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Humain? - Page 3

  • Dette de l’Etat: la démission de Lecornu fait flamber le coût des emprunts de la France

    Ce lundi 6 octobre, l’effarante démission du premier ministre Sébastien Lecornu – quatorze heures après la nomination du gouvernement – a déclenché une poussée de nervosité sur les marchés obligataires. Le coût de l’emprunt français à dix ans a bondi de plus de 9 points de base et a momentanément dépassé 3,6%, avant de redescendre à 3,57%.

    Dans le même temps, le taux allemand de référence s’établissait à 2,72%. Résultat: le "spread" – l’écart de taux d’intérêt entre la France et l’Allemagne, considérée comme un emprunteur sûr – a grimpé à 89 points de base, au plus haut depuis janvier.

    Lorsque le "spread" s’élargit, le marché considère qu’il est plus risqué de prêter à Paris plutôt qu’à Berlin, et la France doit donc offrir une rémunération supérieure pour attirer les acheteurs de ses titres. Cette augmentation du "spread" alourdit donc la charge de la dette publique, autrement dit ce que l’Etat paie en intérêts à ses créditeurs.

    En 2024, la dette publique totale s’est établie à 3 000 milliards, soit 113% du PIB, et la charge de la dette s’est élevée à 58 milliards d’euros, soit une hausse de 7,4 milliards d’euros par rapport à 2023.

    Cette charge s’établissait à environ 2,0% du PIB français, et représentait le deuxième poste de dépenses de l’État, derrière les dépenses sociales (prestations sociales, retraites, etc.) et devant le budget de l’Éducation nationale. En chiffres actualisés, le montant de la dette s’établit à 3 400 milliards d’euros au premier semestre 2025.

    Sur les 8 dernières années – Bruno Le Maire étant ministre de l’économie et des finances – la dette s’est accrue de 1 000 milliards.

    L’augmentation des taux d’intérêt affecte aussi les banques françaises, fortement exposées aux titres souverains, dont les portefeuilles perdent de la valeur lorsque les taux montent. Enfin, elle renchérit les coûts de financement des entreprises.

    Cette nouvelle hausse du "spread" rappelle les tensions observées à la suite de la dissolution de l’Assemblée nationale en juin 2024, lorsque cet indicateur avait brièvement dépassé 81 points de base. La nomination du gouvernement Bayrou n’avait pas suffi à apaiser durablement les marchés. Les investisseurs doutent de la capacité de la France à redresser ses comptes publics dans un contexte politique mouvant, alors que le précédent gouvernement Bayrou visait un déficit à 5,4% cette année.

    La dégradation de la situation budgétaire française contraste avec le redressement observé en Italie. Longtemps mauvais élève de la zone euro, Rome a profité de la stabilité politique inédite de la coalition de Giorgia Meloni pour engager une consolidation budgétaire sans précédent: retour à un excédent primaire, déficit réduit sous les 3% du PIB en 2025 et note souveraine relevée par l’agence S&P. Résultat: les taux italiens à 5 ans sont désormais au même niveau que les taux français. La crise politique tricolore ne laisse plus guère de doute sur une probable dégradation de la note souveraine française par Moody’s à la fin du mois.

    La démission de Sébastien Lecornu a provoqué une réaction immédiate et négative des marchés financiers. L’indice boursier français CAC 40 a chuté de 1,70%. L’euro a également perdu 0,63% face au dollar, s’échangeant à 1,1688 dollar pour un euro. Ces mouvements reflètent une inquiétude marquée des investisseurs face à l’instabilité politique et économique en France, déjà fragilisée par un contexte budgétaire tendu.

    Marine Le Pen a qualifié la démission de Sébastien Lecornu de "farce" et estimé que "la farce a assez duré" .

    Elle a appelé Emmanuel Macron à dissoudre l’Assemblée nationale, affirmant que "nous sommes au bout du chemin". Elle a également critiqué les partis politiques, notamment Les Républicains et le Parti socialiste, les accusant de se décrédibiliser en cherchant simplement à obtenir plus de postes ministériels plutôt qu’à permettre de nouvelles élections.

    La situation catastrophique de la France, tant sur le plan économique que financier ou encore immigrationniste et sécuritaire, exige des mesures radicales qui ne pourront être prises que si le pays retrouve une stabilité politique, qui passe par la dissolution de l’Assemblé nationale, voire la démission du président Macron.

