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  • Nouvelle réglementation sur les armes blanches

    l’État désarme une fois de plus le peuple, pas les délinquants

    Alors que les agressions au couteau se multiplient en France, le gouvernement a choisi de durcir une fois de plus la législation… non pas contre les voyous, mais contre les citoyens ordinaires.

    Un décret du 5 septembre 2025 et un arrêté du 4 juillet 2025 viennent en effet modifier en profondeur la réglementation sur la détention, la vente et le port des armes blanches. Officiellement, il s’agit de "renforcer la sécurité publique". Dans les faits, cette réforme illustre une tendance lourde: restreindre toujours davantage les libertés individuelles, au nom d’une sécurité que l’État n’assure plus.

    Les couteaux “zombie”, les poings américains et les couteaux automatiques désormais interdits

    Depuis septembre 2025, plusieurs armes blanches autrefois en vente libre sont désormais classées en catégorie A1, c’est-à-dire au même niveau juridique que les armes de guerre. Cette classification concerne notamment:

        les couteaux “zombie”, ces lames massives, dentelées et décoratives;

        les poings américains, y compris ceux combinés à une lame ou un dispositif électrique;

        les couteaux papillon (ou balisongs) et couteaux automatiques à ouverture assistée;

        les armes de jet telles que les étoiles de ninja.

    Leur vente, acquisition et détention sont désormais interdites. Les particuliers et commerçants qui en possèdent doivent les remettre à la police ou à la gendarmerie avant le 7 décembre 2025. Passé ce délai, la sanction pourrait être lourde: jusqu’à 5 ans de prison et 75 000 euros d’amende (on imagine bien les tribunaux déjà engorgés, les policiers sans moyen, venir débarquer à 6 heures du matin pour arrêter un papie " terroriste " possédant chez lui un couteau papillon, puis le faire juger et condamner).

    DES COMMERÇANTS SOUS SURVEILLANCE PREFECTORALE

    Les magasins non spécialisés devront obtenir une autorisation préfectorale pour vendre certaines armes blanches encore tolérées (poignards, matraques, couteaux à cran d’arrêt).

    Ces armes, désormais classées en catégorie Da, ne pourront être commercialisées qu’après validation administrative, avant le 7 mars 2026. Les boutiques devront également afficher clairement l’interdiction de vente aux mineurs — y compris sur les sites internet — comme les armureries.

    EN CLAIR: même les coutelleries ou boutiques de loisirs devront se soumettre à la même bureaucratie que les vendeurs d’armes à feu.

    Une pénalisation croissante des usages ordinaires

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  • J’ai été gardien au Louvre pendant 30 ans…

    Paraît-il qu’un braquage de bas étage vient d’avoir lieu au Louvre? Que dire, si ce n’est qu’en ces lieux on devait se penser à l’abri de ce genre de larcins, que personne ne songerait, n’oserait même employer des méthodes à la Arsène Lupin, en plein jour, se pointer avec du matos de chantier, démolir une fenêtre de l’extérieur, pénétrer, braquer les vitrines à coups de marteau, juste au moment de l’ouverture au public, c’est-à-dire au moment où peut-être certaines alarmes sont neutralisées suivant des procédures que l’on n’évoquera pas ici, que le personnel de nuit finit précisément sa nuit, le personnel de surveillance de jour étant censé prendre le relais dans les salles, des rumeurs courant dans la presse à propos d’alarmes n’ayant pas ou mal fonctionné…

    Moment charnière délicat ayant dû être potassé par ces crapules. Dans un premier temps je n’ai pu m’empêcher de penser à des complicités internes… Mais il se pourrait également que de nombreux repérages eussent été faits en amont, au moment de l’ouverture du musée par des individus se faisant passer pour un innocent public et se rendant directement de l’entrée sur le lieu de leur futur larcin?

    J’ai pensé également aux pays dits de l’Est, susceptibles d’adopter ces méthodes de Pieds Nickelés (des gangs sont en effet réputés parcourir les campagnes en hordes et rafler à qui mieux mieux du gros matériel agricole, les bienfaits de l’Europe sans frontières faisant le reste. Mais je dois être honnête; c’est précisément grâce à cette Europe que j’ai pu travailler 3 décennies dans cette administration française en tant que non Français – Le Louvre – et devenir titulaire, c’est-à-dire fonctionnaire, tout en gardant ma nationalité néerlandaise.

