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Opinions

  • Honorer les morts, un signe de foi

    Image générée avec I.A. par moi

    La religion catholique s’attache, chaque mois de novembre, à faire prier plus avantageusement pour les défunts. Derrière cette pratique se cache la plus élémentaire des piétés: la piété filiale, celle qui nous invite à honorer ceux qui nous ont précédé en priant pour eux.

    Par Père Danziec

    En ce mois de novembre, honorer nos défunts consistera pour les plus initiés – les plus catéchisés, j’entends – à prier pour le repos de leur âme, à faire célébrer des messes à leur mémoire pour appeler sur chacun d’eux la miséricorde de Dieu.

    Le 29 octobre dernier, à l’occasion d’un événement organisé à l’université du Mississipi et dédié à la mémoire de Charlie Kirk, le vice-président américain en personne se confiait sur le génie du christianisme.

    Avec conviction et assurance, JD Vance affirmait en effet à la tribune: "L’un de mes versets préférés de la Bible est: “C’est à leurs fruits que vous les reconnaitrez”. Je pense que les fruits de la foi chrétienne sont la civilisation la plus morale, la plus juste et la plus prospère de l’histoire. Je n’ai aucune honte à penser que les valeurs chrétiennes sont un fondement important dans ce pays".

    Il y aurait beaucoup à écrire sur ce que, non seulement les États-Unis mais aussi les pays du monde entier doivent à l’Eglise. Pour cela, il suffirait de se plonger dans le superbe livre de l’historien Christophe Dickès, sobrement intitulé Pour l’Église, mais prolongé d’un sous-titre significatif: Ce que le monde lui doit (Perrin, 2024).

    Pourtant, c’est peu de le dire, entre des scandales en tout genre qui éclaboussent l’institution ecclésiale et un personnel ecclésiastique en manque de repères et de figures fédératrices, l’Église peine à s’imposer dans le paysage politico-médiatique actuel. Le message de l’Évangile ne porte-t-il pas en lui les mêmes vertus dynamiques d’il y a 2000 ans? Au contact de l’enseignement du Christ, tout homme est censé trouver à sa disposition une rampe de lancement inouïe: celle seule qui est en capacité de tirer ce qu’il y a de meilleur en lui. Encore faut-il prendre du temps pour son âme.

    LA RELIGION CHRETIENNE CIVILISE LES MŒURS

    Aussi, lorsque JD Vance affirme voir dans le christianisme un génie particulier, le responsable politique n’a pas pour ambition de se cantonner à un prosélytisme civilisationnel. En homme de foi, il sait qu’une telle attitude se révélerait vite sèche et stérile. Il précise donc, à bon droit, que le Nouveau Monde, avant d’avoir été civilisé par la croix, l’Évangile et l’enseignement de l’Église, était en proie à un paganisme éhonté qui pratiquait les sacrifices humains.

    Cette réalité historique, qui s’oppose en tout point au mythe rousseauiste du “bon sauvage” (l’homme nait naturellement bon, c’est la société qui le corrompt ensuite), avait déjà été filmée par la caméra de Mel Gibson, dans Apocalypto (2006). Oui, la religion chrétienne a fait œuvre de civilisation.

    Comment? En commençant par infuser la charité dans les mœurs des hommes.

    Alors que nous entrons de plein pied dans le mois de la grisaille et de la mélancolie, ce fameux mois de Novembre, qui selon les vers d’Emile Verhaeren "en son manteau grisâtre, se blottit de peur au fond de l’âtre", nous donne l’occasion de méditer sur une réalité à laquelle la tradition culturelle et cultuelle de l’Eglise nous invite à nous élever: la mort, la vie, la filiation et la sainteté.

    L’Église civilise nos coutumes en nous rappelant sans cesse – dans sa liturgie, dans ses prières et dans son patrimoine esthétique – que nous ne venons pas de nulle part. Se méprendre sur la piété filiale qui doit être la nôtre à l’endroit de ceux qui nous ont précédés ici-bas ne relève pas seulement de l’ingratitude.

    Le christianisme confère à l’existence un sens et se propose d’en anoblir le cours

    L’attitude adolescente de “révolté qui ne doit rien à personne” est surtout dangereusement mortifère. Comment se donner soi-même si l’on n’a pas appris à remercier? Comment célébrer le présent si l’on se refuse à honorer le passé?

