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Hier - Page 10

  • Noël, Noël, la fête magnifique!

    Quelle est la signification du mot Noël?

    Il existe plusieurs hypothèses sur l’origine du mot Noël, mais notre guide conférencière, Marie-Thérèse Garcin, a une préférence pour l’une d’entre elles. Le mot Noël, apparu au 12 e siècle, vient du latin "natalis" qui signifie relatif à la naissance. Noël est donc la fête qui commémore la naissance de Jésus né, selon le Nouveau Testament, à Bethléem.

    Depuis, Noël a dépassé sa signification religieuse. C’est devenu une fête civile, sociétale, correspondant à un moment de partage. Elle est fêtée par de nombreuses familles, même celles qui n’ont aucune tradition chrétienne.

    Pourquoi a-t-on choisi de fêter la naissance de Jésus le 25 décembre?

    Depuis la nuit des temps, les hommes ont célébré les solstices (hiver et été), c’était pour eux l’occasion de réjouissances. Pour le solstice d’hiver, on offrait du miel, des gâteaux, de l’or. Les maisons étaient décorées de gui, de houx.

    Ces fêtes païennes, antérieures à la tradition chrétienne, permettaient de faire face à la nuit la plus courte de l’année, annonciatrice des jours qui allaient rallonger, avant que la végétation reparte pour un nouveau cycle.

    C’est au IVe siècle que l’Eglise chrétienne a décidé de fêter la naissance de Jésus le 25 décembre, date du solstice d’hiver dans le calendrier julien. Son objectif était de détrôner la fête païenne. Aujourd’hui, après l’introduction du calendrier grégorien, au XVIe siècle, la date a été décalée au 21 décembre.

    Quelle signification a la bûche à Noël?

    Une autre tradition liée au solstice d’hiver est celle de la bûche de Noël. Là aussi, cela remonte à la nuit des temps. Pour faire face à la nuit la plus longue de l’année, rien de tel qu’une bûche pour entretenir le feu et mettre de la lumière dans la maison.

    Dans la tradition chrétienne, on faisait brûler dans l’âtre une très grosse bûche lors de la veillée de Noël. Elle provenait d’un arbre fruitier, censé garantir une bonne récolte pour l’année suivante.

    Dans certaines régions, comme en Bourgogne, la bûche était arrosée de vin afin d’assurer une bonne vendange à venir. Dans d’autres, on utilisait du sel pour se protéger des sorcières. Cette bûche devait se consumer très lentement et la tradition voulait que l’on conserve les tisons pour préserver les maisons de la foudre.

    Aujourd’hui, cette bûche a pris la forme d’un dessert indissociable des fêtes de Noël.

    Pourquoi le sapin est-il associé à la tradition de Noël?

    Le sapin de Noël puise son origine dans la tradition celte. En effet, pour les Celtes le 24 décembre était le jour de la renaissance du soleil. Pour eux, chaque mois (lunaire) était associé à un arbre et décembre l’était à l’épicéa, un arbre qui reste vert même en hiver.

    Cette tradition païenne qui s’était perdue a resurgi dans l’est de la France, notamment en Alsace, au 16e siècle et a été assimilée à la fête chrétienne. Mais c’est surtout la reine Marie Leszczynska, épouse de Louis XV, qui a lancé le rite du sapin à Noël en en installant un à Versailles en 1738.

    Le Père Noël a-t-il toujours été associé à la fête de Noël?

    Le Père Noël doit beaucoup à saint Nicolas célébré dans l’est de la France et dans les pays du nord de l’Europe depuis le 12e siècle.

    Depuis, dans la nuit du 5 au 6 décembre, saint Nicolas, vêtu de son habit d’évêque, voyage à dos d’âne pour passer dans les maisons distribuer des friandises et des cadeaux aux enfants sages.

    C’est un pasteur américain, un certain Moore, qui a donné naissance au Père Noël, dans un conte qu’il a écrit pour ses enfants en 1821. Il le décrit comme un homme dodu, sympathique et jovial habillé de vert qui se déplace dans un traîneau tiré par huit rennes. C’est le caricaturiste Thomas Nast, un autre Américain, qui revêt le Père Noël d’un habit rouge garni de fourrure blanche et le domicilie au pôle Nord.