    Ce que, certes, l’on pourrait concevoir sans rendre possible les balades de ce type de gangs dans des territoires jambes grandes ouvertes… Je vois mal également des tartuffes de banlieue se servant comme dans une vulgaire bijouterie… À moins que précisément, un tartuffe ne soit capable de ce genre d’énormités? Furent évoquées également des histoires de commanditaires, etc.  À part évoquer tout ça, je n’en sais rien à vrai dire.

    Je me souviens également de l’épisode pickpocket. Les petits gangs, que l’administration ne pouvait officiellement empêcher de pénétrer en ses locaux, s’étaient aperçus que le musée était un terrain de chasse fort rentable. Devant la relative indifférence et mollesse de certains collègues, je décidai d’élever la voix et de hurler pickpockets! pickpockets! dès qu’il me semblait en croiser.

    Croyez moi ou pas, parfois au pied de l’escalier mécanique j’avais beau hurler, personne ne mouftait parmi les visiteurs, le brouhaha ambiant aidant, et ces petites crapules opéraient au su et au vu de tout le monde! Un jour, un de ces petits puants me fit, du haut de le l’escalier mécanique, ce signe coupe-gorge avec l’index.

    Il ne me fit pas peur, en plein jour au beau milieu du Louvre. Par contre, je ne m’avisais jamais d’emprunter une ruelle sombre la nuit… Mais en étudiant certaines vidéos sur YouTube, j’avais pas mal appris et les décelais désormais grâce à certains comportements inévitables, hormis l’aspect physique qui peut se révéler piège à cons; lorsqu’un regard est très concentré sur les sacs à dos par exemple, plus que sur les œuvres… Je crois me souvenir qu’à un moment la législation avait dû évoluer et du jour au lendemain les rats quittèrent le navire. (musée)

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  • Insécurité: Pierre Brochand nous donne les pistes pour sortir de l’ornière…

    Comment sortir la France de ce marasme venu des années Mitterrand et si bien préparé par un Pompidou malade et un Giscard d’Estaing à la ramasse

    Hormis sans doute le général de Gaulle

    Parce que ce n’est pas seulement de la faute à Macron! Les ex-présidents ont fait leur part du gigantesque chantier de démolition et d’enterrement de la France.

    Giscard et Chirac (1974-1981) pour le regroupement familial. Le Conseil d’État pour interdire à Raymond Barre de le supprimer. Un Conseil d’État dont personne à droite ou à gauche n’aura songé à modifier la composition de la magistrature en y mettant des patriotes plus enclins à modérer ce penchant immigrationniste.

    Mitterrand et Chirac (mai 1981-2007) pour abattre les tours de la vérité, les forces vives patriotes et la mise en place des collabos.

    Sarkozy (mai 2007-2012) pour déblayer les gravats, et faire de la France un terrain de l’UE de type Mossoul ou Gaza.

    Hollande et Macron (mai 2012-2027)

    Cela veut dire simplement que les moins de 50 ans ne peuvent imaginer ce qu’était la France en 1970.

    Des pères, peut-être des grands-pères ignorent tout de cette France des enfants qui partaient à l’école à pieds, portaient une blouse en classe, se levaient quand les maîtres d’école entraient, apprenaient à lire, à écrire et à compter après avoir lu au tableau, la phrase de morale de la journée. Les maîtres d’école s’adressaient, depuis une estrade, à des élèves respectueux. Au pire, quelques chuchotements vite remis au silence. Pas question de se plaindre aux parents d’une remontrance, sans prendre le risque de s’en prendre une autre par les parents.

    On entrait en secondaire que si l’on était dans les premiers de classes en primaire, ou en passant un examen d’aptitude.

    Les autres allaient au certificat de fin d’étude (CEP) et en apprentissage à 14 ans, dans un métier de bouche (pâtissier, cuisiniers, charcutiers, etc., souvent nourris et logés), ou apprentis en bâtiments (maçons, plombiers, couvreurs, etc.) ou simplement à l’usine de papa ou de maman. Fallait ramener la paie à la maison.

