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Hier - Page 7

  • Driss Ghali explose Rama Yade!

    Le 19 novembre, Rama Yade accordait une interview à L’Express, dans laquelle l’ancienne ministre de Nicolas Sarkozy n’a pas hésité, à son tour, comme c’est la mode, à cracher sur son pays d’accueil, la France.

    Un pays qui l’avait pourtant faite membre de son gouvernement, alors même que le Sénégal ne compte plus aucun ministre blanc depuis les années 90. Rama Yade eut même cette phrase d’anthologie: " Passer à Paris devant la statue de Colbert est une micro-agression "…

    ***

    Réponse de Driss Ghali (cf. la vidéo en fin d’article: Driss Ghali s’y présente), le "berger francophile", à Rama Yade, la "bergère francophobe":

    Extraits:

    "Madame Yade dit que la statue de Colbert lui est une "micro agression". Si on suit son raisonnement, son indignation, alors tout le Sénégal devrait lui être une "no go zone", une zone de "micro agression", parce que le Sénégal a pratiqué l’esclavage sur lui-même! (…)".

    "J’ai lu des rapports d’ethnographes sur les sociétés sénégalaises anciennes. [En 1880], il y avait notamment chez les Gajaaga du Sénégal, une société de castes, comme en Inde. Trois castes:

        Vous aviez une caste d’élites, maraboutique ou guerrière;

        Vous aviez une caste d’affranchis qui était des clients de ces élites: artisans, collecteurs d’impôts, etc.;

        Et vous aviez une caste d’esclaves.

    "Je parle d’esclaves du Sénégal! Des Noirs [esclavagisés] par des Noirs! Les esclaves domestiques étaient plutôt bien traités. Et puis il y avait des esclaves qui n’avaient même pas le droit de garder leurs enfants! Ils ne transmettaient pas leur patronyme et on prenait leurs enfants qui étaient des espèces de marchandises: on [enlevait] l’enfant à sa maman et on le vendait! Ça, c’est le Sénégal avant l’arrivée de la France! (…) ".

    ***

    "Les tirailleurs sénégalais dont on parle – et que j’admire d’ailleurs –: pourquoi des Noirs ont rejoint la France tellement facilement, quand la France s’est installée au Sénégal ou en Afrique de l’ouest? Parce que c’étaient les anciens esclaves. Ils ont trouvé dans l’uniforme français une manière de se venger de leurs anciens bourreaux. Le caractère vaillant, le courage du tirailleur vient de ça! C’étaient les opprimés de la veille, les damnés de la terre. Ils ont dit: "Voilà, en devenant soldat français, j’ai un statut!". C’est pour ça qu’ils se sont battus avec la France avec l’énergie du désespoir. Parce que c’était soit ça, soit devenir esclave! C’est ça la réalité du Sénégal!".

    "Donc si Madame Yade est indignée par Colbert, elle ne peut plus remettre les pieds au Sénégal! Je n’ai pas vu de Sénégalais faire leur mea culpa sur leur passé d’esclavagistes!".

    "Au passage, c’est la France qui a arrêté l’esclavage au Sénégal, c’est grâce à la France qu’il n’y a plus d’esclave au Sénégal! (…) "

     

    https://senego.com/et-si-la-traite-inter-africaine-etait-beaucoup-grave-que-les-autres-traites-negrieres_229623.html

     

     

    Si Madame Yade ne supporte pas Monsieur Colbert, alors elle ne peut plus avoir d’amis arabes ni musulmans. Tous ses amis algériens, marocains, égyptiens, syriens, qu’elle croise éventuellement à la banque mondiale à Washington [elle y travaille depuis trois ans], elle doit arrêter de leur parler, parce que nous, les Arabes du Maghreb (…), nous avons prélevé des esclaves chez nos amis noirs du Sénégal notamment, et nous les avons vendus à Marrakech, à Fez pour notre propre famille musulmane. Ça, c’est réel".