    En Bourgogne, l’ancêtre du Père Noël était, il n’y a pas si longtemps, encore, le Père Janvier. Il était représenté sous la forme d’un vieillard, habillé d’une robe de bure marron, qui venait distribuer les cadeaux qu’il portait dans sa hotte dans la nuit du 31 décembre au 1er janvier. Lui aussi passait par la cheminée. Cette tradition a perduré jusque dans les années 1930.

    Gastronomie et fêtes de Noël ont-elles toujours été liées?

    Manger des mets raffinés tel que le foie gras, les crustacés, les huîtres… est une tradition récente. Par contre, manger de la volaille, de la dinde ou une oie remonte à plus longtemps. En effet, les volailles (particulièrement les oies) étaient des symboles solaires garantissant protection à ceux qui en mangeaient. Les volailles de Bresse se retrouvent sur de nombreuses tables à Noël.

    Pourquoi utilise t-on le vert, le rouge, le blanc et le doré pour les décorations de Noël?

    Aujourd’hui, les décorations de Noël, comme le reste, ont tendance à suivre les courants de la mode. Malgré cela, le vert, le rouge, le blanc et le doré restent les couleurs traditionnelles qui ont une valeur symbolique :

    – le rouge car c’est la fête, la chaleur.

    – le vert car il rappelle le sapin et le houx: la légende veut que lorsque la Sainte Famille fut contrainte de quitter l’Egypte, elle se dissimula derrière des branches de houx. En guise de reconnaissance, Marie l’aurait béni en annonçant que le houx serait éternellement symbole d’immortalité.

    – le blanc symbolise la neige, la pureté, la naissance de Jésus.

    – le doré représente la couleur de l’étoile, symbole de lumière et d’espérance. […]

    https://france3-regions.francetvinfo.fr/bourgogne-franche-comte/cote-d-or/dijon/sapin-buche-pere-noel-quelles-sont-origines-toutes-ces-traditions-noel-1760363.html

     

  • CE QUE PERSONNE NE DIT:

    Tous les salariés français payent deux fois pour les saint-diktats

    … même s'ils n'ont pas la carte et abhorrent les saint-diktats… QUI NE SERVENT A RIEN DE RIEN

    le pire, ceux qui sont encartés payent une troisième fois!

    Voici comment:

    Avant 2014, les saint-diktats se goinfraient n'importe comment, faisant feu de tout bois: soit-disant vente du muguet, faux-adhérents ou obligation de payer des pubs de complaisance dans les journaux d'entreprises et autres chantages divers aux patrons (tu payes -en espèces de préférence- où on te fout la grève perpétuelle dans ta boîte… Cf le scandale du Médef il y a quelques années)… Mais, bien sûr, la grève, ils la faisaient!

    Puis une loi de  mars 2014 a institué le Fond pour le Financement du Dialogue Social (sic, il fallait l'inventer!!!): taxe de 0,016% sur la masse salariale de l'entreprise (donc, votre salaire et, ne vous étonnez pas s'il n'augmente pas beaucoup, car plus on augmente la masse salariale plus l'entreprise paye cette taxe (environ 94,3 millions d'euros net en 2018) et, vous comprendrez que les patrons ne sont pas très chauds pour être encore plus ponctionnés).

    Ce fond est augmenté d'une taxe supplémentaire sur l'entreprise qui doit impérativement l'abonder sur ses fonds propres.

    Ce fond est, de plus, engraissé d'une somme importante de 32,6 millions -versée par l'état-  donc par LES IMPOTS DE TOUS LES FRANÇAIS et toutes les autres taxes diverses et avariées: sur les cabanons du jardin, de la TVA, sur les piscines, sur le carburant etc…

    (comme disait l'autre: tu sème un fonctionnaire de Bercy dans le jardin et il pousse des taxes, je dirai même plus: des tas de taxes nouvelles et anciennes).

    (Quand vous êtes pris pour des (con…) moutons sur le quai de la gare, ils doivent bien se marrer les camarades syndiqués!!!).

    Et ENFIN, les idiots inutiles qui veulent se donner de l'importance et qui adhèrent et donc, payent leur carte aux saint-diktats (et là je ne parle pas des malfaisants qui veulent uniquement l'argent du beurre et se présentent aux élections syndicales, pas pour vous défendre croyez-moi!*)….

