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  • A méditer

     Elon Musk: "L’idéologie woke est diviseuse, excluante, haineuse. Elle offre aux gens mesquins un droit à être méchants et cruels, blindés dans leur fausse vertu". 22 décembre 2021

  • Hommage à la langue d’Emma, ma mère

    28 novembre 2021 Philippe Carron COUP DE COEUR 6

     

    Hommage à la langue de ma mère, Emma, décédée durant la période de confinement, à cette langue française dont je revois encore les lettres qu’elle écrivait dans son jeune temps, dans un style d’une sobriété et d’une limpidité étonnantes, langue désormais rejetée de partout, surtout de ses propres locuteurs, comme "lingua non grata", et qui est en passe de la rejoindre six pieds sous terre.

    La Langue d’Emma, c’est cette langue belle à l’agencement unique dans le paysage linguistique mondial, cet idiome révolutionnaire qui, jadis, s’est complètement émancipée de la complexité et de la lourdeur latines, bousculant radicalement tous les codes de langue en vigueur à l’époque en s’appuyant sur une syntaxe à la fois simple, logique et directe ; c’est cette langue qu’étaient pourtant censées protéger  les dispositions de la loi no 94-665 du 4 août 1994, dite loi Toubon, lesquelles ont été, depuis, subtilement détournées et vidées de leur contenu.

    La Langue d’Emma, c’est cette langue féconde qui a façonné et donné l’anglais tel que nous le connaissons, et que nos amis québécois mettent judicieusement au service des applications les plus pointues… langue qui est cependant mise en charpie par les décideurs de la sphère économico-financière de l’Europe francophone, ce avec le précieux renfort de locuteurs à la fois complices et acteurs d’une effroyable pollution langagière et qui confondent ouverture à l’autre avec le plus lâche aplatissement.

    La Langue d’Emma, c’est ce vivier inépuisable dans lequel tant d’artistes ont puisé pour donner vie à un répertoire époustouflant de chansons qui ont enchanté les oreilles de plus d’une génération, florilège exceptionnel qui ne viendra plus égayer nos commerces et nos boutiques où défile à longueur de gondoles la tonitruante et déshumanisante variété anglo-saxonne qui fait marcher au pas une clientèle complètement apathique dans son inféodation… La Langue d’Emma, c’est ce parler pétillant dont l’évolution a été stoppée nette par l’intrusion des " silures " *anglo-saxons qui absorbent toutes les possibilités de son champ lexical ; c’est sur cette langue que se joue pourtant la plus surréaliste des farces dans nos ministères et les tours d’ivoire d’une élite bien-pensante où l’on fait encore des tonnes de projets mirifiques pour un idiome qui n’est plus que l’ombre de lui-même.

    La Langue d’Emma, c’est cette langue qui, dans les instances européennes, tenait naguère encore la dragée haute à l’anglo-américain que toute une arrière-garde occulte tentait déjà de mettre en place pour assouvir ses desseins de prédation à l’échelle planétaire ; c’est cet idiome qui, aujourd’hui, à l’heure du Brexit, fait bien pâle figure au sein d’organismes " anglolâtres " où un Président français en plein déni s’apprête à faire du français un patois de plus au sein de l’Union européenne.

    La Langue d’Emma, c’est une des langues d’une Confédération helvétique où l’on vante "cohésion sociale" et "paix des langues… dans un pays qui est pourtant dévasté linguistiquement; c’est ce parler qu’un scandaleux sectarisme constitutionnel, une malhonnêteté intellectuelle et des garde-fous inexistants condamnent à l’exil…  et les citoyens à un illettrisme ahurissant, la classe politique helvétique n’étant plus que de bien piètres marionnettes ligotées  par les zélateurs du "tout-à-l’anglo-américain" de la finance et consorts lesquels tiennent le pays tout entier sous leur coupe.

    La Langue d’Emma, c’est ce langage tout en délicatesse  qui ne séduira plus les visiteurs francophones de passage désormais accueillis comme des hôtes indésirables à Nice, Genève, Bruxelles, Paris ou Lausanne… et qui s’en retournent chez eux humiliés et choqués ; c’est elle dont les étudiants non francophones, dépités, se détournent, les "natifs" eux-mêmes l’ayant rendue méconnaissable pour avoir simplement oublié leur appartenance à un ensemble géopolitique de plusieurs centaines de millions de francophones à travers le globe.

    Le mot de la fin
    La Langue d’Emma, c’est cette immense langue française refusée au locuteur lambda de langue française et qui s’effiloche au fil des jours, assassinée en pleine course à cause justement de sa grâce et de la pensée universelle qu’elle laissait apparaître en filigrane dans tout son discours, c’est cette langue qui savait prendre le contre-pied d’une idéologie anglo-saxonne dévoreuse d’humanité. Qu’en restera- t-il une fois que le credo du tout-à-l’anglais aura eu raison d’elle?

    Rien, si ce n’est qu’une écrasante majorité de ses locuteurs auront cessé d’exister dans ce qui faisait leur être original, leur vérité, et qui verront s’insinuer au plus profond d’eux-mêmes une plaie béante, souvenir d’une perte irrémédiable qui les poursuivra pendant longtemps encore, comme ont été marqués au fer rouge d’autres peuples à d’autres époques…

    Philippe Carron

    *Silure: gros poisson carnassier, appelé aussi poisson-chat

  • La pourriture n'a jamais évolué

    et n'évoluera jamais!!!

    1. Quand Libé jugeait un spectacle de Joséphine Baker "vieillot, cocardier, poussiéreux, réac, qui sent le pipi de chat et la vieille rosette racornie"

     

        En 1975, l’année où #Liberation se réjouissait de la victoire des Khmers rouges, le journal pourrissait et humiliait #JosephineBaker et son spectacle " vieillot, cocardier, poussiéreux, réac, qui sent le pipi de chat et la vieille rosette racornie ". Une réaction @libe ? pic.twitter.com/rQ96zbai1D

        — François de Voyer (@fdevoyer) November 30, 2021

     

     

     

  • Driss Ghali explose Rama Yade!

    Le 19 novembre, Rama Yade accordait une interview à L’Express, dans laquelle l’ancienne ministre de Nicolas Sarkozy n’a pas hésité, à son tour, comme c’est la mode, à cracher sur son pays d’accueil, la France.

    Un pays qui l’avait pourtant faite membre de son gouvernement, alors même que le Sénégal ne compte plus aucun ministre blanc depuis les années 90. Rama Yade eut même cette phrase d’anthologie: " Passer à Paris devant la statue de Colbert est une micro-agression "…

    ***

    Réponse de Driss Ghali (cf. la vidéo en fin d’article: Driss Ghali s’y présente), le "berger francophile", à Rama Yade, la "bergère francophobe":

    Extraits:

    "Madame Yade dit que la statue de Colbert lui est une "micro agression". Si on suit son raisonnement, son indignation, alors tout le Sénégal devrait lui être une "no go zone", une zone de "micro agression", parce que le Sénégal a pratiqué l’esclavage sur lui-même! (…)".

    "J’ai lu des rapports d’ethnographes sur les sociétés sénégalaises anciennes. [En 1880], il y avait notamment chez les Gajaaga du Sénégal, une société de castes, comme en Inde. Trois castes:

        Vous aviez une caste d’élites, maraboutique ou guerrière;

        Vous aviez une caste d’affranchis qui était des clients de ces élites: artisans, collecteurs d’impôts, etc.;

        Et vous aviez une caste d’esclaves.

    "Je parle d’esclaves du Sénégal! Des Noirs [esclavagisés] par des Noirs! Les esclaves domestiques étaient plutôt bien traités. Et puis il y avait des esclaves qui n’avaient même pas le droit de garder leurs enfants! Ils ne transmettaient pas leur patronyme et on prenait leurs enfants qui étaient des espèces de marchandises: on [enlevait] l’enfant à sa maman et on le vendait! Ça, c’est le Sénégal avant l’arrivée de la France! (…) ".

    ***

    "Les tirailleurs sénégalais dont on parle – et que j’admire d’ailleurs –: pourquoi des Noirs ont rejoint la France tellement facilement, quand la France s’est installée au Sénégal ou en Afrique de l’ouest? Parce que c’étaient les anciens esclaves. Ils ont trouvé dans l’uniforme français une manière de se venger de leurs anciens bourreaux. Le caractère vaillant, le courage du tirailleur vient de ça! C’étaient les opprimés de la veille, les damnés de la terre. Ils ont dit: "Voilà, en devenant soldat français, j’ai un statut!". C’est pour ça qu’ils se sont battus avec la France avec l’énergie du désespoir. Parce que c’était soit ça, soit devenir esclave! C’est ça la réalité du Sénégal!".

