Dès les années 1950, Herbert Marcuse, philosophe allemand, naturalisé américain, (1898-1979), propose deux champs d’action qui recréeraient les conditions de la Révolution: un champ d’action intellectuel, et une action socio-politique.
Marcuse appelle les intellectuels à formuler des idéologies gauchistes qui aideraient la gauche communiste dans son combat contre l’Occident, et qui détruiraient la culture, obstacle au retour à "l’état de nature". L’écologie est l’une de ces idéologies.
En 2007, dans un rapport, le GIEC avait estimé que les glaciers de l’Himalaya reculaient plus vite que les autres du monde et "pourraient disparaître d’ici 2035, voire avant". En 2010, Rajendra Pachauri, un Indien président du GIEC, a officiellement reconnu que la prévision sur la fonte des glaciers de l’Himalaya était "une regrettable erreur".
En juillet 2021, Michèle Rivasi, députée européenne aujourd’hui décédée, avait tweeté à l’annonce du pass vaccinal: "C’est l’apartheid au pays des droits de l’Homme!". Ses collègues d’Europe Écologie les Verts l’ont forcée à retirer ce message.
Août 2025. À Poitiers, dans une rue étroite limitée à 20 km/heure, les voitures dépassaient cette vitesse. Les écologistes ont inventé le concept de trottoir végétalisé. Ils ont demandé et obtenu que l’on mette des plantes sur les trottoirs afin d’obliger les piétons à marcher sur la route pour ralentir les véhicules.
1er août 2025. À Clisson, à 30 km de Nantes, une manifestation prévue du 22 au 24 août interroge sur son impact environnemental. Les "Verts" de Clisson demandent un bilan carbone pour le festival de voitures anciennes réunissant cette année des modèles de la gamme Coccinelle, de Wolkswagen.
À Saint-Hilaire-de-Briouze, dans l’Orne, les 7, 8 ,9, 10 août 2025, lors du festival "Les Résistantes", des militantes "racisées" envahissent la scène, appellent à "déblanchiser " les collectifs écologistes, dénoncent le "racisme" en "milieu allié", et se prononcent "pour une écologie (réellement) populaire, décolonisée, antiraciste et antifasciste".
4 août 2025. Selon Patrice Gibertie, les données satellites prouvent que le réchauffement climatique est expliqué par la baisse de la couverture nuageuse, le CO2 n’y est pour rien. Les satellites montrent que l’augmentation de la température correspond à une diminution de la couverture nuageuse. Les partisans du réchauffement climatique causé par les activités humaines doivent tricher pour défendre leur thèse.
6 août 2025. Incendie dans l’Aude, François Bayrou déclare: "C’est un événement lié au réchauffement climatique et à la sécheresse".
Août 2025. La métropole de Rennes décrète une limite à la taille des piscines privées. Cette décision restreint les nouveaux bassins à 25 m3 à partir de septembre. La ressource en eau serait menacée par les sécheresses répétées.
Dans un sketch, Georges Carlin, humoriste américain (1937-2008), se moque: "J’en ai marre de ces stars écolos cocaïnées du cinéma et de la musique".
Une éolienne, selon Marc Halevy, physicien thermodynamique, est un matériau non recyclable,
90 tonnes de composites carbone (pour 8 000 éoliennes présentes sur le territoire français, 72 000 tonnes de composites),
2,8 tonnes de terres rares, des métaux lourds qui augmentent la conductivité des matériaux avec lesquels ils sont mélangés, 97% du réservoir de terres rares au monde se trouvent en Chine,
400 litres d’huile (pour 8 000 éoliennes, 320 000 litres d’huile), produit très inflammable,
300 tonnes d’acier, d’où la nécessité de minerai de fer, de le faire fondre, le transformer en acier avec du carbone (pour 8 000 éoliennes, 2,4 millions de tonnes d’acier),
et 1 500 tonnes de béton et de fer pour le socle.
Un cargo porte-conteneur émet la même quantité de soufre qu’environ 50 millions de voitures. Les 20 plus grands navires polluent à eux seuls plus que toutes les voitures de la planète. Et 60 000 grands navires sillonnent les océans du globe à longueur d’année, et dispersent leur poussière de soufre dans les océans. Silence des écologistes mondialistes.
Les panneaux photovoltaïques peu rentables et non recyclables, les voitures électriques dangereuses, ruineuses pour la terre et pour le consommateur, les éoliennes, le recul du nucléaire, l’augmentation du prix de l’électricité, les prévisions alarmistes et catastrophistes, le CO2 toxique et cause du réchauffement, la température terrestre moyenne, l’interdiction de la vente des moteurs thermiques en 2035, les énergies renouvelables subventionnées, l’utopie de la neutralité carbone, le saccage de l’agriculture, la vaccination obligatoire, la science prise en otage… la liste n’est pas exhaustive.
Voilà les conneries, les aberrations, les mensonges, les absurdités, les inepties que nous devons à l’écologie, ou plutôt à l’écologisme, idéologie religieuse et politique intégrée au mondialisme. Les fascistes verts imposent leur dogme dans toutes les sphères de la vie privée et s’attaquent aux libertés individuelles.
L’écologie, grande mystification, véritable religion verte, imposture qui ne dit pas son nom, met la main sur l’appareil d’État.
La peur du réchauffement climatique a été créée à des fins mondialistes. Dénoncer ce réchauffement est une obsession dans les médias subventionnés, qui présentent tous des scénarios dévastateurs: +4° ou même +5° à la fin du siècle. La Terre a connu des périodes froides et des périodes chaudes, en un temps où l’activité humaine n’y était pour rien, puisqu’il n’y avait pas encore d’hommes. Depuis l’apparition des hommes, il y a eu aussi des périodes froides et des périodes chaudes.
Pourtant, pendant longtemps, jusqu’au XVIIIe siècle, il n’y avait pas d’usines, pas de voitures, pas de chauffage avec des combustibles fossiles. Au cours du temps, la nature souffle le chaud et le froid. Les variations du climat sont dues à des causes naturelles, essentiellement l’activité solaire, l’inclinaison de l’axe de rotation de la Terre, l’ensoleillement ou la couverture nuageuse…
Autre question. Le réchauffement climatique est-il subi ou provoqué? Les scientifiques n’ont-ils pas les moyens de ce réchauffement? Pourquoi ne pas inclure ce réchauffement dans le complot mondialiste, dans la théorie du Chaos à laquelle croient les mondialistes? Les mondialistes sont des apprentis sorciers. Le futur de l’humanité, le sort de la planète et des êtres humains, sont les dernières de leurs préoccupations.
En tout cas, le réchauffement climatique sert déjà à une nouvelle invasion, les réfugiés climatiques: des pauvres hères, des boucliers humains instrumentalisés par les mondialistes, comme les immigrés devenus migrants.
Les premiers écologistes se sont inquiétés de la préservation de la nature. Ils accusaient le seul Occident d’être responsable d’une "menace écologique", ils avaient des arrière-pensées politiques.
La première écologie a proposé le retour à une nature non culturelle. Elle a été conçue dans le cadre de la guerre froide. Elle prônait le " point zéro ", afin de provoquer le démantèlement de l’avance occidentale. Les pays communistes ne pouvaient pas suivre et il fallait freiner l’Occident.
L’écologie était conjuguée au pacifisme, mouvement envisagé comme un soutien de la politique soviétique. Le désarmement devait être unilatéral.
Ainsi, dans la conception gauchiste, l’écologie fait partie des idéologies qui permettront la destruction de la civilisation honnie, l’Occident chrétien. Elle s’inscrit dans la même logique que la révolte du tiers- monde, la guerre syndicale, la décroissance, l’antiracisme, le féminisme…
L’écologie, idéologie marcusienne, vise à détruire l’Occident accusé de " fascisme ". Pour les gauchistes, la puissance industrielle occidentale soutient l’oppression politique, la guerre syndicale est devenue inefficace, le sabordage de l’économie occidentale nécessite une autre arme. L’écologie veut défendre une Nature menacée par la société industrielle.
Elle a été conçue comme une arme anti-occidentale. Elle est devenue une arme mondialiste, d’autant plus efficace qu’elle se pare de morale, à l’instar du tiers-mondisme, de l’antiracisme, de l’antifascisme, du féminisme, du pacifisme. Ce n’est qu’hypocrisie et ruse pour séduire les crédules.
L’ECOLOGIE EST UN MENSONGE.
Elle propose une vision utopique de la Nature. Sa critique de l’Occident n’est pas fondée. C’est l’Occident qui pollue le moins. Les pays dits émergents n’ont pas les moyens de produire proprement.
Les idéologies gauchistes utilisent de bons sentiments à des fins destructrices. La "religion" de l’écologie crée des peurs qui provoquent ce que Hermann von Keyserling, philosophe germano-balte (1880-1946), appelait des "nostalgies de conscience". Elle participe au lavage de cerveau de l’humanité.
Les matérialistes échouent à connaître et dominer le réel. L’homme moderne est perdu dans un langage artificiel qui ne lui permet plus de dominer la nature. Il met en péril l’Ordre de la nature, nature créée par Dieu pour les croyants. L’homme moderne n’a plus conscience des réalités, mais l’instinct de préservation de l’humain demeure en lui, même s’il n’est plus capable de traduire cet instinct en pensées et en actes, enfermé dans l’absurdité de sa culture. Conséquence. Seules, des nostalgies de conscience lui viennent à l’esprit. L’écologie est une expression de cette nostalgie.
À première vue, l’écologie veut préserver une planète dans laquelle vivront les générations futures, elle vise le bien de l’humanité. Ce but la rend séduisante. Mais derrière les bonnes intentions affichées, se cache la guerre gauchiste contre Dieu. L’écologie, idéologie révolutionnaire, est par définition antichrétienne, donc anti-divine, et aussi anti-humaine.
En fait, l’écologie est une conséquence de son préjugé antiscientifique. Dans la critique du national-socialisme, ses adeptes incluent la science parce que des scientifiques ont participé au régime d’Hitler. L’écologie s’oppose à la science qui a été l’apanage de l’Occident.
Les écologistes rendent la science coupable de la société industrielle, donc de la pollution. Ils rejettent la science. Les progressistes sont devenus anti-scientifiques, donc des irrationalistes, ce qui les rapproche des "illuminés" pseudo-scientifiques qui luttent contre la foi.
Les gauchistes sont des ennemis de la science, et aussi de la raison. L’irrationalisme gauchiste, donc écologique, est le faux rationalisme des " Lumières ". L’illuminé Descartes a inversé la vraie raison en irraison.
Le faux rationalisme de la philosophie des Lumières est à l’origine de la Révolution moderne, donc de la violence communiste, de la violence nationale-socialiste, de la violence mondialiste.
La raison est menacée parce que le relativisme et l’indifférentisme ont triomphé. La "civilisation moderne" retourne à la barbarie. Le progressisme, fondé sur une philosophie utopique, engendre le contraire du progrès. L’écologie nie la science, par haine religieuse.
Les gauchistes sont contre la science et la raison parce qu’ils sont anti-chrétiens et anti-Occidentaux, parce que l’Occident chrétien a dû son avancée à sa maîtrise technique et scientifique. L’origine de nombreuses sciences est asiatique, notamment chinoise, ou sémite, notamment chaldéenne. Mais la plupart des inventions ont été occidentales. L’Occident a été historiquement le maître des techniques et des sciences. Les gauchistes régressent à avant la science.
Cette régression s’accorde avec leur volonté d’effectuer un "Éternel retour", au sens mythologique, retour à un état de nature qui est le fondement philosophique de la ré-volution. Il y a une logique régressive dans la stupidité écologique. L’écologie, d’extrême gauche, est une absurdité intellectuelle. Le paradoxe, c’est le rejet du progrès par les progressistes.
Pour préserver la nature, il faut être "réactionnaire", dénoncer le mythe du progrès comme un mensonge et une absurdité, comme une mise en péril de la nature et de l’humanité. Les faits le démontrent.
Les écologistes, agitent le chiffon rouge de la préservation de la nature, et en tant que révolutionnaires et enfants du communisme, participent à la table rase révolutionnaire, laquelle est une condition du "progrès". La Révolution élimine la société "ancienne" pour que l’humanité progresse. Les écologistes se plaignent du progrès et veulent le progrès. Ils sont absurdes.
Le progressisme, né du mythe rationaliste, produit plusieurs mythologies, l’évolutionnisme, le marxisme, le freudisme, le marcusianisme, l’écologie. Une écologie régressive car elle refuse le progrès et la réalité.
La mythologie de l’écologie accompagne un culte de la Terre qui rappelle celui de Gaïa, ou celui de la Terre-Mère, c’est-à-dire le culte cosmique illustré par la " pierre noire ". La " pierre noire " comme la Kaaba, d’où la sympathie des écologistes avec l’Islam. La " pierre noire " comme la " Pierre philosophale ", cette de l’alchimie qui a engendré la Renaissance, donc la philosophie moderne cosmopolite qui fond le particulier dans un Tout.
L’écologie est un culte du Cosmos, une " religion " cosmique. Derrière l’écologie, il y a des croyances archaïques, les mêmes que les croyances des révolutionnaires. L’écologie mythologie sert à " convertir " les masses aux cultes du Cosmos.
L’écologie, croyance et idéologie, est une doctrine irrationnelle. Elle est exploitée par les mondialistes, car elle est un formidable instrument pour soumettre l’humanité à un gouvernement mondial. L’écologie est une " religion " de la Terre, une nouvelle forme de culte cosmique, un instrument du cosmopolitisme.
L’écologie personnifie une Nature qui se suffit à elle-même, c’est-à-dire hors de Dieu. Elle s’insère dans la suite des philosophies naturalistes ou monistes, qui nient la Surnature. La Nature est divine, c’est le panthéisme. La Nature est éternelle, en ce qu’elle dépasse le temps.
La Nature est le nouveau "dieu". L’écologie est son culte. L’écologie divinise la Nature, la Terre-Mère dans les anciens cultes cosmiques, dont la préservation serait menacée par la civilisation technique, mise en place par l’homme occidental, le "fasciste".
L’homme moderne nuit à la Nature. L’espèce humaine devient nuisible à la Nature, d’où la possibilité, la justification de son éradication. C’est la finalité du transhumanisme. Il faut éradiquer l’humanité ancienne pour créer un homme "nouveau", c’est-à-dire qui retourne à "l’état de nature" de la philosophie moderne.
L’écologie voudrait préserver une création, mais participe à la destruction de cette création, en tant qu’elle est une idéologie gauchiste, donc diabolique (au sens religieux pour les croyants ou au sens élargi pour les non croyants). L’écologie est donc absurde.
Jean Saunier