    Henri Dubost

    P.S. J'ai toujours entendu dire qu'au dessus de 3,5% la France était en grave danger!

  • Stop, audiovisuel public!

    Les Français en ont assez de la propagande de l'audiovisuel public déversée grâce à leurs impôts.

    Même si la redevance a été supprimée, l’État continue de financer l’audiovisuel public: il va simplement puiser dans vos impôts sans avoir à vous le demander.

    Pire: ceux qui n’ont pas de téléviseur ne pourront plus y échapper!

    Ces " journalistes " qui vous font la morale à longueur de journée…

    Ces " humoristes " qui ricanent entre eux, en vous condamnant et en vous crachant dessus…

    … Vous allez continuer de les payer grassement, que vous soyez d’accord ou non.

    La présidente de France Télévisions, Delphine Ernotte, a avoué au Monde accorder même des primes à ses responsables de service qui privilégient les sujets promouvant la " diversité " ou la " visibilité " des minorités. La propagande est assumée.

    Pour couronner le tout, ils se font régulièrement épingler comme mauvais gestionnaires.

    En effet les charges de personnel de France Télévisions représentaient 34,12 % du chiffre d’affaires en 2016, contre 18,76 % pour M6, 21,1 % pour TF1 et 24,17 % pour la BBC, selon l’Institut de Recherches Économiques et Fiscale (IREF). La BBC fait beaucoup mieux… alors qu’elle n’a pas de publicité!

    Chaque année, plus de 3 MILLIARDS sont perdus dans des émissions que vous ne regardez peut-être jamais.

    Imaginez qu’un boulanger fou remplace la farine par de la poussière d’amiante, parce qu’il trouve que c’est meilleur. À ses yeux, c’est comme ça que doit être le pain.

    Plus grand monde ne veut acheter son pain.

    Ça n'a pas le goût du pain.

    Pire, il est empoisonné.

    Et d’autres boulanger en font du bien meilleur, pour tous les goûts.

    Qui trouverait normal que l’État oblige les clients à lui acheter ce pain empoisonné et essaie même de leur en refourguer à tous les repas?

    Personne.

     

    Cette scène absurde se passe actuellement avec les médias.

    Et c’est insupportable!

    Supprimer la redevance audiovisuelle n’est qu’une entourloupe de plus. Il faut purger une bonne fois pour toute l’audiovisuel public en l’obligeant à se remettre en question: contenter ses auditeurs et spectateurs ou mourir.

    Nous ne sommes plus au temps de l’ORTF! Maintenant le téléspectateur peut choisir dans une offre diversifiée très vaste de programmes de grande qualité.

    Et eux, sont obligés d’être rentables!

    En face, l’audiovisuel public déverse sa propagande et n’est pas rentable.

    La solution la plus efficace: privatiser l’audiovisuel public.

  • Condamnation de Sarkozy: quand la justice se fait pouvoir

    La condamnation de Nicolas Sarkozy (voir le jugement intégral ici: lien) révèle le basculement vers la dictature des juges. Je ne prends évidemment pas parti aveuglément pour l’ancien président. Son bilan politique est globalement catastrophique. Mais j’entends montrer comment le pouvoir judiciaire s’est mué en pouvoir politique, hors de tout contrôle démocratique. Une dérive gravissime qui devrait inquiéter toutes les personnes de droite car la persécution judiciaire s’étendra inévitablement.

    DE CONTRE-POUVOIR A POUVOIR ABSOLU

    Autrefois, la justice était un contre-pouvoir. Elle est devenue LE pouvoir: anonyme, irresponsable, sans contrepoids. Les juges ne se contentent plus d’appliquer la loi: ils la façonnent et imposent l’agenda du politiquement correct. Ce que j’appelle la dictature judiciaire s’installe, à l’image du Brésil où l’ancien président Bolsonaro est menacé de prison au nom de la démocratie…

    L’EMPRISE DES JUGES SUR TOUS LES LEVIERS

    Le pouvoir judiciaire avance sur tous les fronts:

    – Législatif: le Conseil constitutionnel fait et défait les lois.

    – Exécutif: le Conseil d’État, la CNDA et les tribunaux administratifs décident du droit des étrangers à séjourner en France.