    "L’esclavage s’est arrêté en Mauritanie [dans les années 60]. L’esclavage en Arabie saoudite (…) a été officiellement banni récemment, dans les années 60 aussi (…) par le roi, le grand roi Fayçal – qui d’ailleurs a été assassiné quelque temps après… "

    "Donc je pense que Madame Yade ne peut plus mettre les pieds à Dubaï, en Arabie saoudite, au Qatar pour la coupe du monde, parce que tout ce monde-là, tout le monde arabe est esclavagiste, et beaucoup plus que Monsieur Colbert. Parce que Colbert – la France de l’époque – a pratiqué l’esclavage, mais nous, les Arabes, nous avons castré les Noirs! Parce que nous, nous ne voulions pas du Grand Remplacement! (…) ".

    "Vous savez quel était le taux de survie à la castration? 10%! Si ça ce n’est pas un crime contre l’humanité commis par les musulmans contre les Noirs animistes, c’est quoi, alors?! "

    [Note de HD: dans la vidéo ci-dessous:

    L’anthropologue, économiste et écrivain franco-sénégalais Tidiane N’Diaye, interviewé pour son livre "Le génocide voilé: enquête historique sur la traite négrière" paru en 2008, parle de la traite arabo-musulmane comme d’un "véritable génocide: le sort qui était réservé aux captifs africains apparaît aujourd’hui -avec le recul- comme une sorte d’extinction ethnique, à terme, programmée par castration massive"].

    ***

    Suite des commentaires de Driss Ghali:

    "Pourquoi les Noirs se sont convertis en masse à l’islam? C’était pour échapper à l’esclavage. Pourquoi les Sénégalais sont devenus musulmans, en grande partie, ou les Maliens, ou le nord du Cameroun, ou au pourtour du Lac Tchad? C’était pour ne plus se faire razzier par les Touaregs musulmans et par les Arabes".

    "Les gens qui ont ma couleur de peau descendaient de Fez, de Marrakech, jusqu’à l’endroit [où sévit] Boko Haram aujourd’hui, jusqu’au nord Cameroun. Pour chercher les Noirs, avec la complicité d’autres Noirs devenus musulmans et qui ont continué la tradition noire d’esclavage intra-africain: ils ont vendu leurs frères!"

    "Les Noirs du lac Tchad ont vendu les Saras, une ethnie qui n’est pas musulmane, le long du fleuve Logone. Ils les ont vendus parce que pour eux, ce n’étaient même pas des Noirs! ".

    " D’ailleurs, qui a inventé la négritude? La race noire? Ce sont les Blancs! Ce sont les Français qui ont inventé la négritude. La négritude a été inventée à Paris! Elle n’a pas été inventée à Dakar à ce que je sache, ou à Abidjan ".

    "Avant la colonisation, il n’y avait pas de race noire! Le Noir ne voyait pas son semblable comme Noir. Quand tu changeais d’ethnie, tu changeais de race et de civilisation! Quand tu traversais la rivière, tu étais dans une zone de non-droit où le Noir était une simple marchandise. C’est pour ça qu’il y a eu l’esclavage en Afrique. Des Africains ont saisi d’autres Africains parce qu’ils ne voyaient pas en eux des hommes, ils voyaient en eux des animaux, des marchandises.

    Ça, Madame Yade devrait s’en souvenir, parce que si elle fait son devoir de mémoire, il faut qu’elle arrête de parler à toute l’Union africaine. Parce que [tous les Africains] ont les mains sales. Tous! Le roi du Bénin, Behanzin (…), c’était le George Soros, le Bill Gates de l’esclavage! [rires]".

