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L’avenir est-il vraiment à la bagnole électrique?

"Le réchauffement climatique est une invention défendue par les Nations Unies pour créer un nouvel ordre mondial autoritaire…".                 

(Maurice Newman, homme politique australien(2000)).

"La climatologie est un art divinatoire visant à déduire du comportement humain l’avenir climatique de la terre, dans l’idée de prescrire à chacun des actions de pénitence".

(Benoît Rittaud,"Le mythe climatique". (2012)).

Depuis que les "Khmers verts" ont conquis plusieurs grandes villes, l’automobiliste et le motard sont invités à y rouler à…30 km/heure, soit en gros la vitesse de pointe d’un vélo électrique. On voit d’ailleurs de plus en plus de bécanes électriques, chevauchées par des "Bobos" casqués car cette engeance imbécile adhère comme un seul homme (1), sans esprit de rébellion, à la moindre ineptie, à condition que ce soit "bon pour la planète".

Le panurgisme – la servilité moutonnière – est un des nombreux maux de notre époque décadente. Et c’est un mal qui fera, soyez-en certains, beaucoup de casse humaine et de dégâts sur notre économie déjà bien malade!

Les écolos et leurs complices (2) sont taraudés, obsédés, par l’idée de faire disparaitre le moteur à explosion. Ils avancent une date proche: 2035 et même avant, si possible. Et ils ne veulent plus de moteurs hybrides. L’avenir est au moteur électrique: CQFD, c’est une évidence (3)!

Habitué à subir les sornettes des Hulot, Pompili, Tondelier, Rousseau ou de l’épouvantable Greta Thunberg, je suis prêt à tout entendre: on peut être un franchouillard, climato-sceptique, amoureux des belles mécaniques et faire preuve, de temps en temps, d’ouverture d’esprit. On nous serine que la voiture électrique, c’est la solution d’avenir, la seule voie pour sauver la planète, et la France s’est engouffrée tête baissée dans le " tout électrique" sans discernement. Nos dirigeants ont enjoint les constructeurs de tout miser sur l’électrique. Bruxelles leur interdit de faire de la publicité pour les voitures qui ne sont pas électriques (ou hybrides), alors même que nous étions devenus leaders en matière de moteurs thermiques. Selon " les Echos" la suppression des motorisations essence ou diesel va tuer 41 000 emplois nets en France dans les années à venir. D’autres médias parlent de 100 à 150 000 emplois appelés à disparaître.

On va donc encore tuer un secteur industriel sur notre sol; UN DE PLUS! Mais qu’est-ce que ça signifie pour le Français moyen?

D’abord, l’installation de multiples bornes de recharge le long de nos routes et autoroutes, car les bagnoles électriques les plus performantes ont une autonomie maximale de 500km. Et encore, à condition de ne pas utiliser les phares, le chauffage, les essuie-glace, le dégivrage ou la climatisation. Ensuite, il faut des batteries capables de stocker cette énergie.

Or, ces batteries sont lourdes, très coûteuses et bourrées de métaux rares. Dans celle de la "Tesla Model S" qui fait rêver les bobos parisiens, il y a plus de 16 kg de nickel..!

Or, le nickel est rare, très rare, sur cette terre qu’ils prétendent  sauver. Le patron de "Tesla France"  déclarait récemment  que "le goulet d’étranglement de la transition énergétique se fera sur le nickel" ce qui revient à dire, en langue-de-bois, que le nickel est très difficile à trouver.

Il faut aller le chercher en Indonésie ou en Nouvelle Calédonie.  Et son extraction est une vraie galère: on ne le trouve jamais à l’état pur. Dans les minerais, il n’existe qu’en très faible proportion. Il faut creuser, broyer, cribler, hyrocycloner pour un résultat à peine à la hauteur de nos besoins. Cette extraction entraîne des tonnes de résidus que l’on déverse la plupart du temps… dans la mer!

Mais pour les "Khmers verts", la mobilité verte n’a pas de prix, c’est un dogme!

La voiture électrique ne semble pas non plus être la panacée pour les assureurs. On me dit que des propriétaires de véhicules électriques font grise mine: l’assurance de leur bagnole devient de plus en plus problématique. Entre des hausses tarifaires spectaculaires et parfois même un refus de couverture, la situation se tend entre certains assureurs et des conducteurs de voitures électriques.

Ce problème touche aussi bien les". Tesla". que les modèles chinois ou européens. Les assureurs font face à des sinistres particulièrement coûteux, principalement liés aux batteries et aux carrosseries en aluminium. Cette situation les pousse à revoir drastiquement leurs grilles tarifaires, voire à refuser purement et simplement d’assurer certains modèles.

On m’a raconté que le propriétaire d’une". Tesla Model S". aurait subi une augmentation de son assurance de…+ 70%. Son assureur invoque l’application de la TSCA depuis l’année dernière, une taxe de 20% dont les véhicules électriques étaient auparavant exonérés, mais l’augmentation réelle dépasse très largement ce pourcentage officiel sans pour autant pouvoir le justifier. Il aurait tenté de faire jouer la concurrence laquelle lui propose un tarif encore plus prohibitif. Un autre aurait subi une hausse de + 81%. Son assureur justifie cette augmentation par la complexité des réparations liées à la batterie et aux composants électroniques, ainsi que par le manque de réparateurs certifiés pour les véhicules électriques. De nombreux assureurs refusent de couvrir certains modèles ou imposent des franchises très élevées.

De surcroît, les délais de réparation s’allongent en raison de la rareté des pièces. Dans cette affaire, les constructeurs portent une part de responsabilité. Leurs protocoles de sécurité génèrent des surcoûts considérables pour les assureurs. Le cas le plus flagrant concerne le remplacement systématique des batteries dès qu’un airbag se déclenche et ce, indépendamment de l’état réel du pack de batteries.