    Dans un entretien donné au Figaro Magazine, le directeur du département Opinion de l’Ifop, Jérôme Fourquet, constatait, lucide: "La citrouille d’Halloween n’a pas encore remplacé le chrysanthème mais on s’en approche. (…) Le substrat chrétien est en voie d’effacement. "

    "Le saint est un homme qui se sait avec les autres"

    Au-delà du sujet de la piété filiale, comprenons que le corpus du christianisme s’avère proprement en mesure de réchauffer l’enthousiasme de la vie. En conférant à l’existence un sens, il propose à tout homme de se dépasser sans cesse pour en anoblir le cours.

    Entre la civilisation païenne et la civilisation chrétienne, la différence est de taille. La première conduit au transhumanisme et la deuxième conduit, plus humblement quoique plus avantageusement, à devenir plus humain. Dans un recueil de textes épars de Bernanos, Les Prédestinés, la sainteté est une aventure (Le Passeur Editeur), ce contraste est souligné: " Le monde admire les héros et persécute les saints. Le monde réclame des idoles, car il a peur des témoins. "

    Et l’auteur d’expliquer que les saints ne sont pas des héros, à la manière des héros de Plutarque. Pour Bernanos, le héros donne l’illusion de dépasser l’humanité quand le saint, lui ne la dépasse pas mais l’assume. Il s’efforce même de la réaliser le mieux possible: " Le héros est un destin, le saint est une vocation. Le héros est seul, le saint est solidaire. Le héros se fait admirer, le saint se fait aimer. Le héros est un homme qui se croit au-dessus des autres, le saint est un homme qui se sait avec les autres, dans la même misère, dans la même espérance. […] Le héros est un homme qui se fait dieu, le saint est un homme qui laisse Dieu se faire homme en lui. […] Le héros finit toujours par se trahir lui-même, car il porte en lui la contradiction de vouloir être plus qu’homme sans Dieu. Le saint, lui, ne se trahit jamais, car il n’a rien à défendre que la vérité de Dieu en lui. "

    En ce mois de novembre, honorer nos défunts consistera pour les plus initiés – les plus catéchisés, j’entends – à prier pour le repos de leur âme, à faire célébrer des messes à leur mémoire pour appeler sur chacun d’eux la miséricorde de Dieu.

    Mais il y aura toujours tout à gagner que de visiter les cimetières, de fleurir les tombes de ses aïeuls et de se rappeler à leur bon souvenir. Tous ces gestes, tous ces rites, justement parce qu’ils peuvent paraître les plus inutiles ont leur pesant de noblesse. Ils permettent de s’inscrire sur le temps long, et nous rappeler que le pari de la foi ouvre la voie à la plus belle des expériences: l’élargissement de notre horizon.

  • Notre véritable ennemi est le mondialisme

    De 622 à 1700, l’Occident chrétien a résisté victorieusement à la poussée et aux assauts de l’islam et a précipité l’engourdissement de l’agresseur. Les souverains européens se sont unis à maintes reprises pour refouler et chasser les envahisseurs musulmans. Ils manifestèrent la volonté politique de s’opposer à l’islam et de maintenir le christianisme.

    La Révolution de 1789 change la donne. Le pouvoir passe à la haute bourgeoisie et à la haute finance apatride. Après la période de léthargie musulmane et la colonisation, à partir de 1945, les dirigeants européens accompagnent et favorisent la politique d’islamisation en terre occidentale.

    L’Europe, elle-même otage du terrorisme, introduit sur son territoire les tribunaux et la finance conformes à la charia. Elle fait voter des lois draconiennes contre le racisme, la xénophobie, l’incitation à la haine.

