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Humain?

  • Les comptes catastrophiques de France Télévisions sont mis à nu.

    Il y a quelques jours à peine, en pleine polémique sur les complots de l'audiovisuel public avec le Parti socialiste, la présidente Delphine Ernotte osait se plaindre du manque de moyens et réclamait leur augmentation!

    Grâce à la Cour des comptes et son rapport paru dernièrement, nous apprenons de nouveaux scandales.

    Rappelons que chaque année, l'Etat reverse à France Télévisions 2,6 milliards d'euros d'argent public, soit votre argent. Alors que nombre de ses concurrents privés font des bénéfices sans toucher d'argent public. Cela aurait déjà de quoi nous scandaliser… Mais vous n'avez encore rien vu.

    Ces 7 dernières années, les dépenses de France Info TV ont quasiment doublé. On pourrait imaginer que l'audience et la qualité des programmes ont doublé en conséquence?

    Eh non, c'est toujours moins de 1% des téléspectateurs en moyenne qui regardent France Info TV.

    Chez France Télévisions, l'augmentation des budgets ne correspond donc ni à la qualité des programmes, ni à la satisfaction du public. Alors à quoi? Au doublement du gaspillage, au seul profit des idéologues. Voulez-vous des preuves? ⤵️

    Chez France TV, les salaires ne connaissent pas la crise: 15% des salariés gagnent... plus de 80 000€ par an et la Cour des comptes critique " des avantages en nature conséquents ". Nous y venons.

    On est bien traité chez France Télévisions… et on est nombreux: 8 932 personnes à temps plein! C'est 2,5 fois plus que chez TF1. Surtout, nos impôts payent plus de journalistes, animateurs et techniciens chez France TV que de chirurgiens dans les hôpitaux publics (5947 en 2024). En France, on meurt aux urgences, mais l'Etat investit toujours plus dans le divertissement et la propagande.

    Les dépenses de taxis de tout ce monde explosent: elles s'élèvent à 3,8 millions d'euros, soit +80% entre 2019 et 2024, malgré le scandale qui avait déjà sali l'institution. Cela revient à plus de 10 000 euros de taxis par jour! Ce n'est plus France Télé, c'est France Taxi!

    Les frais dérapent: les coûts des réception ont été quasiment multipliés par 5 en seulement 2 ans (de 700 000 euros en 2022 à 3,2 millions en 2024). Au total, les frais de déplacements et de réceptions s'élèvent à plus de 46 millions en 2024, soit 126 000 € par jour. Ils achètent les petits fours les plus chers du monde?

    Le comité d'entreprises de France Télévisions a coûté 14 millions d'euros en 2024. Le rapport précise qu'il a "acquis un immeuble au Crotoy en 2022, en plus des résidences de vacances dont il est propriétaire et qu'il loue à Cannes et à Trouville.

    "Chez France Télévisions, on est déficitaires, mais on trouve quand même de quoi se payer des résidences secondaires en bord de mer!

    Vous l'avez compris: France Télévisions vit dans un monde où tout est possible parce que l'argent vient d'ailleurs: de vos poches. Vos poches qu'ils vident sans jamais dire merci. Il y a encore tant à dire sur le sujet. Le scandale de l'audiovisuel public ne fait que commencer.

  • Les oligarchies contre les peuples, la menace du totalitarisme en Europe

    Élection de Trump: l’oligarchie progressiste face à une révolution?

    Partout en Europe, dans une Europe passoire sans frontières protégées, submergée au demeurant par une immigration incontrôlée, le plus souvent illégale, gangrenée par une violence exponentielle, et livrée aux narcotrafics, les États profonds et les technostructures mondialisées recherchent par tous les moyens à empêcher la libre expression populaire, qui tente de s’opposer à la disparition de la civilisation millénaire, qui depuis Athènes et Rome, en passant par le Christianisme bâtisseur de nos Cathédrales, avaient façonné nos pays, nos lois, nos mœurs, nos coutumes, nos traditions et ont apporté au monde les splendeurs absolues de la littérature, de la peinture, des arts, de l’architecture, la France étant de surcroît "mère des arts, des armes et des lois", comme la décrivait Joachim du Bellay dans son recueils Les Regrets en 1558.

