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Opinions - Page 4

  • 2 notes: Ce sont les djihadistes du Hamas qui tirent....

    sur la population de Gaza et pas Tsahal

    Un des derniers torchons nihilistes queeristes encore en survie prétend que sa photo censée illustrer une “famine” à Gaza a été en effet prise là-bas contrairement à ce qui a été dit ici et là; mais cela n’enlève rien au fait que “le Hamas tire sur les civils venus chercher de l’aide” et non pas l’armée israélienne sinon en sommation, ce qui ne va pas sans accidents (17% des morts de soldats israéliens viennent de tirs amicaux souligne l’ambassadeur israélien en France); qu’à cela ne tienne, ce genre de torchons faisant encore office de journaux financés par l’Etat et des financiers aux ordres, toujours à la recherche de “danseuses” pour bien se faire mousser dans les Salons, vont se ruer sur le moindre corps d’enfant affamé exprès par les djihadistes à l’instar des comprachicos qui comme l’avait étudié Victor Hugo dans "L’homme qui rit" mutilaient des enfants pour les vendre comme nains-bouffons.

    Qui se ressemble s’assemble, le cynisme des djihadistes tirant sur leur population (déjà vu à Sétif en 1945) va de pair avec le cynisme des nihilistes faisant office de “journalistes” entre deux séances de chemsex ou de cérémonies paganistes autour de Gaïa réitérant ainsi sous un autre angle la culture völkisch afin de créer façon Lyssenko la nouvelle “race” ou “variété” de cyborgs tentant de constituer l’alter-djihadisme ou le recyclage des enfants perdus du soviétisme en phase terminale en France avec le pourrissement de son faux Etat Providence (fabriquant de plus en plus de misère sans que ses “millionnaires” fassent le poids devant les milliardaires chinois et américains…) en enfants rois gâtés fabriquant Gaza en cause similaire à celle du Vietnam des années 60 avant qu’en 70 les boat-people (250.000 morts en mer) et le carnage génocidaire de Pol Pot au Cambodge avec deux millions d’assassinés (en conflit actuellement avec la Thaïlande) soutenu bec et ongles par les torchons de l’époque certes repentis aujourd’hui mais continuant la même ritournelle avec Gaza: chassez le naturel…

    Mic-mac invraisemblable où l’on voit des nantis sevrés par la semence publique se faire encore le porte-voix d’assassins sans foi ni loi soutenus aujourd’hui par le locataire de l’Elysée qui a beau clamer que sa solution suppose le désarmement des djihadistes sauf que ces derniers pourraient le confirmer derechef tout de suite là maintenant tout en rendant les derniers otages, mais que nenni! Ils continuent à exiger des libérations d’assassins le départ de l’armée israélienne afin de pouvoir à nouveau grâce à l’argent public récolté reconstruire leurs tunnels non seulement à Gaza mais aussi sur le territoire contrôlé par une “Autorité palestinienne” payant les familles d’assassins en compensation jusqu’à récemment (mais cela se fera autrement).

    Il est vrai que ce ne sont pas seulement les djihadistes qui bourrent le crâne de leurs enfants avec la haine d’Israël; cela se fait aussi bien en France et ailleurs en effaçant les millions de morts de la traite arabo-musulmane, de la colonisation djihadiste depuis sa fondation, du fait enfin que la majorité de l’immigration musulmane venant taper à la porte des pays judéo-chrétiens ne le font pas auprès des pays de même obédience, comme si Eurabia n’était pas une fiction complotiste mais une programmation s’étendant au monde entier avec la complicité de la nouvelle élite raciste au sens également métaphysique: créer une race globale de dominants ruminant leurs avantages acquis à l’ombre des atomes en pleurs planifiés pour 2030 afin de s’emparer des immenses richesses russes et de détruire ce bastion anti-queer, la guerre de Kiev (corrompu jusqu’à l’os) étant un prétexte pour l’enclencher…

    Mais de cela, et d’autres conflits sanglants (Boko Haram…) chut, circulez, il n’y a rien à voir…

    Lucien Samir Oulahbib

     

    LE HAMAS EST LE SEUL A NE PAS S’INQUIÉTER DE LA FAMINE ET DU "GENOCIDE" A GAZA

    Le dégoûtant imbécile-heureux à la tête du "machin" dit ONU, Antonio Guterres, a dénoncé vendredi dernier "l’explosion de morts et de destructions" à Gaza et "l’indifférence" et "l’inaction de nombreux membres de la communauté internationale".

    L’indifférence de qui?

    ???

    Qui est le plus indifférent aux souffrances des Gazaouis?

    Il n’y a que le Hamas qui l’est. Il est indifférent aux enfants qui meurent de faim, aux personnes qui succombent, aux destructions qui s’accumulent, aux dévastations qui jettent les gens dans la rue (façon de parler. Par la grâce du Hamas, il n’y a plus de rues à Gaza).

    Pourquoi tu ne veux pas le dire, minable Antonio Guterres? Tu as été hissé à un poste que tu ne mérites pas. Un poste qui ne devrait même pas exister. Le "Machin", dans sa totalité, non plus.

    Pourquoi tout le monde condamne Netanyahu et l’armée israélienne (le minable Macron en premier lieu), alors que personne ne parle de la responsabilité du Hamas?

    Tout le monde demande un cessez-le-feu à Israël, mais tout le monde sait qu’il suffit au Hamas de libérer les otages pour qu’il y ait un cessez-le-feu.