    En France, l’anticléricalisme, né sous la IIIe République, et qui unissait alors les républicains divisés, a toujours montré une profonde aversion envers le christianisme, en particulier le catholicisme. Les gauchistes anticléricaux souhaitent la disparition du catholicisme. Ils accueillent l’islam avec ferveur, sans voir de contradiction. L’islam est pour eux un moyen d’éliminer le christianisme, de se débarrasser d’un intrus encombrant et honDans ce contexte d’immigration de masse et d’islamisation, la guerre civile menace, une guerre sauvage, sanglante et meurtrière entre d’une part les musulmans aidés par les traîtres gauchistes, et d’autre part, les patriotes et identitaires. Quelle serait l’issue de cette guerre? Les gouvernants redoutent-ils cette confrontation? Ou bien au contraire la souhaitent-ils? La guerre ne permettrait-elle pas d’étouffer et d’éteindre les échecs de Macron et de sa bande de gangsters? De réduire la population? D’établir une Europe supranationale et une armée européenne? D’instaurer un gouvernement mondial? De réaliser tous les rêves mondialistes?

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  • La mort du débat?

    Charlie Kirk croyait à la puissance de l'argumentation. Son assassinat signe-t-il l'échec de sa démarche, ou est-il au contraire la rançon de son succès?

    Par Laurent Dandrieu

    C’est tout le paradoxe de la mort de Charlie Kirk: son assassin a manifestement cru tuer un fasciste et éliminer un danger pour la liberté d’expression, mais il lui a ôté la vie au moment précis où l’influenceur trumpiste était engagé dans un débat contradictoire avec un jeune progressiste.

    Bien que soutien fervent de Donald Trump, Charlie Kirk occupait une position particulière dans la galaxie Maga: alors que le président américain et la plupart de ses soutiens ne brillent pas, pour employer une litote, par le respect de leurs adversaires et leur sens du dialogue, Kirk, lui, avait fondé tout son activisme politique sur l’argumentation, sur ce qu’on appelait au Moyen Âge la disputatio, le débat oral et public où deux contradicteurs défendent chacun leur point de vue; exercice où l’exceptionnelle puissance dialectique du jeune homme de 31 ans et sa vaste culture lui donnaient l’avantage.

        Sa joie était manifestement sincère quand l’un de ses contradicteurs était obligé de reconnaître qu’il avait raison.

    Mais Charlie Kirk ne cherchait pas à imposer ses idées, seulement à convaincre. Et sa joie était manifestement sincère quand l’un de ses contradicteurs était obligé de reconnaître qu’il avait raison. Comme l’a souligné l’un de ses proches, sa réaction alors n’était pas “Je vous l’avais bien dit” mais “Bienvenue!”.

    LA POLITIQUE COMME UNE RECONQUETE

    La mort de Charlie Kirk pose moins la question de la violence en politique, qui a toujours existé – même si les assassinats politiques visent habituellement davantage des leaders en position de pouvoir que des débatteurs -, que celle de la possibilité d’un débat politique civilisé, qui respecte l’adversaire et ne le considère pas comme un ennemi irréductible, à combattre à tout jamais.

    Le monde conservateur américain est aujourd’hui dominé par la notion de “guerre culturelle”, et la politique vécue comme une reconquête à mener sur le terrain abandonné depuis les années 1960 aux contre-cultures, qui se sont ultimement fédérées pour donner naissance au wokisme. Dans cette optique, la politique est souvent vue, de part et d’autre, comme un affrontement à mort entre deux visions anthropologiques irréconciliables.

     

        Le but de la politique n’est pas d’essentialiser l’adversaire en ennemi à vie, mais, sinon toujours, de le convaincre.

    On peut y voir un lointain héritage de la pensée du philosophe allemand Carl Schmitt, qui faisait de la distinction ami-ennemi la clé de voûte de toute pensée et de toute action politiques. Disciple français de Carl Schmitt, Julien Freund avait repris cette réflexion, notant dans sa thèse l’Essence du politique qu’ " il n’y a de politique que là où il y a un ennemi réel ou virtuel ", et que le rêve d’une humanité définitivement réconciliée ne saurait être qu’une utopie; mais il la tempérait en soulignant que cette distinction n’est pas le dernier mot de la politique, dont le but ultime est de la dépasser, toujours provisoirement certes, au nom du bien commun. Le but de la politique n’est pas d’essentialiser l’adversaire en ennemi à vie mais, sinon toujours de le convaincre, du moins de ramener l’antagonisme à un désaccord acceptable.