    Dans une envolée lyrique dont il avait le secret, Charles de Gaulle avait déclaré: "Il ne peut y avoir d’autre Europe que celle des États en dehors des mythes, des fictions, des parades". Il avait rajouté: "Je ne crois pas que l’Europe puisse avoir aucune réalité vivante si elle ne comporte pas la France avec ses Français, l’Allemagne avec ses Allemands, l’Italie avec ses Italiens, etc. Dante, Goethe, Chateaubriant appartiennent à toute l’Europe, dans la mesure même où ils étaient respectivement et éminemment Italien, Allemand et Français. Ils n’auraient pas beaucoup servi l’Europe s’ils avaient pensé et écrit en quelque espéranto ou volapük intégré". (Conférence de presse du 15 mai 1962)

    Mais depuis, les temps ont bien changé. Désormais, c’est tout le contraire qui est entrepris pour broyer les peuples, les supprimer, les nier, pour les agglomérer dans un magma informe et infect. Cette politique totalitaire se retrouve partout.

    En Roumanie, avec le scandale des annulations des élections qui allaient porter au pouvoir un anti-européiste convaincu largement gagnant dès le premier tour de scrutin.

    En Pologne, où la mobilisation bruxelloise a fini par faire revenir Tusk au pouvoir, mais heureusement n’a pas pu empêcher la victoire du nationaliste Karol Nawrocki.

    En Géorgie, où tout est entrepris pour forcer la mainmise de Bruxelles.

    En France, avec des tripatouillages électoraux qui ont empêché la victoire du RN en 2024 et la prise de pouvoir de juges non élus, qui entendent phagocyter la libre expression des citoyens par des révolutions institutionnelles et juridiques des plus dictatoriales, retoquant certaines lois sur des motifs les plus stupéfiants et interdisant à certains candidats capables de parvenir au plus haut de se présenter.

    Il faut surveiller de près les prochaines élections en Moldavie, et l’an prochain en Hongrie, où les appareils internationaux se mobilisent comme jamais. La Grande-Bretagne, pays à la pourtant longue tradition des libertés publiques, malmènent ses opposants, n’hésitant pas à les emprisonner pour de simples délits d’opinion.

    Mais c’est en Allemagne où les éléments se déchaînent avec le plus de force contre le peuple allemand. Et c’est l’AfD qui est au centre de toutes les attentions mortifères, pour l’éliminer, la dégager, et l’empêcher d’exister. Depuis sa création en 2013, elle est au centre d’une incroyable série de procédures policières, administratives et juridiques, car elle gêne, elle dérange et ses immenses succès électoraux ravivent les intentions d’ostracisme à son égard.

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  • La taxe Zucman: beaucoup de bruit, très peu de recettes.

    Notre dette est plus préoccupante que jamais. La classe politique, de LFI au RN, n’a qu’un mot à la bouche: "augmenter les impôts".
    La nouvelle mode? La taxe Zucman!

    La mesure est désastreuse, le remède serait pire que le mal. Il est temps de le prouver.  Quelle est l’idée de Gabriel Zucman, cet économiste très à gauche, qui signe des tribunes de soutien à la NUPES de Mélenchon et que l’on voit partout sur les antennes du service public? Taxer chaque année 2% des patrimoines de plus de 100 millions d’euros. Il prétend que cela rapportera 20 milliards d’euros par an à l’Etat. Même si son chiffre était correct, notre déficit annuel est de 170 milliards d’euros, donc sa taxe ne résoudrait pas le problème.
    Mais surtout, ce chiffre est très LARGEMENT EXAGÉRÉ.
    D’après Philippe Aghion et 6 autres économistes (Le Monde, 9/09/25), les recettes de cet impôt atteindraient péniblement… 5 milliards d’euros, soit 3 fois moins que ce que nous dépensons chaque année dans l’aide au développement! Pour leur chiffrage, ces économistes s'appuient sur l'étude de Jakobsen (2024), qui montre que pour chaque euro d’impôt supplémentaire, l’adaptation des comportements aboutit à une perte de recettes fiscales de 74 centimes. Bref, la réalité se venge.

    Les contribuables s’adaptent. Les entrepreneurs lèvent le pied: pourquoi faire des efforts dont les fruits vous seront presque tous confisqués? Les contribuables se lancent dans une optimisation fiscale qui nous coûte cher, quand ils ne partent pas tout simplement vivre et travailler à l’étranger.
    Retenez, en règle générale, que trop d'impôt tue l’impôt: à partir d’un certain taux, plus on augmente les impôts plus les recettes fiscales baissent. C’est la courbe de Laffer.