    SAVOIR: ce fonds a versé:

    19,5 millions à la CFDT

    18,9 millions à la CGT

    13,1 million à la CFE-CGC

    12,8 millions à la CFTC

    et des clopinettes pour les organisations syndicales patronales qui -bien évidemment- sont elles aussi des syndicats… et c'est normal que les patrons se fédèrent pour contrer de leur mieux ces rapaces des saint-diktats.

    *Savoir aussi que vos représentant syndicaux sont payés par les patrons ce qui représente l'équivalent de 1903 postes à plein temps de faignants et faignantes qui se la coulent douce en vous faisant croire qu'ils et elles se préoccupent de vos problèmes!

    Voilà, j'ai tout expliqué d'après un article de Valeurs Actuelles du 5 décembre.

     

    J'ai dis Valeurs Actuelles et pas Valeurzactuelles.

    On lit ce qui est écrit et on articule les deux mots à part: c'est ce qui fera la différence lorsque vous serez devant un employeur et que 500 candidats se disputent un emploi!

  • Toubib, toubib, où est-tu?

    Morts sur ordonnance?

    La situation actuelle n’est qu’une petite partie immergée d’un gigantesque iceberg. Pourquoi cette catastrophe sanitaire? Parce que certains ont cru avoir une idée de génie pour diminuer les dépenses de santé: diminuer l’offre.

    Par Gérard Maudrux.

    Je n’ai pas seulement présidé la Caisse de retraite des médecins, mais aussi la Caisse maladie des professions libérales de province, la plus grosse caisse après le régime général et la MSA, et je me suis toujours battu contre ce qui nous arrive.

    L’article que voici l’annonçait, il a été écrit il y a environ cinq ans.

    Une pénurie organisée

    La situation actuelle n’est qu’une petite partie immergée d’un gigantesque iceberg. Nous avons cinq ans pour connaitre une catastrophe sanitaire dont personne ne mesure l’ampleur.

    Des campagnes sans médecin généraliste à moins de 30 km, des villes de quelques dizaines de milliers d’habitants sans gynécologue là où il y en avait cinq, sans cardiologue, des départements sans ophtalmologiste. Les gardes ne pourront plus être assurées après des journées de 12 heures et si vous ne trouvez pas de médecin il vous restera le 15, tout aussi saturé et n’ayant rien d’autre à vous proposer.

    Ce n’est pas de la science-fiction, c’est demain. Déjà aujourd’hui, malgré plus de 10 000 médecins formés à l’étranger, des services hospitaliers et des hôpitaux entiers ferment, non par faute de moyens, mais de médecins. Sans eux, c’est l’ensemble de notre système hospitalier qui ferme, y compris les grands centres hospitaliers universitaires.

    Tout ceci a été volontairement organisé. Les responsables ne seront pas inquiétés, seuls les patients et les médecins en feront les frais.

    Sachez aussi qu’il n’existe pas de solution efficace, même en employant de grands moyens, et cela durera une dizaine d’années.

    Tout est inscrit depuis 20 ans et comme d’habitude, on gère au jour le jour, trop tard.

    Président de la Caisse de Retraite des médecins pendant 18 ans, je connaissais tous les médecins, ainsi que leur âge. Je savais à quelle date et combien prendraient leur retraite, et combien s’installaient, et tout ceci 20 à 30 ans à l’avance. Voici plus de 15 années j’alertais l’Ordre des médecins, qui depuis sort des statistiques identiques, sans que cela ne fasse bouger les autorités.

    Moins de médecins pour moins de dépenses

    Il y a plus de dix ans j’organisais une grande conférence de presse pour alerter sur le sujet, avertir que déjà avant 2000 nous passerions de 125 000 médecins libéraux à 100 000, alors que dans le même temps la population allait augmenter de 10%. Aucune réaction.

    Il y a trois ans je récidivais par un colloque avec l’Ordre des médecins, les syndicats, la Sécurité sociale et le ministère (invité mais absent). Le but était de lister les solutions. Aucun écho.

    Pourquoi cette catastrophe sanitaire?

    Parce que certains ont cru avoir une idée de génie pour diminuer les dépenses de santé: diminuer l’offre. Moins de médecins, moins de prescriptions, moins de soins et moins de dépenses.