    "Donc si Madame Yade est indignée par Colbert, elle ne peut plus remettre les pieds au Sénégal! Je n’ai pas vu de Sénégalais faire leur mea culpa sur leur passé d’esclavagistes!".

    "Au passage, c’est la France qui a arrêté l’esclavage au Sénégal, c’est grâce à la France qu’il n’y a plus d’esclave au Sénégal! (…) "

     

    https://senego.com/et-si-la-traite-inter-africaine-etait-beaucoup-grave-que-les-autres-traites-negrieres_229623.html

     

     

    Si Madame Yade ne supporte pas Monsieur Colbert, alors elle ne peut plus avoir d’amis arabes ni musulmans. Tous ses amis algériens, marocains, égyptiens, syriens, qu’elle croise éventuellement à la banque mondiale à Washington [elle y travaille depuis trois ans], elle doit arrêter de leur parler, parce que nous, les Arabes du Maghreb (…), nous avons prélevé des esclaves chez nos amis noirs du Sénégal notamment, et nous les avons vendus à Marrakech, à Fez pour notre propre famille musulmane. Ça, c’est réel".

    "L’esclavage s’est arrêté en Mauritanie [dans les années 60]. L’esclavage en Arabie saoudite (…) a été officiellement banni récemment, dans les années 60 aussi (…) par le roi, le grand roi Fayçal – qui d’ailleurs a été assassiné quelque temps après… "

    "Donc je pense que Madame Yade ne peut plus mettre les pieds à Dubaï, en Arabie saoudite, au Qatar pour la coupe du monde, parce que tout ce monde-là, tout le monde arabe est esclavagiste, et beaucoup plus que Monsieur Colbert. Parce que Colbert – la France de l’époque – a pratiqué l’esclavage, mais nous, les Arabes, nous avons castré les Noirs! Parce que nous, nous ne voulions pas du Grand Remplacement! (…) ".

    "Vous savez quel était le taux de survie à la castration? 10%! Si ça ce n’est pas un crime contre l’humanité commis par les musulmans contre les Noirs animistes, c’est quoi, alors?! "

    [Note de HD: dans la vidéo ci-dessous:

    L’anthropologue, économiste et écrivain franco-sénégalais Tidiane N’Diaye, interviewé pour son livre "Le génocide voilé: enquête historique sur la traite négrière" paru en 2008, parle de la traite arabo-musulmane comme d’un "véritable génocide: le sort qui était réservé aux captifs africains apparaît aujourd’hui -avec le recul- comme une sorte d’extinction ethnique, à terme, programmée par castration massive"].

    ***

    Suite des commentaires de Driss Ghali:

    "Pourquoi les Noirs se sont convertis en masse à l’islam? C’était pour échapper à l’esclavage. Pourquoi les Sénégalais sont devenus musulmans, en grande partie, ou les Maliens, ou le nord du Cameroun, ou au pourtour du Lac Tchad? C’était pour ne plus se faire razzier par les Touaregs musulmans et par les Arabes".

    "Les gens qui ont ma couleur de peau descendaient de Fez, de Marrakech, jusqu’à l’endroit [où sévit] Boko Haram aujourd’hui, jusqu’au nord Cameroun. Pour chercher les Noirs, avec la complicité d’autres Noirs devenus musulmans et qui ont continué la tradition noire d’esclavage intra-africain: ils ont vendu leurs frères!"

    "Les Noirs du lac Tchad ont vendu les Saras, une ethnie qui n’est pas musulmane, le long du fleuve Logone. Ils les ont vendus parce que pour eux, ce n’étaient même pas des Noirs! ".

    " D’ailleurs, qui a inventé la négritude? La race noire? Ce sont les Blancs! Ce sont les Français qui ont inventé la négritude. La négritude a été inventée à Paris! Elle n’a pas été inventée à Dakar à ce que je sache, ou à Abidjan ".

    "Avant la colonisation, il n’y avait pas de race noire! Le Noir ne voyait pas son semblable comme Noir. Quand tu changeais d’ethnie, tu changeais de race et de civilisation! Quand tu traversais la rivière, tu étais dans une zone de non-droit où le Noir était une simple marchandise. C’est pour ça qu’il y a eu l’esclavage en Afrique. Des Africains ont saisi d’autres Africains parce qu’ils ne voyaient pas en eux des hommes, ils voyaient en eux des animaux, des marchandises.