    1. Zucman l’avoue lui-même: cette taxe a un objectif idéologique, bien plus qu’économique.
      M. Zucman le dit noir sur blanc dans son livre: “détruire une partie de l’assiette fiscale peut être l’intérêt de la collectivité”. Traduction: sa taxe n'a pas réellement vocation à rapporter de l'argent à l'Etat, mais uniquement à punir les riches.
      On s’étonnait, en effet, de voir la gauche la plus radicale, qui ne s’est jamais préoccupée de nos finances publiques, réclamer aujourd’hui une taxe au nom de la réduction des déficits. On apprend donc, quand on creuse un peu, que ce qui l’obsède, ce n’est pas le peu de recettes qu’une nouvelle taxe engendrera, mais le fait d’assouvir ses pulsions idéologiques.

    TAXER LES RICHES, ON LE FAIT DÉJÀ ET CELA N’A JAMAIS PERMIS DE RÉDUIRE LA DETTE.

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  • En France,

    10% du patrimoine religieux sera détruit ou abandonné d’ici cinq ans

    Entre actes de vandalisme, incendies, attentats et profanations, les églises sont constamment dégradées.

    https://christianophobie.fr/carte

    En 2024, près de 50 tentatives d’attaques et incendies criminels contre des lieux de culte catholiques ont été recensés. Le plus surprenant, c’est la vitesse supersonique à laquelle la christianophobie se propage. La stratégie est toujours la même, la tactique évolue, devient de plus en plus imaginative.

    https://escaledenuit.com/la-liste-des-eglises-brulees-en-france/

    D’une part, les églises qui brûlent, de l’autre, les profanations et les vols. L’incendie de l’Immaculée Conception à Saint-Omer, avec sa flèche et tout le reste, engloutis par les flammes sur le modèle de Notre-Dame, n’est qu’un exemple des plus récents et des plus spectaculaires, sans le moindre coupable.

    Saint-Hilaire-le-Grand de Poitiers, classée au patrimoine mondial de l’UNESCO et où deux incendies se sont déclarés en octobre, détruisant toutes ses statues, cinquième victime d’actes de vandalisme en deux ans rien qu’à Poitiers.

    Trois au cours des six derniers mois seulement: l’église Saint-Porchaire qui a vu l’antique statue du Sacré-Cœur de Jésus brisée en mille morceaux; l’église de Sainte-Thérèse qui aujourd’hui ne possède plus aucune statue intacte et dont les bancs ont été incendiés; tandis qu’à Saint-Jean-de-Montierneuf le tabernacle a été volé. "

    Toute la France est touchée par la férocité antichrétienne. La barbarie des "jeunes".

    Célébrations eucharistiques perturbées. À Saint-Germain-en-Laye, par exemple. À Noël une racaille montait sur l’autel, criant “Allah Akbar” exhibant ses fesses aux fidèles.

    À Pâques l’année dernière, un attentat planifié par l’État islamique contre plusieurs églises pendant la Nuit Sainte, déjoué.

    Il devient impossible de prétendre que ces attaques, au nom d’Allah, n’ont rien à voir avec l’islam! C’est le christianisme qui est visé en tant que tel. L’assassinat du père Hamel, les trois personnes massacrées à Nice, en sont des exemples.

    Remarquons que presque personne ne manifeste sa solidarité avec les chrétiens lorsqu’ils sont attaqués. Certains sont même pris d’un fou rire.

    Aucun Laurent Nuñez ne mettra tout en œuvre pour retrouver les auteurs de ces "actes abjects".

    Les autorités ignorent sciemment la gravité et l’ampleur du désastre. Entre 2015 et 2019, une vague de raids contre des croix installées le long des Pyrénées. Auteurs jamais identifiés.  Des croix qui pèsent plus de 40 kilos: pour les abattre, ils arrivaient équipés de broyeurs et, une fois déracinées, les jetaient dans le vide. Aujourd’hui, toutes les croix qui caractérisaient le paysage là-haut ont disparu.

    Macron, exaspéré (on comprend son ire, touché personnellement, le vénérable nom figurait en toutes lettres sur la partie faciale supérieure d’une des bestioles!) a pompeusement  exprimé son "soutien" à la communauté musulmane. Lui qui gloussait avec son acolyte, alors que la Dame de pierre était livrée aux flammes comme une sainte au bûcher.

    Chez nous, une église disparaît toutes les deux semaines, incendiées, vendues, démolies. Les deux tiers sont d’origine criminelle: si nous continuons ainsi, notre héritage sera complètement détruit.