    UN GOUFFRE ANTHROPOLOGIQUE QUI EMPECHE LE DEBAT

    Reste la question du wokisme. Beaucoup pensent – et l’auteur de ces lignes l’a souvent affirmé – qu’il est vain d’espérer avoir une discussion rationnelle avec des énergumènes à cheveux bleus qui croient, à la façon d’une religion révélée qui n’admettrait ni exégèse ni apologétique, et donc aucun examen critique, que deux et deux font cinq, que les hommes peuvent être enceints et que tout mâle blanc est ontologiquement coupable de racisme et de sexisme; il y aurait entre eux et nous un gouffre anthropologique tel que tout débat deviendrait impossible, comme entre deux espèces venues de deux planètes différentes. CHARLIE KIRK CROYAIT L’INVERSE.

        "Prouvez-moi que j’ai tort", avait l’habitude de dire Charlie Kirk.

    Son slogan, "Prove me wrong" (“Prouvez-moi que j’ai tort”), pourrait aussi s’entendre ainsi: “Prouvez-moi que j’ai tort de croire à la puissance de l’argumentation ”. L’inversion du vote des jeunes électeurs américains, majoritairement passés du camp démocrate au camp républicain entre 2020 et 2024, a été largement portée à son crédit. De ce point de vue, son assassinat, s’il rappelle qu’il y aura toujours des irréductibles qui préfèrent la violence à la raison, est aussi la rançon de l’incroyable succès de sa démarche. Si elle peut, plutôt que de susciter un mimétisme vengeur, faire naître des vocations de débatteurs à sa façon, la mort de Charlie Kirk n’aura pas été vaine.

  • Propagande autour de la sexualité dans l’Éducation nationale: le scandale

    L’extrême centre est une dystopie. Comme dans Le Meilleur des mondes d’Aldous Huxley, le ministre de l’Éducation nationale, Élisabeth Borne, veut commencer l’orientation dès le jardin d’enfants. C’est Parcoursup, dès mat’ sup, la maternelle supérieure!

    Comme dans 1984 d’Orwell, il faut endoctriner les enfants avec les dogmes du parti et donc enseigner la sexualité et la théorie du genre dès le plus jeune âge. Claude Meunier-Berthelot, contributrice régulière de Polémia et auteur de Cette révolution scolaire qui tue la France, décrypte ci-dessous la circulaire ministérielle du 4 février 2025 sur l’éducation sexuelle, nouvelle étape de la révolution scolaire qui éloigne chaque jour davantage l’école de sa mission première d’instruction et de transmission au profit d’un gloubi-boulga politiquement correct. Polémia.

    LA CHUTE CONTINUE

    Nous sommes en train de toucher le fond de la perversité éducative avec l’introduction de programmes d’éducation sexuelle à l’école, de la maternelle à l’université! Révolution qui touche aussi bien l’école publique que l’école privée sous contrat.

    Ceux qui sont censés nous gouverner continuent d’exercer leurs méfaits à la tête des institutions publiques malgré la levée de boucliers émanant notamment d’associations diverses dénonçant cette aberration éducative. Mais ne " baissons pas la garde " face à ce dévoiement organisé de l’Éducation nationale et de ses satellites, car l’avenir de nos enfants, l’avenir de la France en dépend.

    Quelques pépites glanées dans différents établissements scolaires et relevées par l’association SOS Éducation

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  • Nouvelle réglementation sur les armes blanches

    l’État désarme une fois de plus le peuple, pas les délinquants

    Alors que les agressions au couteau se multiplient en France, le gouvernement a choisi de durcir une fois de plus la législation… non pas contre les voyous, mais contre les citoyens ordinaires.

    Un décret du 5 septembre 2025 et un arrêté du 4 juillet 2025 viennent en effet modifier en profondeur la réglementation sur la détention, la vente et le port des armes blanches. Officiellement, il s’agit de "renforcer la sécurité publique". Dans les faits, cette réforme illustre une tendance lourde: restreindre toujours davantage les libertés individuelles, au nom d’une sécurité que l’État n’assure plus.