    Comment ont-ils fait?

    En empêchant nos enfants de poursuivre des études de médecine, avec le fameux numerus clausus, passant de plus de 8500 médecins formés chaque année avant 1980 à 3500 de 1990 à 2000.

    Maintenant, chaque politique y va de sa solution: " augmentation d’un tiers du numerus clausus et ouverture de 1000 maisons de santé ". Ces gens ne connaissent rien à la démographie et feraient mieux d’écouter ceux qui savent au lieu de dire n’importe quoi pour créer d’autres problèmes déjà vécus.

    Des mesures inefficaces

     

    Pour ce qui est de l’augmentation du numerus clausus, nos données sont précises et connues: il existe un décalage de 11 ans entre les courbes du numerus clausus et celles des installations. Cette mesure sera sans effet au plus fort de la crise et la situation s’aggravera.

    Messieurs, il fallait le faire il y a 15 ans, vous êtes toujours en retard d’une guerre.

    Par ailleurs, en quoi les autres mesures, comme les primes à l’installation ou les  maisons médicales, permettraient d’augmenter le nombre de médecins?

    Vous pouvez construire des châteaux, le problème est qu’il n’y aura personne pour y loger. Les maisons médicales répondent au problème de changement de mentalité de nos jeunes confrères qui ne veulent plus être disponibles 24 heures sur 24 et 365 jours par an, mais comment trouver trois médecins là où on a du mal à en trouver un? Le résultat sera aussi de sur-doter les communes moyennes et sous-doter les petites.

    Les médecins étrangers?

    Tous les pays en manquent pour des raisons diverses et il y a le problème de la qualification. Un mauvais médecin est pire car un mauvais traitement nécessite l’intervention d’un autre praticien, et deux traitements coûtent deux fois plus! Par ailleurs, étant donné la manière dont les autorités traitent les médecins dans notre pays au lieu de les choyer, les premiers arrivés retournent chez eux, où ils gagneront moins mais vivront mieux.

    Le ministère continue d’ignorer le problème.

    Beaucoup de médecins peuvent rendre des services en exerçant des activités à temps partiel notamment des remplacements en secteur rural. Aujourd’hui un mois de remplacement engendre davantage de charges que de recettes; cela fait 15 ans que je fais des propositions sans coût pour la société, propositions toujours refusées ou ignorées par les autorités et les syndicats, qui se désintéressent du problème.

    Je prends date, il y aura des morts, car il n’existe pas de solution efficace. Les responsables sont tous les ministres et chefs de cabinet qui se sont succédé depuis 20 ans. Ne comptez pas sur eux pour trouver de bonnes solutions. Comme le disait Einstein, vous ne pouvez régler les problèmes avec ceux qui les ont créés.

    https://www.contrepoints.org/2019/11/26/358515-morts-sur-ordonnances

    Gerard MAUDRUX est chirurgien urologue. Il a aussi été durant 20 ans Président d’une des plus grosse caisse de retraite des libéraux, celle des médecins. Il est à l’origine de la transformation de la retraite de base des libéraux de trimestres en points, et d’une retraite à la carte à 62 ans pour la retraite complémentaire des médecins pour contrer les 67 ans demandés par la tutelle. Auteur également de " Retraites, le mensonge permanent " en 2000, qui a reçu le prix Turgot (catégorie grand public).

     

  • Fête des Catherinettes: faut-il clore le folklore?

    La tradition, que le milieu de la couture et certaines communes, dont Paris, continuent de célébrer le 25 novembre, est accusée d'alimenter une forme de sexisme en stigmatisant les femmes célibataires de 25 ans, alors même que l'âge moyen du mariage n'a jamais été aussi élevé.

    Lucie (1) travaille au Printemps Haussmann depuis quelques mois quand, début novembre, elle s’étonne de découvrir sur son lieu de travail, dans l’espace réservé aux salariés, une affichette sur laquelle apparaît une silhouette mince coiffée d’un chapeau, annonçant la prochaine "fête des Catherinettes". Lucie n’est pas concernée: elle a 24 ans. Comme le veut la coutume, seules les salariées célibataires et sans enfant dans l’année de leurs 25 ans peuvent prétendre au titre de "Catherinette de l’année". L’élection, par les clients, a lieu à l’issue d’un défilé dans le grand magasin parisien.

    "Ça m’a vraiment surprise qu’une entreprise perpétue cette tradition que je trouve sexiste, raconte la jeune femme. Je suis originaire du Grand Ouest et jusqu’à présent, la seule personne que je connaissais qui avait fêté la Sainte-Catherine vivait en Vendée profonde, et a désormais la cinquantaine passée!"

    "Date de péremption"

    Arguant que l’événement "donne l’impression que les femmes ont une date de péremption", la jeune femme tente de protester auprès d’une autre collègue vingtenaire, sans succès. Cette dernière lui répond qu’elle y voit simplement "une occasion de faire la fête". Un argument repris par le magasin, contacté par Libération, qui invoque un "esprit festif" et "une émulation" collective autour de l’événement, auquel devrait participer cette année une quarantaine de jeunes femmes.

    Maquillées et coiffées à leur arrivée sur leur lieu de travail, les salariées participent ensuite à une "distribution de bonbons" dans les rayons du magasin, détaille le service presse du Printemps. Leur journée est banalisée, une pratique en cours dans plusieurs entreprises notamment du milieu de la mode, où la Sainte-Catherine, sainte patronne des célibataires mais aussi des couturières, est particulièrement célébrée. Dans certaines maisons parisiennes comme Dior, les salariées de 25 ans ni mariées ni pacsées reçoivent des cadeaux parfois coûteux, et des soirées fastueuses, en présence des dirigeants, sont organisées. Chez Chanel, tous les salariés ont même droit à un jour de repos le lendemain de la fête des Catherinettes et des Nicolas, leurs équivalents masculins – qui bénéficient d’un sursis de cinq ans, la tradition fixant leur âge à 30 ans.

    Les Catherinettes de la haute couture, et, depuis une quinzaine d’années, leurs homologues masculins, sont même reçus à l’hôtel de ville de Paris depuis 1986. L’objectif est de "souligner la richesse [de leur] savoir-faire", une initiative "complètement décorrélée du côté rétrograde que cela peut avoir ailleurs", assure-t-on à la mairie.

    Rite de passage

    Moins bling-bling, les festivités de la Sainte-Catherine font également office de rite de passage pour les jeunes femmes de Vesoul. Chaque 25 novembre depuis plus de sept cents ans, la commune de Haute-Saône organise une foire agricole qui attire des milliers de personnes. Au programme: démonstrations équestres, exposition de tracteurs, dégustation de cochons en pain d’épice… et concours de Catherinettes. Cette année encore, les conditions sont inchangées: "Les participantes doivent être âgées de 25 ans, célibataires et sans enfants." Et ce alors que l’âge moyen du mariage a augmenté significativement ces dernières années, pour s’établir aujourd’hui à 36 ans pour les femmes, selon l’Insee.

    D’après l’institut de statistiques, environ 4% des femmes nées en 1994 – la génération des Catherinettes 2019 – étaient mariées à l’âge de 24 ans. Le mariage avant 25 ans, encore la norme jusqu’au début des années 1990, est désormais une exception. A Vesoul, la concurrence est d’autant plus rude entre les participantes, invitées à défiler coiffées d’un chapeau "aux couleurs dominantes jaunes et vertes en relation avec leur profession ou à défaut avec leurs loisirs ou activités sportives", précise le règlement du concours. Tout autant que l’originalité de leur couvre-chef, les attributs physiques des jeunes femmes font souvent l’objet de commentaires dans les rangs des spectateurs, se souvient une collègue de Libération, qui a assisté à l’événement plusieurs fois.

    A défaut de susciter des critiques localement, où la tradition est vue comme faisant partie de l’identité de la ville, ce concours quelque peu suranné n’est pas vraiment du goût de certaines militantes féministes. L’association Osez le féminisme, qui y voyait en 2016 "une humiliation pour les femmes", dénonce toujours aujourd’hui une mise en scène "dégradante": "Au nom de la tradition et du folklore, cet événement perpétue des stéréotypes sexistes, et enferme les femmes dans des rôles traditionnels, se marier et enfanter", estime à propos des festivités haut-saônoises et de celles organisées dans plusieurs autres communes la porte-parole de l’association Alyssa Ahrabare, interrogée par Libération.