    Mais personne pour évoquer "Une lâcheté insondable" (expression réservée aux crânes de porcs)

    L’Observatoire recense un millier d’attaques antichrétiennes par an, des incendies, des destructions de statues et des vols d’hosties. Cela signifie que cinq mille églises risquent de disparaître à cause du manque de volonté – tant de la part des hiérarchies politiques que religieuses – de maintenir vivant un patrimoine qui est l’esprit de la France.

    Les autorités devraient s’attaquer à la question de l’investissement de plus de ressources pour poursuivre les auteurs. Mais, aujourd’hui, entre leur paresse et leur indolence, nous n’assistons qu’à l’accélération d’une déchristianisation oppressive et violente. (Sources: Europe1/La Nuova Bussola Quotidiana – Trad. à partir de belgicatho/DICI n°454 – FSSPX.Actualités)

    Pas mieux en Allemagne: selon le service de communication de l’Église protestante en Saxe, 70 églises, dont 55 protestantes, ont été vandalisées en un an. Ces églises ont été victimes d’actes de vandalisme près de 70 fois au cours des douze derniers mois. L’Église régionale protestante a enregistré à elle seule 55 cas, tandis que le diocèse catholique de Dresde-Meissen en a recensé douze.

    “Les églises prennent des mesures pour lutter contre le vandalisme, en installant des systèmes d’alarme, en appliquant des revêtements anti-graffiti sur les bâtiments et en faisant appel à des agents de sécurité bénévoles”. Et ce sont les nigauds qui paient.

    Vite, vite, un chapelet de protestataires dans nos rues. Et un apport généreux de ZemmourVita®, cure de vitalité citoyenne. Serions-nous plus lâches que les Anglais?

    Anne Schubert

  • France: Pays d’une censure délirante, copiée par l’Union européenne

    Henri Queuille (1884 – 1970), radical socialiste français qui fut trois fois Premier ministre sous la IV° République écrivit: "L’art de la politique ne consiste pas à résoudre des problèmes mais à faire taire ceux qui les mettent en lumière".

     Même si on pourrait à raison être scandalisé par le cynisme d’une telle déclaration, ce qui est surtout frappant c’est l’actualité de ces mots qui collent à merveille à la situation que connaît la France, mais également l’Europe. Ce que J.D. Vance, vice président des États-Unis a confirmé dans un discours prononcé à la mi-février 2025 à Munich qui constitua un sacré pavé jeté dans la mare. Ainsi, il pointa à la stupéfaction générale trois dangers majeurs que l’Europe générait: une censure totale de la liberté d’expression, une persécution avérée des chrétiens et une politique délibérément favorable à l’immigration de masse. Nous nous limiterons à la liberté d’expression et à la censure en Europe et surtout en France dans cet article.

    En préalable, nous rappellerons ce que dit le 1er amendement de la Constitution américaine au sujet de la liberté d’expression: "Le Congrès ne fera aucune loi qui touche l’établissement ou interdise le libre exercice d’une religion, ni qui restreigne la liberté de la parole ou de la presse, ou le droit qu’a le peuple de s’assembler paisiblement et d’adresser des pétitions au gouvernement pour la réparation des torts dont il a à se plaindre".

    En lisant le contenu de ce 1er amendement personne ne peut s’étonner de la déclaration de Vance à Munich. Durant la domination démocrate aux États-Unis les autorités avaient abondé dans le sens des pratiques de censure en vigueur en Europe. Mais à son retour au pouvoir début 2025, Trump a mis un terme à ces dérives totalitaires et imposé un retour au strict respect du 1er amendement.

    La démocratie et la liberté d’expression signifient à nouveau quelque chose aux États-Unis et de ce point de vue, l’Europe et surtout la France ne peuvent apparaître que pour ce qu’elles sont: des dictatures qui ne disent pas leur nom mais sont pourtant bien réelles. Comment les choses se passent-elles dans notre pays en matière de liberté d’expression et de censure? Petit tour d’horizon.

    En préalable, ayons à l’esprit quelques éléments importants. Le premier réseau social en ligne a été créé en 1996 et vu le jour en 1997, celui-ci s’appelait sixdegrees.com, il fut créé par Andrew Weinreich et la société Macroview à New York. S’agissant des principaux réseaux sociaux, en 2003 apparaît LinkedIn, en 2004 c’est Facebook, en 2005 YouTube, en 2006 Twitter (devenu X), en 2009 WhatsApp, en 2010 Instagram, en 2011 Snapchat et en 2016, c’est au tour de TikTok de voir le jour.

