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  • La politique de Macron est-elle dictée par la rue arabe?

    L’actualité ne cesse de nous prouver que le cancer antisémite se propage à grande vitesse en France et en Europe. Il n’est plus possible pour les Juifs de France de vivre en sécurité, ou tout simplement de vivre sans subir des insultes, des menaces et des discriminations, dignes des pires dictatures qui persécutent leurs minorités.

    Ici, c’est un gérant de parc de loisirs qui refuse d’accueillir 150 mineurs israéliens en vacances, "pour convenances personnelles".

    Là, on diffuse des vidéos montrant des familles juives dans un parc d’attractions, en les agrémentant de slogans antisémites qui n’ont rien à envier au nazisme.

    Être juif en France en 2025, c’est porter sur son dos le poids écrasant du conflit israélo-palestinien, totalement instrumentalisé par la rue musulmane et une bonne partie de la gauche. Il est évident que Macron n’est pas étranger à cette aggravation de l’antisémitisme, qui avait pratiquement disparu dans notre pays, pour finalement renaître avec l’immigration de masse de populations arabo-musulmanes.

    En 1960, les communautés juive et arabe étaient d’un poids équivalent, environ 500 à 600.000 personnes. Aujourd’hui, notre pays compte plus de dix musulmans pour un juif dans sa population.

    On peut se demander pourquoi le CRIF a pu laisser la situation se dégrader à ce point. Sans doute a-t-il été aveuglé par son combat permanent contre le FN de JMLP depuis 40 ans. Car défendre l’immigration par peur d’être accusé de marcher sur les plate-bandes du FN, durant des décennies, cela mène là où nous en sommes: un antisémitisme musulman omniprésent, que l’État se montre incapable de combattre.

    Toute occasion est bonne pour les ennemis d’Israël, qu’ils soient musulmans ou farouches défenseurs de la cause palestinienne, pour crier "Free Palestine" ou pour planter un drapeau palestinien sur un toit, en distillant la haine des Juifs.

    La France est encore le pays qui accueille la deuxième plus importante communauté juive après celle des États-Unis. Mais pour combien de temps?

    Chassés du 9-3 depuis plus de vingt ans, dans une indifférence aussi odieuse que criminelle de la part de l’État, les familles juives voient leur quotidien se dégrader de jour en jour, la France ne leur offrant plus aucun havre de paix et de sécurité.

    Dans une lettre ouverte à l’ambassadeur de France en Israël, lequel justifie la reconnaissance d’un État palestinien souhaitée par Macron, le diplomate israélien Freddy Eytam écrit:

     

    "Vous évoquez " l’ampleur de la tragédie à Gaza et l’urgence de mettre fin à la crise humanitaire à Gaza. Une situation qui alimente le terrorisme et l’antisémitisme dans le monde entier.

    Nous sommes convaincus du contraire: c’est la reconnaissance de l’État palestinien qui renforce les islamistes et provoque des vagues de haine contre les communautés juives. "

    Freddy Eytam a raison.

    Reconnaître un État palestinien virtuel, sans frontières ni gouvernement, alors que la guerre à Gaza se poursuit et que des otages israéliens sont toujours captifs, est totalement irresponsable et ne fait qu’attiser les braises antisémites.

    Car à qui confier cet État palestinien?

    Au Hamas, entité terroriste qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007 en jetant les combattants du Fatah du haut des toits et en chassant Mahmoud Abbas vers la Cisjordanie?

    À l’Autorité palestinienne, dont la Charte de 1968 est un clone de celle du Hamas, qui prévoit de chasser Israël de la Palestine? La Charte de l’AP, ce sont 33 articles sur la libération de la Palestine par la force. Et c’est la négation de l’histoire du peuple juif, présent en Terre sainte depuis 3000 ans.

    Avant de reconnaître un État palestinien, il serait bon que Macron comprenne que cet État ne verra jamais le jour aussi longtemps que 28 États musulmans persisteront à ne pas reconnaître l’État hébreu. Sans parler des multiples organisations islamistes qui veulent rayer Israël de la carte.

    Mais voici la Charte de cette Autorité palestinienne qu’on dit modérée!

    https://www.axl.cefan.ulaval.ca/asie/palestine-charte1968.htm#:~:text=Le%20peuple%20arabe%20palestinien%20revendique,en%20tutelle%20et%20de%20satellisation.&text=Le%20peuple%20palestinien%20d%C3%A9tient%20le,et%20de%20recouvrer%20sa%20patrie

    LISEZ ET VOUS SAUREZ!

