Emmanuel Macron a été interpellé ce jeudi 10 février 2022 par un salarié de General Electric sur la vente en 2015 des turbines nucléaires aux Américains: " À l’époque je n’étais que collaborateur […] les ministres ont eu connaissance trop tard de la vente ". C’est un énorme mensonge qui ne pouvait pas passer inaperçu! C’est Macron, quand il était ministre de l’Économie de Hollande, qui a finalisé puis signé le rachat du groupe français Alstom énergie par Général Electric, le 5 novembre 2014, comme l’indique ce document.
Macron vient d’être pris en flagrant délit de mensonge! Remarquez que le mensonge devient la seule défense du mari de Brigitte et de ses ministres, qui refusent d’assumer leurs erreurs tant elles sont nombreuses. D’ailleurs, comme dirait Perronne, "Y a-t-il une erreur qu’ils n’ont pas commise?".
Oui, ce quinquennat est une erreur à lui tout seul!
Quand à l’époque les journalistes lui reprochent toutes ces privatisations et cessations à des groupes étrangers, Macron répond avec sa désinvolture légendaire: " On n’est quand même pas au Venuzuela! "Ah oui? Vendre un actif stratégique?
Car Macron, pour rattraper sa bévue d’hier, est obligé aujourd’hui de demander à EDF de racheter ces fameuses turbines nucléaires en catastrophe, avec un surcoût de 500 millions d’euros, payables par les contribuables! Lamentable!
Mais derrière cette vente scandaleuse se cache certainement le financement occulte de la campagne de 2017.
Le député LR Olivier Marleix témoigne: "Je suis assez stupéfait de trouver dans la liste de donateurs des noms qui sont ceux que je trouve dans la colonne des gens ayant eu des "success fees" dans cette affaire Alstom! "Tout y est: prise illégale d’intérêt, trafic d’influence, pacte de corruption.
Mais le dossier devient accablant quand on découvre que Julien Denormandie, chargé de ce projet Alstom, était directeur de cabinet de Macron au ministère, et qu’il devint en 2017 président de la campagne de financement de Macron à l’élection présidentielle. Manifestement, Julien Denormandie connaissait les gens qui pouvaient être les plus gros donateurs, et qui n’avaient rien à refuser à Macron, un retour sur investissement en somme.
L’affaire est d’une extrême gravité; oui, le candidat Macron est accusé d’avoir financé sa campagne électorale avec la vente d’Alstom.
Anticor et Marleix ont porté le dossier devant la justice, le PNF (Parquet national financier), sur les infractions suivantes: corruption d’agent public étranger, corruption, trafic d’influence, prise illégale d’intérêts!
Le seul qui ne serait pas au courant? Macron? Foutage de gueule garanti! Une sale habitude! Mais comment peut-on supporter ce tordu plus longtemps?
Marquis de Dreslincourt