    Mais personne ne le dit.

    Messin’Issa

     

  • Macron aime s’encanailler, il a un faible pour les repris de justice

    S’accoquiner avec des gens douteux a toujours été un travers de nos politicards. Une dérive favorisée sinon encouragée par l’atonie des corps intermédiaires, la connivence des juges, l’apathie de l’opposition et le fatalisme des électeurs. Puisque, dans ce grand foutoir, tout le monde a quelque chose à se reprocher, autant en prendre son parti et faire avec.

    Je te tiens, tu me tiens, par la barbichette, la règle du jeu est simple.

    Depuis 2015, les gens avisés savent que les Macronescu ont été nominés " couple de l’année " par les crapules du Nouvel Ordre Mondial. Ce duo atypique avait un passé tellement trouble que c’était une aubaine pour des maîtres chanteurs. Disposant de la haute finance, de relais dans les égouts du pouvoir, de la justice et des médias, et d’hommes de main un peu partout, les banksters ont installé Fripounette aux commandes après des simulacres d’élections.

    Leur obligé sous surveillance constante ne risque pas de recouvrer une parcelle d’autonomie. Il suffirait à ses marionnettistes de confirmer des secrets inavouables sur ses paradis fiscaux, en comparaison desquels le sexe de Brichel ferait figure d’anecdote distrayante.

    Dès lors, un jeu pervers de pressions en cascades s’est instauré. De même qu’il est tenu en laisse par ses maîtres, Macrounette serre les liens ligotant ses propres loufiats. Des seconds rôles qui n’auraient jamais pu accéder aux coulisses du pouvoir dans un pays normal. Mais qui, une fois installés, en récompense de leur incompétence et leur veulerie, se laisseront à leur tour manipuler comme des poupées de chiffons.

    Et quoi de mieux que des délinquants avérés ou des crapules suspectées de malversations pour être soumis à leur maître?

    La liste est longue. Un véritable "who’s who" de la macronie. Dans lequel on ne retiendra que les plus célèbres. Parce que, si on recensait les sous-ministres, leurs conseillers, les députains, les commissions tête-de-con et les comités Théodule, un bottin y suffirait à peine.

    François Bayrou, à peine nommé ministre de la Justice en 2017, est démissionné. Il est accusé d’avoir favorisé des détournement de fonds au profit des assistants parlementaires européens du MoDem. Il sera relaxé en 2024 (la justice a pris son temps) et récupérera Matignon en récompense de son silence et de ses trahisons.

    Marine, dont les salariés étaient dans le même cas, sera lourdement condamnée et interdite d’élections. Parce que c’est un délit de faire de la politique en bossant pour un élu de drouâte. Quiconque traite de complotistes ceux qui dénoncent ce système deux poids, deux mesures est soit un crétin, soit une ordure, soit un peu des deux.

    Richard Ferrand, tout juste nommé ministre de la Cohésion des territoires (comprendre limitation des dégâts dans les enclaves étrangères hostiles), est débarqué en juin 2017. Il est accusé de conflits d’intérêts au temps où il présidait une mutuelle, à laquelle il avait loué des locaux appartenant à sa compagne. Cela débouchera sur une mise en examen en 2019, alors qu’il est président de l’Assemblée anti-nationale.

     

    Sa relaxe pour prescription des faits sera prononcée en 2022. C’est fou comme les dossiers peuvent traîner avec les huiles… Mais ses électeurs, moins indulgents que la justice, le débarquent cette même année 2022. Pour le consoler de ses tribulations, Macronescu lui offre la présidence du Conseil anti-constitutionnel en mars 2025.

    Gérald Moussa Darmanin, au printemps 2017 à peine nommé au Budget après avoir trahi la bande des LR, doit répondre d’accusations de viols. Avant de bénéficier d’un non-lieu qui sera validé par la Cour de Cassation en 2024. La justice, si prompte à traquer les délits d’opinion, ne se presse pas. Entre temps, le prévenu est devenu le ministre des juges après avoir été celui des flics.

    Sylvie Goulard, qui se souvient de cette figurante dans le carnaval du pouvoir? Ministre des Armées, elle quitte le gouvernement en juin 2017, dans la foulée de Bayrou, toujours dans l’affaire des assistants d’eurodéputés du MoDem. Un non-lieu sera prononcé en 2023. Rien de plus normal. Elle n’est pas une pestiférée d’extrême drouâte.

    Alain Griset, qui se souvient de cette doublure au théâtre des ombres chinoises? Ministre des PME, il est condamné en 2021 pour avoir minoré son patrimoine, et est démissionné dans la foulée. Peut-être les réserves qu’il a émises lors du grand débat national bidon de Fripounette ne sont-elles pas étrangères à sa disgrâce?

    Muriel Pénicaud, l’inoubliable ministre du travail de 2017 à 2020, a été mise en examen pour "complicité de favoritisme" en 2023 par une justice un peu lente, dans l’affaire Business France. On lui reproche l’organisation d’une soirée paillettes à Las Vegas en 2016 à la demande de Macronescu, alors ministre de l’Économie. Quelle boulette a-t-elle bien pu commettre pour que son patron ingrat la laisse tomber?