    Voilà qui a le mérite d’être clair. Pour le Fatah que l’Occident juge "modéré" et donc très fréquentable, libérer la Palestine, ce n’est pas la partager avec Israël, c’est chasser les Juifs de leur terre historique.

    Chacun sait que la politique étrangère de Macron est en partie guidée par la rue arabe, de plus en plus présente, mais si cette politique de soumission doit se traduire par la disparition de la communauté juive de France, ce sera une tache indélébile dans l’histoire de notre nation.

    Il serait grand temps que Macron comprenne qu’il est urgent de pacifier notre pays qui glisse inexorablement vers le chaos, au lieu de s’investir dans des conflits qui ne sont pas les nôtres ou de faire de l’ingérence dans la politique de certains pays souverains.

    C’est la France qu’il faut protéger de la menace intérieure, pas l’Ukraine.

    Si la communauté juive de France fuit notre pays comme elle a quitté le 9-3, ce sera la fin de la patrie des Droits de l’homme et de ses valeurs humanistes, dont nos élites se gargarisent à longueur de temps. Des valeurs que nos politiques revendiquent haut et fort mais sans avoir le courage de les défendre.

    C’est une France libanisée que Macron nous léguera en partant et certainement pas la start-up nation ayant dix ans d’avance qu’il prétend bâtir.

     

    Jacques Guillemain

  • Et si on abolissait leurs privilèges?

    "Je ne consentirai jamais à dépouiller mon clergé, ma noblesse… C’est alors que le peuple français pourrait m’accuser d’injustice et de faiblesse. Monsieur l’archevêque, vous vous soumettez aux décrets de la Providence; je crois m’y soumettre en ne me livrant point à cet enthousiasme qui s’est emparé de tous les ordres, mais qui ne fait que glisser sur mon âme. Si la force m’obligeait à sanctionner, alors je céderais, mais alors il n’y aurait plus en France ni monarchie ni monarque".

    Lettre prémonitoire du Roi Louis XVI à l’archevêque de Chartres)

    Mince alors, parti en vadrouille pendant une semaine, j’ai failli rater la célébration de la nuit du 4 août 1789. En réalité, je n’ai rien raté car notre République maçonnique, nourrie aux idéaux des Lumières et qui a fait de la Révolution un marqueur historique, ne fête jamais la nuit du 4 août 1789.

    Il est vrai que, lorsqu’on voit l’arrogance, le train de vie, les privilèges et les passe-droits de nos petits marquis de la politique, il serait malvenu voire incongru de critiquer l’Ancien Régime.

    En ce temps-là, les petits hobereaux de province, souvent pauvres comme Job, respectaient le peuple. De nos jours, Emmanuel Macron voit, dans les gares, "des gens qui ne sont rien" et il dénigre ou insulte son peuple chaque fois qu’il est à l’étranger; ce qu’aucun chef d’État français avant lui n’aurait osé faire. Ce type déteste le vulgum pecus, qui l’a pourtant élu par deux fois.

    Mais faisons un bref rappel de cette fameuse "nuit de 4 août 1789"; une nuit de folie!

    En fait il s’agit d’un vent de panique et d’une surenchère démagogique lors d’une séance nocturne de l’Assemblée Constituante au cours de laquelle fut votée la suppression des privilèges féodaux. Débutée à sept heures du soir, elle allait se prolonger jusqu’à deux heures du matin.

    L’Assemblée Constituante mettait à terre le système féodal. C’était l’abolition pure et simple de tous les droits et privilèges féodaux ainsi que de tous les privilèges des classes, des provinces, des villes et des corporations, à l’initiative du "Club breton", le futur "Club des Jacobins".

    L’Assemblée Constituante élaborait la future Constitution (ainsi que la "Déclaration des droits de l’homme") lorsqu’elle reçut des récits très alarmistes sur les mouvements populaires qui sévissaient un peu partout dans le pays. L’Assemblée envisageait alors deux hypothèses:

    soit réaffirmer les valeurs de la propriété, et donc contrôler la révolte. Solution rejetée, car on avait peur de la colère paysanne.

