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J'ose écrire que l’on a le droit d’être climato-sceptique et de critiquer ce que j’appelle "l’escroquerie écologiste".
Ça fait des années qu’on nous culpabilise (et qu’on nous tape au porte-monnaie) en nous disant qu’il en va de la survie de la planète: nous, petits Blancs trop riches, embourgeoisés et trop bien nourris, serions seuls responsables du réchauffement climatique.
Accessoirement, on oublie que vers l’an 1000, la terre a connu une période caniculaire. Les savants de l’époque y voyaient une prémonition de la fin du monde. En ces temps anciens, on croyait aux forces divines et on ne mettait pas le changement climatique sur le compte des pets de bovins, des poêles à bois, des centrales au charbon ou du diesel, et pour cause!
Ras-le-bol, donc, de cette foutue "transition écologique" qui n’est qu’un prétexte pour nous saigner à blanc, nous piquer notre argent! Cette écologie punitive, on en a marre!
Depuis un bon demi-siècle, on nous raconte n’importe quoi sur le devenir de notre planète:
En 1974, par exemple, lors du premier choc pétrolier, on nous prédisait comme une fatalité inéluctable: "Dans 20 ans (soit en 1994) il n’y aura plus de pétrole". Nous sommes en 2024. (NDR; je m'en souviens très bien!)
Notre consommation de pétrole a été multipliée en gros par dix depuis cette époque et nos réserves de pétrole sont cinq fois plus importantes qu’en 1974. Du pétrole – énergie fossile donc qui se régénère – il y en a partout ; sous les grands lacs africains, en Mer du Nord, sous la calotte arctique et même sous la région parisienne. Ce n’est pas une raison pour abandonner le nucléaire (dont les écologistes ne veulent plus) et pour ne pas favoriser les énergies de substitution (solaires, éoliennes ou autres), mais à condition de ne pas trouver là une occasion de taper le contribuable où ça fait mal: au porte-monnaie. Car le réchauffement climatique est un vrai problème mais l’homme y est-il vraiment pour quelque chose? Rien n’est moins sûr! Certains chercheurs pensent même le contraire.
Les experts autoproclamés du GIEC ne nous parlent jamais des "paramètres de Milankovic", et quand un spécialiste de la climatologie vient à se montrer "climato-sceptique", on le vire comme un malpropre comme ce fut le cas pour Philippe Verdier (1), licencié du service public en 2015.
Précisons, avant d’aller plus loin, que je suis totalement hermétique aux sciences et que je ne connais RIEN à la climatologie. En fait, je suis comme Ségolène Royal, Nicolas Hulot, Barbara Pompili, François de Rugy, Cécile Duflot, ou Marine Tondelier qui n’en savent pas plus que moi sur le sujet.
Mais je ne m’érige pas en expert et en donneur de leçons. Je note que, dans le monde, il y a plusieurs centaines de VRAIS savants qui se déclarent ouvertement climato-sceptiques (2).
Citons, chez nous en France, les plus titrés et/ou les plus connus:
Claude Allègre, géochimiste, lauréat de nombreux prix. L’un des premiers à avoir soulevé la possibilité d’un réchauffement climatique: il pense que l’on ne connaît à peu près rien du rôle du CO2 d’origine humaine dans le réchauffement actuel et que d’autres facteurs sont bien plus importants: vapeur d’eau, formation des nuages, poussières et activité volcanique, etc.
Hacène Arezki, géographe spécialisé en géographie physique, biogéographie et climatologie. Il nie, dans son livre "Climat, mensonges et propagande", la récente évolution climatique ainsi que l’hypothèse du rôle de premier plan joué par les gaz à effet de serre.
Vincent Courtillot, géophysicien, docteur en physique, professeur à l’université de Paris VII et auteur de nombreux articles scientifiques dans "Science et Nature".
Diane Douglas, paléo-climatologue, auteur et éditeur de plus de 200 rapports scientifiques. Pour elle, les facteurs naturels et non le CO2 dominent le climat.
Jacques Duran, physicien, directeur de recherche CNRS, ancien vice-président chargé de recherche de l’université Pierre et Marie Curie (1986-1992) et auteur du site "pensée-unique.fr".
Serge Galam, docteur en physique: il estime que la cause du réchauffement est inconnue et que le seul lien entre CO2 et réchauffement climatique est une coïncidence temporelle: "L’homme a été déclaré coupable simplement parce que pour l’heure on n’a pas trouvé d’autre coupable… ".