    Nathalie Élimas, que personne n’a oublié, fut secrétaire d’État chargée de l’Éducation prioritaire (comprendre civiliser les allogènes) de 2020 à 2022. Elle a été condamnée en juin dernier à dix mois de prison avec sursis pour harcèlement moral envers des membres de son cabinet… La cause est entendue, cette limace est une peau de vache. Mais quand on voit la gueule de son collègue Éric Lombard, l’ami des gros capitalistes, on se dit que ça ne doit pas être trop sympa de bosser avec lui.

    Damien Abad, nommé ministre des Solidarités en mai 2022, sera accusé de viols dont certains avec soumission chimique. Ce personnage sulfureux est écarté du gouvernement en juillet. Le Parquet refusera d’abord l’ouverture d’une enquête, avant de céder à la pression médiatique. Abad sera mis en examen en 2024 après qu’on ait révélé ses relations avec des ripoux lors de l’affaire des barbouzes de la DGSE.

    Caroline Cayeux, l’incomparable ministre des collectivités territoriales, est éjectée du gouvernement fin 2022. Elle est dans le collimateur de la justice pour avoir sous-estimé son patrimoine, et sous le coup d’une accusation de fraude fiscale. Une enquête préliminaire a été ouverte. On attend la suite… En rappelant la présomption d’innocence à laquelle elle a droit, mais qui ne bénéficie jamais aux patriotes ni aux souverainistes.

    Eric Dupond-Moretti, un gros morceau dans tous les sens du terme, était accusé d’avoir abusé de ses fonctions ministérielles pour régler des comptes personnels avec des magistrats. En novembre 2023, la Cour de justice de la ripoublique, composée des copains, des coquins et des requins, décide de la relaxe de celui qui était resté garde des Sots pendant toute la durée de la procédure.

    Olivier Dussopt, ministre du Travail, est impliqué fin 2023 dans une affaire de favoritisme et de corruption dans l’attribution de marchés publics. Chassé du gouvernement, il est relaxé par la même juge qui a évincé Marine de la course à la présidence. Il sera finalement condamné en appel pour les petits cadeaux qu’il a reçus… Il a rebondi en 2024 comme secrétaire général du parti Renaissance ex-LREM.

    Marlène Schiappa, autre poids lourd, grande copine de Brichel, auteur de romans porno et ministre à ses moments perdus, fut membre du gouvernement à différents postes de 2017 à 2023. Depuis, elle est dans le collimateur du Parquet national financier pour sa gestion discutable du " fonds Marianne " une officine de basse police chargée d’arroser des associations délatrices au prétexte de combattre la haine.

     

    Abandonnée par son caudillo, elle s’est vengée en révélant que le justiciable Jean-Michel T… ne risquait pas de se présenter au tribunal, vu qu’il était déjà mort. Peut-être cela a-t-il aidé à éclairer les juges?

    Rachida Dati est une opportuniste. Mais ni plus ni moins que les autres ministres. Intouchable parce que protégée au sommet de l’État depuis Sarko, jusqu’à ce qu’elle exprime ses vues sur la mairie de Paris.

    Renvoyée en correctionnelle ce mois-ci pour corruption et trafic d’influence, au côté de Carlos Ghosn, elle est soupçonnée d’avoir perçu 900.000 euros d’honoraires abusifs entre 2020 et 2022 pour des prestations d’avocat auprès d’une filiale de Renault-Nissan. En outre, elle est citée dans deux autres affaires, ses bijoux non-déclarés, et le dossier GDF-Suez. Ce dernier étant pour la bonne cause. Puisque même si c’était intéressé, elle a travaillé contre les énergies dites renouvelables.

    Il se murmure dans les hautes sphères que si Macronescu parvient à rester en place après 2027, il Kiev en encadrant les organismes d’État pourtant bien serviles, chargés de la lutte contre la corruption, pour les rattacher à l’Élysée où ces enquêteurs ne dépendront plus que de son bon vouloir.

    Christian Navis

    https://climatorealist.blogspot.com/

     

  • L’État de droit contre la démocratie et les libertés

    Le mythe de "l’État de droit" est devenu l’arme préférée de ceux qui entendent neutraliser la volonté populaire. Derrière cette formule en apparence rassurante se cache un appareil juridique et judiciaire au service du politiquement correct, de la censure idéologique et de l’élimination des oppositions non conformes, comme par exemple Pierre-Edouard Stérin, violemment attaqué depuis quelques mois.

    Sous couvert de garantir la légalité, les juges déforment les textes, interprètent la loi à rebours de son esprit, et criminalisent la dissidence. Les institutions prétendument impartiales se muent en instruments de répression contre les forces réellement alternatives.

    Ce texte de Jean-Yves Le Gallou, président de Polémia, se divise en deux volets. Le premier montre comment le droit électoral, autrefois outil démocratique, est devenu un piège bureaucratique destiné à verrouiller le système. Le second démonte le faux consensus autour de " l’État de droit ", cette imposture moderne qui érige l’arbitraire judiciaire en dogme intouchable. Il est temps de dénoncer cette supercherie. Il est temps de restaurer la primauté du politique sur le juridique.

    FINANCEMENT DES CAMPAGNES ELECTORALES: LE DROIT CONTRE LA DEMOCRATIE

        Une nouvelle ingérence de la justice politique

        La justice s’immisce à nouveau dans le processus électoral, cette fois en remettant en cause les prêts accordés par Pierre-Édouard Stérin. Il convient de replacer cela dans son contexte.

        Le cadre juridique d’origine (années 1990)

        Le financement des campagnes repose alors sur trois piliers:

        – Un plafond de dépenses;

        – Un remboursement public à hauteur de 50%;

        – L’obligation de centraliser toutes les opérations dans un compte de campagne.

        Un dispositif initialement simple et démocratique

        Les banques jouent le jeu. Certaines, comme la Société de banque et d’expansion, créent des prêts spécifiques, préfinançant la part remboursable sans autre garantie qu’une assurance mutualiste équivalente à 5% du prêt. Le système fonctionne d’autant mieux que la CNCCFP fait preuve de souplesse.

        Une dérive progressive dès les années 2000

        Les guides comptables s’épaississent (jusqu’à 150 pages) et deviennent incohérents. Les candidats doivent s’entourer d’experts. Les banques se montrent réticentes. Les juges s’en mêlent avec excès de zèle. L’accès au financement devient un parcours d’obstacles.

        Une dépolitisation du processus électoral

        La candidature devient une épreuve comptable, juridique et judiciaire. Plus un candidat est indépendant, moins il est toléré. C’est là l’objectif implicite: étouffer la pluralité sous la norme.

        Le droit s’érige contre la démocratie.

    "ÉTAT DE DROIT": LA GRANDE SUPERCHERIE LIBERTICIDE

        Une invocation systématique et abusive

        Toute surinterprétation de textes généraux par les juges, toute condamnation d’une personnalité dissidente est saluée mécaniquement par les tenants du politiquement correct. On invoque alors "l’État de droit".

        Une violation du principe fondamental de liberté

        Ce concept, présenté comme protecteur, piétine en réalité une règle cardinale: la loi pénale est d’interprétation stricte. C’est le fondement même de la sécurité juridique en matière de libertés.

        Une extension constante du champ pénal

        Concernant la liberté d’expression (lois Pleven et consorts, DSI, harcèlement), l’interprétation est systématiquement extensive, au mépris du principe de stricte légalité.

        Des règles appliquées arbitrairement

        Le financement de la vie politique subit le même traitement: interprétations extensives, appréciations fluctuantes, et rejet systématique du doute au détriment des mis en cause.

        Une dérive judiciaire dénoncée dès hier

        François Mitterrand l’avait pressenti: les juges menacent la démocratie.

        L’" État de droit ", dans sa version actuelle, n’est plus une garantie: il est devenu une arme liberticide. Il faut le nommer pour ce qu’il est: une supercherie.

    Jean-Yves Le Gallou

     

    https://www.polemia.com/

  • Un chercheur de l’Inserm sur la loi Duplomb:

    ON NE CONNAIT RIEN, OU PRESQUE, SUR L’ACETAMIPRIDE

    Si on demandait aux un million et demi de pétitionnaires contre la loi Duplomb ce qu’ils connaissent de l’acétamipride, on obtiendrait une série de lieux communs avec pour dénominateur commun: "C’est hyper dangereux". L’Express est allé demander son éclairage à un toxicologue, directeur de recherche de l’Inserm, Xavier Coumoul.

    Pour savoir s’il faut ou non réintroduire l’acétamipride, nœud des tensions autour du texte législatif voté début juillet par les députés, ce spécialiste ne préconise qu’une seule chose: étudier les données, s’en remettre aux études, rien qu’à elles. L’expert regrette que les travaux sur les risques pour les écosystèmes ou la santé humaine ne soient pas davantage mis en avant.

    Xavier Coumoul: "Pour comprendre les enjeux scientifiques autour de ce texte législatif, il est nécessaire de préciser de quoi on parle. La loi Duplomb regroupe une série de mesures à destination des agriculteurs, dont une en particulier suscite le débat. Le texte prévoit notamment une réintroduction très contrôlée, et limitée dans le temps, d’un pesticide appelé acétamipride, très efficace pour protéger les cultures des insectes. Ce produit ne pourra être utilisé que jusqu’en 2033, et à titre exceptionnel".

    "L’acétamipride appartient à la famille des néonicotinoïdes. Ce sont des produits de synthèse qui imitent la nicotine, et qui détraquent le système nerveux des insectes. En 2018, la France a décidé d’interdire leur épandage, en raison, entre autres, de leur toxicité sur les écosystèmes, et de l’émergence de plusieurs signaux d’alerte sur la santé humaine. Or, et c’est tout le problème, la Commission européenne, pourtant saisie par les autorités françaises, n’a pas jugé justifié d’élargir cette mesure à l’ensemble de l’Union européenne. Cette situation a créé une concurrence qu’on peut qualifier de déloyale, entre les agriculteurs français et les autres exploitants".

    "L’acétamipride a, évidemment, un effet nocif sur les insectes, notamment ceux qui parasitent les cultures, c’est pour cette raison qu’il a été développé. Il est certes difficile d’établir avec exactitude les effets du recours aux pesticides sur la faune et la flore, mais, ce qui est certain, c’est que ce n’est jamais sans conséquence, étant donné les forts liens d’interdépendance entre les différentes espèces du règne animal".

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  • La France peut s’en sortir si les Français le veulent

    "Pour faire de grandes choses, il faut de grands hommes et ceux-ci ne le sont que parce qu’ils ont choisi de l’être". Ch. de Gaulle

    Après un discours d’une affligeante banalité qui ne pouvait que satisfaire ses amis (s’il lui en reste) et mécontenter ses adversaires, le Premier ministre n’a pas renversé la table et son propos sur la nécessité absolue de redresser nos finances était très circonstanciel. Cependant il a soigneusement évité de parler de ce qui est, à mes yeux, le plus important.