    Ça, Madame Yade devrait s’en souvenir, parce que si elle fait son devoir de mémoire, il faut qu’elle arrête de parler à toute l’Union africaine. Parce que [tous les Africains] ont les mains sales. Tous! Le roi du Bénin, Behanzin (…), c’était le George Soros, le Bill Gates de l’esclavage! [rires]".

    "Certains [Africains] ont eu le courage de reconnaître la responsabilité de leurs ancêtres dans l’esclavage. (…)":

    Source:

    Source:

    ***

    Suite des commentaires de Driss Ghali:

    "La France a interdit, elle a bloqué l’esclavage en Afrique. Elle a bloqué l’esclavage entre Africains, elle a bloqué l’esclavage pratiqué par les musulmans qui envoyaient les Noirs au nord de l’Afrique et en Turquie, en Perse. Les Britanniques aussi ont interdit l’esclavage à Zanzibar, qui était le " shopping center "de l’esclavage. Jusqu’à la fin du 19e siècle, les Arabes de Zanzibar allaient chercher des Noirs au Rwanda! Si le roi des Belges Léopold II a pris le Congo, c’est parce que les Noirs n’en pouvaient plus de se faire razzier par les Arabes qui venaient de Zanzibar, qui montaient le Rift et descendaient pour razzier des Noirs. C’est ça, la réalité! (…) ".

    ***

    " Qui a inventé la négritude? Ce sont les Noirs en France. (…) Elle n’est pas née en Afrique! La condition noire, la conscience d’être africain est née en France [avec des gens comme] le Sénégalais Sédar Senghor ou le Martiniquais Aimé Césaire ".

    " Quand Léopold Sédar Senghor, un Noir sénégalais de l’ethnie Serer, catholique, normalien, agrégé de grammaire, donnait des cours à Louis le Grand, le berceau de l’élite française, en 1932, quand, lui, sélectionnait les Blancs en leur donnant des notes, les Américains, surtout du Mississipi, s’interrogeaient encore pour savoir si les Noirs étaient des êtres humains! J’espère que Madame Yade le sait… Quand les Français donnaient des diplômes de Normale Sup à des Noirs, les Américains hésitaient encore à avoir des Noirs dans leurs universités. En 1932, quand Sédar Senghor prenait son café tranquillement aux Deux Magots, les Noirs américains se faisaient lyncher par le Ku Klux Klan (…) ".

    ***

    " La France a fait le Sénégal. Qu’est-ce qu’était le Sénégal avant la colonisation? (…) Ça n’existait pas! (…) Léopold Sédar Senghor, père de l’indépendance sénégalaise, l’a dit et l’a écrit: sans la France, il n’y aurait pas eu de Sénégal. Il y avait des tribus, il y avait des peuples qui se détestaient, qui se razziaient les uns les autres. (…) Le Sénégal est le fils (lointain) de Colbert. Le Sénégal est l’enfant légitime de Faidherbe. C’est la France qui a donné ses frontières au Sénégal. La France et les grandes confréries sénégalaises, les Tijaniys et les Mourides ".

    " Le Sénégal d’aujourd’hui, ce pays stable, amical, "sérieux" – aucun pays d’Afrique n’est sérieux… parce que si nous nous aimions nous-mêmes, nous ne serions pas pauvres, nous ne serions pas émetteurs d’émigration, nous serons récepteurs d’émigrés – , ce pays sympa, attachant, qui n’a pas connu de coup d’Etat depuis son indépendance, cette exception africaine, ce havre de paix en Afrique, ce pays où il y a encore un peu d’espoir, c’est le fils de Faidherbe (…) ".

    " Le Sénégal a été construit par la France. La France, "méchante", “raciste", a donné au Sénégal la formule magique pour exercer le pouvoir: l’Etat-Nation, l’administration, tatillonne avec les timbres, les préfectures, les conseils municipaux, la police, la gendarmerie, la séparation des pouvoirs… La France a appris ça aux Sénégalais (…) Il faut savoir reconnaître ce qu’on doit à la France. Il y a eu le négatif, mais il y a eu aussi ça! (…) ".

    " Senghor ne voulait pas de l’indépendance: il voulait une association avec la France durant une vingtaine d’années, le temps que le Sénégal mûrisse. L’indépendance a été donnée au Sénégal en 60, et Senghor, contrairement aux indigénistes et aux "woke (éveillés)" que nous avons aujourd’hui, a gardé dans son gouvernement plusieurs ministres blancs, Français.