    Les couteaux “zombie”, les poings américains et les couteaux automatiques désormais interdits

    Depuis septembre 2025, plusieurs armes blanches autrefois en vente libre sont désormais classées en catégorie A1, c’est-à-dire au même niveau juridique que les armes de guerre. Cette classification concerne notamment:

        les couteaux “zombie”, ces lames massives, dentelées et décoratives;

        les poings américains, y compris ceux combinés à une lame ou un dispositif électrique;

        les couteaux papillon (ou balisongs) et couteaux automatiques à ouverture assistée;

        les armes de jet telles que les étoiles de ninja.

    Leur vente, acquisition et détention sont désormais interdites. Les particuliers et commerçants qui en possèdent doivent les remettre à la police ou à la gendarmerie avant le 7 décembre 2025. Passé ce délai, la sanction pourrait être lourde: jusqu’à 5 ans de prison et 75 000 euros d’amende (on imagine bien les tribunaux déjà engorgés, les policiers sans moyen, venir débarquer à 6 heures du matin pour arrêter un papie " terroriste " possédant chez lui un couteau papillon, puis le faire juger et condamner).

    DES COMMERÇANTS SOUS SURVEILLANCE PREFECTORALE

    Les magasins non spécialisés devront obtenir une autorisation préfectorale pour vendre certaines armes blanches encore tolérées (poignards, matraques, couteaux à cran d’arrêt).

    Ces armes, désormais classées en catégorie Da, ne pourront être commercialisées qu’après validation administrative, avant le 7 mars 2026. Les boutiques devront également afficher clairement l’interdiction de vente aux mineurs — y compris sur les sites internet — comme les armureries.

    EN CLAIR: même les coutelleries ou boutiques de loisirs devront se soumettre à la même bureaucratie que les vendeurs d’armes à feu.

    Une pénalisation croissante des usages ordinaires

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  • Hausse d’impôts et taxes en tout genre:

    ils vont jusque dans le local poubelle!

    Que dire d'une taxe qui aura augmenté de plus de 300% en dix ans?

    Ça y est, le débat parlementaire sur le budget de l’État pour 2026 (projet de loi de finances) a commencé.

    Comme le veut la règle, les députés vont d'abord examiner les recettes ("ressources et équilibre"), après viendra l’examen des dépenses ("crédits des missions"). Un projet de budget qui "ambitionne de redresser les comptes publics", nous explique le site officiel Vie publique.

    Cela, d’une part, à travers une baisse des dépenses de l’État, hors Défense nationale, ce qui représenterait, toujours selon Vie publique, "les deux tiers de l’effort budgétaire total" - sans, d'ailleurs, en indiquer le montant.

    D’autre part, par une hausse des recette fiscales, "en particulier par un effort supplémentaire des contribuables les plus aisés à hauteur de 6,5 milliards d'euros et par la poursuite de la rationalisation des niches fiscales (la France en compte actuellement 474 pour un coût total de 85,1 milliard d’euros)", souligne Vie publique, la hausse des impôts pour les "plus aisés" étant, en quelque sorte, l’arbre qui cache la forêt des hausse d’impôts et de taxes qui vont frapper en 2026 à tous les étages, et ce, même jusqu’au local poubelle!

    UNE TAXE QUI AUGMENTE DE 62% EN CINQ ANS!

    En effet, il est question d’une hausse, au total, de plus de 19 milliards d’euros, ce que le député RN Jean-Philippe Tanguy a qualifié de "boucherie fiscale". Il y a les hausses qui vont faire mal tout de suite, directement sur la feuille d’impôt, comme par exemple le gel du barème de l’impôt sur le revenu et la fin de l’abattement fiscal de 10% pour les retraités (la double peine n’est pas faite pour les chiens), et puis, il y a ces augmentations plus discrètes, plus insidieuses, auxquelles pas grand monde ne comprend grand-chose, celles qui se répercuteront à l’automne 2026, lorsque les propriétaires recevront leur avis d’imposition de taxe sur le foncier bâti ou que les locataires découvriront le nouveau montant de leurs charges répercuté par le propriétaire.

    Ainsi, par exemple, il est question, dans ce projet de loi de finances (PLF) 2026, d’une augmentation de la TGAP jusqu’en 2030 de près de 62% (61,53%, pour être précis), en passant de 65 à 105 euros la tonne traitée. Tant qu’à faire...

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