    "Certains [Africains] ont eu le courage de reconnaître la responsabilité de leurs ancêtres dans l’esclavage. (…)":

    Source:

    Source:

    ***

    Suite des commentaires de Driss Ghali:

    "La France a interdit, elle a bloqué l’esclavage en Afrique. Elle a bloqué l’esclavage entre Africains, elle a bloqué l’esclavage pratiqué par les musulmans qui envoyaient les Noirs au nord de l’Afrique et en Turquie, en Perse. Les Britanniques aussi ont interdit l’esclavage à Zanzibar, qui était le " shopping center "de l’esclavage. Jusqu’à la fin du 19e siècle, les Arabes de Zanzibar allaient chercher des Noirs au Rwanda! Si le roi des Belges Léopold II a pris le Congo, c’est parce que les Noirs n’en pouvaient plus de se faire razzier par les Arabes qui venaient de Zanzibar, qui montaient le Rift et descendaient pour razzier des Noirs. C’est ça, la réalité! (…) ".

    ***

    " Qui a inventé la négritude? Ce sont les Noirs en France. (…) Elle n’est pas née en Afrique! La condition noire, la conscience d’être africain est née en France [avec des gens comme] le Sénégalais Sédar Senghor ou le Martiniquais Aimé Césaire ".

    " Quand Léopold Sédar Senghor, un Noir sénégalais de l’ethnie Serer, catholique, normalien, agrégé de grammaire, donnait des cours à Louis le Grand, le berceau de l’élite française, en 1932, quand, lui, sélectionnait les Blancs en leur donnant des notes, les Américains, surtout du Mississipi, s’interrogeaient encore pour savoir si les Noirs étaient des êtres humains! J’espère que Madame Yade le sait… Quand les Français donnaient des diplômes de Normale Sup à des Noirs, les Américains hésitaient encore à avoir des Noirs dans leurs universités. En 1932, quand Sédar Senghor prenait son café tranquillement aux Deux Magots, les Noirs américains se faisaient lyncher par le Ku Klux Klan (…) ".

    ***

    " La France a fait le Sénégal. Qu’est-ce qu’était le Sénégal avant la colonisation? (…) Ça n’existait pas! (…) Léopold Sédar Senghor, père de l’indépendance sénégalaise, l’a dit et l’a écrit: sans la France, il n’y aurait pas eu de Sénégal. Il y avait des tribus, il y avait des peuples qui se détestaient, qui se razziaient les uns les autres. (…) Le Sénégal est le fils (lointain) de Colbert. Le Sénégal est l’enfant légitime de Faidherbe. C’est la France qui a donné ses frontières au Sénégal. La France et les grandes confréries sénégalaises, les Tijaniys et les Mourides ".

    " Le Sénégal d’aujourd’hui, ce pays stable, amical, "sérieux" – aucun pays d’Afrique n’est sérieux… parce que si nous nous aimions nous-mêmes, nous ne serions pas pauvres, nous ne serions pas émetteurs d’émigration, nous serons récepteurs d’émigrés – , ce pays sympa, attachant, qui n’a pas connu de coup d’Etat depuis son indépendance, cette exception africaine, ce havre de paix en Afrique, ce pays où il y a encore un peu d’espoir, c’est le fils de Faidherbe (…) ".

    " Le Sénégal a été construit par la France. La France, "méchante", “raciste", a donné au Sénégal la formule magique pour exercer le pouvoir: l’Etat-Nation, l’administration, tatillonne avec les timbres, les préfectures, les conseils municipaux, la police, la gendarmerie, la séparation des pouvoirs… La France a appris ça aux Sénégalais (…) Il faut savoir reconnaître ce qu’on doit à la France. Il y a eu le négatif, mais il y a eu aussi ça! (…) ".

    " Senghor ne voulait pas de l’indépendance: il voulait une association avec la France durant une vingtaine d’années, le temps que le Sénégal mûrisse. L’indépendance a été donnée au Sénégal en 60, et Senghor, contrairement aux indigénistes et aux "woke (éveillés)" que nous avons aujourd’hui, a gardé dans son gouvernement plusieurs ministres blancs, Français.