    – Politique: des élus sont condamnés pour " délits d’opinion " (Jean-Marie Le Pen, Zemmour) ou éliminés par des " affaires " (Fillon, Marine Le Pen, Sarkozy).

    Pendant ce temps, l’irresponsabilité des juges demeure totale. Quid de la séparation des pouvoirs?

    FIN DES IMMUNITES ET CHUTE DU POUVOIR POLITIQUE

    La IIIᵉ République avait mis en place un système d’immunités parlementaires, gouvernementales et présidentielles. Celles-ci visaient à protéger les hommes politiques du risque pénal, à garantir leur indépendance et à assurer la séparation des pouvoirs.

    En dehors des périodes de guerre (affaire Caillaux lors de la Première, exclusion des communistes en 1939, procès de Riom et procès de la Libération), les levées d’immunité ont été très rares, tout comme les procès politiques.

    Tout a changé durant les années 1980. Dans un premier temps, l’immunité parlementaire de Jean-Marie Le Pen a été levée pour de simples délits d’opinion. Puis, dans un deuxième temps, une série de lois de "moralisation" ont vidé de leur contenu les immunités de tout le monde.

    Désormais, c’est le calendrier judiciaire qui domine la vie politique. La magistrature joue au chamboule-tout lors de procès-spectacle, sortant du jeu présidentiel Fillon, puis Marine Le Pen, et mettant en prison un ancien président de la République.

    Derrière les arguties prétentieuses sur l’État de droit, c’est une dictature judiciaire qui se met en place. Tandis que le retour de la prison pour les chefs politiques est sans doute le signe avant-coureur du retour de la violence politique. La terreur n’est jamais loin de la vertu. C’est la fin d’un régime politique, mais ce n’est pas la fin de l’histoire, c’est plutôt l’annonce de son grand retour.

    DES PRIORITES DEVOYEES

    La justice manque de moyens mais se consacre aux grands procès politiques ou médiatiques – Fillon, Marine, Sarkozy, Pelicot – plus gratifiants pour l’ego des juges que la protection des citoyens face aux petites racailles. Pendant qu’on traque les dirigeants, les criminels violents, violeurs et narcotrafiquants bénéficient d’une impunité de fait. Dans le même temps, le Conseil constitutionnel et le Conseil d’État ouvrent toujours plus les frontières, et l’on panthéonise Badinter. Voilà la hiérarchie des priorités.

    SARKOZY, UN SIGNAL POUR DEMAIN

    Que l’on ne s’y trompe pas: la condamnation de Nicolas Sarkozy n’est pas seulement le châtiment d’un homme. Elle est un avertissement. Si Marine Le Pen nourrit le moindre doute sur ce qui l’attend, elle a tort. Le principal obstacle à toute politique de sécurité ou de remigration, c’est la dictature des juges.

    Mettre en prison d’anciens dirigeants est la norme des républiques bananières, pas des démocraties. En condamnant un ancien président à la prison ferme, la France confirme son entrée dans l’ère de la dictature judiciaire. La terreur n’est jamais loin de la vertu. C’est la fin d’un régime, mais peut-être aussi le début du grand retour de l’histoire.

     

    Jean-Yves Le Gallou

    Article paru sur Polémia,

  • Avec son idéologie de gauche l’Éducation nationale produit effectivement des crétins

    Image I.A.

     " … Le Bac+5 est aujourd’hui sous le feu des critiques. L’inflation des diplômes, combinée à un marché du travail qui ne répond plus à cette norme académique, rendent urgente une réforme du système. Il devient primordial de mieux adapter les formations aux besoins réels de l’économie, tout en redorant les métiers manuels.

    L’illusoire course aux diplômes atteint des sommets en France… Le sociologue Julien Damon explique que l’extension des études ne mène pas à un emploi garanti. " Il est crucial de repenser l’ensemble du système éducatif ", insiste-t-il, citant des chiffres alarmants qui montrent qu’un diplômé sur dix a un niveau d’écriture de primaire. Une honte… Parallèlement, les métiers manuels peinent encore à attirer la jeunesse… "                 

    (" France-Soir", septembre 2025)

    Notre monde moderne est anxiogène. Il y a, chez nos dirigeants, un besoin malsain de nous maintenir dans un stress permanent, dans la peur du lendemain. On nous annonce tous les jours des épidémies ou des pandémies meurtrières, la guerre à nos frontières, ou des catastrophes liées au réchauffement climatique. Tout ceci est voulu, orchestré, programmé: la trouille, la sainte pétoche, reste un bon moyen de contrôler les peuples et de les préparer à tout accepter.