    Soit instaurer des "bureaux de secours", qui permettraient d’aider les plus pauvres. Mais cette suggestion ne répondait en rien à l’urgence de la situation.

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  • La débâcle des imposteurs climatiques que les médias refusent de voir

    Sainte Greta est éplorée. Il y a de quoi. En plein mois de juillet, la température de l’eau sur la Côte d’Azur équivalait à celle de la Manche. Même si des savants Cosinus expliquent que c’est à cause du réchauffement, ça a de quoi vous refroidir.

    Du coup, la mongolotte a troqué le réchauffisme contre l’amour des fedayin au goût sauvage. Une esquive à point nommé.

    Le FBI s’intéresse à l’usage des milliards de dollars attribués à des associations bidon pour sauver le monde. Même si elle n’a rien fait de mal, la proximité avec des assassins ternit sa réputation.

    La plupart des bénéficiaires des largesses ont été incapables de présenter une comptabilité justifiant leurs dépenses. Le FBI a perquisitionné plusieurs officines aux USA, et les inculpés ont préféré passer des deals avec la justice pour éviter des procès publics. Ça valait mieux pour eux. Car la CIA subodore qu’une partie des sommes détournées par des ONG l’ont été au profit des terroristes du Hamas.

    Michael E. Mann, Prix Nobel, condamné pour fraude

    Golden boy du climat, idole des téléphages friands de talk shows, l’homme est un géophysicien, expert en cristaux liquides et en matériaux supraconducteurs. Mais c’est aussi un caractériel souffrant d’un ego hypertrophié, toujours en quête de notoriété.

    Son graphique dit "en crosse de hockey" a servi au GIEC pour appuyer le discours sur le réchauffement et récolter des fonds. Mais ce graphique (900 ans de plat puis une montée en flèche sur les 80 dernières années) est une énorme fraude. Une tricherie sophistiquée reposant sur un algorithme truqué pour produire cette forme quelles que soient les données saisies.

    Démonstration faite par le docteur Tim Ball dans son ouvrage La corruption de la science du climat. N’appréciant pas d’être traité de fraudeur, Mann a poursuivi son accusateur en justice pour diffamation. Mais il a refusé de remettre aux experts l’algorithme du graphique et les points de données, révélant un manque total de transparence et d’intégrité scientifique. La cour a rejeté ses prétentions et l’a condamné à indemniser son adversaire.

    On doit aussi à Tim Ball une étude pluridisciplinaire écrite avec 7 co-auteurs concluant que "les températures de l’air printanier autour du bassin de la baie d’Hudson au cours des 70 dernières années ne montrent aucune tendance significative au réchauffement, et en conséquence, la disparition annoncée des ours polaires est infondée".

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  • Aimez votre pays à haute voix, racontez-le,

    célébrez-le, servez-le, car le vent se lève…

    RL: Cher Guillaume Senet, avant d’entrer dans le vif du sujet, pourriez-vous vous présenter brièvement à nos lecteurs?

    Guillaume Senet: Je suis doctorant en droit, spécialisé dans les questions d’éthique publique. Ma thèse porte plus précisément sur les prises illégales d’intérêts, un sujet qui touche à la frontière entre le droit, la politique, et la responsabilité au service du bien commun. Depuis toujours, je suis passionné par l’histoire de France. Pas simplement pour la chronologie des faits, mais pour ce qu’elle dit de nous, pour la grandeur des figures qui l’ont forgée, et pour la beauté des œuvres qu’elle nous a laissées.

    Notre civilisation a porté en elle un souffle de génie: celui de Gutenberg et de l’imprimerie, de Léonard de Vinci et de l’harmonie des formes, de Vauban et de l’art militaire au service de la paix, de Colbert et du projet économique d’un État bâtisseur, mais aussi des bâtisseurs de cathédrales, des pionniers du chemin de fer, des ingénieurs de la Tour Eiffel, ou encore des esprits libres de l’Encyclopédie. Il y a dans notre histoire un trésor de savoir-faire, de foi, d’invention, d’équilibre, qu’il faut aujourd’hui redécouvrir.

    Mes études de droit m’ont permis d’approfondir cette passion à travers l’histoire des institutions, l’histoire du droit, des libertés publiques… autant de prismes qui donnent un éclairage singulier sur notre héritage. Le droit raconte l’évolution des mentalités, des rapports de force, des conceptions de la justice et de la société. Il révèle comment une nation se structure, se gouverne, et se pense elle-même.