    Jean Colin a été ministre de l’intérieur du Sénégal jusqu’aux années 90! Les Sénégalais [de cette époque] n’étaient pas des racialistes comme les imbéciles que nous avons aujourd’hui, que nous appelons indigénistes. André Peytavin  a été ministre des finances du Sénégal! (…) Plusieurs conseillers de Senghor et de Mamadou N’Diaye étaient Blancs, Français naturalisés Sénégalais: des binationaux. Monsieur Senghor s’est marié à une Blanche, une Normande: lui, n’était pas racialiste! Et il a pris sa retraite en France! ".

    " (…) En fait, nous sommes des impuissants, nous sommes des "losers", parce que notre génération n’a aucune solution à apporter aux problèmes de l’Afrique: surpopulation, corruption, manque de sérieux. Et nous n’avons aucune réponse à apporter aux problèmes de la France qui sont la décadence, le pourrissement de la civilisation française, et la diversité qui est en train de tuer la France ".

    ***

    "Notre génération doit sauver la France contre la diversité. Je ne dis pas qu’il faut déporter les immigrés. Je dis qu’il faut donner à la France le moyen de rester la France, de rester forte, d’éclairer le monde, de rester un pays prospère, puissant, et de gérer [son] caractère multiracial en même temps. Moi, je n’ai aucun problème avec une France multiraciale [Note de HD: au sens où l’entendait le général De Gaulle], mais il ne faut pas qu’elle devienne une annexe du Zaïre ou de la Somalie. La France n’a pas la vocation d’être un coupe-gorge ni un camp de réfugiés, n’en déplaise à M. Dupond-Moretti ou à M. Mélenchon. (…) ".

    " Ces binationaux [comme Rama Yade], infoutus de trouver des solutions pour leur pays d’origine et pour la France, pour les défis de la France d’aujourd’hui, qu’est-ce qu’ils font ? Ils se réfugient dans les défis d’avant. Ils copient Frantz Fanon ! Or Frantz Fanon est mort en 61: son problème, c’était la colonisation! Elle est finie, les gars: nous ne sommes plus à Bab el Oued! L’Afrique est libre, le Maghreb est libre! (…) Il faut tourner la page de Frantz Fanon! Ces binationaux, quand ils ne vivent pas dans le colonialisme, ils remontent à l’esclavage. L’esclavage est fini, les gars! ".

    ***

    "En fait, l’esclavage, maintenant, est en Libye. J’invite Madame Yade à dénoncer le gouvernement libyen, les mafias libyennes, qui esclavagisent les Noirs, les mafias libyennes partenaires des ONG qui livrent les Noirs à Lampedusa. Madame Yade devrait faire une tournée à Lampedusa et [dénoncer] les ONG européennes subventionnées par les fonds européens qui prennent les Noirs [que leur livrent] les esclavagistes libyens. Il faut voir ce qu’est une prison de Noirs en Libye! Le viol des hommes y est pratiqué de manière systématique. Des viols filmés, et on envoie les vidéos aux familles noires africaines pour leur demander de l’argent! Il faut voir ce que c’est que le sort des Noirs dans les prisons du Sinaï, ce que les bédouins du Sinaï font subir aux Erythréens qui veulent rentrer en Israël! ".

    "Je voudrais bien entendre Madame Yade et toute cette élite binationale parler de ça au lieu de s’acharner sur Monsieur Colbert! (…) ".

    Driss Ghali

    ***

     

    Propos transcrits par

    Henri Dubost

    NB: on peut regretter que, presqu’une semaine après sa publication, l’excellente vidéo de Driss Ghali, en tête de cet article, ne bénéficie que de quelques centaines de vues. Merci, chers lecteurs, d’en assurer la diffusion la plus large.

  • Murs et frontières

    Eugénie Bastié: " En 1989, il y avait 11 murs frontaliers dans le monde. Il y en a aujourd’hui environ 80. L’aboutissement de l’abolition des frontières, c’est la restauration des murs"

     

        Eugénie Bastié: "Seuls les progressistes continuent à croire à un monde sans frontières qui n'a plus rien de réel" #PAI pic.twitter.com/Cm2gEt99z8

        — CNEWS (@CNEWS) November 20, 2021

  • Journées du patrimoine: mon œil!

