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Hier - Page 11

  • N.D. de Paris

    Une série d’erreurs et d’imprudences à l’origine de l’incendie de Notre-Dame?

    "Le Canard enchaîné " révèle notamment que les pompiers ont été prévenus 35 minutes après la première alerte incendie et non 20, comme cela avait été précédemment affirmé.

    Pompiers alertés trop tard, ouvriers qui fumaient sur le chantier, cloches électrifiées"…

    Le Canard enchaîné "révèle ce mercredi toute une série d’éléments liés à l’enquête sur l’incendie qui a ravagé Notre-Dame de Paris le 15 avril. Autant de pistes qui pourraient expliquer la cause et l’ampleur du sinistre.

    Selon "le Canard enchaîné", il s’agit là d’une des découvertes les plus importantes des policiers de la brigade criminelle en charge de l’enquête sur l’incendie de la cathédrale. Un tel laps de temps s’explique par une série d’erreurs et de malentendus survenus au niveau du PC sécurité.

    La première alarme qualifiée de "fausse alerte"

    C’est à 18 h 16 que s’allume pour la première fois le voyant indiquant la potentielle présence de fumée dans les combles. Mais le régisseur et un agent de la sécurité ne trouvent rien sur les lieux, et pour cause: ils se sont rendus au mauvais endroit! Ils accusent le PC sécurité, géré par la société Elitys, de leur avoir fourni des instructions erronées. Contactée par "le Carnard", la société dément.

    Le mal est fait : l’incident est qualifié de "fausse alerte", et les fidèles qui avaient commencé à être évacués de la cathédrale retournent à leur place… Jusqu’à ce que des sirènes résonnent de nouveau à 18 h 30. C’est finalement entre 18 h 40 et 18 h 50 que le régisseur et son adjoint localisent des flammes à la base de la flèche. Les pompiers sont finalement contactés, trente-cinq minutes après la première alerte.

    […]

    L’Obs

    La cathédrale N.D. de Paris sauvée par la télépsychie de ses “amoureux“

    Ne manquez pas -à la fin de ce film-textes- mon interrogation concernant des poutres de chênes -millénaires- et leur mise à feu.

     

     

  • Celtes, Gaulois, Francs: nos ancêtres les Français

     

     

    Cinq clichés sur les Gaulois

     […] Des casques à ailettes, des sangliers à la broche, des menhirs et “un petit village qui résiste encore et toujours à l’envahisseur. Astérix et Obélix prennent 60 ans cette année, et avec eux les clichés qu’ils ont immanquablement véhiculés, au vu de leur popularité, en plus d’un demi-siècle d’existence. Pour fêter cet anniversaire, l’artbook du premier album, Astérix le Gaulois, sort ce jour en quantités limitées. Mais au juste, qui étaient les Gaulois?

    “Un sanglier par Toutatis” clame régulièrement Obélix dans la bande-dessinée de Goscinny et Uderzo. C’est sans doute une des images les plus ancrées, grâce à la BD mais aussi en raison d’une erreur archéologique: on a longtemps confondu les longues canines des restes de cochons d’élevage découvertes avec celles de sangliers. En bonne société structurée, les Gaulois pratiquaient en réalité l’élevage (bœuf, porc, mouton, chèvre mais aussi cheval) et l’agriculture (blé, orge, épeautre, lentilles, fèves, etc.).

    Du côté des boissons, les chefs ne donnent pas à tous tant des gorgées d’hydromel, qui reste rare, que du vin. Les Gaulois en sont friands et font un commerce intensif: ils auraient ainsi importé chaque année entre 500.000 et 1 million d’amphores depuis l’Empire romain. En novembre 2014, dans Le Salon Noir, Fanette Laubenheimer, archéologue et directrice de recherche émérite au CNRS, rappelait que les Gaulois consommaient essentiellement de la bière et de la cervoise, le vin coûtant cher et restant un met de luxe:

    D’une part quand Platon dit que les Gaulois sont des ivrognes, cette idée vient de la Grèce ou de l’Italie, parce qu’ils boivent leurs boissons pures. Ils ne sont pas plus ivrognes que les autres. […] Ils buvaient essentiellement dans des grands banquets électoraux, où le chef gaulois va réunir toute sa clientèle. On va boire du vin pour les plus privilégiés, et largement de la bière.

    Des lances, des haches et des épées… mais pas le fameux casque à ailettes qu’Astérix arbore avec fierté. On a longtemps cru que les casques étaient décorés de la sorte en raison des protège-joues (“paragnathides”) retrouvés écrasés et oxydés par le temps, et qui ont été confondus avec des ornements ailés.

    De la même façon, Abraracourcix, le chef du village gaulois, n’aurait jamais pu être juché sur un bouclier rond: non seulement parce que les boucliers des Gaulois étaient de grands boucliers de forme ovale, mais également parce que hisser un chef sur un bouclier est une tradition qui date des Francs, soit après la chute de l’Empire romain.

    Celtes, Gaulois… Même combat? La distinction est souvent difficile à faire. Si tous les Gaulois sont des Celtes, tous les Celtes ne sont pas des Gaulois.

    Les Celtes sont un peuple indo-européen qui trouve ses origines vers 1 200 avant J.-C. au centre de l’Europe et dont la culture s’étend peu à peu à travers tout le continent, des îles Britanniques au détroit du Bosphore. Mais où se fait la distinction entre Celtes et Gaulois? Invité en octobre 2009, de la Fabrique de l’Histoire, Christian Goudineau, professeur au Collège de France, et titulaire de la chaire d’Antiquités nationales, racontait la responsabilité de Jules César dans cette distinction, en – 58:

    Pourquoi identifier un ensemble qui s’appelle Gaule? Qui va le faire? C’est Jules César. Jules César va se conduire comme beaucoup de conquérants… Une fois une conquête achevée, quand il considère que c’est à peu près homogène, il dit voilà, ça, cela s’appelle la Gaule. D’ailleurs les géographes antiques, après César, vont être dans un embarras constant parce qu’ils ne savent plus eux-mêmes distinguer la Gaule, la Celtique; ils vont faire des contorsions absolument épouvantables, parce que le dieu César a forcément raison, il a dit que cela s’arrêtait au Rhin, cela s’arrête au Rhin.

    Alors, comment nommer ceux qui sont de l’autre côté du Rhin? On ne sait pas trop. On va dire les Germains, un géographe comme Strabon dit: on les appelle Germains mais ils sont vraiment exactement, exactement comme ceux qui sont de l’autre côté. (…) Alors, il y a ça, puis il y a un deuxième phénomène, sur lequel on ne saurait trop insister, c’est qu’on a eu la conception que la Gaule était une espèce d’entité farouchement repliée sur elle-même, sans contact pratiquement avec l’extérieur, alors qu’à l’époque qui nous intéresse rien n’est plus faux.

     

    Difficile donc, de prétendre que les “géants guerriers celtes” étaient les ancêtres des Français, ou en tout cas pas plus que partout ailleurs en Europe. En novembre 2014, dans l’émission Le Salon Noir, Jean-Louis Brunaux, directeur de recherche au CNRS, rappelait ainsi que le mythe des ancêtres gaulois était avant tout une construction:

    C’est une histoire ancienne, qui remonte à la Renaissance. C’est une époque où on abandonne, surtout dans l’extrémité occidentale de l’Europe, la recherche généalogique basée sur l’héritage gréco-romain. On s’aperçoit qu’on n’est pas de taille pour rivaliser avec les Italiens et les Grecs et donc on recherche une autre origine, dans la Bible, et très vite à la Renaissance on s’appuiera sur les Celtes.

    Le vent souffle sur les plaines de la Bretagne armoricaine et un petit village "résiste encore et toujours à l’envahisseur". La BD Astérix a toujours donné à voir l’image d’un peuple isolé, à l’abri derrière ses palissades en bois dans un minuscule village perdu au milieu de nulle part. En réalité les Gaulois se regroupent dans des oppidums (ou "oppida"), c’est-à-dire des agglomérations fortifiées. A la veille de la guerre des Gaules, on parle même de “civilisation des oppida” pour désigner ce phénomène d’urbanisation, comme le rappelait Christian Goudineau dans La Fabrique de l’Histoire:

    Au niveau supérieur de la hiérarchie, on découvre, pour cette époque-là, ce que dans notre jargon on appelle les oppida, parce que César emploie ce terme qui est un terme neutre qui veut dire les établissements, les agglomérations, les grandes agglomérations. Et là aussi, on s’aperçoit qu’il y en a beaucoup plus qu’on ne le pensait et surtout qu’ils témoignent d’une organisation politique et sociale tout à fait différente des schémas que l’on avait dans la tête. C’était un grand ouvrage de défense avec pour la Gaule centrale, disons, 100 à 150 hectares, quelques petits artisanats, où en cas de coup dur, les gens se réfugiaient, [avec] une place publique pour, peut-être, que l’on puisse tenir des assemblées…

    Egalement invité de l’émission Concordance des temps en décembre 2015, Christian Goudineau, racontait la découverte puis la fouille de la cité de Bibracte, qui est la capitale, selon Jules César, "des plus anciens alliés de Rome", et où il écrira ses commentaires sur la guerre des Gaules:

    Depuis 20 ans, on a pu mettre au jour une partie importante d’une énorme agglomération, qui fait 220 hectares et qui n’est pas la seule en Gaule. […] Il y a une activité économique extraordinaire, des ateliers métallurgiques, des vestiges commerciaux innombrables, vous avez des maisons… Bibracte n’est qu’un maillon d’une chaîne. On s’est aperçu que ce type d’établissements avec des remparts, des artisanats, des lieux publics, se retrouvaient aussi bien en Autriche, en Tchéquie, en Hongrie. Il y avait un monde qui s’étendait depuis l’Atlantique jusqu’à l’équivalent de Budapest aujourd’hui qui n’était pas organisé en Etats mais comme une cent-cinquantaine de peuples, qui avaient eux-mêmes leur territoire et se gouvernaient. Chaque peuple pouvant avoir l’équivalent d’un ou deux départements.

    En réalité la société gauloise est codifiée et organisée, entre le peuple, constitué des paysans, bergers et artisans, et les nobles, l’aristocratie guerrière et les druides, qui possèdent le savoir religieux. Loin d’être des maisonnettes perdues au milieu de la forêt, les oppidums sont liés ensemble par des routes et certains peuples gaulois sont les alliés de Rome, avec laquelle ils commercent. […]

    France Culture

  • Celtes, Gaulois, Francs: nos ancêtres les Français

    Notre hors-série Nos ancêtres les Français sort cette semaine! Pour l’occasion, Valeurs actuelles a choisi de se pencher sur les peuples celte, gaulois, francs, qui ont les premiers constitué la nation française et l’ont fait grandir pendant des siècles, au grès des guerres et des alliances.

    En ces temps de polémique incessante sur notre identité et nos origines, Valeurs actuelles a choisi d’aller droit au but. A savoir, à la genèse du peuple de France. Si " Nos ancêtres les Gaulois ", formule popularisée par un historien du XIXe siècle, est désormais proscrite des livres d’histoire pour des raisons idéologiques, elle ne cesse pourtant de signifier, pour nombre de nos compatriotes, un point d’ancrage leur permettant de se définir et de se sentir membres d’un même pays.

    C’est Vercingétorix le premier qui est mis à l’honneur dans nos pages, une manière de lui rendre justice, lui qui a fini par être mis à l’index des programmes d’histoire. Notre passé gaulois a pourtant compté dans la formation du roman national. Alors, tout, vous saurez tout sur nos fameux ancêtres casqués et chevelus, des mégalithes de Carnac (- 3500 avant J.C.) au baptême de Clovis (qu’on estime remonter à l’an 498 de notre ère). Et vous serez surpris de trouver chez les Celtes les balbutiements de notre civilisation, avec ses banquets, sa pratique de la chasse et même … ses centres commerciaux! De premières halles ayant été retrouvées à Lacoste en Gironde.

    Après avoir rendu à Astérix le joyeux hommage qu’ils lui doivent, nos journalistes reviennent sur le mode de vie des Gaulois, leur pratique de la religion, leur histoire et leur confrontation avec le peuple romain. Les conditions de leur reddition, ou plutôt de la fusion de leur culture avec celle de l’envahisseur sont également abordées. Cette étude du consensus gallo-romain, aux origines latines de la France, avec des évocations des villes de Nîmes et d’Arles permet de mieux apprendre tout ce que les descendants de Romains nous ont légué.

    Que savez-vous, enfin, des bijoux, et des animaux que nos ancêtres vénéraient? Comment mangeaient-ils? Plongez aussi au cœur de la signification des symboles celtes, et de ces quelques mots qu’ils nous ont légués. Avec Bainville, Lavisse, Renan pour appui, plongez aux origines de notre histoire. Qui étaient les Francs, Clodion, ou Childéric? Et lorsque l’on parle d’" invasions barbares ", de quoi est-il exactement question? L’histoire de Clovis, celle du vase de Soissons, les origines de la loi salique, le rôle de Saint-Martin, évêque de Tours dans la conversion du roi des Francs: tout ceci est abordé dans ce nouveau hors-série d’une richesse exceptionnelle. Découvrez enfin dans ce numéro les merveilles de l’orfèvrerie mérovingienne, le parcours de Saint-Rémi, les origines chrétiennes de notre pays.

    Un numéro foisonnant, essentiel, pour comprendre l’Europe, la France, nos racines. 9,90€. Aujourd’hui en vente en kiosque et dans notre boutique en ligne.

    Valeurs Actuelles.com

  • Christophe Castaner à Beauvau?

    C’est quelqu’un qui est ambigu sur le communautarisme et qui, face à l’islamisme, a toujours été dans le laxisme. Castaner a dit que le voile islamiste était comparable aux foulards de nos grands-mères et il a expliqué que le terroriste qui a tué le colonel Beltrame n’était pas dans la radicalité religieuse. Nommer un homme comme lui ministre de l’Intérieur, un poste aussi stratégique, cela m’inquiète....

    Les femmes se mettaient un foulard sur la tête en signe du respect pour le lieu où Dieu les écoutaient....

    pas pour éviter la convoitise des hommes..... ces raclures qui ne pensent qu'à violer et tuer plus faibles qu'eux.... des lâches!

     

  • La sécu, c'est pas triste!

    Quelles ont été les conséquences sur le système de santé de la politique menée ces 30 dernières années?

    Par Edward Meztger.

    Une tribune de l’Alliance des Professions de Santé

    Quand les professionnels de santé vont-ils mettre un terme à la dérive administrative de la Santé et de la protection sociale?

    Quand vont-ils reconquérir le Droit de soigner et d’être soigné dans une véritable Démocratie sanitaire et sociale?

    En 30 ans, j’ai vu le nombre d’administrations, d’administratifs et de réglementations augmenter.

    J’ai vu les médecins, les infirmières de moins en moins motivés.

    J’ai vu les hôpitaux s’endetter de plus en plus.

    J’ai vu le personnel soignant connaître de plus en plus le harcèlement administratif.

    J’ai vu les burn-out, les dépressions et les suicides de soignants augmenter.

    J’ai vu la médecine de ville se désertifier.

    J’ai vu la dégradation de la qualité des soins.

    J’ai vu la France chuter dans les classements internationaux de son système de soins.

    J’ai vu avec le parcours de soins des pertes de chances, ou pire…

    Et depuis 2015, j’ai vu pour la première fois l’espérance de vie baisser en France, ce qui n’était pas arrivé depuis 1945.

    Comme s’ il n’y avait pas assez de ces administrations publiques, j’ai vu mettre en place des "Sécu bis", complémentaires santé obligatoires taxées et partiellement fiscalisées, pour  "améliorer" l’accès aux soins alors que 95% de la population avait déjà une complémentaire souvent meilleure, et que pour la solidarité nationale on avait déjà la CMU et l’AME.

    J’ai vu ces complémentaires plafonner les remboursements par des contrats  "responsables" ou, cotiser PLUS pour être remboursé MOINS, obligeant à une SÉCU sur-complémentaire, sur-taxée et fiscalisée.

    J’ai vu l’instauration du tiers payant déresponsabilisant, qui va être étendu.

