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Hier - Page 15

  • MÉTÉO 2020 ?

    J'avais annoncé en fin décembre 2018 que nous aurions cette année 2019 une canicule et une sécheresse plus fortes qu'en 2003…

    La preuve? regardez par la fenêtre!

    Pour 2020, je vous annonce qu'il y a 80% de chance que l'été soit POURRI par beaucoup de pluie et le temps plutôt frisquet par rapport aux chaleurs des étés précédents.

    Je vous en dirai plus le 30 ou 31 décembre 2019.

     

  • Non, non ET NON!

    S'ils ont un QI de betterave, ce n'est pas la faute de la langue française.

    Il y en a marre de voir notre belle langue saccagée par les crétin-es

    Quand j'avais 6 ans, au moment des vacances scolaires de Noël, je savais déjà lire! (au CP bien sûr) et à Pâques, je savais lire, écrire, compter!

    Qu'ils se creusent la cervelle, ces gosses: des larves qui, quand ils pètent de travers ont un psy au cul qui leur demande en tremblant: pauvre petit, qu'est-ce qu'il t'arrive?

    J'ai quitté l'école à 14 ans pour ramener une paye à la maison car papa était mort et nous n'avions pas le moindre sou. J'ai travaillé 44 heures par semaine à 50 cts de Franc de l'heure. 44 h, c'était la loi en ce temps-là.

    Il ne faut pas prendre les Français seniors pour des nazes!

    Ils ont fait leur boulot à l'époque où c'était difficile: regardez tous les progrès sur le machinisme, l'agriculture qui a moins de pesticides (il a fallu nourrir les Français à la fin de la guerre car les campagnes étaient ravagées et ils mourraient de faim), tous les avantages de l'hygiène et la sécurité au travail depuis ces 40 dernières années. NOUS, ON A EU LA VIE DURE!

    Je n'ai jamais eu de Noël parce qu'on était très pauvres; alors, les pleureuses perpétuelles allez vous rhabiller! ou alors, quittez la France puisque vous la trouvez pas assez bien pour vous: on ne vous a rien demandé, mauvais Français à la peau du ventre bien tendue!

     

    Difficulté de lecture: "Il faut simplifier la langue française au lieu de rajouter des heures d’apprentissage"

    Une étude publiée ce jeudi a montré qu’un jeune Français sur dix est "en difficulté de lecture" et un sur 20 en situation d’illettrisme. […] " Pour tout dire, je m’attendais à pire comme pourcentages. " Fanny Meunier, chercheuse en compréhension du langage au CNRS, est loin d’être alarmiste sur les chiffres rendus publics ce jeudi par l’Education nationale. […]

     […] " La lecture​ est un sport ardu, difficile et que beaucoup de professeurs réduisent à la littérature, ce qui le rend encore plus inaccessible pour certains ", avance ainsi Fanny Meunier, qui est loin de manquer de mots quand il s’agit de développer son optimisme. […]

    La sociolinguiste et sociophonéticienne à l’université Sorbonne Nouvelle (Paris) estime, qu’au-delà de l’âge peut-être précoce auquel on commence à plonger nos têtes blondes et brunes dans la lecture, c’est aussi le rapport à l’écrit qu’il faudrait revoir. […]

    Pendant que l’écrit est resté figé, l’oral, lui, a évolué, ce qui rendrait aujourd’hui plus complexe encore la compréhension d’une écriture presque… anachronique. " On a une bonne centaine d’années de retard sur les réformes de la langue pour mettre l’écrit à jour de l’oral, avance la sociolinguiste. Il faudrait enlever les difficultés artificielles et éliminer les exceptions orthographiques en total décalage avec la langue parlée car leur apprentissage prend un temps fou que l’on pourrait largement mieux utiliser ailleurs. " […] Les " Français ont un rapport passionné à leur langue et que beaucoup tiennent à ce français élitiste ".

    20 Minutes

  • Très con, le macrouille

    Depuis 1984, la cérémonie internationale du Débarquement en Normandie est inscrite à l'agenda des chefs d'Etat français, jusqu'à aujourd'hui...

    Emmanuel Macron ne présidera pas la cérémonie internationale du 75e anniversaire du débarquement en Normandie, le 6 juin 2019 à Juno Beach (Courseulles-sur-Mer). Une décision révélatrice de la "déconnexion du président" selon Jean-Vincent Brisset, directeur de recherche à l’IRIS.

    Le directeur de recherche à l’Institut des Relations Internationales et Stratégiques (IRIS), Jean-Vincent Brisset, est implacable: l’absence d’Emmanuel Macron à la cérémonie internationale qui viendra clôturer le 75e anniversaire du débarquement en Normandie, le 6 juin 2019 à Juno Beach (Courseulles-sur-Mer) révèle la "déconnexion" et l’ "irresponsabilité" du président de la République.