    Basilique St Sernin de Toulouse

    Le musée des traditions et arts populaires - raconté par un ancien

    Le musée était assez difficile d'accès car en plein jardin d'acclimatation donc il fallait beaucoup marcher à pied pour s'y rendre. Le musée était divisé en sections par région, il y avait beaucoup d'objets en exposition et bien plus dans les réserves, d'ailleurs à l'époque ils espéraient trouver un local plus grand pour pouvoir montrer plus de collections.

    Il y avait une collection de maquettes de types d'exploitation agricole en fonction du lieu géographique.

    Outils agricoles, architectures régionales, il était réellement intéressant et unique en son genre. Par contre visiblement laissé dans un abandon total.

    Ils ont eu sa peau c'était prévisible

    "Bien sûr, nous sommes résolument cosmopolites. Bien sûr, tout ce qui est terroir, béret, bourrées, binious, bref, franchouillard ou cocardier, nous est étranger, voire odieux.

    Le musée des traditions et arts populaires a été fermé au prétexte de créer le mucem musée de la civilisation européenne et méditerranéenne.

    Vous remarquez que le mot France est soigneusement évité. C'est en fait un plan général du pouvoir remplaciste section ministère de la culture. Par exemple il existait avant un musée des monuments français dont le nom est devenu maison de l'architecture. Le musée des colonies est finalement devenu musée de l'immigration après un passage arts océaniques et africains. Une partie des collections planquée en cave à servi pour le musée des arts "premiers" anciennement primitifs. On a bien failli réussir à faire sauter le musée de la marine. Le musée de l'homme est passé à la sauce progressiste, là il y avait l'argent de la rénovation que soi-disant ils ne trouvaient pour celui des traditions.

    Le plus frappant c'est que concomitamment à cet effacement ont été créés des musées très identitaires mais pour certaines minorités: le musée d'art et histoire du judaïsme, un département des arts islamiques au Louvre alors qu'on avait déjà l'institut du monde arabe, etc.“.

    Eradiquer l'identité et le passé du petit peuple de souche. Ensuite prétendre que nous ne valons rien et que l'Afrique nous a tout apporté.

    La gauche républicaine de Blum était d'ailleurs très respectable. Mai 68 a été un grand remplacement idéologique de la gauche.

    La SFIO serait classée d'extrême-droite avec la gauche actuelle.

  • SCANDALE!

    Au micro de RTL, Élise Lucet, présentatrice de l’émission Cash Investigation, révèle que les données de nos cartes Vitale sont revendues sans consentement à IQVIA, société privée, leader mondial des data de santé.

    L’autorisation a été émise par la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil).

  • Noël! Noël! Noël!

    La fête de Noël a ses opposants, surtout depuis le développement d’internet et de YouTube. Certains dénigrent le sapin de Noël comme les écologistes, d’autres le Père Noël et la date du 25 décembre comme certains évangélistes et Témoins de Jéhovah, et d’autres fuient Noël comme la peste (je pense à mes voisins musulmans qui rentrent au Maroc chaque année à cette période.)

    https://www.youtube.com/watch?v=lv6PBhNrUuM&feature=youtu.be

    Je me suis donc permis de faire une petite vidéo pour promouvoir cette merveilleuse tradition populaire qu’est Noël. Transmettons aux plus jeunes ce que nous avons vécu dans l’enfance dans les années 50, 60 et 70.

    Le réveillon de Noël est une merveille, un trésor culturel de notre civilisation. Vous imaginez un hiver sans lumières? Sans guirlandes lumineuses? Sans sapin décoré de boules? Sans père Noël? Sans fête de famille? Sans étoiles dans les yeux des enfants?

    Même pour les athées et les personnes éloignées du christianisme, c’est la fête des enfants par excellence, la fête de l’amour dans la famille, l’occasion pour chacun de dire " je t’aime " et de le lui montrer en lui offrant un cadeau ou une attention particulière.