    Accessoirement, ces Occidentaux terrorisés cessent de faire des enfants. Ça aussi c’est voulu car il faut croire que l’IVG et l’euthanasie n’étaient pas suffisants pour faire disparaître, à terme, la race blanche!

    La solution, pour vivre heureux, est de se couper de la télé, de la radio et des journaux qui sont devenus, au fil des ans, des moyens de décerveler les masses, des outils d’intoxication et des vecteurs de peurs plus ou moins légitimes. En écrivant cela, je pense à Georges Brassens qui chantait:

    "Je vivais à l’écart de la place publique/ Serein, contemplatif, ténébreux, bucolique… " (1).

    Mais de nos jours, il est quasiment impossible de vivre sans informatique puisque le moindre rendez-vous se traite par Internet. Comme tout le monde, je suis assailli en permanence de notifications qui sont là pour me tenir informé et me contraindre à suivre l’actualité d’un pays que j’aime de moins en moins, d’une Europe technocratique que je déteste et d’un monde au bord de l’implosion. Pourtant, il arrive que certaines informations m’amusent, même quand elles sont plutôt préoccupantes.

    Je suis tombé tout récemment sur plusieurs articles décrivant la déception, la colère ou le mal être des BAC + 5 qui ne trouvent pas d’emplois correspondants à leurs qualifications. Chez nous, les plumitifs sont alimentés par l’Agence France-Presse. Ils racontent tous la même chose. Leur constat est accablant mais ils ne parlent jamais des causes qui sont pourtant évidentes:

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  • Les comptes catastrophiques de France Télévisions sont mis à nu.

    Il y a quelques jours à peine, en pleine polémique sur les complots de l'audiovisuel public avec le Parti socialiste, la présidente Delphine Ernotte osait se plaindre du manque de moyens et réclamait leur augmentation!

    Grâce à la Cour des comptes et son rapport paru dernièrement, nous apprenons de nouveaux scandales.

    Rappelons que chaque année, l'Etat reverse à France Télévisions 2,6 milliards d'euros d'argent public, soit votre argent. Alors que nombre de ses concurrents privés font des bénéfices sans toucher d'argent public. Cela aurait déjà de quoi nous scandaliser… Mais vous n'avez encore rien vu.

    Ces 7 dernières années, les dépenses de France Info TV ont quasiment doublé. On pourrait imaginer que l'audience et la qualité des programmes ont doublé en conséquence?

    Eh non, c'est toujours moins de 1% des téléspectateurs en moyenne qui regardent France Info TV.

    Chez France Télévisions, l'augmentation des budgets ne correspond donc ni à la qualité des programmes, ni à la satisfaction du public. Alors à quoi? Au doublement du gaspillage, au seul profit des idéologues. Voulez-vous des preuves? ⤵️

    Chez France TV, les salaires ne connaissent pas la crise: 15% des salariés gagnent... plus de 80 000€ par an et la Cour des comptes critique " des avantages en nature conséquents ". Nous y venons.

    On est bien traité chez France Télévisions… et on est nombreux: 8 932 personnes à temps plein! C'est 2,5 fois plus que chez TF1. Surtout, nos impôts payent plus de journalistes, animateurs et techniciens chez France TV que de chirurgiens dans les hôpitaux publics (5947 en 2024). En France, on meurt aux urgences, mais l'Etat investit toujours plus dans le divertissement et la propagande.

    Les dépenses de taxis de tout ce monde explosent: elles s'élèvent à 3,8 millions d'euros, soit +80% entre 2019 et 2024, malgré le scandale qui avait déjà sali l'institution. Cela revient à plus de 10 000 euros de taxis par jour! Ce n'est plus France Télé, c'est France Taxi!

    Les frais dérapent: les coûts des réception ont été quasiment multipliés par 5 en seulement 2 ans (de 700 000 euros en 2022 à 3,2 millions en 2024). Au total, les frais de déplacements et de réceptions s'élèvent à plus de 46 millions en 2024, soit 126 000 € par jour. Ils achètent les petits fours les plus chers du monde?