    Hier, lundi 6 mai 2019, un mois jour pour jour avant le 75e anniversaire du Débarquement, la secrétaire d'Etat auprès de la ministre des Armées, Geneviève Darrieussecq, était en déplacement dans le Calvados pour dévoiler, en conférence de presse, le programme des cérémonies du 6 juin prochain.

    75e anniversaire du Débarquement : les temps forts du 6 juin dévoilés75e anniversaire du Débarquement : les temps forts du 6 juin dévoilés

    Dans ses annonces, Geneviève Darrieussecq a évoqué l’absence d’Emmanuel Macron à la cérémonie internationale. "Une question d’agenda" selon la secrétaire d’Etat aux Armées, un "caprice" pour le directeur de recherche de l’IRIS.

    L’absence d’Emmanuel Macron, c’est "la disparition du président français à l’international"

    La cérémonie internationale se déroulera à Juno Beach en secteur canadien. Ce sera une première si les Canadiens en confirment la faisabilité. Autre première, c’est le Premier ministre français, Edouard Philippe, qui présidera cette cérémonie et non pas Emmanuel Macron.

    "Depuis le début de son quinquennat Emmanuel Macron est seul à l’international. Son seul interlocuteur dans les grandes réunions internationales sont lui-même ou Trudeau", dénonce Jean-Vincent Brisset.

    Toutes ces réunions sont des occasions pour régler dans les coulisses des problèmes et pour prendre des rendez-vous. À partir du moment où il sait que personne ne va lui parler il ne s’y présente pas. Il évite une situation désagréable.

    Le directeur de recherche de l’IRIS regrette : "Déjà Hollande avait fait disparaître la France de la scène internationale, avec Macron elle a complètement disparue."

    "C’est surement la dernière fois que l’on verra des vétérans présents"

    Pour autant, si Geneviève Darrieussecq a déclaré ne pas savoir où sera le président durant la cérémonie internationale, il sera présent aux autres réunions, selon ses annonces faites en conférence de presse.

    Le 6 juin à 8h30, le président français et la Première ministre britannique, Theresa May, seront à Ver-sur-mer (Calvados) pour assister à la pose de la première pierre d'un mémorial britannique. Une "cérémonie simple avec peu de monde mais beaucoup d'émotion", selon Geneviève Darrieussecq.

    Emmanuel Macron assistera ensuite à la cérémonie franco-américaine prévue vers 11 heures au cimetière américain de Colleville-sur-mer (Calvados), avant une rencontre bilatérale "a priori à Caen", a précisé la secrétaire d’Etat aux Armées.

    Il présidera également à 16h30 une cérémonie française en hommage au commando Kieffer à Colleville-Montgoméry (Calvados). "Nous souhaitons honorer les vétérans français, le commando Kieffer en particulier mais également les résistants locaux, et tous ceux qui ont participé ou subi " la bataille de Normandie", a-t-elle ajouté.

    Ce 75e anniversaire du Débarquement en Normandie marquera un tournant dans les commémorations de la Seconde Guerre Mondiale. Selon l’historien Marc Pottier, la symbolique est forte cette année car "c’est surement la dernière fois que l’on verra des vétérans présents".

     

     

     

  • N.D. de Paris

    Une série d’erreurs et d’imprudences à l’origine de l’incendie de Notre-Dame?

    "Le Canard enchaîné " révèle notamment que les pompiers ont été prévenus 35 minutes après la première alerte incendie et non 20, comme cela avait été précédemment affirmé.

    Pompiers alertés trop tard, ouvriers qui fumaient sur le chantier, cloches électrifiées"…

    Le Canard enchaîné "révèle ce mercredi toute une série d’éléments liés à l’enquête sur l’incendie qui a ravagé Notre-Dame de Paris le 15 avril. Autant de pistes qui pourraient expliquer la cause et l’ampleur du sinistre.

    Selon "le Canard enchaîné", il s’agit là d’une des découvertes les plus importantes des policiers de la brigade criminelle en charge de l’enquête sur l’incendie de la cathédrale. Un tel laps de temps s’explique par une série d’erreurs et de malentendus survenus au niveau du PC sécurité.

    La première alarme qualifiée de "fausse alerte"

    C’est à 18 h 16 que s’allume pour la première fois le voyant indiquant la potentielle présence de fumée dans les combles. Mais le régisseur et un agent de la sécurité ne trouvent rien sur les lieux, et pour cause: ils se sont rendus au mauvais endroit! Ils accusent le PC sécurité, géré par la société Elitys, de leur avoir fourni des instructions erronées. Contactée par "le Carnard", la société dément.