    Je me souviens des Noël de mon enfance, dans les années 60. Un pur bonheur!

    Mes parents n’avaient pas eu cette chance à leur époque, pendant la guerre. Le seul cadeau auquel un enfant avait droit, c’était une simple orange, mais ils avaient l’amour de leur famille réunie, des bougies allumées et des jolis chants de Noël.

    Moi, j’ai eu la chance de pouvoir demander au père Noël le cadeau de mon choix, dans un catalogue. Aujourd’hui les enfants peuvent écrire une vraie lettre au père Noël et ils reçoivent une réponse en plus!

    Qui n’a pas eu sa panoplie? À mon époque, c’était celle de Zorro qui faisait fureur. Aujourd’hui c’est plutôt Spiderman, Ironman ou une tenue de princesse pour les filles.

    Ceux de ma génération ont certainement eu, comme moi, leur train électrique, et aussi une voiture télécommandée. Pour les plus grands, il y avait les jeux éducatifs avec leurs expériences scientifiques, comme Chimie 2000, Biologie 2000, Elec 2000, Magie 2000, etc. L’an 2000 faisait rêver, c’était le futur, la science… Et dire qu’on est en 2020 !

    Les jeux vidéo n’existaient pas à cette époque. Si on avait un télécran, c’était déjà bien !

    Durant tout le mois de décembre, on commence à décorer sa maison, à coller des adhésifs sur les fenêtres, à poser des guirlandes et si possible préparer un sapin dans son salon, comme le veut la tradition. Décorer un sapin en famille, avec ses enfants, est un grand bonheur.

    Dès le début du mois de décembre, l’enfant a droit à un calendrier de l’Avent, et chaque jour il ouvrira une fenêtre qui lui dévoilera un petit cadeau ou un chocolat. Cela l’aidera à patienter jusqu’à jour tant attendu, le 25 décembre, fête de la naissance du divin enfant, Jésus.

    Faire une crèche est aussi un grand moment à partager avec ses enfants. Chaque santon est important : Marie, Joseph, l’âne et le bœuf, mais aussi les rois mages, le petit ange, le berger avec ses moutons, le ravi, et j’en passe…

    On peut ajouter aujourd’hui des personnalités comme le professeur Raoult, ou choisir des crèches plus ludiques comme celle de Playmobil.

    Le soir du réveillon, tout le monde se met sur son " 31 ", les femmes se maquillent et se font belles. Certains membres de la famille viennent de loin, ils ont fait le chemin pour partager cette soirée unique.

    Le repas du réveillon doit être exceptionnel. Le menu est composé de mets spécialement choisis pour l’occasion, des huîtres, les toasts de foie gras et d’œufs de lump, le boudin blanc, la dinde farcie aux marrons, sans oublier les desserts incontournables, la bûche glacée et les treize desserts de Provence : les noix et noisettes, les clémentines ou mandarines, les figues, les dattes, les raisins secs…

     

    Le clou de la soirée sera la remise des cadeaux au pied du sapin, à minuit pétante. Mais avant les cadeaux, on aura pris soin de déposer le santon de l’enfant Jésus dans la paille de la crèche, entre Marie et Joseph.

    Puis les enfants se précipitent sur les cadeaux et cherchent leur nom sur les papiers cadeaux. Ils ont des étoiles dans les yeux. C’est une grande joie. Les adultes s’embrassent pour se remercier mutuellement. C’est un état de grâce très particulier.

    La soirée se finira en chansons et en musique. Et tous se coucheront avec la joie dans leur cœur.

    Je remercie tout spécialement mes parents, qui ne sont plus de ce monde, de m’avoir fait vivre ces moments de bonheur en famille.

    Dites-moi dans les commentaires quels étaient vos cadeaux de Noël dans l’enfance et racontez-nous vos anecdotes.

    Je souhaite un merveilleux réveillon de Noël à Riposte laïque et tous ses sympathisants !

     

    Louis Davignon

    Source: