À elle toute seule, la fête coûtait peut-être plus cher que le salaire des 40 personnes embauchées!

    Chez France Travail, on aime ces fiestas. Eh oui, le Canard enchaîné nous apprend que les dirigeants sont tellement fiers de leurs résultats, qu’ils se payent des réceptions à 300.000 euros avec #NotreArgent.

    Quelle entreprise privée se permettrait de telles dépenses pour fêter de tels résultats? Et le scandale ne s’arrête pas là!

    On apprend que le salaire du DG de Pôle emploi était de 20 000 euros par mois en 2009 (dernier chiffre disponible)! On serait curieux de connaître le montant en 2025.

    → 20.000 euros par mois, pour 87% d’échec dans sa mission, ça n’est jamais arrivé ans le privé et ça n’arrivera jamais

    On découvre aussi que les dirigeants de France Travail profitent de largesses invraisemblables et de rémunérations géantes, malgré un service rendu défaillant  Avec des salaires à 14.000 euros par mois, si vous hésitiez entre une carrière dans la banque d’affaires et un poste de cadre chez France Travail, n’hésitez plus!

    La Cour des comptes avait alerté dès 2020. Vous arrivez à la fin et au plus absurde dans cette machine infernale.

    Sur TPMP, M. Guilluy nous parle d’une convention qu’il a signée avec LinkedIn "pour recruter". Étudions cet argument, ou plutôt, cet ÉNORME but contre son camp.

    J’AI CREUSE LA QUESTION…

    Nous apprenons donc que nous payons tous les mois 54 000 personnes pour qu’ils mettent sur leur site des offres venues d’autres plate-formes?!

    Oui, vous ne rêvez pas. C’est bien ce que nous dit fièrement M. Guilluy: "Nous travaillons avec les plate-formes pour mettre en visibilité leurs offres". Et c’est écrit noir sur blanc sur le site de France Travail. C’est-à-dire qu’on finance avec #NotreArgent des annonces de recrutement réceptionnées et passivement mises en ligne, sans plus-value?

    Des demandeurs d’emploi me l’ont confirmé: les conseillers France Travail vous proposent souvent des offres auxquelles vous avez déjà postulé sur d’autres plate-formes.

    Plus on creuse, plus on découvre.

    Savez-vous que France Travail paye des entreprises pour former ses salariés au "développement des compétences", c’est-à- dire à son propre cœur de métier? Voilà une agence dont l’expertise est censée être le développement des compétences des chômeurs pour les aider à retrouver un emploi… qui paye des entreprises pour former ses salariés… à leur expertise?

    Et il y a pire… France Travail paye aussi une myriade de sous-traitants pour qu’ils exercent directement à sa place ses propres missions. Celles pour lesquelles nous rémunérons déjà 54 000 salariés!

    Vous payez donc deux fois, quand France Travail vous fait croire que son service est gratuit!

    Oui, l’agence va, par exemple, jusqu’à payer des entreprises pour qu’elles effectuent À SA PLACE les entretiens avec des demandeurs d’emploi, facturés à France Travail, donc à nous, 90 euros par entretien!

    LE COUT GLOBAL DE CETTE SOUS-TRAITANCE?

    1,2 milliard d’euros sur une seule année selon la Cour des comptes en 2018.

    Même la CGT écrit en juin 2024: "Le gouvernement détourne donc les allocations chômage pour engraisser des entreprises privées ". Et là, une fois n’est pas coutume, je rends hommage au long travail d’enquête de la CGT Chômeurs (eh oui, ça ne manque pas de sel…) qui a publié un rapport instructif sur ces scandales de la sous-traitance chez France Travail. Nous en tirons certainement des solutions opposées, mais les faits sont là.

    POURQUOI EST-CE SI GRAVE?

    Parce que le but d’un service public est de rendre un service que le privé ne rend pas. Mais si le service public se met à payer le privé pour rendre ce service: c’est pire qu’un non-sens, c’est une gabegie, une double destruction de#NotreArgent.

    À la lecture de ces faits, des questions de bon sens se posent:→ Pourquoi payer autant de conseillers France Travail pour vous proposer des offres d’emplois que des tas de sites internet ou d’agences d’intérim proposent déjà?