    Je verrai bientôt le reste à charge zéro, qui ne fera qu’accentuer les dépenses des ménages en enrichissant les intermédiaires. Comme si 100% des citoyens avaient besoin de L’État pour la solidarité!

    J’ai vu depuis 30 ans les professionnels de santé être la variable d’ajustement des déficits de la Sécu. Il faut bien rémunérer tous ces administratifs qui justifient leurs salaires en empêchant les soignants de travailler!

    J’ai vu des libéraux de santé malades, en arrêt de travail, déclarés par la CARMF: "Aptes à exercer une QUELCONQUE activité professionnelle non médicale", en attendant qu’ils puissent ré-exercer leurs professions de soignants, pour ne pas avoir à leur verser d’indemnités journalières, pas plus qu’une rente d’invalidité. Autrement dit, pour les obliger à reprendre leur travail alors qu’ils étaient inaptes, mettant ainsi en danger leur santé, leur vie et donc celles de leurs patients. En réalité cotiser sans contrepartie à des caisses d’insécurité sociale! Une véritable escroquerie aux cotisations.

    J’ai vu institutionnaliser les discriminations entre médecins libéraux par des secteurs d’activité non basés sur des critères médicaux, mais des critères administratifs; j’ai vu ainsi des plus utiles que d’autres.

    J’ai vu ceux du secteur 1 conventionnés, les plus sociaux ou les plus vertueux, être punis depuis 30 ans par les honoraires les plus bas de l’OCDE.

     J’ai vu de vrais libéraux non conventionnés punis du tarif d’autorité et leurs patients subissant une escroquerie aux cotisations sociales sans contrepartie.

    J’ai vu naître des maisons médicales ou personne ne veut aller mais des guérisseurs ou autres occuper ces maisons.

    Je vois venir les réseaux de soins obligatoires sous peine de non remboursement.

    Je vois venir les installations obligées sous peine de déconventionnement,.

    J’ai relu la Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen et constaté ses viols et des citoyens ne demeurant plus libres et égaux en Droits, des distinctions sociales avec des plus utiles que d’autres!

    J’ai vu la Justice dire le Droit mais ne plus appliquer la Loi.

    J’ai vu les  "avantages conventionnels" se réduire au fil du temps.

    J’ai vu la suppression du cumul abattements conventionnels et AGA.

    J’ai vu des conventions non respectées, les unes après les autres.

    J’ai vu des actes techniques perdre leur valeur à maintes reprises alors que l’on n’avait promis aucun acte perdant.

    Je n’ai jamais vu la convergence promise des revenus des différentes spécialités médicales…

    J’ai vu les retraites ou  "honoraires différés"  fondre dans un système Madoff.

    Je vois des confrères cumuler emploi et retraite par insuffisance de leur retraite.

    J’ai vu les cabinets ne plus trouver de repreneurs.

    J’ai vu des pays que l’on a privés de promotions entières de médecins pour pallier le MICA, numerus clausus.

    Je vois des médecins s’expatrier du fait du poids des charges et des horaires pour les couvrir.

    Je vois un exercice médical devenu liberticide ou les administratifs ont pris le pouvoir et dictent leurs lois, un système de protection sociale inéquitable ou la Solidarité nationale ne s’applique qu’entre décideurs et intermédiaires et quelques régimes spéciaux pour préserver la paix sociale.

    Je n’ai pas vu la République irréprochable, exemplaire, ni même la vie publique moralisée, moins encore une démocratie sanitaire et sociale, je ne vois qu’une République bananière où, sous prétexte de Solidarité nationale et de Justice sociale, la pauvreté et l’exclusion augmentent. Où le système de santé, comme les retraites, s’effondrent sous les mensonges électoralistes de nos décideurs depuis 40 ans.

    "Les médecins sont les seuls à pouvoir provoquer une révolution" disait Georges Pompidou.

    Aujourd’hui patient, j’aimerais voir une véritable Démocratie sanitaire et sociale des médecins et autres, soignants ou non, se lever pour retrouver la Liberté de soigner et d’être soigné, et revoir la meilleure médecine du monde, place que la France occupait auparavant.