    Bandes d'abruties décervelées... Plus conn... qu'elles, tu meurs!

    "C’est d’autant plus ironique que la fête tombe le jour de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes", déplore la militante, pour qui "exposer ces femmes au regard des autres sur des critères physiques" est aussi une forme de violence.

    "Sainte-Catherine de lutte"

    Au cours du XXe siècle, la Sainte-Catherine a pourtant été l’occasion, pour les couturières, de prendre la parole et de s’affirmer dans l’espace public, rappelle Anne Monjaret, ethnologue au CNRS, auteure de plusieurs ouvrages sur cette fête. A travers des déguisements s’affranchissant des normes de genre, les "petites mains" des années 20 profitaient de ce jour pour défier l’autorité patronale et dénoncer la domination masculine de manière plus ou moins implicite, détaille la chercheuse dans un article paru en 2015 dans la revue Modes pratiques (2).

    Paradoxalement, la Sainte-Catherine incarnait aussi une "forme d’autonomie féminine", en mettant à l’honneur "la jeune fille célibataire qui travaille et donc qui n’est pas sous la tutelle de son mari", explique Anne Monjaret.

    Le 25 novembre 1975, les ouvrières syndicalistes de la haute couture, épaulées par le Parti communiste, organisent même une manifestation pour réclamer notamment une amélioration de leurs conditions de travail. A défaut de ressusciter cette "Sainte-Catherine de lutte", Alyssa Ahrabare d’Osez le féminisme suggère de transformer l’événement aujourd’hui totalement dépolitisé en une "journée dédiée à la lutte contre les stéréotypes" dans l’entreprise. Soit, résume la militante, "tout le contraire de ce qu’il est aujourd’hui".

    Mais quelle pouf... cette Alyassa à la c...

    (1) Le prénom a été changé.

    (2) "Jour de fête pour les midinettes. L’envers de la Sainte-Catherine: les normes derrière la dérision festive", d’Anne Monjaret, paru dans la revue Modes pratiques. Revue d’histoire du vêtement et de la mode, en novembre 2015.

    Juliette Deborde

    https://www.liberation.fr

     

    J'ai trouvé cela sur ce site de gauchiasse, pas étonnant qu'on interviewe des pétasses!

    Laissez tranquille nos traditions, pouffiasses! Si vous n'en voulez pas, changez de pays ou fermez les yeux!

    Perso, de 14 à 19 ans, j'ai été mécanicienne en confection dans plusieurs usines à Toulouse. Les filles ne manquaient pas de fêter Ste Catherine. Je pourrais en être une.

    Mais, je n'ai pas fait de chapeau ce jour-là! Je travaillais comme photograveur offset dans une imprimerie toulousaine… j'aurais eu bonne mine d'arriver avec un chapeau bizarroïde.

    Bon, d'accord, pour faire un bon imprimeur, il faut avoir bon caractère… mais, quand même…

    De toutes façons, je suis encore célibataire mais j'ai eu une enfant à 20 ans… donc, c'était râpé d'avance

     

  • Tous ces gens-là, des fumistes… et des fumiers

    Théorie du genre: Un historien canadien avoue avoir falsifié les conclusions de ses recherches, au service de sa propre idéologie politique

    “Petit problème: j’avais tort. Ou, pour être un peu plus précis: j’avais partiellement raison. Et pour le reste, j’ai globalement tout inventé de A à Z. Je n’étais pas le seul. C’est ce que faisait (et que fait encore) tout le monde. C’est ainsi que fonctionne le champ des études de genre.

    Je ne cherche pas à me dédouaner. J’aurais dû faire preuve de plus de discernement. Mais, rétrospectivement, je crois que c’était le cas: je ne me bernais pas moi-même.

    Raison pour laquelle je défendais ma position avec autant de ferveur, de colère et d’assurance. Cela me permettait de camoufler qu’à un niveau très élémentaire j’étais incapable de prouver une bonne partie de mes propos. Intellectuellement, ce n’était pas jojo.

    www.lepoint.fr

     

  • Bah, j'avais compris cela... en 1973

    quand j'ai eu l'âge de voter... j'avais 23 ans... la majorité était à 21 ans à l'époque