    → Quelle est aujourd’hui la plus-value de France Travail en matière de recherche d’emploi, par rapport au secteur privé, puisque même France Travail lui achète des formations, voire lui sous-traite son travail?

    → A-t-on besoin que cette activité reste un service public, qui embauche autant de monde, payé avec #NotreArgent, alors qu’il y a déjà des structures qui fonctionnent dans le privé?

    Et le scandale France Travail n’est pas uniquement financier. Il est aussi humain.

    Parlons de la souffrance des salariés de France Travail! Des articles, des livres, des dizaines de témoignages que j’ai reçus relatent tous la même chose: un mal-être profond, une perte de sens dans une telle lourdeur bureaucratique. Parfois même des suicides. Certains parlent de véritable "machine à broyer". Je profite donc de ce texte pour remercier infiniment tous les conseillers de France Travail intègres, en particulier ceux qui m’ont contactée et ont apporté de nombreux éléments à ma réflexion.

    Mettez-vous à la place d’un conseiller de France Travail qui souhaite vraiment faire son travail, aider le demandeur d’emploi qui est en face de lui. Sa direction l’oblige à prescrire des prestations (coûteuses et non sollicitées) qui concurrencent son cœur de métier pour écouler un stock déjà monnayé.

    Imaginez être payé au SMIC quand vos dirigeants se paient des salaires de 14.000 à 20.000 euros, organisent des fêtes à 300.000 euros et font semblant de vous défendre uniquement sur les plateaux télévisés. Pensez à ces conseillers qui n’ont pas les moyens de répondre aux attentes des demandeurs d’emplois et qui subissent un déluge d’indicateurs à renseigner et respecter à des fins statistiques au lieu d’accompagner des personnes.

    On vide de sens leur vocation qui est d’accompagner des humains. C’est Kafkaïen. Que dire des chômeurs aux prises avec cette bureaucratie absurde? Je reçois des dizaines de témoignages et le même terme revient: "La Machine infernale".

    Même la CGT Chômeurs accable cette "usine à gaz technocratique". Et il n’y a qu’à lire les commentaires sous chaque publication de M. Guilluy.

    NOUS ARRIVONS A LA FIN.

    Je vous en ai dit beaucoup, mais il y a encore des dizaines d’autres sujets: la quantité délirante de données que FranceTravail collecte sur nous, le nombre de personnes employées uniquement pour faire des reportings et construire des indicateurs, la collusion avec certains employeurs pour délivrer les attestations permettant d’embaucher des clandestins, la politique "inclusive" à tendance woke de France Travail, le business du chômage qui fait profiter tant d’acteurs par #NotreArgent qui transite par France Travail, etc.

    Bref, vous l’avez compris: il y a peut-être un tout petit pourcentage de gens satisfaits par France Travail, mais il y a des dizaines de millions de victimes de France Travail. Les chômeurs qui ne retrouvent pas d’emploi, qui sont perdus dans un système bureaucratique qui les déshumanise et les désespère, les salariés de France Travail honnêtes, qui sont déprimés par cette bureaucratie qui les rend inefficaces.

    Et bien sûr, les contribuables! Qui paient beaucoup, qui paient toujours, et qui constatent que leur argent est jeté par la fenêtre. Cela fait beaucoup, beaucoup de victimes. Beaucoup trop pour que M. Guilluy s’arroge le droit de parader dans les médias, et de s’indigner quand on ose légitimement lui demander des comptes.

    Devant l’évidence des chiffres et des témoignages, M. Guilluy défend bec et ongles un système dans lequel il a mené toute sa carrière et dont il a gravi tous les échelons: ce n’est pas lui qui sera lucide et objectif.

    Mais vous, avec tous les éléments en main. Je tiens à dire que j’ai tenté d’en débattre avec M. Thibaut Guilluy depuis des semaines, mais sans succès. Alors, je suis allée visiter des agences par moi-même, j’ai creusé, j’ai travaillé… Et voilà le résultat de mes recherches.

    J’ai tenté de vous donner l’essentiel ici. France Travail est un exemple éclairant de la destruction de vos efforts par la bureaucratie. Il y en a tant d’autres! Dès qu’on les regarde de plus près, on se rend compte que c’est encore pire que ce que l’on imaginait.

    Je continuerai de vous informer régulièrement. C’est un travail fondamental: si l’on veut relever l’économie de notre pays, il faut mettre les mains dans cette machine infernale et en démêler tous les fils. Comptez sur moi pour faire toute la lumière dessus, pour faire toute la lumière sur les gabegies qui détruisent notre argent.

    SARAH KNAFO

    SCANDALE-FRANCE-TRAVAIL.FR

    Transcription Christine Tasin

  • Chaque clandestin peut rapporter plus de 5000 euros

    au cabinet d’avocats qui le défend…

    C’est nous, Français, qui payons les avocats de l’aide juridictionnelle…

    Il faut en effet que tous les Français sachent que chaque clandestin peut rapporter jusqu’à 5300€ d’argent public, de leur argent, à un cabinet d’avocat.

    Multipliez cela par les centaines de milliers de personnes sous OQTF, et cela pourrait coûter des centaines de millions aux contribuables. En prenant en compte le nombre total de clandestins présents en France, on arrive à des milliards d’euros…

    Or, quelques heures à peine après la sortie du mensuel de Frontières, le "Conseil National des Barreaux", représentant 78.000 avocats en France, a annoncé saisir le procureur de la République contre le jeune média Frontières qui n’a peur de rien et dénonce, sans crainte et sans reproche,  tous les scandales et notamment celui du coût de la délinquance commise par des clandestins.

    Non seulement les clandestins nous coûtent cher à entretenir, mais, en plus, champions es délinquance, ils nous coûtent une blinde, comme dirait l’autre, en frais d’avocats pour qu’ils échappent à leur peine et/ou à leur expulsion. Ils ont droit à l’aide juridictionnelle pour faire appel de leurs condamnations et expulsions! Un énorme scandale et une rente juteuse pour nombre de cabinets d’avocats. C’est ce qu’Eric Teigner appelle l’industrialisation de la défense des clandestins.

    Une fois de plus, merci au Conseil constitutionnel qui a décidé, le 28 mai 2024, d’accorder l’aide juridictionnelle aux clandestins qui veulent faire annuler leurs OQTF ou refus de titres de séjour.

    Eric Tegner et son équipe d’enquêteurs sans peur et sans reproche ne lâchent rien, même s’il est évident que tout est mis en branle pour les  faire couler. Que peut-on nous reprocher si ce n’est de faire notre travail de journaliste?

    On leur reproche de rendre visible aux Français ce qu’ils payent à leur insu… Sans surprise, nombre de barreaux locaux (Bordeaux, Marseille, Nîmes, Strasbourg…) ont traité Frontières de média d’extrême-droite et ont dit haut et fort qu’ils défendraient les clandestins, quel que soit le cas de figure…

    Bel engagement politique, belle preuve d’indépendance de la justice! Et évidemment les dhimmis de Libé tapent sur Frontières...

    C’est une énorme partie de bras-de-fer que Frontières a engagée contre des avocats et les magistrats qui les soutiennent, au nom de la justice, au nom du droit, au nom de la France. N’hésitez pas à les aider à résister, ils vont être massacrés par la justice pour leur imposer le silence en les accablant de frais, d’amendes, de peines de prison peut-être. Soutenez Frontières, abonnez-vous, achetez leur dernier supplément…

    Frontières est attaqué car les journalistes font… leur travail de journaliste!

    Proposition d’Eric Tegner aux donneurs de leçon:  ces avocats qui aiment tant les migrants n’ont qu’à travailler gratuitement pour la défense de leurs protégés, au lieu de se servir des impôts de ceux qui n’ont rien demandé.

    Les gauchistes, qui sont si généreux avec l’argent des autres, n’ont qu’à créer une cagnotte avec leurs copains, au lieu de prendre l’argent durement gagné de nos concitoyens.

    Que même le MEDEF y participe, lui qui veut tant régulariser les clandestins. Gauche et droite, main dans la main, mais hors des poches des Français.

    Christine Tasin

    P.S.: Je laisse la responsabilité de ses dires à l'auteur (NDLR)