    Quant au nombre de personnes qui s’y connectent on les compte en milliards pour la planète et en millions en France. Ainsi, en 2025, 67,9% de la population mondiale utilise Internet. On compte 5,24 milliards d’utilisateurs actifs sur les réseaux sociaux soit une hausse de 4,1% en un an. Plus de 50 millions de Français utilisent les réseaux sociaux, soit trois Français sur quatre.

    Enfin, en France l’utilisation des réseaux sociaux par tranche d’âge se répartit ainsi: 12-17 ans… 76%, 18-24 ans… 93%, 25-39 ans… 82%, 40-59 ans… 59%, 60-69 ans… 34% et 70 ans et plus… 14%. Ce qui représente donc pour la tranche d’âge 12-60 ans… une moyenne de 78% en arrondissant c’est-à-dire près de 80%, ce qui est absolument considérable.

    Autre élément à garder en tête, avant l’apparition des réseaux sociaux, les gens n’avaient guère que le mail pour s’échanger rapidement des messages. Si le premier mail fut envoyé en 1973 sur le réseau Arpanet, la technologie en restera limitée aux états, universités et armées pendant encore de longues années. Le véritable envol des mails se fera à partir de 1996 avec la création de Hotmail, promptement racheté par Microsoft en 1997.

    En résumé, on peut donc noter que jusqu’à la fin des années 1990 – début des années 2000, la circulation de l’information pour les citoyens était très restreinte et les pouvoirs n’avaient guère de difficulté à la contrôler. Les seuls moyens de circulation de masse étant la télévision, les radios et les journaux, tous beaucoup moins nombreux qu’aujourd’hui et surtout sous contrôle pour la plupart. Le tournant des années 2000 va donc poser un sérieux problème aux autorités: comment contrôler cette circulation d’information avec l’apparition et la généralisation des nouveaux outils numériques? Comment cacher certaines informations? Comment faire circuler de fausses informations ou à l’inverse empêcher des vérités d’être annoncées largement à travers le pays?

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  • La grande sécheresse des années 1942-1949

    La sécheresse actuelle, touchant la quasi-totalité du territoire français, succédant à des sécheresses de plus faibles ampleur survenues en divers endroits en 2018, 2019 et 2020, provoque des réactions alarmistes selon lesquelles ces événements météorologiques seraient sans précédent et seraient la preuve d’une avancée vers l’abîme climatique.

    Mais est-ce exact?

    LA GRANDE SECHERESSE DES ANNEES 40

    Et bien non. Un rapport intitulé “la Sécheresse des années 1942-1949”, écrit en 1950 par Joseph Sanson, vice-directeur de la météorologie nationale, et Maurice Pardé, professeur à l’école nationale supérieure d’hydraulique, nous montre que ces années ont été anormalement sèches, et sans doute bien plus qu’aujourd’hui par endroit.

    Les auteurs notent d’abord qu’un déficit pluviométrique a été constaté 7 années de suite dans les massifs montagneux Français, et que plusieurs de ces années ont vu des épisodes anticycloniques de longue durée empêcher les perturbations atlantiques de venir arroser l’ensemble du territoire. Ainsi, en 1948-1949, un tel épisode anticyclonique a duré 254 jours.

    Cette succession d’événements secs a provoqué un assèchement des principaux bassins fluviaux, et plus particulièrement de la Seine, de la Loire et de la Garonne, surtout observés entre 1947 et 1949. Les auteurs expliquent qu’un régime de pluies faibles et rares amplifie les déficits de débit fluvial, les pluies faibles étant d’abord captées par les sols et les nappes. De plus, contrairement à ce qui s’était produit lors de la grande sécheresse de 1921, qui succédait à 10 années très humides, les successions de sécheresses avaient vidé les réserves souterraines capables de soutenir les débits. Cela explique que de nombreux cours d’eau, notamment secondaires, étaient à sec ou quasiment à sec lors de l’été 1949.

    UNE SECHERESSE IMPREVISIBLE ET D’AMPLEUR SUPERIEURE A CELLE D’AUJOURD’HUI

    Les auteurs ajoutent que de telles basses valeurs de débit étaient parfaitement impossibles à prévoir sans changement du climat avant 1941, tant elles se sont écartées des pires mesures antérieures. Ainsi par exemple, la Loire, à la station de Montjean (Maine et Loire, entre Angers et Nantes), a connu un déficit cumulé de débit de 41% sur les 8 années 41-49, alors que les mesures antérieures sur un grand fleuve français n’avaient pas dépassé 25% de déficit pour la Seine entre 1857 et 1865. Plus particulièrement, entre octobre 1948 et septembre 1949, le débit mesuré à cette même station a été 5 fois moins élevé que la moyenne. Le précédent record, en 1920-1921, n’était “que” de 3,3 fois.