    Beaucoup de ces "recalés du secondaire" ont su souvent se réaliser bien mieux par la suite dans leur vie, que bien des "secondaires". L’intelligence, la chance, les opportunités, le travail, etc.

    Quand je vois la tête des mômes de maintenant, un smartphone greffé à la main, la mine délicate du mitigé, celle moqueuse de l’inculte, parfois l’ironique d’un pseudo-étudiant, et souvent, l’indélicate envers les parents, ou pire, l’ injurieuse du p’tit con qui s’exhibe dans nos rues de France! Oui, je suis inquiet.

     Pierre Brochand, ancien directeur général de la DGSE, n’y va pas par quatre chemins. Pour lui, ce n’est pas une simple réformette qu’il faut, mais une vraie révolution des mentalités.

    Les solutions seront "inévitablement féroces". Ce sera celui "d’un radicalisme sans remords".

        Réduire les flux d’entrée à leur plus simple expression

        Reprendre le contrôle des diasporas

        Rétablir l’ordre public

        Prendre des mesures immédiatement opérationnelles en matière d’immigration

        Mettre en place un gel des régularisations

        Une réduction drastique des naturalisations et raréfaction des visas des pays à risque

     

    Et ce qui fera hurler l’ensemble des partis politiques de gauche et de droite molle:

        Enjamber les différents préambules constitutionnels qui sont indispensable au rétablissement des droits, collectifs et autonomes, du peuple français

    Revenir aux textes voulus par le général De Gaulle sur la Cinquième République, ceux qu’ont pervertis les présidents du Conseil constitutionnel, en particulier Robert Badiner.

    Le peuple de France, sans être un forcené du droit, le sait, même confusément. Il sait qu’il est cadenassé par des traités, des directives, des lois auxquels il n’a jamais donné son accord de façon explicite.

    Je me souviens d’un échange avec Madame Morano au sujet du référendum de 2005, aboli par Sarkozy, qui osa me dire que les Français en élisant Sarkozy en 2007, avait donné leur aval à cette abolition du référendum de 2005. Quelle honte.

    Pierre Brochand écrit d’autres nécessités:

        Externaliser les demandes d’asile,

        Ramener à zéro l’attractivité sociale et médicale de la France

        Dégonfler les diasporas en agissant sur les titres de séjour

        Muscler la laïcité en l’étendant à l’espace public

        S’attaquer au virus mortel de l’impunité, par une réforme pénale décomplexée

    Il conclut sur une évidence: si nous persistons à céder au biais de normalité, pour repousser à plus tard ce qui aurait dû être fait hier, nous ne préparons pas à nos descendants des lendemains qui chantent.

    Gérard Brazon

  • Au Bout du Bout: la France trahie, la Nation anéantie!

    Nous y sommes. Le pays tout entier, meurtri, lassé, suspendu à la volonté d’un seul homme, contemple l’abîme. Ce blocage dont on nous parle n’a point surgi du néant: il est l’œuvre d’un esprit, le fruit d’un système, et la signature d’un homme. Ce nom, c’est celui d’Emmanuel Macron.

    Car il faut dire les choses simplement, mais avec cette gravité que commande l’amour de la patrie: le président de la République a trahi la France. Non par faiblesse seulement, mais par dérision. Il a tourné en dérision les institutions mêmes qui lui ont donné sa légitimité; il a usé du prestige de la Ve République pour s’en moquer, la plier à ses caprices, et la transformer en théâtre de son narcissisme politique.

    Depuis des années, la France se cherche: on lui répond par des artifices. Elle espère un cap: on lui donne des discours. Elle réclame une voix claire: on lui offre des postures. Sous ce règne d’apparences, la nation a perdu jusqu’au sens du bien commun. La France, ce grand corps historique, se trouve livrée aux convulsions d’un homme sans racines, sans continuité, sans fidélité autre qu’à lui-même.

    Qu’on fasse donc l’inventaire des maux qu’il a infligés à notre pays:

    Il a brisé le lien de confiance entre le peuple et son État;

    Il a dissous le prestige de la parole publique dans le bavardage médiatique;

    Il a sacrifié l’autorité à la communication, la compétence à l’image, la France réelle à la France virtuelle;

    Il a réduit l’idée même de patrie à un slogan de campagne;

    Il a foulé du pied la souveraineté nationale en livrant nos choix économiques, industriels et diplomatiques aux vents étrangers;

    Il a divisé les Français, dressé les uns contre les autres, en prétendant incarner l’unité.

