Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Hier - Page 8

  • Je suis partiellement inculte…

    ... puisque je n'ai, pour tout bagage scolaire, que le certif', délivré en 1964…

    Mais, il me semble bien que l'on m'a toujours enseigné que le mot “déféré“ veut dire “ôter les fers (aux pieds)“ et que, par contre,

    Le mot “enféré“ voulait dire mettre les fers (aux galères) ou écrouer ou mettre en prison…

    Tour de passe-passe des journalistes de la médiacratie qui eux, oui, sont vraiment incultes et moutons de Panurge, répétant -si je peux m'exprimer ainsi- idiopathiquement (qui signifie en médecine: on ne sait d'où cela vient) et donc, de façon stupide, les mêmes antiennes que leurs coreligionnaires insanes. Les baveux sont totalement idiots.

    Vous devriez lire, chers gens de la gauchiasse progressiviste et moutons de la start-up nation, vous devriez lire le news Valeurs Actuelles où on parle -et écrit- le bon Français de France…

    Je sais, je sais, c'est un sale torchon nauséabond, nazifiant et d'extrême droite (selon vous) mais qui voit chaque semaine, augmenter ses abonnés tandis que vous périclitez malgré les subventions de l'Etat français. Plus bas vous descendez au niveau de vos racontars blèmes et incohérents à vos derniers lecteurs, plus vous vous vautrez dans la bassesse de classe, le fameux “camp des bien-pensants“ et plus vous perdez d'abonnés!

    L’état, c'est moi…

    et je trouve qu'à force de vous mordre la queue, comme l'Ouroboros, vous oubliez un peu trop que les subventions que vous touchez sont l'argent des impôts du petit peuple d'en-bas; vous savez, celui qui roule en diésel avec la clope au bec et dont les femmes d'usines, sont totalement illettrées -comme a dit l'Arrogant qui nous sert de président.

    Hélas, celui-ci, révérence gardée, est à l'Elysée parce que des imbéciles de Français ont voté pour lui, ceux de sa caste qui s'auto-complimentent en regardant leur joli nombril genré et venant de la brigade des  alphabets (lgbt et le reste d'abrutis)...

    J'espère que le locataire de l'Elysée va prendre la pelée du siècle aux prochaines municipales!

  • 22 à Asnières

    Des soucis avec votre opérateur téléphonique historique?

     

    http://saga-mandarine.hautetfort.com

     

    Racontez vos déboires!

  • Ce pays est foutu

    Déclaration d'Emmanuel Macron sur la colonisation : pour Bruno Retailleau, “à cultiver la haine de soi, on ne récolte que la haine des autres”

    Bruno Retailleau souligne le caractère complexe de la colonisation qui exclut toute lecture unilatérale.

    Président du groupe LR au Sénat, Bruno Retailleau fustige la vision pénitentielle de l'histoire de France mise en avant par le chef de l'État.

    Valeurs actuelles. En 2017, Emmanuel Macron, alors candidat à la présidentielle déclarait sur une chaîne algérienne que la colonisation constituait un "crime contre l'humanité". En 2019, Emmanuel Macron président persiste et signe : le colonialisme a été "une faute de la République" a-t-il déclaré à Abidjan aux côtés du président ivoirien Alassane Ouattara. Celui qui faisait du juste milieu une vertu, ne s'embarrasse pas de nuances sur cette épineuse question de la colonisation. Cette lecture unilatérale des faits n'exacerbe-t-elle pas le complexe de repentance qui affecte la France depuis de nombreuses années?

    Bruno Retailleau. Cette récidive d’Emmanuel Macron traduit une vision pénitentielle de l’histoire de France qui, en réalité, est consubstantielle au progressisme. Pour ce dernier, le présent est moralement supérieur au passé, et la tâche des hommes de bien consiste à extirper le mal d’une histoire nationale qui, pour les progressistes, ne serait qu’une succession de crimes.

