Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Eric Denécé, François Faivre, Olivier Marleix et les autres gêneurs du pouvoir

Le suicide de Marleix, qui y croit? Personne. Il se trouve que le député en était à finaliser un livre dans lequel il évoquait l’affaire Alstom et le financement de la campagne présidentielle de 2017. Avant lui, s’étaient suicidés un médecin et une journaliste, qui allaient peut-être faire des révélations sur Brigitte. Il y eut aussi un général, des agents de la DGSE, à ce point que ça commence à faire beaucoup.

Mais c’est le hasard évidemment. Un peu comme en Russie, quand un opposant à Poutine se suicide en tombant d’un balcon, une fois par an. Sauf qu’en France, c’est tous les quatre matins. Il faut croire que, dans le pays garant des libertés individuelles, de la liberté d’expression et de la démocratie, qui se permet de donner des leçons à la Terre entière, les malheureux hasards qui frappent les opposants sont bien plus fréquents que dans les pays désignés comme des dictatures. Les mauvaises langues diront qu’il n’y a pas de hasard et que ce sont des éliminations réalisées avec doigté.

Avec doigté, pensez donc, même pas besoin, vu que les exécutants, les enquêteurs et les communicants sont les mêmes, ou de la même bande et que la presse subventionnée aux ordres ne répète que ce qu’on lui demande de répéter. Le pire est que tout le monde qui sait ce que le quidam ne sait pas a bien compris qu’il risquait sa peau, donc il se la ferme. Si ça continue comme ça, en 2027, il n’y aura pas d’élection, parce que tous les candidats se seront, par hasard bien sûr, suicidés.

 

Blog du RPF

ET ENCORE

Le suicide d’Éric Denécé auquel ses proches ne croient pas, et celui d’Olivier Marleix lui aussi incompréhensible, nous ramènent à l’époque des crimes d’État maquillés en suicides, au temps du père François. Lorsque, dans les dernières années de son règne, on faisait place nette, en effaçant les preuves des forfaitures et en liquidant les témoins.

LE SUICIDE DE MARLEIX, DIFFICILE D’Y CROIRE!

Le pendu n’a pas laissé de lettre même si, 24 heures après le drame, en cherchant bien, on a trouvé "un petit bout de papier (sic) qui n’a pas encore été exploité". Mais on s’est empressé de perquisitionner son domicile et sa bagnole et de confisquer ses ordis et ses téléphones. Tandis que le ban et l’arrière-ban de la caste politico-médiatique s’affairait à bétonner des bunkers de certitudes. Interdit de douter, salauds de complotistes! FORCEMENT, ON SE POSE DES QUESTIONS…

C’est un suicide. Sauf que… le procureur de la République (sans doute prochainement muté dans l’intérêt du service) confirme l’ouverture d’une enquête criminelle. Sauf que… des proches de Marleix qui affirment qu’il n’était pas déprimé, auraient reçu des visites discrètes des sbires de la police politique les invitant à garder pour eux leurs états d’âme. L’État dispose de multiples moyens pour pourrir le vie des personnes trop bavardes. Emploi. Impôts. Banques. Machinations sordides. Accidents…

Sauf que… même son de cloche dans les corridors de l’Assemblée. "Je ne comprends pas, je l’ai vu il y a deux jours, il avait l’air bien".

À noter l’ignominie de l’Assemblée anti-nationale qui a décidé d’observer une minute de silence à la mémoire de Marleix. Comme pour le voyou Nahel Marzouk. La dhimmitude des zélites est vraiment sans limites.

S’il s’est suicidé, croyez-vous que ce soit par remords d’avoir trop emmerdé Macron, l’emmerdeur des Français?

L’affaire remonte à loin. Souverainiste assumé, le député d’Eure-et-Loir avait fustigé la vente en 2014 de la branche énergie d’Alstom à l’Américain General Electric, à des conditions très désavantageuses pour la France, alors que Fripounette était ministre de l’Économie.

 

Après avoir présidé une commission d’enquête sur ce rachat nébuleux, Olivier Marleix avait saisi la justice en 2019, s’interrogeant sur le rôle joué par Macron. Facilitateur ou complice? L’affaire fut enterrée provisoirement, en raison de l’immunité présidentielle. Mais elle aurait pu être exhumée lors d’un futur changement de pouvoir.

Hélas, personne ne retrouvera le dossier que Marleix avait patiemment constitué, car sa demeure a été visitée par des barbouzes avant la perquisition officielle. Et sous couvert du secret, des avocats ont affirmé que le dossier judiciaire était creux. Vide? Les initiés comprendront: expurgé de toutes les pièces compromettantes.

Reste la possibilité qu’un tiers de confiance en détienne une copie. En pareil cas, je lui suggérerais de m’en envoyer un exemplaire, ainsi qu’à nos ennemis favoris du Canard et de Mediapart.

Bien sûr, Marleix n’était pas un ange, c’était même un politicard comme les autres pour défendre son beefsteak, mais il avait le mérite de déranger l’establishment, en plus d’inquiéter le paltoquet.