    Ce parcours nourrit aujourd’hui un engagement plus large, culturel, intellectuel, collectif. J’essaie, à ma mesure, de participer à la transmission de cet héritage, non pas dans la nostalgie, mais avec le désir de bâtir du lien, de faire œuvre commune, de rendre visible ce qu’il y a encore de beau, de vrai et de grand dans notre pays.

    RL: Qu’est-ce qui vous a motivé à monter le spectacle historique Murmures de la Cité?

    Guillaume Senet: Ce qui m’a motivé à créer Murmures de la Cité, c’est d’abord une conviction simple: notre époque a besoin de récits partagés, de beauté vécue ensemble, et d’un enracinement joyeux. Nous avons besoin de renouer avec notre histoire, non pas de façon muséale ou figée, mais de manière vivante, incarnée, populaire. Murmures de la Cité est né de ce besoin de réconcilier les gens avec leur territoire, leur mémoire, leur culture, leur fierté aussi — au bon sens du terme.

    À travers le spectacle, j’ai voulu offrir un moment de cohésion, de souffle, de Transmission. Une fresque vivante, portée par des bénévoles de tous âges, qui montre que l’histoire n’est pas derrière nous, mais en nous.

    L’idée n’était pas simplement de faire revivre des épisodes du passé, mais de faire résonner des valeurs: le courage, la foi, la liberté, la paix, le sens du bien commun… Ces valeurs sont intemporelles, et elles parlent encore aux cœurs d’aujourd’hui. Enfin, il y a eu une envie très profonde de bâtir quelque chose ensemble, sur ce territoire, avec ses habitants, ses talents, ses ressources. Murmures de la Cité est un spectacle, oui, mais c’est aussi une aventure humaine, collective, enracinée et tournée vers l’avenir.

    Une manière, peut-être, de répondre au bruit ambiant par un murmure… mais un murmure qui touche, qui élève, et qui rassemble.

    RL: Malgré les attaques plus ignobles les unes que les autres, et injustifiées, de la part de ceux que nous n’hésiterons pas appeler les partisans de l’anti-France, le spectacle a été un franc succès et s’est joué à guichet fermé.

    Cela vous a-t-il encouragé à poursuivre l’aventure? Et si tel est le cas, pourriez-vous nous faire part d’éventuels projets ultérieurs?

    Guillaume Senet: Absolument. Le succès du spectacle Murmures de la Cité — malgré les attaques injustes, parfois ignobles, venues de ceux qui n’aiment ni notre histoire ni notre peuple — nous a profondément encouragés. Joué à guichets fermés, accueilli avec une ferveur incroyable par le public, ce spectacle a prouvé qu’il répondait à une soif réelle: celle de retrouver du sens, de la beauté, des racines communes. Il a réveillé des mémoires, redonné des couleurs au passé, et surtout, rassemblé dans une émotion partagée.

    C’est pourquoi nous ne comptons pas nous arrêter là. Dès les débuts de Murmures de la Cité, nous avons posé les bases de plusieurs projets complémentaires que nous souhaitons désormais développer pleinement.

    L’ACADÉMIE DE MURMURES DE LA CITE: TRANSMETTRE ET FAIRE GRANDIR

    Nous allons continuer à faire grandir l’Académie au service de la transmission. Elle propose des ateliers, des cycles de formation, des conférences, des moments de lien intergénérationnel. Elle vise à éveiller les intelligences, à nourrir les imaginaires, à transmettre l’histoire, la culture, les savoir-faire. Elle est ouverte à tous, sans distinction, avec cette ambition simple mais exigeante: former des esprits libres, enracinés, curieux, et tournés vers le bien commun.

    Et cette année, nous franchissons une étape décisive: plusieurs écoles, publiques et privées, nous ont sollicités pour intervenir dès septembre. Ce sera l’occasion de proposer des initiations pluridisciplinaires autour des arts du spectacle: équitation, escrime artistique, danse traditionnelle et contemporaine, théâtre, chant, mise en scène, gestuelle historique…

    C’est une chance unique pour de nombreux enfants qui n’ont pas accès à ces disciplines à la maison, ni même souvent dans leur environnement. Ce que nous voulons, c’est éveiller des vocations, révéler des talents, ouvrir des horizons. Dans un monde souvent sclérosé par l’uniformité, nous voulons redonner aux enfants le goût de l’enracinement joyeux, de l’effort noble, de l’expression belle.