    Ce mélange d’arrogance et d’ignorance n’est pas seulement faux sur le plan historique – la colonisation est un phénomène éminemment plus complexe que semble vouloir le croire Emmanuel Macron – mais il est également dangereux sur le plan civique. Car comment faire aimer la France aux nouveaux venus si l’on ne cesse d’exhiber des raisons de la détester, comme autant de tâches indélébiles sur le drapeau tricolore? L’autoflagellation ne peut tenir lieu de politique d’intégration.

    Le poète Léopold Sédar Senghor énonçait poétiquement que: “la colonisation a charrié de l'or et de la boue. Pourquoi retenir la boue et pas les pépites“? Nous pourrions retourner cette question à Emmanuel Macron. À votre avis, pourquoi le chef de l'État ne s'appesantit que sur les affres de la colonisation, à l'exclusion des bénéfices qu'elle a pu avoir?

    Les raisons sont idéologiques et peut être aussi électorales. Car pour la gauche "terra-novienne", dont Emmanuel Macron est issu, la repentance est une manière de s’adresser à ces "minorités" issues de l’immigration dont elle a voulu faire son électorat de substitution, après avoir théorisé l’abandon des classes populaires.

    Ce calcul est doublement dangereux. D’abord parce qu’il donne du grain à moudre à tous ceux qui ne veulent pas que les immigrés ou les Français issus de l’immigration s’assimilent à la France, à commencer par les tenants de l’islam politique. Ensuite parce qu’il renforce l’insécurité culturelle de tous ces Français attachés à la France à qui l’on présente leur histoire comme indigne d’être aimée.

    L’on voudrait favoriser les replis qu’on ne s’y prendrait pas mieux! Notre destin collectif ne peut s’accomplir  que dans une vision réconciliée de notre histoire. En noircissant le passé de la France, Emmanuel Macron obscurcit l’avenir des Français.

    Censées "apaiser" le ressentiment anti-français en Afrique, de telles déclarations ne risquent-elles pas a contrario de le renforcer parmi les populations locales?

     Oui. Car à cultiver la haine de soi, on ne récolte que la haine des autres. D’autant que nous savons que ce type de discours irresponsable trouve un écho en Afrique, notamment au Mali où certains cherchent à faire passer le combat de la France contre le djihadisme comme la traduction d’un nouveau "colonialisme" français.

    En France, la question coloniale demeure à ce jour un sujet extrêmement tabou. Si bien qu'à l'école, nombre d'enseignants doivent déployer des trésors de précautions pour ne pas heurter la "sensibilité" de certains élèves. Les propos d'Emmanuel Macron ne placent-ils pas la France en position de débitrice éternelle de revendications mémorielles?

    Le processus de criminalisation de notre histoire risque de nous entrainer dans un procès sans fin dans lequel la liste des cités à comparaître ne cessera fatalement de s’étoffer. Faudra-t-il renommer les écoles Jules Ferry compte tenu des propos que ce dernier a tenu en faveur de la colonisation?

    Après tout, certains avaient même exigé en 2017 que les collèges ou les lycées portant le nom de Colbert soient débaptisés au motif que ce dernier aurait joué un rôle dans l’élaboration du "code noir" … Les Français voient bien à quelles absurdités la repentance peut amener. Regardons les choses en face : la France vit sous la menace de la séparation. Le grand défi de ces prochaines années sera celui de l’unité française. Emmanuel Macron vient de démontrer une nouvelle fois qu’il n’est pas celui qui le relèvera.

     

    https://www.valeursactuelles.com

     

    Meilleur commentaire qui dit ce que je pense

    macron est un psychopathe donc plus vicieux qu’intelligent, peu cultivé mais voulant avoir l’air, il fallait le voir usurper les uniformes de pilotes et de sous-marinier lui qui n’en a jamais porté et qui aurait dû faire son service militaire mais qui a été réformé P4RD2 c’est à dire inapte mais cela est un secret d’état et les journalistes s’en désintéressent, pauvre France d’avoir élu un FOU

     

    “Quand un peuple ne peut plus rester ce qu’il fut, le premier symptôme de sa maladie, c’est la haine du passé.." Chateaubriand (Lucerne, 1832).

     

    On peut ajouter à cette excellente analyse la définition qu'Alain de Benoist donne de la repentance.