    Sur ce grand malheur qui nous frappe, nos hommes politiques nous doivent un certain nombre d’explications et notamment sur les raisons historiques qui nous ont conduits à cette situation catastrophique. Comment, d’une situation florissante du début des années 70, pouvons-nous nous retrouver aujourd’hui devant un tel désastre?

    Existe-t-il une ou plusieurs causes qui auraient pu produire de tels effets sans que personne n’ose les dénoncer?

    Le moment est venu d’expliquer aux Français ce qui s’est passé et pourquoi cela a été fait.

    LA MAIN QUI DONNE EST AU-DESSUS DE CELLE QUI REÇOIT

    Napoléon Bonaparte avait une sorte de méfiance instinctive vis-à-vis des banquiers. Lorsqu’il décida, après le coup d’État et sur l’insistance de banquiers belges privés, de créer la Banque de France le 18 janvier 1800 et de donner à celle-ci le privilège de l’émission de la monnaie sous forme de billets de banque, il assortit ce privilège qu’il donnait aux propriétaires de cette nouvelle banque privée de l’obligation de garantir sur l’or la valeur de ces billets, s’assurant ainsi qu’ils ne pourraient pas émettre pour leur profit des billets sans contre-partie. Il est vrai qu’il connaissait l’histoire et le fonctionnement de la Banque d’Angleterre créée en 1694 par des banquiers allemands et hollandais que Guillaume d’Orange avait appelé à son secours. Ils pouvaient, eux, émettre un certain nombre de billets sans contre-partie. Il a dit, à propos des banquiers:

     "Lorsqu’un gouvernement est dépendant des banquiers pour l’argent, ce sont ces derniers, et non les dirigeants du gouvernement, qui contrôlent la situation, puisque la main qui donne est au-dessus de la main qui reçoit ".

    De 1800 à 1914, le "Franc Napoléon" connut une stabilité parfaite et sa valeur resta inchangée.

    La Banque d’Angleterre veut mettre au pas les colons américains

    Quelques années auparavant, Benjamin Franklin avait séjourné en Angleterre et avait notamment rencontré le gouverneur de la Banque d’Angleterre. Celui-ci lui avait demandé quelle était la raison de la prospérité des colonies d’Amérique. Franklin lui répondit que les colons utilisaient une monnaie locale (local script) et qu’elle était émise en fonction des besoins du commerce et de l’industrie, sans qu’il y ait le moindre intérêt à verser à qui que ce soit.

     

    Quelques années plus tard, la Banque d’Angleterre imposa sa monnaie aux colons, provoquant famine, chômage et disette. Jefferson alla jusqu’à y voir la raison majeure de la révolte qui se termina par la guerre d’indépendance en 1776.

    Pour revenir à l’actualité, alors que de Gaulle a toujours veillé à maintenir l’indépendance et la souveraineté de la France, nos dirigeants politiques ont progressivement abandonné, au nom de la construction européenne, tous les attributs essentiels de notre souveraineté dont l’un des principaux était notre droit de "battre monnaie".

    Alors que de Gaulle avait réussi, entre 1958 et 1969, à remettre la France à flot, ses successeurs ont patiemment détricoté, souvent dans le dos du peuple français, tout ce qui aurait pu nous éviter de connaître la situation actuelle.

    Ce fut la loi du 3 janvier 1973, qui interdisait à l’État de se financer directement auprès de la Banque de France sans payer d’intérêts, nous obligeant ainsi à emprunter de l’argent aux banques privées, naturellement contre un intérêt payable par les contribuables.

    Puis ce fut le traité de Maastricht en 1992, instituant une monnaie unique contrôlée exclusivement par la BCE, malgré le fait que l’Union européenne ne remplissait aucun des critères définis par Robert Mundell dans son essai sur les zones monétaires optimales. Le cumul de ces décisions ne pouvait que nous conduire au désastre actuel mais, assez étrangement, nos gouvernants préfèrent invoquer d’autres causes.

    Les faits sont têtus

    NOTRE DETTE PUBLIQUE S’ELEVE AUX ENVIRONS DE 3300 MILLIARDS D’EUROS. (Certains disent: 3800 milliards)

    En 1972, la dette française était autour de 40 milliards de francs (6 milliards d’euros). Nous n’avons connu, depuis Georges Pompidou, que des années déficitaires. Il est tout bonnement incroyable qu’aucun des présidents successifs n’ait jamais remis en perspective l’augmentation exponentielle de notre dette et la perte de notre souveraineté monétaire. Il fallait à tout prix imposer le fédéralisme européen, lui-même appartement témoin de la mondialisation future. Pourtant, les faits sont là. La loi de 73 devait nous obliger à la rigueur budgétaire mais a surtout servi à enrichir les banquiers, comme Bonaparte l’avait prévu. L’euro devait nous apporter la prospérité en faisant de l’Union européenne la première puissance économique mais très vite il s’est retourné contre nous par l’absence des critères de Mundell et n’aura été, finalement, que l’agent d’un fédéralisme qui n’a jamais pu être achevé en raison du réveil progressif des peuples européens.

