Il fut un temps où les constructeurs automobiles proposaient différentes versions d’un même modèle, avec souvent des sigles classiques: GL, GR, GRD, etc. Le client pouvait ainsi choisir une motorisation et un ensemble de finitions selon ses besoins, désirs et budget. D’autres options séparées étaient aussi disponibles.
Avec le choix des couleurs, chacun pouvait ainsi avoir la voiture correspondant le mieux à son idée personnelle. De plus, on pouvait facilement entretenir ou réparer les voitures de ce temps-là en accédant commodément aux différents organes. Des connaissances et un outillage appropriés étaient suffisants. Ce monde automobile classique et raisonnable a pris fin avec le siècle dernier.
Aujourd’hui les voitures n’ont plus grand-chose à voir avec celles de cette époque révolue. L’Union européenne a investi l’automobile comme toutes les choses de notre vie courante. Quand on ouvre le capot moteur d’une voiture de maintenant, on ne voit qu’une multitude de carters et de bouchons. Pas question de réparer soi-même quoi que ce soit ou presque.
L’entretien doit se limiter au nettoyage, quand la préfecture ne l’interdit pas. On ne choisit plus beaucoup de versions ou d’options, tant les normes européennes ont imposé d’accessoires qui, en d’autres temps, auraient figuré dans un catalogue au libre choix du client. Cela sans s’attarder à propos des voitures électriques, subventionnées et objet d’une propagande politique n’ayant rien à voir avec l’écologie, nos préférences ou notre intérêt national, sur lesquelles il y aurait beaucoup à dire.
Rien que pour l’année 2025, l’Union européenne a imposé cinquante accessoires aux voitures vendues en Europe. Parmi ceux qu’elle nous impose figurent au moins trois éléments dangereux: l’airbag, le régulateur de vitesse et l’assistance au freinage.
On ne peut pas se débarrasser des airbags, trop dangereux à démonter et objets du contrôle technique. J’ai vu personnellement un conducteur ayant dû aller à l’hôpital parce que son airbag s’est déclenché lors d’un freinage brutal sans accident, collision ou choc, ses deux poignets ayant été brûlés. Actuellement on rappelle d’urgence, en pleines vacances, les voitures équipées d’une certaine marque d’airbag ayant déjà occasionné des accidents avec morts et blessés.
Le régulateur de vitesse a lui aussi déjà causé des accidents mortels, en déclenchant une accélération intempestive au moment où il fallait freiner. On a notamment vu le cas d’une automobiliste dont la voiture a accéléré brutalement en arrivant à un péage d’autoroute.
On peut ou non utiliser le régulateur de vitesse. Personnellement je ne m’en sers jamais.
Il sert de prétexte aux obsédés obtus de la Sécurité routière pour justifier les contrôles radars pointilleux, même dans des endroits non réputés accidentogènes.
L’assistance au freinage est aussi mise en cause dans des accidents mortels. La télévision a notamment montré récemment le cas d’une automobiliste ayant subi un accident où une amie passagère est décédée. L’assistance au freinage s’est déclenchée brusquement en pleine ligne droite, provoquant une collision par l’arrière avec une autre voiture. Ce qui nous sert de justice a refusé l’expertise technique du système et a condamné la conductrice à un an de prison avec sursis pour homicide involontaire. On peut désactiver cette fonction sur certains modèles, peut-être pas sur tous.
Mais la télévision a pris soin de nous dire que cette désactivation ne doit être que provisoire, en attendant l’intervention d’un garagiste. Une façon de culpabiliser ceux qui ne veulent pas que la voiture conduise à leur place, dont je suis.
Car il s’agit bien de cela: petit à petit, la voiture conduit à notre place, elle allume les phares ou déclenche les essuie-glace toute seule. Il y en a même qui téléphonent au garagiste dès qu’une panne ou supposée telle est détectée. On a aussi ce système pseudo-écologiste qui stoppe le moteur à l’arrêt du véhicule et le remet en marche dès que l’on redémarre. Sur certains modèles on peut aussi désactiver cette fonction, mais pas sur tous. Jusqu’à l’installation de ce système, il était connu qu’un moteur consomme plus au démarrage qu’un certain temps au ralenti.
Cette considération est maintenant inversée comme par miracle. Même si c’était une vérité, il faut tout de même bien savoir que l’énergie du démarreur provient de la batterie, laquelle doit être rechargée d’autant par un effort accru du moteur sur l’alternateur et engendrant donc une consommation de carburant supplémentaire. Où est l’écologie là dedans? Les moyens d’enregistrement et de communication embarqués sont aussi imposés par l’Union européenne.
Comme on le voit, l’Union européenne nous impose une multiplication exponentielle d’accessoires que beaucoup d’entre nous ne choisiraient pas, ne serait-ce qu’à cause de leur prix, et d’autant moins qu’ils s’avèrent plus dangereux que véritablement utiles, comme si nous étions des incapables au volant qu’il faudrait assister par une technologie aussi invasive que peu sûre. La voiture qui se conduit seule est peut-être le rêve de certains, mais pas de ceux qui aiment la conduite, ni de ceux qui pensent que la technologie ne doit pas remplacer l’homme. Ces accessoires coûteux sont une véritable vente forcée, une obligation d’asservissement à une technologie qui finirait par nous commander, ce qui est peut-être un but politique non dit, une lubie de mondialistes fous, mais pas une voie d’épanouissement pour l’homme.
De plus, ils utilisent ces fameux semi-conducteurs dont on nous rebat les oreilles à propos de leur disponibilité à l’échelle mondiale, tandis que leur fabrication nécessite des métaux rares dont des puissances étrangères détiennent le monopole, et qui recourent souvent au travail d’enfants africains dans de dangereuses mines non étayées, avec aussi la pollution d’immenses sites d’extraction comme en Amérique du Sud.
Une fois de plus, l’Union européenne met nos vies en danger, exploite les plus pauvres, ruine notre économie et nos budgets individuels, pollue même sur d’autres continents, va à l’encontre des objectifs d’écologie et de sécurité qu’elle promeut officiellement. Il est grand temps de s’extraire de cette aberration antidémocratique, de ses délires bureaucratiques normatifs à nos frais, et des fantaisies catastrophiques de sa présidente de Commission, non élue et ne rendant de comptes à personne. Il est vraiment grand temps.
Daniel Pollett