     

    https://youtu.be/o8nHwjKqY2E

     

    Et voici que maintenant, paralysé par ses propres contradictions, il prétend encore régner. Mais l’heure n’est plus aux faux-semblants. L’impasse où il nous conduit n’est pas institutionnelle: elle est morale. Car si la Constitution ne l’oblige pas à partir, la conscience nationale, elle, le lui commande.

    Il y a dans le devoir du chef de l’État quelque chose qui dépasse les textes: l’honneur. De Gaulle, en 1969, en eut le courage. Il comprit qu’on ne gouverne pas un peuple sans sa confiance, qu’on ne triche pas avec la légitimité populaire. Macron, lui, n’est pas De Gaulle. Il ignore ce qu’est la fidélité à la France. Il confond la grandeur du pays avec la mise en scène de sa personne.

    Ainsi tout dépend aujourd’hui de son sursaut – que nul ne peut attendre. C’est pourquoi l’heure est grave. Grave, non parce qu’une crise institutionnelle menace, mais parce que la France se trouve suspendue à la vanité d’un homme.

    Et puisque tout semble bloqué, il ne reste qu’une issue – claire, simple, conforme à la morale républicaine et à la décence nationale: le départ du président de la République. Il n’en a pas l’obligation juridique, mais il en porte la nécessité morale. Qu’il s’en aille donc, et qu’en partant il emporte avec lui le fracas de son propre vide. Alors, peut-être, la France pourra recommencer à respirer.

     

    Jean-Jacques Fifre

  • Les seules réalités internationales, ce sont les nations!

    Alain Peyrefitte, dans le tome 1 de C’était de Gaulle (page 296), cite ce propos du Général: "Les seules réalités internationales, ce sont les nations!". La séquence politique désastreuse que nous vivons actuellement devrait nous inciter à méditer ces propos. Depuis trop longtemps, et particulièrement depuis 2017, les présidents de la République et leurs gouvernements n’ont eu, comme politique européenne, que celle qui consiste à transférer par pans entiers les attributs de la souveraineté nationale vers une entité supranationale que personne ne peut réellement définir.

    Certains parlent d’une sorte d’État "fédéral" qui coifferait tous les États de l’Union européenne, et qui pourrait s’apparenter à une sorte " d’États-Unis d’Europe ".

    Il se trouve que le peuple français a refusé en 2005 de s’engager dans cette voie. Les dirigeants n’ont pas voulu prendre ce refus en compte et ils ont continué à avancer comme si de rien n’était.

    Aujourd’hui, le résultat de ce fossé qui, année après année, s’est creusé entre le peuple et ce qu’il est convenu d’appeler l’élite dirigeante est que le pays ne veut plus être gouverné contre son peuple. Certains, refusant d’aller au fond des choses, préfèrent dire que " la France est devenue ingouvernable! ", comme si une sorte de fatalité s’était abattue sur elle.

    La réalité est bien différente.

    LA SOUVERAINETÉ POPULAIRE, CLÉ DE VOUTE DE NOTRE CONSTITUTION

    La clé de voûte de notre Constitution est la souveraineté populaire. Celle-ci ne peut se partager et encore moins se transmettre à une autre entité que le peuple français et c’est lui qui confère cette souveraineté à la nation. Or, nos dirigeants ont pratiquement tous été biberonnés au mondialisme. Ils ne veulent plus des nations, ni des peuples, et encore moins de la souveraineté populaire. Ils préfèrent maintenir l’idée d’un clivage droite-gauche qui, depuis une vingtaine d’années, a cédé la place à celui transpartisan de " mondialiste-souverainiste ".

    Il existe du reste dans le pays une sorte de code de bonne conduite des médias dits mainstream qui consiste à ne jamais mettre en lumière ce nouvel aspect des choses, ce qui fait qu’aucun souverainiste ne peut bénéficier d’une large diffusion de ses propos qui serait contraire à l’ordre établi non-écrit.