    Devant un tel résultat, le bon sens élémentaire impose de changer de direction de tirer les conclusions d’un tel échec.

    Une constatation s’impose: créer de l’argent à partir d’une dette n’est pas viable à terme. Le système dit des réserves fractionnaires garantit l’enrichissement des banques qui créent la monnaie à partir de rien mais condamne les contribuables à la servitude éternelle. En 2024, la charge de la dette était de 60 milliards d’euros et nous allons probablement devoir payer plus de 100 milliards en 2026. Il faut arrêter ce massacre. L’intérêt de nos créanciers n’est pas le remboursement du capital car il ne leur a pratiquement rien coûté, si ce n’est du papier et de l’encre, voir une simple ligne d’ordinateur. Par contre, les intérêts que nous leur payons doivent être gagnés à la sueur de notre front. On nous prête de l’argent qui vient de nulle part et qui s’apparente à de la fausse monnaie et nous devons nous saigner à blanc pour payer les intérêts sans que nous puissions y faire quoi que ce soit.

    Sommes-nous éternellement condamnés, tel le mythe de Sisyphe qui s’épuisait à faire grimper la colline à son rocher jusqu’à ce qu’il redévale la pente et recommence indéfiniment?

    S’IL Y A UNE VOLONTE, IL EXISTE UN CHEMIN

    Cette phrase de De Gaulle devrait être méditée par tous ceux qui aspirent à nous gouverner. La France a déjà connu des situations financières beaucoup plus critiques. D’autres pays également. À chaque fois, ceux qui s’en sont les mieux sortis ont toujours appliqué les mêmes règles.

    C’est le plus urgent. Sans elle, il ne peut y avoir de souveraineté ni d’indépendance pour la nation. Sans elles, nous sommes condamnés à la servitude et Bonaparte le savait parfaitement.

    RETABLIR UNE MONNAIE STABLE

    C’est la seconde nécessité. Là encore, de Gaulle avait montré la voie dans son propos de 1965 sur le retour à l’étalon-or et on ne voit toujours pas ce qui pourrait le remplacer. Ce n’est pas par hasard que la plupart des banques centrales rachètent de l’or à tour de bras.

    Naturellement, tout ceux qui ont aliéné leur carrière à l’euro-mondialisme vont être vent debout contre de telles propositions qui réduiraient à néant tous leurs efforts. Mais la décision ne devrait-elle pas appartenir au peuple français et à lui seul?

    Existe-t-il en France un digne successeur du général de Gaulle et les circonstances exceptionnelles que nous connaissons vont-elles le conduire à se révéler?

    L’avenir nous le dira…

    Jean Goychman

  • La dette publique n’est pas le fait du peuple, mais des oligarques au pouvoir

    Mardi 15 juillet 2025, au cours d’une conférence de presse, François Bayrou a présenté un plan budgétaire visant 43,8 milliards d’euros d’économies, pour ramener le déficit public à 4,6% en 2026. Et un plan pluriannuel de retour à l’équilibre de la dette sur quatre ans. Il a rappelé que la dette de la France s’élève aujourd’hui à plus de 3 300 milliards d’euros.

    L’objectif est d’enrayer l’emballement de la dette publique d’ici à 2029. Les orientations visent à réduire le déficit à 4,6% en 2026, à 4,1% en 2027, à 3,4% en 2028, à 2,8% en 2029.

    "Chaque seconde, la dette de la France augmente de 5 000 euros… La France est devenue le pays du monde qui dépense le plus d’argent public".

    Nous dépensons trop par rapport à nos recettes, c’est évident. Ainsi, en 2024, selon les chiffres du site officiel du Gouvernement, le déficit était de 5,8 %, soit 168,6 milliards d’euros.

    Or, depuis des décennies, et conformément à l’idéologie dominante, les dépenses concernent essentiellement le fonctionnement et très peu l’investissement. Et les recettes sont minorées par une politique économique et commerciale désastreuse. C’est donc un renversement total du pouvoir en place qu’il faut opérer.

    Les mesures annoncées se divisent en deux parties.

    Première partie: le plan "Stop à la dette".

    Réduction du train de vie de l’État pour ne pas dépenser plus en 2026 qu’en 2025.

    Règle de non-remplacement d’un fonctionnaire sur trois partants à la retraite. Suppression de 3 000 emplois publics en 2026.

    Création d’une société foncière pour réduire, gérer, rendre utile le patrimoine improductif.

    Effort de 5 milliards d’euros sur les dépenses de santé.

    Année blanche 2026, synonyme de gel des prestations sociales, ni indexées, ni revalorisées: les prestations, les barèmes, le montant des retraites ne seront pas augmentés.

    "Contribution de solidarité" demandée aux plus fortunés.

    Pour les retraités, réforme de l’abattement de 10% sur le calcul de l’impôt sur le revenu.

    Suppression de deux jours fériés, le lundi de Pâques et le 8 Mai.

     

    Deuxième partie: le plan "En avant la production".

    Simplification de la vie des entreprises, amélioration de la compétitivité.

    Retards de paiement plus durement sanctionnés, jusqu’à 1 % du chiffre d’affaire.

    Taxes sur les petits colis, afin de protéger les circuits courts et les commerces de proximité.

    Essor des nouvelles technologies vers les secteurs prioritaires de l’Intelligence artificielle.