Christian Gerondeau, polytechnicien, affirme qu’il n’existe aucun lien démontrable entre CO2 et température ("CO2: un mythe planétaire", Toucan, 2009). Il dénonce les contradictions et les manipulations des données par des groupes de pression comme le GIEC (qui n’est pas un groupe d’experts), sur le réchauffement climatique, et sur… le gaspillage de l’argent public.
François Gervais, physicien, professeur émérite à l’université François Rabelais de Tours, médaillé du CNRS, estime que l’effet de serre du CO2 est à saturation, les activités humaines n’ont plus d’incidence sur le réchauffement. On a pris une conséquence pour une cause. Les fluctuations de température précèdent celles du CO2. Pour lui, le réchauffement climatique est naturel.
Philippe de Larminat, expert en modélisation des processus, met en œuvre dans son ouvrage "Changement climatique", des modèles historiques pour prévoir les changements climatiques depuis 1500 ans. Ses résultats montrent l’absurdité des conclusions du GIEC sur l’influence humaine sur le changement climatique, ainsi que l’impossibilité de modéliser physiquement quelque chose d’aussi complexe que le climat.
Jean-Louis Le Mouël, géophysicien, ancien directeur de l’Institut de Physique du Globe de Paris, médaille d’argent du CNRS, lauréat de la Flemming Medal, spécialiste du magnétisme terrestre. Il souligne que l’origine humaine du réchauffement climatique n’est qu’une hypothèse. Il estime que les rôles de l’activité solaire et du magnétisme terrestre sont sous-estimés.
François Meynard, ingénieur physicien, enseignant en sciences humaines et sociales, a publié un livre intitulé "La légende de l’effet de serre". Il affirme que l’effet de serre est "une chimère informatique dénuée de fondement physique".
Benoît Rittaud, maître de conférences à l’université Paris XIII, auteur de l’ouvrage "Le Mythe climatique ", parle d’une "pseudo-science" qu’il appelle "climatomancie: un art divinatoire visant à déduire du comportement humain l’avenir climatique de la Terre, dans l’idée de prescrire à chacun des actions de pénitence".
Je m’arrêterai là, pour ne pas lasser mes lecteurs, mais je rappelle qu’il existe, dans tous les pays, quelques dizaines de chercheurs, de savants, d’ingénieurs, bref, de gens parfaitement crédibles et qui ne croient pas à la responsabilité de l’homme dans le réchauffement actuel. Je terminerai en citant Marcel Leroux, (décédé en 2008). Professeur émérite de climatologie à l’université Jean-Moulin – Lyon-III, il était directeur du laboratoire de climatologie, risques et environnement. Il résumait, en 2003, son point de vue sur la théorie du réchauffement climatique: "Le réchauffement global est une hypothèse issue de modèles théoriques et fondée sur des relations simplistes, qui annonce une élévation de la température, proclamée mais non démontrée. Les contradictions sont nombreuses entre les prédictions et les faits climatiques directement observés, l’ignorance délibérée de ces distorsions flagrantes constituant une imposture scientifique ".
Alors, me direz-vous, à qui profite le crime ? J’ai bien une petite idée: en 1975, Giscard d’Estaing créait le "G7". Dans le discours inaugural de cette institution, il déclarait que les citoyens des pays industrialisés supportaient de plus en plus mal l’hyper-fiscalité (déjà!). Aussi cet esprit tordu proposait de sensibiliser les peuples à l’écologie. Culpabilisés, ils accepteraient d’être taxés pour la survie de la planète. Depuis, on constate que l’écologie punitive fonctionne à plein tube!
Pendant des années, on nous a affirmé que le diesel polluait moins que l’essence, puis, alors que 70 à 80% des Français roulaient au diesel, on nous a dit le contraire. Honte aux gens (dont je suis) qui roulent au diesel! Nous serions responsables de… 40 000 morts pas an. D’où sortent ces chiffres ? Là encore, on nous prend pour des imbéciles. Deux études récentes, menées par des organismes indépendants, viennent de démontrer que le moteur diesel moderne, doté de filtres à particules, vannes, "AD-Blue", pollue… 30 fois moins que l’essence.
Notre vieille planète a connu des périodes glaciaires suivies de périodes chaudes. N’est-ce pas, tout simplement, une évolution normale de la terre ? L’homme a-t-il la moindre responsabilité dans ce processus?
Je n’en sais rien, mais une chose est indéniable: nous, Français, représentons 1% de la population du globe, et 0,8% des émissions de gaz à effet de serre.