    Le mal est fait : l’incident est qualifié de "fausse alerte", et les fidèles qui avaient commencé à être évacués de la cathédrale retournent à leur place… Jusqu’à ce que des sirènes résonnent de nouveau à 18 h 30. C’est finalement entre 18 h 40 et 18 h 50 que le régisseur et son adjoint localisent des flammes à la base de la flèche. Les pompiers sont finalement contactés, trente-cinq minutes après la première alerte.

    […]

    L’Obs

    La cathédrale N.D. de Paris sauvée par la télépsychie de ses “amoureux“

    Ne manquez pas -à la fin de ce film-textes- mon interrogation concernant des poutres de chênes -millénaires- et leur mise à feu.

     

     

  • Celtes, Gaulois, Francs: nos ancêtres les Français

     

     

    Cinq clichés sur les Gaulois

     […] Des casques à ailettes, des sangliers à la broche, des menhirs et “un petit village qui résiste encore et toujours à l’envahisseur. Astérix et Obélix prennent 60 ans cette année, et avec eux les clichés qu’ils ont immanquablement véhiculés, au vu de leur popularité, en plus d’un demi-siècle d’existence. Pour fêter cet anniversaire, l’artbook du premier album, Astérix le Gaulois, sort ce jour en quantités limitées. Mais au juste, qui étaient les Gaulois?

    “Un sanglier par Toutatis” clame régulièrement Obélix dans la bande-dessinée de Goscinny et Uderzo. C’est sans doute une des images les plus ancrées, grâce à la BD mais aussi en raison d’une erreur archéologique: on a longtemps confondu les longues canines des restes de cochons d’élevage découvertes avec celles de sangliers. En bonne société structurée, les Gaulois pratiquaient en réalité l’élevage (bœuf, porc, mouton, chèvre mais aussi cheval) et l’agriculture (blé, orge, épeautre, lentilles, fèves, etc.).

    Du côté des boissons, les chefs ne donnent pas à tous tant des gorgées d’hydromel, qui reste rare, que du vin. Les Gaulois en sont friands et font un commerce intensif: ils auraient ainsi importé chaque année entre 500.000 et 1 million d’amphores depuis l’Empire romain. En novembre 2014, dans Le Salon Noir, Fanette Laubenheimer, archéologue et directrice de recherche émérite au CNRS, rappelait que les Gaulois consommaient essentiellement de la bière et de la cervoise, le vin coûtant cher et restant un met de luxe:

    D’une part quand Platon dit que les Gaulois sont des ivrognes, cette idée vient de la Grèce ou de l’Italie, parce qu’ils boivent leurs boissons pures. Ils ne sont pas plus ivrognes que les autres. […] Ils buvaient essentiellement dans des grands banquets électoraux, où le chef gaulois va réunir toute sa clientèle. On va boire du vin pour les plus privilégiés, et largement de la bière.

    Des lances, des haches et des épées… mais pas le fameux casque à ailettes qu’Astérix arbore avec fierté. On a longtemps cru que les casques étaient décorés de la sorte en raison des protège-joues (“paragnathides”) retrouvés écrasés et oxydés par le temps, et qui ont été confondus avec des ornements ailés.

    De la même façon, Abraracourcix, le chef du village gaulois, n’aurait jamais pu être juché sur un bouclier rond: non seulement parce que les boucliers des Gaulois étaient de grands boucliers de forme ovale, mais également parce que hisser un chef sur un bouclier est une tradition qui date des Francs, soit après la chute de l’Empire romain.

    Celtes, Gaulois… Même combat? La distinction est souvent difficile à faire. Si tous les Gaulois sont des Celtes, tous les Celtes ne sont pas des Gaulois.

    Les Celtes sont un peuple indo-européen qui trouve ses origines vers 1 200 avant J.-C. au centre de l’Europe et dont la culture s’étend peu à peu à travers tout le continent, des îles Britanniques au détroit du Bosphore. Mais où se fait la distinction entre Celtes et Gaulois? Invité en octobre 2009, de la Fabrique de l’Histoire, Christian Goudineau, professeur au Collège de France, et titulaire de la chaire d’Antiquités nationales, racontait la responsabilité de Jules César dans cette distinction, en – 58:

    Pourquoi identifier un ensemble qui s’appelle Gaule? Qui va le faire? C’est Jules César. Jules César va se conduire comme beaucoup de conquérants… Une fois une conquête achevée, quand il considère que c’est à peu près homogène, il dit voilà, ça, cela s’appelle la Gaule. D’ailleurs les géographes antiques, après César, vont être dans un embarras constant parce qu’ils ne savent plus eux-mêmes distinguer la Gaule, la Celtique; ils vont faire des contorsions absolument épouvantables, parce que le dieu César a forcément raison, il a dit que cela s’arrêtait au Rhin, cela s’arrête au Rhin.