    LE COMPTOIR COOPÉRATIF: VALORISER LES TALENTS LOCAUX

    Nous voulons aussi continuer à faire vivre le Comptoir coopératif, qui valorise les artisans, producteurs, éditeurs et créateurs locaux. Ce comptoir n’est pas un simple commerce: c’est un lieu de rencontre, un espace de lien, une vitrine des richesses de notre territoire. C’est un engagement au service du bien commun, une manière de soutenir l’économie locale, de faire circuler la confiance, les idées et les talents. Là encore, il ne s’agit pas de " se servir ", mais de servir ensemble, humblement et concrètement.

    LE SPECTACLE RECONDUIT ET ENRICHI

    Et bien sûr, nous reconduirons le grand spectacle historique, avec la volonté de l’enrichir encore. Le public a été bouleversé, émerveillé, ému — nous avons reçu des centaines de témoignages bouleversants. Nous voulons aller plus loin: creuser l’écriture, approfondir la mise en scène, élargir la participation. Ce spectacle est un creuset: il rassemble, il donne à chacun sa place, quelle que soit son origine, son histoire, sa croyance. Il n’est pas seulement un divertissement: c’est un acte de mémoire, de création et de fraternité.

    UNE DYNAMIQUE CONSTRUCTIVE, JAMAIS CONTRE, TOUJOURS POUR

    Nous ne sommes pas dans la réaction. Nous ne voulons pas être “contre”, mais pour. Pour le territoire. Pour la culture. Pour les gens. Pour l’avenir. Nos projets sont enracinés dans une démarche positive, constructive, patiente et fidèle. C’est cette dynamique du “murmure” qui nous guide: douce mais ferme, modeste mais déterminée, paisible mais tenace.

    Nous croyons à ce que nous faisons parce que nous le faisons avec les autres et pour les autres. Nous avons vu des enfants, des parents, des anciens, des bénévoles, des artistes, des ouvriers, des commerçants, des croyants et des non-croyants vibrer à l’unisson. Et cela, aucun slogan haineux n’y peut rien.

    Murmures de la Cité, ce n’est pas un spectacle. C’est un souffle. Une œuvre collective. Une promesse de lumière dans un monde souvent trop gris. Une main tendue à la France qui dort encore, mais qui ne demande qu’à se réveiller.

    RL: Lors de l’université d’été de SophiaPolis, dont vous êtes l’animateur, des activistes enragés de gauche ont déposé une pancarte menaçante à l’entrée de ladite université. Pouvez-vous nous en dire plus?

    Guillaume Senet: Une pancarte a été découverte à l’entrée du site ce lundi, premier jour de l’Université d’été, affichée ostensiblement, puis trois ce jeudi. Elles émanent de la section locale de la CGT et reprennent les méthodes désormais bien connues de certains militants d’extrême gauche: slogans diffamatoires, menaces voilées et amalgames haineux. Sur cette pancarte, nous étions accusés — je cite — d’être des " R-HAINE ", Racistes, Contre les droits des femmes, Menteurs, Voleurs, Amis du capitalisme.

    Nous répondons simplement, point par point:

        Racistes? Nous sommes héritiers d’une civilisation qui a toujours su accueillir, intégrer, transmettre. Une civilisation façonnée par le droit romain, l’Évangile et le travail.

        Contre les droits des femmes? Nous sommes respectueux, profondément, de la dignité propre des femmes, de leur rôle irremplaçable dans la famille, la société, la culture.

        Menteurs? Nous sommes chercheurs de vérité, toujours prêts à débattre, à nous corriger, à dialoguer avec sérieux.

        Voleurs? Nous ne vivons pas d’argent public (qui est l’argent du contribuable, qui travaille, construit, risque et fait vivre le territoire).

        Amis du capitalisme? Nous sommes amis des entrepreneurs, des artisans, des commerçants, de tous ceux qui créent, bâtissent, risquent et font vivre les territoires.

    Mais revenons au théâtre militant du jeudi. Alors qu’un membre de notre équipe observait calmement leur petite performance, il s’est vu violemment injurier par l’un des syndicalistes, qui lui a lancé un très progressiste: "Ta gueule grosse pédale"

    Ah, la tolérance! Le respect! Les valeurs de la gauche inclusive! Homophobie? Sans aucun doute. Mais venant de ceux qui s’autoproclament champions des minorités, cela glisse sur leur conscience comme une pancarte sur une palissade.

    Ajoutons que leurs affiches ont été agrafées à coups de très grosses agrafes directement sur des arbres, des végétaux. Oui, un arbre, à côté d’une haie… Une véritable agression contre la biodiversité.

    Faut-il parler ici de violence végétale, de saccage vert, de non-respect du droit des végétaux? Et pourquoi pas de violation de domicile chlorophyllien? Qui plus est, sur une propriété privée. Non seulement c’est une dégradation, mais c’est une atteinte directe à la flore locale. Viol du droit des végétaux? Agression contre un bosquet innocent? À ce stade, même le chêne du coin demande réparation.

    Mais la question n’est pas seulement celle du grotesque. Elle est aussi politique. Ce n’est pas un geste isolé de militants perdus, c’est une stratégie assumée d’intimidation. Il faut appeler les choses par leur nom: ces pancartes ne manifestent pas un simple désaccord, elles relèvent d’une tentative d’intimidation politique. Elles signifient: "Nous savons où vous êtes. Nous pouvons venir".

    Et elle s’inscrit dans un climat où certains élus, proches de ces mouvances, se sont permis de diffuser publiquement les noms, adresses et photos de domiciles particuliers, privés, sur des sites municipaux officiels. Certains élus locaux, qui devraient incarner la République, se sont faits délateurs, préférant la stigmatisation à la contradiction, la menace à l’échange. Ces méthodes relèvent d’un autre temps, celui de la surveillance idéologique, de la mise à l’index, des listes noires.

    Et ils ont l’audace de se prétendre antifascistes… quand ils en reprennent toutes les méthodes. Mais qu’ils sachent une chose: ils ne nous intimideront pas. Nous ne nous arrêterons ni de penser, ni de transmettre, ni d’aimer la France, ni d’en parler. Car s’il y a une haine dans cette histoire, elle n’est pas de notre côté. Et pendant qu’ils scandent des slogans, nous, nous créons du beau. Pendant qu’ils insultent, nous élevons. Pendant qu’ils abîment, nous bâtissons. Et cela, ils ne le supportent pas.

    RL: Cette même gauche vous a salis vous et toute l’équipe de Murmures de la Cité sans discontinuer, allant même jusqu’à vous accuser de complaisance avec le IIIe Reich, notamment les journaux L’Humanité et La Montagne. Pour avoir assisté à Murmures de la Cité le 13 juillet, en présence de monsieur le maire de Moulins, je peux affirmer que c’est un mensonge éhonté qui relève de la diffamation pure et simple. Envisagez-vous des poursuites judiciaires à ce propos?

    Guillaume Senet: Il est des calomnies qui salissent ceux qui les profèrent bien plus que ceux qu’elles visent.

    Oui, nous avons été diffamés, accusés des pires ignominies par une certaine presse militante — L’Humanité, La Montagne, La semaine de l’Allier, et d’autres relais politiques ou syndicaux proches de l’extrême gauche.

    Accusés de complaisance avec le IIIᵉ Reich, sans aucun fondement, sans aucune enquête sérieuse, sans jamais nous avoir interrogés, en mentant sur la réalité des représentations. Ce sont des accusations aussi graves qu’infamantes, qui relèvent d’une pure entreprise de démolition.

    Mais au fond, que nous reproche-t-on? De faire aimer la France? De mettre en lumière son histoire, sa grandeur, son âme? D’associer les habitants d’un territoire, de tous âges, de toutes origines sociales, dans un projet populaire et culturel? Ce spectacle, rappelons-le, a rassemblé plus de 2 000 spectateurs, affichant complet chaque soir, dans une ambiance profondément fraternelle avec plusieurs centaines de bénévoles. Il a été vu, approuvé et même chaleureusement salué par monsieur le maire de Moulins, présent le 13 juillet, et par de nombreux élus.

    Nous avons évidemment saisi un avocat, et envisageons des poursuites judiciaires pour diffamation. Il est temps de mettre fin à cette logique du mensonge et de la peur. Non pas par vengeance ou par agitation médiatique, mais par devoir de vérité et de justice. Nous devons cela non seulement à l’équipe de Murmures de la Cité, composée de bénévoles admirables, courageux, dévoués… mais aussi au public, à nos partenaires, et plus largement à tous ceux qui défendent la liberté de créer, de penser, de raconter. Nous ne céderons pas. Pas un pouce. Nous continuerons à agir, à transmettre, à bâtir. C’est notre manière à nous de répondre: non pas par la haine, mais par l’espérance. Non pas en s’abaissant au niveau de l’insulte, mais en nous élevant par l’honneur du service.

    RL: Vous êtes un catholique pratiquant. Aussi, les attaques que vous subissez, ainsi que vos collaborateurs, ne relèveraient-elles pas d’une certaine christianophobie?

    Guillaume Senet: Oui, il y a dans les attaques que nous subissons une forme évidente de christianophobie.

    Il faut avoir le courage de nommer les choses. Lorsqu’un projet culturel met en scène l’histoire de France dans sa profondeur spirituelle et catholique, qu’il évoque ses saints, ses rois bâtisseurs, ses cathédrales, ses traditions populaires, et qu’il est immédiatement taxé de “fasciste”, de “réactionnaire” ou d’“ennemi de la République”, il ne s’agit plus simplement de désaccord idéologique: il s’agit d’un rejet profond de tout ce qui touche à l’héritage chrétien de notre civilisation.

    Je suis catholique pratiquant, et je n’en fais pas mystère. Il n’est pas question ici de prosélytisme, mais d’enracinement. Le christianisme a façonné notre pays: son droit, son art, sa langue, sa vision de la dignité humaine. L’ignorer ou le mépriser revient à nier la France elle-même. Il y a aujourd’hui, dans certains milieux militants, une volonté délibérée de gommer cette mémoire, d’effacer toute trace du christianisme dans l’espace public — sauf à en faire une caricature ou un repoussoir.

    C’est une forme moderne de christianophobie culturelle. Et ce rejet ne touche pas que moi. Il s’abat sur toute une équipe bénévole, composée de croyants, d’agnostiques, de pratiquants d’autres confessions, tous unis par un même amour du patrimoine et un même désir de servir. Cela en dit long sur le sectarisme de certains de nos détracteurs.

    Mais nous ne nous laisserons pas intimider. La foi n’est pas une faiblesse. Elle est une force tranquille. Et elle nous pousse à continuer, non pas contre les autres, mais pour quelque chose de plus grand: la beauté, la vérité, la transmission.

    Nous croyons que l’art, la culture, la mémoire et la foi peuvent encore réconcilier, élever, guérir. Alors oui, il y a dans ces attaques un fond de christianophobie, mais cela ne nous arrêtera pas. Cela nous rappelle simplement pourquoi nous faisons ce que nous faisons.

     RL: Murmures de la Cité est un message d’espoir pour tous les amoureux de l’Histoire de France réelle et ils se sont sentis moins seuls grâce à ce merveilleux spectacle. Quel serait votre message à tous ces amoureux d’une France, non pas morte mais endormie, pour la réveiller précisément?

    Guillaume Senet: À vous, qui êtes venus de loin, parfois de très loin, pour assister à Murmures de la Cité. À vous, qui avez pleuré, qui avez chanté, qui avez prié, qui avez compris. À vous, qui avez vu danser devant vous la France charnelle, celle des paysans et des saints, des soldats et des bâtisseurs, des enfants et des mères. À vous, qui en sortant du spectacle, n’avez pas dit: c’était beau, mais: c’était vrai. À vous, nous voulons aujourd’hui dire merci. Et plus encore: nous vous passons le flambeau.

    Car la France n’est pas morte. Elle dort, peut-être. Elle souffre, c’est certain. Mais il suffit d’un chant, d’un flambeau, d’une veillée, d’un récit partagé, pour qu’elle se redresse. La France, ce n’est pas un territoire: c’est une âme. Et les âmes, parfois, se réveillent par une simple étincelle.