    Les auteurs soulignent qu’en dehors des alpes et de l’aval rhodanien, relativement épargnés, la pénurie hydrologique observée alors était “sans précédent connu, (…) peut être 2 à 3 fois plus graves que lors des années antérieures les plus défavorisées depuis 118 ans”.

    Si aujourd’hui, certains alarmistes diffusent sur les réseaux sociaux des photos du lit de la Loire presque à sec, notamment à Varades, à quelques kilomètres en aval de Montjean, ils oublient de mentionner que le débit actuel du fleuve mesuré à cette station est de 94m3/s, alors que le record mesuré le 23 Août 1950 s’établit à 50m3/s. La mesure actuelle reste également supérieure aux minima de 1921 (67m2/s) et 1911 (74m3/s). Rien ne dit que la mesure actuelle ne descendra pas encore, mais nous restons pour l’heure loin des minima historiques.

    Les auteurs notent également que malgré la sécheresse globale, quelques bassins versants ont quand même subi des épisodes de crue, notamment pendant l’hiver 1944-45, et les crues d’Alsace Lorraine de décembre 1947 ont établi des records dont certains restent en vigueur aujourd’hui.

    LES CONSEQUENCES DE LA SÉCHERESSE NE SONT PAS LES MÊMES AUJOURD’HUI

    Sanson et Parcé notent que ces années furent le siège de récoltes agricoles en forte baisse, mais, compte tenu du contexte de guerre jusqu’en 1945, ils refusent fort justement d’en attribuer la cause uniquement aux seuls aléas météorologiques.

    Ils notent aussi que la production hydro-électrique fut divisée par 3,5 par rapport aux normales d’avant-guerre sur la période 1948-1949, et que plusieurs réservoirs de barrages hydro-électriques étaient à sec, entraînant des coupures de courant récurrentes. Les auteurs, loin de crier à l’apocalypse climatique, font preuve de beaucoup de modestie, et s’estiment incapables de prédire si la tendance observée doit se poursuivre ou si un retour à la normale doit être envisagé.

    Ce retour à la normale, de fait, eut bien lieu dans les années 50, le régime du bassin versant de la Garonne restant toutefois assez sec jusqu’en 1958.

    Les sécheresses d’hier ne sont pas celles d’aujourd’hui, lesquelles ne seront pas celles de demain. En effet, les conditions influant sur la perception de la sécheresse ont changé. En 1948, notre population n’était que de 42 millions d’habitants, et beaucoup de foyers ruraux n’étaient alors pas raccordés à l’eau potable.

    Les prélèvements pour l’eau potable, tant pour les ménages que pour la production d’électricité ou toutes les activités économiques, ont été multipliés par 3 entre 1955 et 1985 (source). La tendance s’est inversée depuis, et la consommation d’eau baisse depuis les années 90, tant du fait d’une légère baisse de celle des ménages depuis le début des années 2000 que de l’amélioration des réseaux de distribution et de l’efficacité hydraulique des industries et de l’agriculture.

    Cependant, les prélèvements pour l’eau potable restent 2,7 fois plus importants qu’à l’immédiat après-guerre. Le risque de pénurie est donc plus sensible aujourd’hui, même à niveau de sécheresse moins dur d’un point de vue météorologique.

    CONCLUSION

     Il apparaît donc que ni la sécheresse de 2022 ni la succession d’épisodes secs depuis 2018 ne sont sans précédent, et que la période comprise entre 1942 et 1949 a été hydrauliquement plus dure que l’actuelle. Mais l’évolution de nos modes de vie modifie le seuil d’occurrence d’un risque de pénurie. Naturellement, la série actuelle de sécheresses est en cours, et il est encore trop tôt pour conclure quoi que ce soit quant à l’évolution à long terme de notre climat, mais à l’évidence, crier à l’apocalypse climatique et à la fin de l’eau en France est prématuré et non constructif. La meilleure façon de lutter contre les effets des sécheresses réside dans la poursuite de nos efforts technologiques (désalinisation, recyclage, efficacité hydraulique industrielle et agricole) pour réduire nos prélèvements sur la ressource fluviale et souterraine.

    Vincent Bénard

     

    P.S. autour du mois d'août 1950, et le 10 pour être précise, il faisait 40° dans TOUTE la France… heu, je me suis renseignée car c'est la date de mon anniversaire