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  • Dette de l’Etat: la démission de Lecornu fait flamber le coût des emprunts de la France

    Ce lundi 6 octobre, l’effarante démission du premier ministre Sébastien Lecornu – quatorze heures après la nomination du gouvernement – a déclenché une poussée de nervosité sur les marchés obligataires. Le coût de l’emprunt français à dix ans a bondi de plus de 9 points de base et a momentanément dépassé 3,6%, avant de redescendre à 3,57%.

    Dans le même temps, le taux allemand de référence s’établissait à 2,72%. Résultat: le "spread" – l’écart de taux d’intérêt entre la France et l’Allemagne, considérée comme un emprunteur sûr – a grimpé à 89 points de base, au plus haut depuis janvier.

    Lorsque le "spread" s’élargit, le marché considère qu’il est plus risqué de prêter à Paris plutôt qu’à Berlin, et la France doit donc offrir une rémunération supérieure pour attirer les acheteurs de ses titres. Cette augmentation du "spread" alourdit donc la charge de la dette publique, autrement dit ce que l’Etat paie en intérêts à ses créditeurs.

    En 2024, la dette publique totale s’est établie à 3 000 milliards, soit 113% du PIB, et la charge de la dette s’est élevée à 58 milliards d’euros, soit une hausse de 7,4 milliards d’euros par rapport à 2023.

    Cette charge s’établissait à environ 2,0% du PIB français, et représentait le deuxième poste de dépenses de l’État, derrière les dépenses sociales (prestations sociales, retraites, etc.) et devant le budget de l’Éducation nationale. En chiffres actualisés, le montant de la dette s’établit à 3 400 milliards d’euros au premier semestre 2025.

    Sur les 8 dernières années – Bruno Le Maire étant ministre de l’économie et des finances – la dette s’est accrue de 1 000 milliards.

    L’augmentation des taux d’intérêt affecte aussi les banques françaises, fortement exposées aux titres souverains, dont les portefeuilles perdent de la valeur lorsque les taux montent. Enfin, elle renchérit les coûts de financement des entreprises.

    Cette nouvelle hausse du "spread" rappelle les tensions observées à la suite de la dissolution de l’Assemblée nationale en juin 2024, lorsque cet indicateur avait brièvement dépassé 81 points de base. La nomination du gouvernement Bayrou n’avait pas suffi à apaiser durablement les marchés. Les investisseurs doutent de la capacité de la France à redresser ses comptes publics dans un contexte politique mouvant, alors que le précédent gouvernement Bayrou visait un déficit à 5,4% cette année.

    La dégradation de la situation budgétaire française contraste avec le redressement observé en Italie. Longtemps mauvais élève de la zone euro, Rome a profité de la stabilité politique inédite de la coalition de Giorgia Meloni pour engager une consolidation budgétaire sans précédent: retour à un excédent primaire, déficit réduit sous les 3% du PIB en 2025 et note souveraine relevée par l’agence S&P. Résultat: les taux italiens à 5 ans sont désormais au même niveau que les taux français. La crise politique tricolore ne laisse plus guère de doute sur une probable dégradation de la note souveraine française par Moody’s à la fin du mois.

    La démission de Sébastien Lecornu a provoqué une réaction immédiate et négative des marchés financiers. L’indice boursier français CAC 40 a chuté de 1,70%. L’euro a également perdu 0,63% face au dollar, s’échangeant à 1,1688 dollar pour un euro. Ces mouvements reflètent une inquiétude marquée des investisseurs face à l’instabilité politique et économique en France, déjà fragilisée par un contexte budgétaire tendu.

    Marine Le Pen a qualifié la démission de Sébastien Lecornu de "farce" et estimé que "la farce a assez duré" .

    Elle a appelé Emmanuel Macron à dissoudre l’Assemblée nationale, affirmant que "nous sommes au bout du chemin". Elle a également critiqué les partis politiques, notamment Les Républicains et le Parti socialiste, les accusant de se décrédibiliser en cherchant simplement à obtenir plus de postes ministériels plutôt qu’à permettre de nouvelles élections.

    La situation catastrophique de la France, tant sur le plan économique que financier ou encore immigrationniste et sécuritaire, exige des mesures radicales qui ne pourront être prises que si le pays retrouve une stabilité politique, qui passe par la dissolution de l’Assemblé nationale, voire la démission du président Macron.

    Henri Dubost

    P.S. J'ai toujours entendu dire qu'au dessus de 3,5% la France était en grave danger!