    Cette étincelle, nous avons tenté de l’offrir. À vous de l’emporter maintenant dans vos villages, vos écoles, vos familles, vos combats. À vous de rallumer les clochers, les mémoires, les feux de joie, les histoires du soir. Murmures de la Cité n’était pas une parenthèse enchantée. C’était un signal. Un acte de résistance joyeuse. Un appel au réveil des âmes.

    Alors à tous les amoureux de cette France invisible mais toujours vivante, nous disons: n’ayez pas peur. N’ayez pas honte. Aimez votre pays à haute voix. Racontez-le. Célébrez-le. Servez-le. Car le vent se lève.

    La France n’est pas une faute.

    La France n’est pas un accident.

    La France est une promesse. Et elle tient parole.

     (Propos recueillis par Charles Demassieux)

  • Tapisserie de Bayeux

    Emmanuel Macron, en visite d’État, a promis au roi Charles III le prêt de la tapisserie de Bayeux.

    Une splendeur millénaire, fragile comme un parchemin, qui traversera la Manche pour quelques semaines d’exposition au British Museum. Les conservateurs s'inquiètent, mais ce n'est pas grave, le pouvoir passera outre les recommandations avec son habituelle désinvolture.

    Le président de la région Normandie, Hervé Morin, explique que ce prêt constitue un " geste de réconciliation après le Brexit ". Le Brexit n’est pas la guerre de Cent Ans, mais décidément nos politiques adorent ces gestes symboliques qui - croit-on - ne mangent pas de pain...

    Celui-là coûtera cher: les élus normands, flattés d’être au centre d’une telle opération, ont ouvert leur bourse avec enthousiasme. Le projet, estimé à 38 millions d’euros, sera financé conjointement par plusieurs collectivités: la région Normandie et le département du Calvados y contribueront chacun à hauteur de 10,5 millions d’euros, tandis que la ville de Bayeux apportera 7 millions d’euros.

    Par ailleurs, l’État prendra en charge la totalité des frais liés à la restauration de la tapisserie, s’élevant à 2 millions d’euros.

    Depuis toujours, les angliches veulent que cette tapisserie soit "rendue" à l’Angleterre" On n'a rien volé, Bayeux est en France!

    Avez-vous remarqué que Macron dit oui à chaque demande???

  • 14-Juillet: VIVE  LA  RÉPUBLIQUE  FRANÇAISE!

    VIVE  NOUS!

    La fête nationale française, également appelée 14 Juillet, est la fête nationale et un jour férié en France. Le terme peut s'écrire "14-Juillet" avec trait d'union: La majuscule, c’est capital! disent certains lexicologues…

     

    Elle est instituée par la loi Raspail du 6 juillet 1880 ("La République adopte le 14 Juillet comme jour de fête nationale annuelle"), qui ne mentionne pas quel événement est commémoré: la prise de la Bastille du 14 juillet 1789, symbole de la fin de la monarchie absolue, ou la Fête de la Fédération de 1790, symbole de l'union de la Nation et premier anniversaire de la prise de la Bastille; tous deux étant des symboles de la Révolution française.

     

    Un défilé militaire a lieu chaque 14 juillet sur les Champs-Élysées de Paris. Son départ a lieu généralement à 10 heures juste après le passage de la Patrouille de France et la revue des différents corps armés par le président de la République.

     

    Ces spectacles nocturnes prennent place autour de sites dégagés au sein des villes, comme des esplanades, des parcs ou des cours d'eau. Malgré leur coût parfois élevé, les feux d'artifice sont des spectacles très appréciés de la population. Le feu d'artifice peut être tiré la veille au soir (13 juillet).

     

    De nombreux bals sont organisés dans le pays, notamment des bals musette ou des bals des pompiers. Souvent, le bal a lieu le 13 juillet, veille de jour férié, ce qui permet d'aller travailler le 15 juillet tôt le matin.

     

    La promotion dite "du 14 Juillet" est l'une des deux promotions civiles annuelles dans l'Ordre national de la Légion d'honneur. Et comme certains présidents de la république se poussent du col, des tas de pignoufs étrangers y ont droit… ce qui revient à diminuer le courage et l'honneur des militaires et forces de l'ordre tombés pour la France!

     

    Certaines années, le président de la République accorde une grâce collective à l'occasion de la fête nationale, aux alentours du 14 juillet ce qui permet de "soulager"  les prisons et de remettre des raclures dans la nature.

    Vive la République Française, vive la France!

    VIVE NOUS!