Cette mesure, justifiée par les risques d’incendie et d’électrocution, transforme des accidents mineurs en sinistres totaux. Une collision à 30 km/h avec déclenchement des airbags peut générer une facture de réparation dépassant les 40 000 euros sur un véhicule haut de gamme.

Les assureurs sont alors contraints de déclarer le dit véhicule en épave, même si la carrosserie reste réparable. La situation devient encore plus complexe avec l’arrivée massive des constructeurs chinois sur le marché européen. La méconnaissance des technologies employées, combinée aux difficultés d’approvisionnement en pièces détachées depuis l’Asie, crée un climat de défiance généralisée.

Et les différences culturelles dans l’approche de la réparation automobile compliquent encore les choses: Les constructeurs européens privilégient le remplacement de sous-ensembles complets, alors que les Chinois favorisent souvent la réparation unitaire des composants.

Cette philosophie, économiquement plus viable, se heurte aux exigences de sécurité européennes et aux habitudes de nos experts en assurance. Les propriétaires de véhicules électriques se trouvent pris en étau entre des constructeurs, qui peinent à adapter leurs stratégies de service après-vente, et des assureurs qui répercutent leurs inquiétudes sur leurs tarifs.

ON SE DEMANDE CE QUE LES "KHMERS VERTS" REPROCHENT AU BON VIEUX MOTEUR A EXPLOSION?

Ses émissions polluantes; personne ne songe à le contester mais rappelons que la pollution résultant des hydrocarbures est à 98% le fait du chauffage, des camions, des avions de ligne et des navires marchands: cargos, méthaniers, paquebots de croisière, etc…

Les industriels, comparses des écolos, invoquent la pénurie de pétrole à court terme.

Or, c’est un mensonge, un bluff, un énorme bobard: depuis plus d’un demi-siècle, on nous raconte n’importe quoi sur le devenir de notre planète: en 1974, par exemple, lors du premier choc pétrolier, on nous annonçait  comme une fatalité inéluctable: " Dans 20 ans (soit en 1994) il n’y aura plus de pétrole".

Nous sommes en 2025. Notre consommation de pétrole a été multipliée par dix depuis et nos réserves de pétrole sont trois fois plus importantes qu’en 1974. Du pétrole – énergie fossile donc qui se régénère – il y en a partout; sous les grands lacs africains, en Mer du Nord, sous la calotte arctique et même  sous… la Région Parisienne.

Et puis, si nos dirigeants n’étaient pas d’une inculture crasse, ils sauraient que". l’opération Barbarossa". (invasion de l’URSS par l’Allemagne en juin 1941) visait à s’emparer des gisements de pétrole soviétiques pour alimenter la force mécanique du 3ème Reich. Les Allemands ont capitulé à Stalingrad le 2 février 1943. Durant toute la seconde guerre mondiale, leurs divisions de panzers, leurs escadrilles de chasseurs et de bombardiers, leurs camions, bref toute leur énorme machine de guerre a utilisé très majoritairement du carburant… de synthèse.

Mais revenons au bon vieux moteur à explosion. La solution n’est pas de l’éliminer car il n’a cessé d’évoluer au fil des années. Il est parfaitement au point, solide, économique et, de surcroît, aisément recyclable. Grâce, par exemple, aux filtres à particules pour les moteurs diesel, aux huiles plus fluides, aux cylindres réduits pour les modèles à essence, à la gestion électronique pour les deux, les nouveaux moteurs ont un excellent rendement énergétique, et ils demandent peu d’entretien.

De plus, la France – que nos dirigeants se sont ingéniés à désindustrialiser depuis un demi-siècle – est encore leader sur le marché du moteur à explosion

Le groupe Peugeot-Citroën, avec la marque "DS". a recréé une marque " premium"  qui peut rivaliser sans complexe avec les marques allemandes, Audi, BMW ou Mercédès. Alors, pourquoi tuer une industrie dans laquelle la France a largement fait ses preuves? Sinon, on l’aura compris, pour obéir servilement au Nouvel Ordre Mondial?

Pour ma part, je n’ai ni les moyens ni l’envie de rouler en véhicule électrique. J’aime le bruit et les vibrations du gros "V-Twin" de ma moto. J’ai l’impression d’avoir encore un peu de liberté!

Plus jeune, j’ai eu quelques grosses voitures mais, comme dit la pub,"ça c’était avant!", avant les radars, les limitations à 80 km/heure, les ralentisseurs, les 30 km/heure en ville…

 

Je précise quand même, avant de conclure, que j’aime aussi le vélo – le vrai  vélo: celui sur lequel il faut pédaler pour avancer – mais comme loisir, pas comme moyen de transport imposé.

Eric de Verdelhan

 

1)- Les féministes et les LGBT++etc, voudront bien m’excuser: ce n’est en rien une provocation mais une expression française.

2)- À qui va-t-on faire croire que le lobby du  "tout électrique" œuvre pour la survie de la planète?

3)- La "Jamais contente", véhicule électrique conservé au musée de la Voiture de Compiègne, est la première voiture à dépasser les 100 km/h en… 1899! Si la voiture électrique était la panacée, pourquoi l’avoir délaissée pendant plus d’un siècle?

4)- Je tiens à préciser, pour éviter de me faire engueuler, que j’ai longtemps roulé en 4×4 Dacia Duster. C’était une excellente voiture.

5)- Tous les propriétaires de Mercédès ne sont pas des parvenus. La marque – comme BMW et Audi – plait aussi aux voyous et aux dealers allogènes, et aussi, parfois à des "Gaulois" normaux.

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