    Le comité d'entreprises de France Télévisions a coûté 14 millions d'euros en 2024. Le rapport précise qu'il a "acquis un immeuble au Crotoy en 2022, en plus des résidences de vacances dont il est propriétaire et qu'il loue à Cannes et à Trouville.

    "Chez France Télévisions, on est déficitaires, mais on trouve quand même de quoi se payer des résidences secondaires en bord de mer!

    Vous l'avez compris: France Télévisions vit dans un monde où tout est possible parce que l'argent vient d'ailleurs: de vos poches. Vos poches qu'ils vident sans jamais dire merci. Il y a encore tant à dire sur le sujet. Le scandale de l'audiovisuel public ne fait que commencer.

  • Les oligarchies contre les peuples, la menace du totalitarisme en Europe

    Élection de Trump: l’oligarchie progressiste face à une révolution?

    Partout en Europe, dans une Europe passoire sans frontières protégées, submergée au demeurant par une immigration incontrôlée, le plus souvent illégale, gangrenée par une violence exponentielle, et livrée aux narcotrafics, les États profonds et les technostructures mondialisées recherchent par tous les moyens à empêcher la libre expression populaire, qui tente de s’opposer à la disparition de la civilisation millénaire, qui depuis Athènes et Rome, en passant par le Christianisme bâtisseur de nos Cathédrales, avaient façonné nos pays, nos lois, nos mœurs, nos coutumes, nos traditions et ont apporté au monde les splendeurs absolues de la littérature, de la peinture, des arts, de l’architecture, la France étant de surcroît "mère des arts, des armes et des lois", comme la décrivait Joachim du Bellay dans son recueils Les Regrets en 1558.

    Dans une envolée lyrique dont il avait le secret, Charles de Gaulle avait déclaré: "Il ne peut y avoir d’autre Europe que celle des États en dehors des mythes, des fictions, des parades". Il avait rajouté: "Je ne crois pas que l’Europe puisse avoir aucune réalité vivante si elle ne comporte pas la France avec ses Français, l’Allemagne avec ses Allemands, l’Italie avec ses Italiens, etc. Dante, Goethe, Chateaubriant appartiennent à toute l’Europe, dans la mesure même où ils étaient respectivement et éminemment Italien, Allemand et Français. Ils n’auraient pas beaucoup servi l’Europe s’ils avaient pensé et écrit en quelque espéranto ou volapük intégré". (Conférence de presse du 15 mai 1962)

    Mais depuis, les temps ont bien changé. Désormais, c’est tout le contraire qui est entrepris pour broyer les peuples, les supprimer, les nier, pour les agglomérer dans un magma informe et infect. Cette politique totalitaire se retrouve partout.

    En Roumanie, avec le scandale des annulations des élections qui allaient porter au pouvoir un anti-européiste convaincu largement gagnant dès le premier tour de scrutin.

    En Pologne, où la mobilisation bruxelloise a fini par faire revenir Tusk au pouvoir, mais heureusement n’a pas pu empêcher la victoire du nationaliste Karol Nawrocki.

    En Géorgie, où tout est entrepris pour forcer la mainmise de Bruxelles.

    En France, avec des tripatouillages électoraux qui ont empêché la victoire du RN en 2024 et la prise de pouvoir de juges non élus, qui entendent phagocyter la libre expression des citoyens par des révolutions institutionnelles et juridiques des plus dictatoriales, retoquant certaines lois sur des motifs les plus stupéfiants et interdisant à certains candidats capables de parvenir au plus haut de se présenter.

    Il faut surveiller de près les prochaines élections en Moldavie, et l’an prochain en Hongrie, où les appareils internationaux se mobilisent comme jamais. La Grande-Bretagne, pays à la pourtant longue tradition des libertés publiques, malmènent ses opposants, n’hésitant pas à les emprisonner pour de simples délits d’opinion.

    Mais c’est en Allemagne où les éléments se déchaînent avec le plus de force contre le peuple allemand. Et c’est l’AfD qui est au centre de toutes les attentions mortifères, pour l’éliminer, la dégager, et l’empêcher d’exister. Depuis sa création en 2013, elle est au centre d’une incroyable série de procédures policières, administratives et juridiques, car elle gêne, elle dérange et ses immenses succès électoraux ravivent les intentions d’ostracisme à son égard.

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