     "La repentance peut se résumer ainsi: des gens s’excusent de méfaits qu’ils n’ont pas commis pour complaire à d’autres qui ne les ont pas subis".

     

  • Noël, Noël, la fête magnifique!

    Quelle est la signification du mot Noël?

    Il existe plusieurs hypothèses sur l’origine du mot Noël, mais notre guide conférencière, Marie-Thérèse Garcin, a une préférence pour l’une d’entre elles. Le mot Noël, apparu au 12 e siècle, vient du latin "natalis" qui signifie relatif à la naissance. Noël est donc la fête qui commémore la naissance de Jésus né, selon le Nouveau Testament, à Bethléem.

    Depuis, Noël a dépassé sa signification religieuse. C’est devenu une fête civile, sociétale, correspondant à un moment de partage. Elle est fêtée par de nombreuses familles, même celles qui n’ont aucune tradition chrétienne.

    Pourquoi a-t-on choisi de fêter la naissance de Jésus le 25 décembre?

    Depuis la nuit des temps, les hommes ont célébré les solstices (hiver et été), c’était pour eux l’occasion de réjouissances. Pour le solstice d’hiver, on offrait du miel, des gâteaux, de l’or. Les maisons étaient décorées de gui, de houx.

    Ces fêtes païennes, antérieures à la tradition chrétienne, permettaient de faire face à la nuit la plus courte de l’année, annonciatrice des jours qui allaient rallonger, avant que la végétation reparte pour un nouveau cycle.

    C’est au IVe siècle que l’Eglise chrétienne a décidé de fêter la naissance de Jésus le 25 décembre, date du solstice d’hiver dans le calendrier julien. Son objectif était de détrôner la fête païenne. Aujourd’hui, après l’introduction du calendrier grégorien, au XVIe siècle, la date a été décalée au 21 décembre.

    Quelle signification a la bûche à Noël?

    Une autre tradition liée au solstice d’hiver est celle de la bûche de Noël. Là aussi, cela remonte à la nuit des temps. Pour faire face à la nuit la plus longue de l’année, rien de tel qu’une bûche pour entretenir le feu et mettre de la lumière dans la maison.

    Dans la tradition chrétienne, on faisait brûler dans l’âtre une très grosse bûche lors de la veillée de Noël. Elle provenait d’un arbre fruitier, censé garantir une bonne récolte pour l’année suivante.

    Dans certaines régions, comme en Bourgogne, la bûche était arrosée de vin afin d’assurer une bonne vendange à venir. Dans d’autres, on utilisait du sel pour se protéger des sorcières. Cette bûche devait se consumer très lentement et la tradition voulait que l’on conserve les tisons pour préserver les maisons de la foudre.

    Aujourd’hui, cette bûche a pris la forme d’un dessert indissociable des fêtes de Noël.

    Pourquoi le sapin est-il associé à la tradition de Noël?

    Le sapin de Noël puise son origine dans la tradition celte. En effet, pour les Celtes le 24 décembre était le jour de la renaissance du soleil. Pour eux, chaque mois (lunaire) était associé à un arbre et décembre l’était à l’épicéa, un arbre qui reste vert même en hiver.

    Cette tradition païenne qui s’était perdue a resurgi dans l’est de la France, notamment en Alsace, au 16e siècle et a été assimilée à la fête chrétienne. Mais c’est surtout la reine Marie Leszczynska, épouse de Louis XV, qui a lancé le rite du sapin à Noël en en installant un à Versailles en 1738.

    Le Père Noël a-t-il toujours été associé à la fête de Noël?

    Le Père Noël doit beaucoup à saint Nicolas célébré dans l’est de la France et dans les pays du nord de l’Europe depuis le 12e siècle.

    Depuis, dans la nuit du 5 au 6 décembre, saint Nicolas, vêtu de son habit d’évêque, voyage à dos d’âne pour passer dans les maisons distribuer des friandises et des cadeaux aux enfants sages.