    Alors, comment nommer ceux qui sont de l’autre côté du Rhin? On ne sait pas trop. On va dire les Germains, un géographe comme Strabon dit: on les appelle Germains mais ils sont vraiment exactement, exactement comme ceux qui sont de l’autre côté. (…) Alors, il y a ça, puis il y a un deuxième phénomène, sur lequel on ne saurait trop insister, c’est qu’on a eu la conception que la Gaule était une espèce d’entité farouchement repliée sur elle-même, sans contact pratiquement avec l’extérieur, alors qu’à l’époque qui nous intéresse rien n’est plus faux.

     

    Difficile donc, de prétendre que les “géants guerriers celtes” étaient les ancêtres des Français, ou en tout cas pas plus que partout ailleurs en Europe. En novembre 2014, dans l’émission Le Salon Noir, Jean-Louis Brunaux, directeur de recherche au CNRS, rappelait ainsi que le mythe des ancêtres gaulois était avant tout une construction:

    C’est une histoire ancienne, qui remonte à la Renaissance. C’est une époque où on abandonne, surtout dans l’extrémité occidentale de l’Europe, la recherche généalogique basée sur l’héritage gréco-romain. On s’aperçoit qu’on n’est pas de taille pour rivaliser avec les Italiens et les Grecs et donc on recherche une autre origine, dans la Bible, et très vite à la Renaissance on s’appuiera sur les Celtes.

    Le vent souffle sur les plaines de la Bretagne armoricaine et un petit village "résiste encore et toujours à l’envahisseur". La BD Astérix a toujours donné à voir l’image d’un peuple isolé, à l’abri derrière ses palissades en bois dans un minuscule village perdu au milieu de nulle part. En réalité les Gaulois se regroupent dans des oppidums (ou "oppida"), c’est-à-dire des agglomérations fortifiées. A la veille de la guerre des Gaules, on parle même de “civilisation des oppida” pour désigner ce phénomène d’urbanisation, comme le rappelait Christian Goudineau dans La Fabrique de l’Histoire:

    Au niveau supérieur de la hiérarchie, on découvre, pour cette époque-là, ce que dans notre jargon on appelle les oppida, parce que César emploie ce terme qui est un terme neutre qui veut dire les établissements, les agglomérations, les grandes agglomérations. Et là aussi, on s’aperçoit qu’il y en a beaucoup plus qu’on ne le pensait et surtout qu’ils témoignent d’une organisation politique et sociale tout à fait différente des schémas que l’on avait dans la tête. C’était un grand ouvrage de défense avec pour la Gaule centrale, disons, 100 à 150 hectares, quelques petits artisanats, où en cas de coup dur, les gens se réfugiaient, [avec] une place publique pour, peut-être, que l’on puisse tenir des assemblées…

    Egalement invité de l’émission Concordance des temps en décembre 2015, Christian Goudineau, racontait la découverte puis la fouille de la cité de Bibracte, qui est la capitale, selon Jules César, "des plus anciens alliés de Rome", et où il écrira ses commentaires sur la guerre des Gaules:

    Depuis 20 ans, on a pu mettre au jour une partie importante d’une énorme agglomération, qui fait 220 hectares et qui n’est pas la seule en Gaule. […] Il y a une activité économique extraordinaire, des ateliers métallurgiques, des vestiges commerciaux innombrables, vous avez des maisons… Bibracte n’est qu’un maillon d’une chaîne. On s’est aperçu que ce type d’établissements avec des remparts, des artisanats, des lieux publics, se retrouvaient aussi bien en Autriche, en Tchéquie, en Hongrie. Il y avait un monde qui s’étendait depuis l’Atlantique jusqu’à l’équivalent de Budapest aujourd’hui qui n’était pas organisé en Etats mais comme une cent-cinquantaine de peuples, qui avaient eux-mêmes leur territoire et se gouvernaient. Chaque peuple pouvant avoir l’équivalent d’un ou deux départements.

    En réalité la société gauloise est codifiée et organisée, entre le peuple, constitué des paysans, bergers et artisans, et les nobles, l’aristocratie guerrière et les druides, qui possèdent le savoir religieux. Loin d’être des maisonnettes perdues au milieu de la forêt, les oppidums sont liés ensemble par des routes et certains peuples gaulois sont les alliés de Rome, avec laquelle ils commercent. […]

    France Culture