Lors des législatives scélérates de 2024, où il n’avait pas rejoint Ciotti, il s’était retrouvé à l’issue du premier tour en ballottage défavorable face au candidat du RN, l’emportant au second avec 57 % des voix grâce aux cadeaux empoisonnés de la socialiste et des LFI. Contre quoi en échange? On ne le saura jamais. Mais ce devait être assez perturbant pour que les députains LR le virent de son job de président du groupe.

Multipliant les paradoxes, Marleix avait approuvé l’entrée des LR au gouvernement de Macronescu. Alors qu’il nourrissait une véritable haine contre Fripounette. Et une détestation égale pour les traîtres de LR partis rejoindre le paltoquet, tels Gérald Moussa Darmanin qu’il traitait publiquement de menteur pathologique. Ou le Premier sinistre déchu Édouard Philippulus, qualifié de liquidateur de faillite.

Marleix avait d’ailleurs publié en 2021 un essai ignoré par les médias aux ordres, au titre explicite: Les liquidateurs. Dénonçant le projet mondialiste d’ouvrir encore plus les portes de la France aux capitaux et gouvernements étrangers. Finissant de brader le peu qu’il restait de la souveraineté nationale et de l’indépendance économique. Avec la complicité de Français corrompus chez qui l’appétence pour l’argent facile a définitivement supplanté le patriotisme.

Sa conclusion: il est urgent d’en finir avec le macronisme. Apparemment, c’est le macronisme qui en a fini avec lui.

Depuis Giscard, l’Élysée est un endroit aussi peu sûr que le palais des Borgia. Tout peut arriver si on déplaît au prince.

À droite, le député barbouze Jean de Broglie, zigouillé en 1976. Des demi-sel seront condamnés mais pas le commanditaire. Puis Robert Boulin noyé dans une flaque d’eau en 1979 . Un malencontreux accident. Et le ministre Joseph Fontanet assassiné en 1980. Affaire classée.

À gauche, personne n’a oublié la maladresse de Pierre Bérégovoy en 1993 qui, cherchant un paquet de bonbons dans la boîte à gants de sa bagnole, est tombé sur le 357 magnum de son garde du corps, et jouant avec le flingue comme un gamin, s’est pris une bastos dans la caboche.

Le commissaire des RG Hubert Marty-Vrayance affirme que la balle et le calibre ne correspondent pas et relève des traces de nageurs de combat au bord du canal. Non seulement sa carrière est foutue, mais la justice le condamne pour avoir consulté sans autorisation des documents confidentiels.

  1. Personne n’a oublié non plus le tour de force acrobatique de François de Grossouvre, suicidé à l’Élysée de deux balles dans la nuque. Comme dans un roman de Gaston Leroux, la porte est close et l’arme du crime a mystérieusement disparu. Et dans l’heure qui suit, le bureau du suicidé est vidé, les meubles démantibulés, les moquettes, parquets et lambris arrachés, et sa compagne virée du logement de fonction. Aussitôt visité.

Ces lascars trop connus, ont occulté d’autres suicidés, et les victimes de mystérieux accidents. La liste mortuaire est longue.

1982, René Lucet, directeur de l’Assurance maladie à Marseille, qui refusait les passe-droits exigés par certains syndicalistes bien en cour. Suicidé de deux balles dans la tête lui aussi. Affaire non élucidée.

1983 Bernard Nut, commandant du SDECE. Bras séculier du roi Valy, il avait organisé des coups d’État en Afrique, sous couverture diplomatique. Puis en mission au Cambodge, il avait causé quelques soucis aux Khmers rouges. Promu lieutenant colonel de la DGSE en 1982 pour le circonvenir, cet officier jugé incontrôlable en haut lieu est assassiné l’année suivante. Officiellement un suicide suivi d’un non-lieu. Son fils a demandé en 2008 la levée du secret défense. Refusé.

1989 Roger-Patrice Pelat qui devait témoigner contre Bérégovoy dans une affaire de corruption et délits d’initié. Chute fatale chez lui dans les escaliers. Provoquant une crise cardiaque. Officiellement.

1997 Jean-Edern Hallier, un personnage hors du commun. Fantasque, excessif, provocateur à l’extrême, mais génial. Tombé de son vélo dans une rue obscure sans témoins. Au moment même où son domicile était visité, saccagé, et tous ses documents emportés.

Après avoir harcelé Mitran sur sa francisque, son amitié pour le collabo Bousquet, son rôle trouble dans l’attentat de l’observatoire et l’entretien de la princesse Mazarine aux frais de la ripoublique, Jean-Edern s’apprêtait à sortir de nouvelles révélations. Mettant en cause de puissants personnages de l’appareil d’État, toujours en place, désormais recyclés au service de Chirac.

L’État profond ne connaît ni droite ni gauche. Quand il y a urgence, les procès politiques sont trop lents. Zigouiller les opposants est plus efficace. À condition de masquer le crime. Les médias sont là pour ça. Mais les vrais ennemis de la France sont épargnés. Puisqu’ils servent le projet mondialiste de disparition des nations.

Christian Navis

https://climatorealist.blogspot.com

 

Écrire un commentaire

NB : Les commentaires de ce blog sont modérés.

Optionnel