    C’est un pasteur américain, un certain Moore, qui a donné naissance au Père Noël, dans un conte qu’il a écrit pour ses enfants en 1821. Il le décrit comme un homme dodu, sympathique et jovial habillé de vert qui se déplace dans un traîneau tiré par huit rennes. C’est le caricaturiste Thomas Nast, un autre Américain, qui revêt le Père Noël d’un habit rouge garni de fourrure blanche et le domicilie au pôle Nord.

    En Bourgogne, l’ancêtre du Père Noël était, il n’y a pas si longtemps, encore, le Père Janvier. Il était représenté sous la forme d’un vieillard, habillé d’une robe de bure marron, qui venait distribuer les cadeaux qu’il portait dans sa hotte dans la nuit du 31 décembre au 1er janvier. Lui aussi passait par la cheminée. Cette tradition a perduré jusque dans les années 1930.

    Gastronomie et fêtes de Noël ont-elles toujours été liées?

    Manger des mets raffinés tel que le foie gras, les crustacés, les huîtres… est une tradition récente. Par contre, manger de la volaille, de la dinde ou une oie remonte à plus longtemps. En effet, les volailles (particulièrement les oies) étaient des symboles solaires garantissant protection à ceux qui en mangeaient. Les volailles de Bresse se retrouvent sur de nombreuses tables à Noël.

    Pourquoi utilise t-on le vert, le rouge, le blanc et le doré pour les décorations de Noël?

    Aujourd’hui, les décorations de Noël, comme le reste, ont tendance à suivre les courants de la mode. Malgré cela, le vert, le rouge, le blanc et le doré restent les couleurs traditionnelles qui ont une valeur symbolique :

    – le rouge car c’est la fête, la chaleur.

    – le vert car il rappelle le sapin et le houx: la légende veut que lorsque la Sainte Famille fut contrainte de quitter l’Egypte, elle se dissimula derrière des branches de houx. En guise de reconnaissance, Marie l’aurait béni en annonçant que le houx serait éternellement symbole d’immortalité.

    – le blanc symbolise la neige, la pureté, la naissance de Jésus.

    – le doré représente la couleur de l’étoile, symbole de lumière et d’espérance. […]

    https://france3-regions.francetvinfo.fr/bourgogne-franche-comte/cote-d-or/dijon/sapin-buche-pere-noel-quelles-sont-origines-toutes-ces-traditions-noel-1760363.html

     

  • CE QUE PERSONNE NE DIT:

    Tous les salariés français payent deux fois pour les saint-diktats

    … même s'ils n'ont pas la carte et abhorrent les saint-diktats… QUI NE SERVENT A RIEN DE RIEN

    le pire, ceux qui sont encartés payent une troisième fois!

    Voici comment:

    Avant 2014, les saint-diktats se goinfraient n'importe comment, faisant feu de tout bois: soit-disant vente du muguet, faux-adhérents ou obligation de payer des pubs de complaisance dans les journaux d'entreprises et autres chantages divers aux patrons (tu payes -en espèces de préférence- où on te fout la grève perpétuelle dans ta boîte… Cf le scandale du Médef il y a quelques années)… Mais, bien sûr, la grève, ils la faisaient!

    Puis une loi de  mars 2014 a institué le Fond pour le Financement du Dialogue Social (sic, il fallait l'inventer!!!): taxe de 0,016% sur la masse salariale de l'entreprise (donc, votre salaire et, ne vous étonnez pas s'il n'augmente pas beaucoup, car plus on augmente la masse salariale plus l'entreprise paye cette taxe (environ 94,3 millions d'euros net en 2018) et, vous comprendrez que les patrons ne sont pas très chauds pour être encore plus ponctionnés).

    Ce fond est augmenté d'une taxe supplémentaire sur l'entreprise qui doit impérativement l'abonder sur ses fonds propres.

    Ce fond est, de plus, engraissé d'une somme importante de 32,6 millions -versée par l'état-  donc par LES IMPOTS DE TOUS LES FRANÇAIS et toutes les autres taxes diverses et avariées: sur les cabanons du jardin, de la TVA, sur les piscines, sur le carburant etc…

    (comme disait l'autre: tu sème un fonctionnaire de Bercy dans le jardin et il pousse des taxes, je dirai même plus: des tas de taxes nouvelles et anciennes).

