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Blog

  • La bombe

    La Caisse nationale de retraites des agents des collectivités locales: une bombe à retardement pour notre système de retraite

    Dans un contexte de difficultés chroniques du systèmes français de retraite par répartition, le problème du déséquilibre croissant des comptes de la CNRACL, qui gère les pensions des retraités de la fonction publique territoriale et hospitalière est plus grave encore.

    UN MODELE BASE UNIQUEMENT SUR LA REPARTITION QUI FAIT EAU DE TOUTE PART

    En 2023, selon un rapport de l’Inspection générale des Finances, la Caisse a versé 23,3 Mds€ de pensions (de base et complémentaire) à 1,3 million de fonctionnaires retraités et affiché un déficit de 2,5 Mds€ alors même que les employeurs publics de ces actifs versent des cotisations, à la charge des contribuables, très supérieures à celles des entreprises privées puisque les cotisations employeurs des collectivités locales sont en 2025 de 34,63% et passeront à 43,65% en 2028 alors qu’elles sont de 16,5% dans le privé. .

    Les causes du déficit sont identiques à la gabegie déjà observée dans le régime général: le rapport entre le nombre de cotisants et le nombre de pensionnés, de 4,53 au début des années 1980, est descendu à 1,46 en 2022, ainsi que l’illustre le graphique suivant, tiré d’un rapport de l’Assemblée nationale:

    Un chiffre encore pire que la moyenne de celui observable tous régimes de retraite confondus (1,71), mais meilleur que celui du SRE (Service des retraites de l’État), qui s’occupe des pensions des fonctionnaires d’État (0,96). Entre 2012 et 2019, le nombre de pensionnés de la Caisse a augmenté de 40% sans, naturellement, que ses ressources suivent la même tendance.

    Notons, par ailleurs, que le recours croissant aux contractuels, qui cotisent au régime général, ne contribue que de manière marginale (un huitième) à la dégradation du solde des comptes de la CNRACL entre 2011 et 2021. Les mêmes causes produisant les mêmes effets, le déséquilibre structurel du ratio actifs/retraités devrait entrainer une aggravation de la situation dans les années à venir.

    UN SCENARIO CATASTROPHE D’EVOLUTION: EN 2030, LE DEFICIT DE LA CRNACL DEPASSERA LES 11 MDS€

    Toujours selon l’IGF, les ressources annuelles de la CNRACL, entre 2024 et 2040, devraient passer de 26,1 à 28,2 Mds€, alors que les dépenses devraient exploser, passant de 29,9 à 39,4 Mds€ par an. Un scénario véritablement catastrophique où le déficit annuel atteindrait 11,2 Mds€, ce qui, en théorie, forcerait les employeurs publics à augmenter de 13,5 points les cotisations de leurs agents pour retrouver l’équilibre. Une opération manifestement impossible au vu des finances publiques déjà dégradées des hôpitaux et des collectivités locales.

    Cette situation délétère est d’ailleurs aggravée par un temps passé en retraite supérieur à la moyenne pour les pensionnés de CRACL qui, du fait des départs anticipés, prennent leur retraite 7 mois plus tôt que l’ensemble de la population et, exerçant des métiers moins pénibles, ont une espérance de vie supérieure.

    Face à l’impasse structurelle du modèle français de retraite par répartition, qui sacrifie l’équité intergénérationnelle sur l’autel d’un collectivisme dépassé, il devient urgent de sortir de l’aveuglement idéologique. Le système actuel, incapable de s’adapter aux réalités démographiques et économiques, repose sur une solidarité de plus en plus intenable, artificiellement maintenue par l’endettement et l’impôt.

    Le cas de la CNRACL est, à ce titre, plus que significatif: c’est un exemple idéal-typique de la faillite de l’assurance retraite par répartition, qui pose d’ailleurs aussi l’épineuse question de l’état de notre démographie. Avec les données dont nous disposons, chacun pourra donc en déduire que la capitalisation est la seule solution.

  • Bientôt Noël, depuis 2000 ans…

    Comme chaque année à l’approche de Noël, la même polémique refait surface, portée par les déconstructeurs, les laïcards forcenés et intolérants, les effaceurs de mémoire et autres négationnistes anti-chrétiens.

    Comme chaque année, il est donc nécessaire de rappeler quelques évidences quant à nos traditions millénaires et à notre héritage civilisationnel.

    Si le fait religieux relève du domaine privé, Noël est de ces fêtes qui transcendent les clivages habituels et font partie du patrimoine culturel collectif.

    Que l’on soit croyant ou non, que l’on soit pratiquant ou non, nul ne peut, sauf à dessein malveillant, ignorer l’importance de l’influence de la chrétienté sur le développement de nos sociétés européennes.

    À ceux qui voudraient faire enlever nos sapins et nos crèches, à ceux qui s’offusquent des marques encore visibles de nos racines, je propose d’aller voir ailleurs si l’herbe est plus verte. À l’argumentaire pervers de la laïcité faite loi, j’oppose 1500 ans de traditions et de civilisation.

    Alain Peyrefitte en citant l’allocution du général De Gaulle du 5 mars 1959 nous renvoie à certaines notions fondamentales aujourd’hui passées sous silence: " Nous sommes quand même avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne. Qu’on ne se raconte pas d’histoire! ".

    En cette période de grande déculturation et de destruction des repères traditionnels, il est devenu plus que jamais nécessaire de rappeler aux enfants que nous célébrons le 25 décembre la naissance du Christ, fils de Dieu, et non pas quelque dieu païen de la consommation de produits festifs ou de l’enrichissement de fabricants de jeux vidéos asiatiques.

    Noël est un appel au partage, à l’amour et à la fraternité, loin des notions mercantiles et matérialistes qui font notre bonheur immédiat et notre malheur à venir.

    Nous sommes des femmes et des hommes, avec nos cultures et nos traditions, nos croyances et nos valeurs avant d’être des consommateurs serviles, interchangeables et sans identité.

    À ceux qui nous ont déjà rejoints, nous adressons nos remerciements pour leur confiance et les assurons de notre amitié et de notre indéfectible volonté. À ceux qui sont encore observateurs et commentateurs, nous lançons l’appel à franchir le pas à l’occasion de cette nouvelle année qui s’annonce, à rejoindre Place d’Armes et à s’engager avec nous à œuvrer pour que la France retrouve les chemins de la grandeur, de la souveraineté et de la liberté.

    Joyeux Noël à toutes et à tous.

     

    Gérard HARDY

    Président de Place d’Armes

  • Lyon: ce que révèle l’agression gauchiste contre la fête des Lumières

    Il y a quelque chose de pourri qui flotte au-dessus de la fête des Lumières cette année, un parfum de lâcheté politique, de renoncement, de petite fronde idéologique, et derrière ça, toujours les mêmes, ceux qui confondent l’espace public avec un terrain d’occupation permanente.

    On a vu apparaître sur les façades du musée des Beaux-Arts et sur l’Hôtel de Ville des slogans sortis tout droit du bruit de fond gauchiste, des projections sauvages, pas du tout prévues, pas du tout légales, mais parfaitement tolérées pendant les précieuses secondes où le message se glissait dans le décor lumineux.

    "La police blesse et tue", "non à l’État policier", "Sainte-Soline ni oubli ni pardon", "on dégage le RN", tout le kit du militantisme automatique, recyclé d’une manif à l’autre, balancé comme un crachat sur les murs d’une ville déjà étouffée par les prêches pseudo-progressistes.

    Le pire, ce n’est même pas l’agissement en lui-même, c’est l’absence totale de réaction réelle. On condamne du bout des lèvres, la préfecture dit que c’est un message de haine, le maire fait semblant d’être outré pendant qu’il serre la main de ceux qui passent l’année à cracher sur les forces de l’ordre.

    On connaît la musique. Tout le monde joue sa partition pour sauver la face, mais personne ne veut poser la question qui dérange: comment se fait-il que des groupes puissent s’introduire dans l’événement le plus encadré de l’année pour transformer la ville en tribune politique improvisée?

    Et surtout, où étaient ceux qui sont censés garantir un minimum de respect pour les murs, les gens, les symboles, les forces de l’ordre? Parce que pendant que ces projections défilaient, pendant que les badauds prenaient des photos sans même se rendre compte que ce n’était pas du programme officiel, les mêmes forces de l’ordre qu’on accuse de tout et n’importe quoi étaient en train de ramasser les interpellations, gérer les vols à l’arraché, les drones illégaux, et contenir le lot habituel de casse-pieds qui prennent chaque événement public pour une occasion de provoquer. Mais ça, personne ne projette de message dessus.

    Personne ne salue l’endurance des policiers qui se retrouvent au milieu des foules compactes, insultés par des ombres, surveillés par des téléphones, menacés par des slogans, et qui doivent quand même faire leur boulot.

    On demande à la police d’être partout, de tout absorber, de tout encaisser, mais le moindre incident devient une opportunité pour la petite gauche de se fabriquer un martyr imaginaire. Il aurait suffi qu’un agent glisse, qu’un abruti lui tombe dessus, qu’une rixe éclate, et on aurait déjà vu tourner des vidéos coupées, des accusations fabriquées, des larmes en carton.

    On connaît la mécanique. Qu’on le veuille ou non, cette affaire raconte quelque chose du climat dans ce pays. Une part de la gauche radicale a compris que l’État ne leur dira jamais vraiment non, que les institutions s’excusent avant même de punir, que la presse glissera toujours un petit selon certains militants pour leur offrir une couverture morale. Alors ils testent les limites, ils grappillent, ils avancent, et les villes comme Lyon deviennent des laboratoires où l’on peut impunément balancer des messages anti-police en pleine fête populaire.

    Tout ça sous les lampions, dans l’indifférence des familles qui se prennent en selfie devant une façade occupée par un graffiti numérique. C’est ça, la France moderne: une ville qui célèbre la lumière tandis que la gauche radicalisée projette son obscurité. Une foule pacifique qui déambule pendant qu’une poignée de militants joue à la guérilla symbolique.

    Un pouvoir qui se contente de hausser les épaules. Et au milieu, comme toujours, les policiers, qu’on appelle seulement quand tout dégénère mais qu’on crucifie dès que quelque chose ne plaît pas. On nous répète qu’il faut aplanir les tensions, qu’il faut faire société, qu’il faut calmer le jeu.

    Peut-être faudrait-il commencer par remettre un peu d’ordre, un peu d’autorité, un peu de fierté, et rappeler que l’espace public appartient aux citoyens, pas aux groupuscules qui s’affichent en pirates lumineux.

    La fête des Lumières méritait mieux que cette intrusion politique de bas étage. Mais à force de céder du terrain, la lumière s’éteint et les ombres prennent la place.

    Jérôme Viguès

  • Vol d’oiseaux noirs au-dessus de Noël

    Des sapins dans les vitrines, les halls d’immeubles, les maisons, des guirlandes de toutes les couleurs qui clignotent, les yeux des mômes qui brillent, une ambiance étrange, comme s’il allait se passer quelque chose. Mais non! Pas question, il y en a qui ne veulent pas.

    Qui cela dérange-t-il, la magie (hélas pâlissante) de Noël? Des gens qui ne veulent pas voir les enfants heureux? Qui interdisent aux grandes personnes de rêver par instants que leur vie est encore à ses débuts, quand tout était nouveau et magique?

    Qui veut empêcher les parents de s’attendrir devant la joie des petits? Et pourquoi faudrait ôter aux gens qui ont la foi le bonheur de se recueillir dans une église en pensant à la naissance d’un bébé sauveur du monde?

    A vrai dire, bien que Noël soit évidemment une fête religieuse, il ne touche ou ne ravit pas que les croyants. Beaucoup le ressentent comme une parenthèse d’enchantement, un répit, une trêve dans la bataille de la vie, avec ses rivalités d’ambition et d’argent, avec ses menaces de violences.

    Les gens qui n’ont pas la foi ont aussi des rêves un peu fous et des espoirs déraisonnables. Ce ne sont pas les projets réalistes qui nous font vivre, tous autant que nous sommes. Ce n’est pas l’achat d’une bagnole ou d’un lave-linge qui nous donne envie de vivre et nous maintient dans cet espoir fou qui est l’exact contraire du désespoir.

    Alors, qui sont ces sombres crétins qui veulent en finir avec Noël, qui veulent nous l’interdire? Quels abrutis que la vue d’une crèche offusque, eux qui chaque jour affrontent, comme tout le monde, des spectacles scandaleux plein les rues et les écrans? Qu’est-ce qui les gêne, les tracasse, les empêche de dormir, sans doute? La lueur merveilleuse dans le regard des gosses, le réconfort des vieux dont on se rappelle soudain l’existence? Les échanges de cadeaux, pas toujours heureux, mais qui valent mieux que des coups de poing dans la gueu?

    Qu’est-ce que ça leur retire, à ces oiseaux noirs, s’ils ne croient en rien, s’ils n’aiment rien ni personne, en quoi cela peut-il leur nuire? Ou alors, c’est le bonheur de gâcher le plaisir des autres, la malveillance peut-être… Sans compter, évidemment, ces musulmans qui ne tolèrent pas d’autres manifestations religieuses que les leurs, mais à qui il est facile de rappeler qu’ils ont trouvé refuge dans un pays chrétien, ou au moins de culture chrétienne, et qu’il ne manque pas de pays musulmans qui sans doute n’attentent qu’eux, comme cette immense Arabie Saoudite qui n’a pas besoin d’argent mais de bras pour fertiliser les immenses étendues de terre semi-aride, avec des techniques désormais connues et maîtrisées.

    Toutes ces "polémiques" grotesques à propos de Noël et des crèches de la Nativité illustrent de manière brutale le pourrissement du débat politique et social dans notre pays. C’est la gauche, souvent associée désormais avec les islamistes, qui a introduit dans le débat les insultes, la grossièreté, les imprécations, les menaces, le mépris.

    Tous ceux qui ne sont pas d’accord, ou émettent seulement des objections, sont des fachos, des nazis, des nauséabonds, ou même des idiots. On l’a vu récemment avec un footballeur belge se risquant à critiquer la crèche affreuse et insultante qu’on a osé installer à Bruxelles. Il a eu droit à des milliers d’insultes d’une grande bassesse – cette bassesse qui semble se répandre partout et avilir les hommes.

    Et bien sûr, ce n’est pas tout. Tous ces organismes soi-disant de gauche qui portent plainte pour un oui ou pour un non, dans le but non dissimulé de ruiner par des condamnations ceux qui ont la honteuse impudence de ne pas penser comme eux et donc comme il faut. Pour ces gens-là, il n’y plus d’adversaires mais des ennemis.  Eh bien! ils sont donc nos ennemis, en effet.

    Alors, amis et même adversaires, n’ayez pas peur de fêter Noël, quelles que soient vos croyances et incroyances. Réjouissez-vous devant les guirlandes lumineuses et devant le bonheur, si réconfortant, des enfants heureux.

    C’est en voyant les bambini, si pleins de vie et d’audace, complétement eux-mêmes encore, spontanés, nature, c’est en regardant ces petits mouflets de moins de trois ou quatre ans qu’on sait que le monde ne peut pas être entièrement mauvais.

    Avec un peu d’avance: Joyeux Noël! (Et n’ayez plus peur de dire joyeux Noël, et non pas cet insipide "joyeuses fêtes".

    Didier Blonay   

  • La vérité sur les chemtrails

    La théorie des chemtrails est apparue aux États-Unis en 1996, en même temps que le développement du web où la parole d’un ignorant l’emporte sur celle d’un prix Nobel, s’il est relayé par une kyrielle d’ignares.

    En 1996, sept militaires de l’université de l’Air publient une étude faite à l’instigation de l’US Air Force. Intitulée "Le climat comme un multiplicateur de force". Après les déboires de l’agent orange au Vietnam, des hauts gradés voulaient voir comment l’armée pourrait maîtriser le climat en agissant sur les pluies, les tempêtes et le brouillard afin de s’assurer un avantage militaire tactique par des armes climatiques.

    Les premières recherches dataient de la guerre froide et reposaient sur le détournement d’une géo-ingénierie balbutiante d’avant WW2 pour réduire les grandes sécheresses du Midwest qui, en temps ordinaire, assure entre le quart et le tiers de la production des céréales aux USA. C’est à la suite de l’étude de l’Air Force que se propage sur les réseaux sociaux la certitude que le gouvernement crée des nuages artificiels à l’aide de produits chimiques avec des intentions maléfiques.

    Les incantations des grands sorciers supposées faire venir la pluie ont été remplacées par l’ensemencement des nuages avec la pulvérisation de neige carbonique et d’iodure d’argent pour initier la glace, et de chlorure de sodium ensuite pour agréger les gouttes. Avec des succès mitigés car les vents, le soleil, l’hygrométrie et les précipitations ne sont pas réductibles au déterminisme des équations.

    Bien évidemment, cette technique en grande partie gérée par des avions, moins souvent par des ballons ou des fusées, crée des nuages artificiels qui peuvent s’étirer dans un ciel bleu avec les vents en altitude. Des écolos au bagage scientifique succinct ont découvert il y a quelques années cette "nouvelle pratique" mise au point en 1946 (!) et l’ont déclarée dangereuse par manque de retours (sic).

    Des nuages de pluies provoquées avec une réussite aléatoire sont devenus des chemtrails, synonymes de crimes contre l’humanité dont les finalités font dérailler le train-train de la raison.

    Ces nuages, quand ils n’explosent pas en pluie, peuvent s’agréger en masses compactes susceptibles d’initier exceptionnellement des cumulonimbus générateurs d’orages et de tornades. Ceux-ci peuvent se former à des altitudes plus basses et rester dans le ciel plus longtemps que les traînées de condensation des avions.

    Selon les professeurs Tournesol qui les dénoncent, les chemtrails seraient constitués de particules de métaux lourds comme des sels d’aluminium ou de titane, des corpuscules de métaux alcalins comme le baryum, le strontium et le calcium, et des polymères microscopiques. Autant de produits nocifs pour la santé et l’environnement, provoquant la maladie d’Alzheimer ou de Parkinson et des problèmes respiratoires.

    La science expérimentale exige des preuves. Or les aéronefs envoyés recueillir des échantillons de cette pollution atmosphérique n’ont rien trouvé d’autre que de la vapeur d’eau. Quant aux maladies induites, les relations causales sont hypothétiques. Les malades examinés n’avaient pas dans leurs tissus des concentrations de ces métaux et polymères.

     

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