Ce n’est pas en nous saignant à coup d’impôts sur les ordures, de taxes de recyclage, de taxe carbone, de malus écologique, etc. qu’on réglera le problème. La seule " dépollution " qui soit dans nos cordes, c’est le nettoyage de cette classe politique aussi incapable qu’arrogante qui nous présure depuis un demi-siècle. Depuis 1974, la France n’a jamais connu un budget en équilibre. Nous laisserons à nos enfants une dette abyssale de 3 100 milliards d’euros ; un pays malade, livré à une immigration massive et incontrôlée ; des zones de non-droit où la police n’ose plus aller ; et les responsables de ce gâchis nous demandent de payer toujours plus d’impôts, de trier nos poubelles et d’abandonner nos vieilles voitures.
Alors oui, débarrassons-nous des ordures. Je sais même par lesquelles commencer!
Certains vont sans doute me trouver excessif. Que nenni! Disons que je me lâche tant que le climato-scepticisme ne tombe pas encore sous le coup de la loi.
Éric de Verdelhan
1)- Auteur du livre "Climat Investigation".
2)- J’éviterai à mes lecteurs cette kyrielle de noms. On trouve ça sur internet, en cherchant un peu.
1 seul chiffre à retenir: le CO2 représente 0,04% de notre atmosphère.
L’humanité tout entière pourrait prendre l’avion tous les jours ou au contraire revenir à l’âge de pierre, il lui serait impossible d’avoir la moindre influence sur ces 0,04%!
Mort programmée de la profession de voyant-e
Il y a d’abord eu les politiciens, puis les médias, et avec ce qui se passe présentement aux États-Unis, il y aura sans doute les tribunaux… Mais les prochaines victimes de la perte de confiance d’une partie de la population pourraient bien être les scientifiques, bien que ce soit déjà le cas dans certains dossiers, comme celui des changements climatiques.
Jusqu’ici, peu de scientifiques ont été impliqués dans des scandales financiers. Le public en est conscient, ce qui explique qu’ils sont beaucoup mieux cotés que les politiciens et les journalistes. Mais selon Ugo Bardi[1], professeur de chimie physique à l’Université de Florence en Italie, le problème n’est pas lié aux individus ou à certaines disciplines en particulier, mais à la science en général. Dans son livre Big Gods (Princeton, 2013) le professeur de psychologie sociale de l’Université de Colombie britannique, Ara Norenzayan, soutient que les gens ont un détecteur de mensonge intégré, une sorte d’algorithme heuristique qui évalue la justesse d’un propos sur la base de la cohérence. Non seulement le message doit-il être cohérent, mais le comportement du messager doit aussi être conséquent.
Les fausses promesses et l’incohérence du message
Malheureusement, la science présente actuellement deux visages. D’un côté, il y a ceux qu’on perçoit comme des prophètes de malheur parce qu’ils explorent les limites imposées par la nature et qu’ils invitent à faire des sacrifices pour éviter les crises qui nous menacent. De l’autre côté, il y a ce que Bardi appelle les scientifiques " du Père Noël " qui promettent des lendemains ensoleillés. Le message de ces derniers n’est pas nouveau, il a commencé dans les années 1950. Il consiste à dire " donnez-nous de l’argent et nous inventerons un truc magique pour résoudre les problèmes ". Mais ce message sonne de plus en plus creux parce que le public est en mesure de constater que les promesses de ces scientifiques sont encore loin de leur matérialisation (pensons à la fusion nucléaire ou à l’économie hydrogène annoncée par Jeremy Rifkin en 2002), tandis que d’autres ont empiré les choses (ex : la fracturation hydraulique ou la résistance aux antibiotiques). Pourtant, certains scientifiques n’hésitent pas à faire encore ce genre de promesses, claironnées par les médias, en partie pour gonfler leurs budgets de recherche.
Cerveau humain, intelligence artificielle et robotique
Pourquoi les cerveaux humains détiennent la clé d'une intelligence artificielle plus élevée.
Comprendre l'"évolution interne" permanente du cerveau (et nous aider ainsi à nous adapter et à apprendre des compétences complexes comme la maîtrise du langage) pourrait un jour mener à des robots plus intelligents.
Pourquoi les êtres humains sont-ils capables d'apprendre des langues complexes si jeunes? Et pourquoi la solution à un "problème faisant appel à la perspicacité" (comme le fait de connecter neuf points sur une grille rectangulaire avec quatre lignes droites contiguës sans relever le crayon) traverse-t-elle soudainement votre esprit à votre réveil le lendemain?