    (Quand vous êtes pris pour des (con…) moutons sur le quai de la gare, ils doivent bien se marrer les camarades syndiqués!!!).

    Et ENFIN, les idiots inutiles qui veulent se donner de l'importance et qui adhèrent et donc, payent leur carte aux saint-diktats (et là je ne parle pas des malfaisants qui veulent uniquement l'argent du beurre et se présentent aux élections syndicales, pas pour vous défendre croyez-moi!*)….

    SAVOIR: ce fonds a versé:

    19,5 millions à la CFDT

    18,9 millions à la CGT

    13,1 million à la CFE-CGC

    12,8 millions à la CFTC

    et des clopinettes pour les organisations syndicales patronales qui -bien évidemment- sont elles aussi des syndicats… et c'est normal que les patrons se fédèrent pour contrer de leur mieux ces rapaces des saint-diktats.

    *Savoir aussi que vos représentant syndicaux sont payés par les patrons ce qui représente l'équivalent de 1903 postes à plein temps de faignants et faignantes qui se la coulent douce en vous faisant croire qu'ils et elles se préoccupent de vos problèmes!

    Voilà, j'ai tout expliqué d'après un article de Valeurs Actuelles du 5 décembre.

     

    J'ai dis Valeurs Actuelles et pas Valeurzactuelles.

    On lit ce qui est écrit et on articule les deux mots à part: c'est ce qui fera la différence lorsque vous serez devant un employeur et que 500 candidats se disputent un emploi!

  • Toubib, toubib, où est-tu?

    Morts sur ordonnance?

    La situation actuelle n’est qu’une petite partie immergée d’un gigantesque iceberg. Pourquoi cette catastrophe sanitaire? Parce que certains ont cru avoir une idée de génie pour diminuer les dépenses de santé: diminuer l’offre.

    Par Gérard Maudrux.

    Je n’ai pas seulement présidé la Caisse de retraite des médecins, mais aussi la Caisse maladie des professions libérales de province, la plus grosse caisse après le régime général et la MSA, et je me suis toujours battu contre ce qui nous arrive.

    L’article que voici l’annonçait, il a été écrit il y a environ cinq ans.

    Une pénurie organisée

    La situation actuelle n’est qu’une petite partie immergée d’un gigantesque iceberg. Nous avons cinq ans pour connaitre une catastrophe sanitaire dont personne ne mesure l’ampleur.

    Des campagnes sans médecin généraliste à moins de 30 km, des villes de quelques dizaines de milliers d’habitants sans gynécologue là où il y en avait cinq, sans cardiologue, des départements sans ophtalmologiste. Les gardes ne pourront plus être assurées après des journées de 12 heures et si vous ne trouvez pas de médecin il vous restera le 15, tout aussi saturé et n’ayant rien d’autre à vous proposer.

    Ce n’est pas de la science-fiction, c’est demain. Déjà aujourd’hui, malgré plus de 10 000 médecins formés à l’étranger, des services hospitaliers et des hôpitaux entiers ferment, non par faute de moyens, mais de médecins. Sans eux, c’est l’ensemble de notre système hospitalier qui ferme, y compris les grands centres hospitaliers universitaires.

    Tout ceci a été volontairement organisé. Les responsables ne seront pas inquiétés, seuls les patients et les médecins en feront les frais.

    Sachez aussi qu’il n’existe pas de solution efficace, même en employant de grands moyens, et cela durera une dizaine d’années.

    Tout est inscrit depuis 20 ans et comme d’habitude, on gère au jour le jour, trop tard.

    Président de la Caisse de Retraite des médecins pendant 18 ans, je connaissais tous les médecins, ainsi que leur âge. Je savais à quelle date et combien prendraient leur retraite, et combien s’installaient, et tout ceci 20 à 30 ans à l’avance. Voici plus de 15 années j’alertais l’Ordre des médecins, qui depuis sort des statistiques identiques, sans que cela ne fasse bouger les autorités.