    Jean Colin a été ministre de l’intérieur du Sénégal jusqu’aux années 90! Les Sénégalais [de cette époque] n’étaient pas des racialistes comme les imbéciles que nous avons aujourd’hui, que nous appelons indigénistes. André Peytavin  a été ministre des finances du Sénégal! (…) Plusieurs conseillers de Senghor et de Mamadou N’Diaye étaient Blancs, Français naturalisés Sénégalais: des binationaux. Monsieur Senghor s’est marié à une Blanche, une Normande: lui, n’était pas racialiste! Et il a pris sa retraite en France! ".

    " (…) En fait, nous sommes des impuissants, nous sommes des "losers", parce que notre génération n’a aucune solution à apporter aux problèmes de l’Afrique: surpopulation, corruption, manque de sérieux. Et nous n’avons aucune réponse à apporter aux problèmes de la France qui sont la décadence, le pourrissement de la civilisation française, et la diversité qui est en train de tuer la France ".

    ***

    "Notre génération doit sauver la France contre la diversité. Je ne dis pas qu’il faut déporter les immigrés. Je dis qu’il faut donner à la France le moyen de rester la France, de rester forte, d’éclairer le monde, de rester un pays prospère, puissant, et de gérer [son] caractère multiracial en même temps. Moi, je n’ai aucun problème avec une France multiraciale [Note de HD: au sens où l’entendait le général De Gaulle], mais il ne faut pas qu’elle devienne une annexe du Zaïre ou de la Somalie. La France n’a pas la vocation d’être un coupe-gorge ni un camp de réfugiés, n’en déplaise à M. Dupond-Moretti ou à M. Mélenchon. (…) ".

    " Ces binationaux [comme Rama Yade], infoutus de trouver des solutions pour leur pays d’origine et pour la France, pour les défis de la France d’aujourd’hui, qu’est-ce qu’ils font ? Ils se réfugient dans les défis d’avant. Ils copient Frantz Fanon ! Or Frantz Fanon est mort en 61: son problème, c’était la colonisation! Elle est finie, les gars: nous ne sommes plus à Bab el Oued! L’Afrique est libre, le Maghreb est libre! (…) Il faut tourner la page de Frantz Fanon! Ces binationaux, quand ils ne vivent pas dans le colonialisme, ils remontent à l’esclavage. L’esclavage est fini, les gars! ".

    ***

    "En fait, l’esclavage, maintenant, est en Libye. J’invite Madame Yade à dénoncer le gouvernement libyen, les mafias libyennes, qui esclavagisent les Noirs, les mafias libyennes partenaires des ONG qui livrent les Noirs à Lampedusa. Madame Yade devrait faire une tournée à Lampedusa et [dénoncer] les ONG européennes subventionnées par les fonds européens qui prennent les Noirs [que leur livrent] les esclavagistes libyens. Il faut voir ce qu’est une prison de Noirs en Libye! Le viol des hommes y est pratiqué de manière systématique. Des viols filmés, et on envoie les vidéos aux familles noires africaines pour leur demander de l’argent! Il faut voir ce que c’est que le sort des Noirs dans les prisons du Sinaï, ce que les bédouins du Sinaï font subir aux Erythréens qui veulent rentrer en Israël! ".

    "Je voudrais bien entendre Madame Yade et toute cette élite binationale parler de ça au lieu de s’acharner sur Monsieur Colbert! (…) ".

    Driss Ghali

    ***

     

    Propos transcrits par

    Henri Dubost

    NB: on peut regretter que, presqu’une semaine après sa publication, l’excellente vidéo de Driss Ghali, en tête de cet article, ne bénéficie que de quelques centaines de vues. Merci, chers lecteurs, d’en assurer la diffusion la plus large.

  • Murs et frontières

    Eugénie Bastié: " En 1989, il y avait 11 murs frontaliers dans le monde. Il y en a aujourd’hui environ 80. L’aboutissement de l’abolition des frontières, c’est la restauration des murs"

     

        Eugénie Bastié: "Seuls les progressistes continuent à croire à un monde sans frontières qui n'a plus rien de réel" #PAI pic.twitter.com/Cm2gEt99z8

        — CNEWS (@CNEWS) November 20, 2021