    Côté entreprises, on renonce à renouveler en 2026 le contribution demandée en 2025, qui avait rapporté près de 8 milliards. On promet en échange un chantier de simplification administrative et une réduction " de quelques milliards " sur les 211 milliards d’aides aux entreprises.

    Les plus riches? Presque rien. Une contribution sur les hauts revenus, une lutte contre les schémas agressifs d’optimisation fiscale. On parle d’un rendement d’un peu plus d’un milliard d’euros. Soit moins de 0,1 % du patrimoine cumulé de 500 premières fortunes françaises, évalué à 1 228 milliards. Rien que du vague. Les efforts demandés sont asymétriques.

    Aussitôt, les réactions critiques fusent. Marine Le Pen: "Si François Bayrou ne revoit pas sa copie de fond en comble, nous le censurerons". Elle dénonce la baisse du taux du livret A, jugée "désastreuse et confiscatoire pour les classes moyennes et populaires", la suppression des jours fériés, et l’absence de coupes dans les dépenses liées à l’immigration ou aux subventions européennes.

    Elle déplore qu’ "aucune économie sur le coût de l’immigration, des subventions aux énergies intermittentes" n’ait été présenté par le chef du gouvernement. "Ce gouvernement préfère s’en prendre aux Français plutôt que de faire la chasse aux gaspillages. Emmanuel Macron et François Bayrou sont incapables de faire de vraies économies et présentent une énième facture aux Français".

    Jordan Bardella critique une "provocation" et "une attaque directe contre notre histoire, contre nos racines, et contre la France du travail". "Aucun député RN n’acceptera".

    Jean-Luc Mélenchon: "Les destructions et les injustices ne doivent plus être acceptées. Il est urgent de mettre un terme à la Macronie. Il faut faire partir Bayrou ".

    Olivier Faure: "Sur les bases actuelles, la seule perspective possible est la censure ".

    Boris Vallaud dénonce un "musée des horreurs libérales": "Demander toujours plus à ceux qui ont peu… et si peu à ceux qui ont beaucoup n’est ni sérieux, ni efficace, ni juste. Ce budget est brutal et inacceptable… Les propositions n’offrent pas de base de négociation".

    Sophie Binet a appelé à la " mobilisation " à la rentrée " pour empêcher ces régressions sociales".

    Mathieu Plane, économiste: "Sur cette année blanche, tout ce qui est prestations sociales sont très concentrées sur les bas revenus. Ce sont les minima sociaux, les allocations logements, les allocations familiales. À partir du moment où vous gelez ce type de prestations, les effets les plus négatifs en pourcentage du niveau de vie pèse sur les plus modestes. C’est un budget où ce sont plutôt les retraités, les modestes, les fonctionnaires qui vont être mis à contribution, et finalement, assez peu les grosses entreprises ou les très gros patrimoines".

    Édouard Philippe: "Quasiment rien dans ce qu’il propose ne règle le problème, ça permet juste de limiter les conséquences. Ce que propose François Bayrou est un plan d’urgence… avec ses limites ". L’année blanche, un cache-misère temporaire, estime-t-il.

    Joceran Gouy-Waz: "Je pense que l’erreur qui a été faite, c’est de vouloir répartir uniformément la charge entre toutes les catégories, quelle que soit finalement leur capacité à contribuer à l’effort collectif… Le premier exemple, c’est évidemment l’année blanche pour toutes les prestations sociales. Il y a une note de l’INSEE qui montre que le taux de pauvreté a augmenté d’un point en 2023 par rapport à 2022. Et là, on va faire contribuer toutes les personnes qui sont dans des conditions de pauvreté".

    "Finalement ce qui manque dans l’ensemble de ces annonces, c’est un peu comme le nez au milieu de la figure, c’est quand même le patrimoine qui n’apparaît pas une seule fois dans le discours, alors même que, et c’est en fait le patrimoine, en 95, c’était 4,6 fois le PIB, aujourd’hui c’est environ neuf fois le PIB, donc deux fois plus".

    En France, le travail est taxé de manière disproportionnée par rapport au patrimoine.

    Marc Touati: "C’est l’arnaque traditionnelle, la baisse des dépenses s’avère une réduction de la hausse des dépenses… Rien ne change. L’État ne se soumet pas à un budget de rigueur. En revanche, il l’inflige aux contribuables en augmentant les impôts".

    Charles de Courson: "Personne ne veut voter un tel budget ".

    François Bayrou, qui a passé sa vie dans les lambris des palais de la République, qui n’a jamais travaillé réellement, qui se goinfre avec l’argent des Français qui travaillent, demande aux Français de travailler: " Il faut travailler plus, il faut que toute la nation travaille plus, pour produire et pour que l’activité du pays dans son ensemble soit plus importante dans l’année et pour que la situation de la France s’améliore. Je propose donc que deux jours fériés soient supprimés pour tout le pays ".

    François Bayrou présente ce projet en plein mois de juillet, en période de vacances. Il sait que ces mesures vont susciter beaucoup de réticences, beaucoup d’oppositions. En fait, il lance un ballon d’essai. Il teste les réactions. François Bayrou est un vieux routard et roublard de la politique, il a cinquante années de vie politique derrière lui, et en connaît tous les rouages et les compromissions, d’autant plus qu’il a toujours œuvré au centre, s’accommodant tantôt de la droite, tantôt de la gauche, et maintenant du macronisme. Il lui reste deux mois pour peaufiner son texte, pour travailler son esquisse, comme ses proches le lui recommandent, Macron en tête.