INSIGHT, un projet révolutionnaire financé par l'UE mené par un des pionniers de la biologie évolutionnaire théorique, est parvenu à mieux comprendre comment nous résolvons exactement les problèmes, en examinant la façon dont les idées dans nos cerveaux pourraient évoluer au cours de nos vies. Les résultats pourraient avoir des implications au niveau de la programmation d'un système robotique de résolution des problèmes qui pense par lui-même et enrichir nos connaissances sur le mode de développement du langage humain.
"La résolution illimitée de problèmes par l'homme et l'apprentissage sans limite sont de loin supérieurs aux résultats obtenus actuellement avec les machines", explique le professeur Eörs Szathmáry, directeur du Parmenides Centre for the Conceptual Foundations of Science à la fondation Parmenides de Munich, en Allemagne et professeur de biologie à l'université Eötvös à Budapest, en Hongrie. "Ces robots manquent notamment d'algorithmes adéquats permettant de résoudre des problèmes faisant appel à la perspicacité dans divers contextes, ce qui est au cœur de la compréhension humaine."
Par perspicacité nous entendons la capacité par laquelle nous, humains, pouvons créer de nouvelles représentations plus utiles d'un problème, afin d'autoriser des solutions autres que celles apportées par la "force brute",et guider des actions futures. Cela nous permet de traiter de façon très créative des problèmes sortant de l'ordinaire, chose que l'intelligence artificielle a du mal à faire.
Par exemple, pendant plusieurs années l'expérience et le jeu nous apprennent à marcher, parler et socialiser, alors que le développement d'idées complexes, qui élargissent les connaissances comme la théorie d'Einstein sur la relativité, peut prendre une décennie, voire plus. Souvent une solution inattendue ("eureka") peut surgir sans avertissement préalable, suggérant que le traitement inconscient joue un rôle crucial dans la perspicacité.
L'évolution de la pensée
"Les similarités profondes entre la pensée et l'évolution nous conduisent à supposer que des adaptations cognitives (accomplies par la sélection naturelle 'neuronale') ont lieu en temps réel dans les réseaux neuronaux du cerveau humain au cours de la vie", explique Szathmáry. "Nous appelons ce processus la neurodynamique darwinienne“.
Le projet INSIGHT a fourni des preuves visant à soutenir cette théorie en utilisant des simulations informatiques, des robots, des examens de cultures cellulaires et des expériences de psychologie humaine et de neuro-imagerie. Par exemple, des neurones murins ont été stimulés pour apprendre les modèles temporels d'activité, qui ont été enregistrés et ensuite reproduits sur un réseau naïf pour voir si les informations apprises pourraient être copiées. Les robots ont été nourris d'algorithmes de sélection naturelle conçus pour créer une exploration autonome créative illimitée, et ont été testés pour voir s'ils pouvaient, en effet, créer leur propre objectif.
"Contrairement à la sélection artificielle, qui dit 'voilà ta fonction, 'c'est à partir de là que tu dois évoluer', nous avons trouvé qu'un robot pouvait développer son propre jeu", explique Szathmáry“. À terme, ces robots pourraient générer leurs propres valeurs et désirs, et en un sens, avoir leur raisonnement propre."Afin de tester cette hypothèse, le projet a mis au point une nouvelle boîte à outils robotique évolutionnaire, appelée Robogen, qui permet à quiconque possédant un ordinateur de créer des corps et cerveaux de robots dans des simulations fondées sur la physique, d'imprimer en 3D des parties évoluées du corps, d'assembler le robot entier et d'observer son comportement dans le monde réel. Le projet a également fait des progrès en cartographiant la façon dont la dynamique darwinienne du cerveau est importante pour le traitement du langage.
Les implications de ces recherches sont importantes. Une tournure intéressante pourrait être que les processus évolutionnaires qui ont lieu au niveau cérébral pourraient être encore plus puissants qu'à l'état sauvage, étant donné qu'ils sont modifiés et guidés par l'apprentissage. Alors qu'une grande partie de ces hypothèses reste spéculative (et qu'une amélioration des modèles est requise), le projet INSIGHT a commencé à donner corps à une théorie qui pourrait un jour conduire à des machines capables d'apprendre par elles-mêmes, à une traduction plus intelligente du langage et révolutionner l'enseignement et la résolution de problèmes.