    Moins de médecins pour moins de dépenses

    Il y a plus de dix ans j’organisais une grande conférence de presse pour alerter sur le sujet, avertir que déjà avant 2000 nous passerions de 125 000 médecins libéraux à 100 000, alors que dans le même temps la population allait augmenter de 10%. Aucune réaction.

    Il y a trois ans je récidivais par un colloque avec l’Ordre des médecins, les syndicats, la Sécurité sociale et le ministère (invité mais absent). Le but était de lister les solutions. Aucun écho.

    Pourquoi cette catastrophe sanitaire?

    Parce que certains ont cru avoir une idée de génie pour diminuer les dépenses de santé: diminuer l’offre. Moins de médecins, moins de prescriptions, moins de soins et moins de dépenses.

    Comment ont-ils fait?

    En empêchant nos enfants de poursuivre des études de médecine, avec le fameux numerus clausus, passant de plus de 8500 médecins formés chaque année avant 1980 à 3500 de 1990 à 2000.

    Maintenant, chaque politique y va de sa solution: " augmentation d’un tiers du numerus clausus et ouverture de 1000 maisons de santé ". Ces gens ne connaissent rien à la démographie et feraient mieux d’écouter ceux qui savent au lieu de dire n’importe quoi pour créer d’autres problèmes déjà vécus.

    Des mesures inefficaces

     

    Pour ce qui est de l’augmentation du numerus clausus, nos données sont précises et connues: il existe un décalage de 11 ans entre les courbes du numerus clausus et celles des installations. Cette mesure sera sans effet au plus fort de la crise et la situation s’aggravera.

    Messieurs, il fallait le faire il y a 15 ans, vous êtes toujours en retard d’une guerre.

    Par ailleurs, en quoi les autres mesures, comme les primes à l’installation ou les  maisons médicales, permettraient d’augmenter le nombre de médecins?

    Vous pouvez construire des châteaux, le problème est qu’il n’y aura personne pour y loger. Les maisons médicales répondent au problème de changement de mentalité de nos jeunes confrères qui ne veulent plus être disponibles 24 heures sur 24 et 365 jours par an, mais comment trouver trois médecins là où on a du mal à en trouver un? Le résultat sera aussi de sur-doter les communes moyennes et sous-doter les petites.

    Les médecins étrangers?

    Tous les pays en manquent pour des raisons diverses et il y a le problème de la qualification. Un mauvais médecin est pire car un mauvais traitement nécessite l’intervention d’un autre praticien, et deux traitements coûtent deux fois plus! Par ailleurs, étant donné la manière dont les autorités traitent les médecins dans notre pays au lieu de les choyer, les premiers arrivés retournent chez eux, où ils gagneront moins mais vivront mieux.

    Le ministère continue d’ignorer le problème.

    Beaucoup de médecins peuvent rendre des services en exerçant des activités à temps partiel notamment des remplacements en secteur rural. Aujourd’hui un mois de remplacement engendre davantage de charges que de recettes; cela fait 15 ans que je fais des propositions sans coût pour la société, propositions toujours refusées ou ignorées par les autorités et les syndicats, qui se désintéressent du problème.

    Je prends date, il y aura des morts, car il n’existe pas de solution efficace. Les responsables sont tous les ministres et chefs de cabinet qui se sont succédé depuis 20 ans. Ne comptez pas sur eux pour trouver de bonnes solutions. Comme le disait Einstein, vous ne pouvez régler les problèmes avec ceux qui les ont créés.

    https://www.contrepoints.org/2019/11/26/358515-morts-sur-ordonnances

    Gerard MAUDRUX est chirurgien urologue. Il a aussi été durant 20 ans Président d’une des plus grosse caisse de retraite des libéraux, celle des médecins. Il est à l’origine de la transformation de la retraite de base des libéraux de trimestres en points, et d’une retraite à la carte à 62 ans pour la retraite complémentaire des médecins pour contrer les 67 ans demandés par la tutelle. Auteur également de " Retraites, le mensonge permanent " en 2000, qui a reçu le prix Turgot (catégorie grand public).