    Sophie Primas: "Le Président de la République a réagi à cette présentation du budget en indiquant que ce budget avait la vertu du courage, de l’audace, de la lucidité et de regarder les objectifs d’investissement auxquels la France doit faire face… les dispositions prises vont dans le sens de la croissance".

    Laurent Wauquiez: Le plan a "le mérite de chercher des solutions", mais il doit être "corrigé et amélioré" en s’attaquant à l’assistanat et aux dépenses liées à l’immigration.

    Amélie de Montchalin: "On a devant nous beaucoup de temps, ce qui est une chance", même si " nous ne voulons pas que ce compromis ressemble à une entente de couloir ".

    Justement, François Bayrou a deux mois pour chercher des accommodements, pour opérer des transactions, pour effectuer des arrangements, pour se livrer à des conciliations, pour peser des concessions, avec la gauche, notamment le parti socialiste, de façon à obtenir une majorité, si courte soit-elle. Réussira-t-il? Il est suffisamment opportuniste et corrompu pour attirer quelques députés dans son escarcelle. L’avenir répondra. Mais l’impopularité du tandem Macron-Bayrou est telle qu’elle pourrait entraîner la censure.

    En tout cas, le but est clair. Dans le cadre de la quatrième révolution industrielle, celle du numérique, raboter la législation sociale héritée du XXe siècle. Le néo-libéralisme, qui n’a rien de néo, rien de nouveau, retourne au libéralisme de la première révolution industrielle, celle du charbon et de l’acier, en un XIXe siècle qui a supprimé les protections de l’Ancien Régime, et où les conditions de vie des ouvriers étaient effroyables. Et puis éliminer les petites et moyennes entreprises au profit des grands groupes.

    C’est le plan du mondialisme. C’est le projet des Esprits Supérieurs invisibles qui dirigent le monde. Réduire l’humanité à sa plus simple expression, tant du point de vue démographique que du point de vue social. Tous les oligarques et ploutocrates du monde politique appliquent ce programme, et s’entendent sur cette politique à l’encontre de la plèbe, de la gauche à la droite, en passant par le centre et les extrêmes. Seules, quelques nuances les séparent: certains font semblant de se placer du côté du peuple.

    La dette est un mythe et ne peut pas être remboursée dans les conditions actuelles de la vie politique. Ces oligarques et ploutocrates, au pouvoir depuis les années 1970, sont les seuls responsables du fiasco. Ils continuent dans la même voie et refusent de s’attaquer aux causes réelles et de proposer des solutions efficaces.

    Des dépenses publiques sont nuisibles, par exemple le nettoyage de la Seine avant les Jeux olympiques, les subventions aux associations, les dons à l’Ukraine.

    Des organismes sont parasitaires, le Conseil constitutionnel, le Conseil d’État, la Ligue des droits de l’homme, les organismes dits "agences d’État". Le nombre de députés pourrait être fortement réduit, limité à 100 personnes. Le Sénat pourrait être purement et simplement supprimé. Avons-nous besoin d’un Gérard Larcher dont l’embonpoint frise l’indécence?

    La transition écologique est un projet idéologique nuisible: subventions au développement des éoliennes, aides à l’acquisition de véhicules électriques, aides aux économies d’énergie.

    L’immigration est un autre projet idéologique nuisible: allocations aux immigrés, accès aux soins par le biais de l’AME, accueil et intégration. Ces deux projets sont des gouffres financiers.

    Les organismes culturels, l’Éducation nationale, les syndicats, l’ARCOM, les médias subventionnés, reçoivent des milliards pour répandre la propagande officielle et servir le pouvoir.

    La surcharge bureaucratique auprès du ministère de l’Éducation nationale, auprès du ministère de la Santé, la multiplication des collectivités locales et territoriales, coûte des milliards. Pour imposer l’éducation à la sexualité, pour programmer le transgenrisme, pour faire lire des livres déplacés par des drag queens dans les écoles, pour rembourser les transitions de genre, pour satisfaire les élus qui deviennent présidents, vice-présidents, adjoints à ceci ou à cela…

    Avons-nous besoin de collectivités de communes, de conseil départemental, de conseil régional, tous pléthoriques?

    Le chiffrage de ce gaspillage dépasse très nettement les 40 milliards d’économies prévus par François Bayrou. Mais les oligarques et ploutocrates issus de la haute bourgeoisie s’en tiennent à l’idéologie mondialiste cosmopolite et progressiste. Contre le peuple, contre les traditions, contre la liberté, contre l’égalité, contre le progrès, contre la morale. L’argent doit rester entre les mêmes mains. Macron et Bayrou peuvent être remplacés. Leurs successeurs, déjà prévus et mis en orbite, appliqueront la même politique, avec quelques différences pour mieux tromper le peuple.

    Oligarques et ploutocrates tiennent le pouvoir d’une main de fer et ne veulent pas le lâcher. La seule solution: se débarrasser du système éminemment bourgeois, en place depuis la Révolution dite française, nommer les responsables, indiquer l’origine de ces dirigeants, dénoncer les causes et les buts de cette politique basée sur l’escroquerie, le brigandage, le détournement, la forfaiture, la prévarication, la dilapidation, et la corruption. Nous pourrons attendre encore longtemps, d’autant que le peuple n’est ni convaincu, ni réveillé.

    Jean Saunier