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Avec son idéologie de gauche l’Éducation nationale produit effectivement des crétins

Image I.A.

 " … Le Bac+5 est aujourd’hui sous le feu des critiques. L’inflation des diplômes, combinée à un marché du travail qui ne répond plus à cette norme académique, rendent urgente une réforme du système. Il devient primordial de mieux adapter les formations aux besoins réels de l’économie, tout en redorant les métiers manuels.

L’illusoire course aux diplômes atteint des sommets en France… Le sociologue Julien Damon explique que l’extension des études ne mène pas à un emploi garanti. " Il est crucial de repenser l’ensemble du système éducatif ", insiste-t-il, citant des chiffres alarmants qui montrent qu’un diplômé sur dix a un niveau d’écriture de primaire. Une honte… Parallèlement, les métiers manuels peinent encore à attirer la jeunesse… "                 

(" France-Soir", septembre 2025)

Notre monde moderne est anxiogène. Il y a, chez nos dirigeants, un besoin malsain de nous maintenir dans un stress permanent, dans la peur du lendemain. On nous annonce tous les jours des épidémies ou des pandémies meurtrières, la guerre à nos frontières, ou des catastrophes liées au réchauffement climatique. Tout ceci est voulu, orchestré, programmé: la trouille, la sainte pétoche, reste un bon moyen de contrôler les peuples et de les préparer à tout accepter.

Accessoirement, ces Occidentaux terrorisés cessent de faire des enfants. Ça aussi c’est voulu car il faut croire que l’IVG et l’euthanasie n’étaient pas suffisants pour faire disparaître, à terme, la race blanche!

La solution, pour vivre heureux, est de se couper de la télé, de la radio et des journaux qui sont devenus, au fil des ans, des moyens de décerveler les masses, des outils d’intoxication et des vecteurs de peurs plus ou moins légitimes. En écrivant cela, je pense à Georges Brassens qui chantait:

"Je vivais à l’écart de la place publique/ Serein, contemplatif, ténébreux, bucolique… " (1).

Mais de nos jours, il est quasiment impossible de vivre sans informatique puisque le moindre rendez-vous se traite par Internet. Comme tout le monde, je suis assailli en permanence de notifications qui sont là pour me tenir informé et me contraindre à suivre l’actualité d’un pays que j’aime de moins en moins, d’une Europe technocratique que je déteste et d’un monde au bord de l’implosion. Pourtant, il arrive que certaines informations m’amusent, même quand elles sont plutôt préoccupantes.

Je suis tombé tout récemment sur plusieurs articles décrivant la déception, la colère ou le mal être des BAC + 5 qui ne trouvent pas d’emplois correspondants à leurs qualifications. Chez nous, les plumitifs sont alimentés par l’Agence France-Presse. Ils racontent tous la même chose. Leur constat est accablant mais ils ne parlent jamais des causes qui sont pourtant évidentes:

1)- Les dégâts et la dégradation intellectuelle d’après les événements de Mai 68.

2)- La volonté – démagogique et utopique – des socialistes d’avoir 80 % de bacheliers (nous en sommes à 96 % en dévalorisant le diplôme: c’est l’illustration du nivellement par la base!).

3)- Le désir des parents de milieux populaires de faire de leurs rejetons des cols blancs.

4)- Le souhait d’enfants trop gâtés de gagner de la thune sans se salir les mains.

5)- Le pourrissement de l’Éducation dite nationale, gangrenée par les syndicats de gauche ou d’extrême gauche. Mais quoi qu’en pensent les journalistes, le phénomène n’est pas nouveau.

Au début des années 80, il y a presque un demi-siècle, la société d’assurance pour laquelle je travaillais m’avait confié le recrutement des commerciaux et des responsables d’agence. Je recrutais au feeling car je n’avais aucune confiance dans les tests psychotechniques (ou graphologiques) qui sévissaient déjà un peu partout. J’attachais de l’importance à la tenue du postulant, à sa stabilité familiale, à son honnêteté et sa capacité à respecter nos clients.

L’adage qui affirme qu’on a une seule occasion de faire une première bonne impression me semblait pertinent. L’individu qui se présentait à un entretien d’embauche avec le poil gras ou hirsute, mal rasé, sans cravate, mal fringué et avec des chaussures non cirées, n’avait aucune chance. Peut-être suis-je passé à coté de candidats exceptionnels? Mais je considérais que l’avachissement physique allait de pair avec l’avachissement moral et mental d’un peuple (2).

À cette époque, nous recrutions des niveau BAC, mais ce niveau n’était pas intangible; il m’est arrivé de recruter des titulaires d’un simple CEP ou d’un BEPC qui sont devenus de bons professionnels. Nous recrutions aussi des BAC +2 – DEUG ou DUT – ou des licenciés (de préférence en Droit (3)).

Le postulant qui, lors de ses obligations militaires, avait suivi un peloton d’élève officier ou de sous-officier avait plus de chance d’être embauché que celui qui se vantait d’avoir été réformé P4 (4). Et celui qui avait servi chez les paras marquait des points sur l’embusqué dans un bureau.

Mon patron direct était un monsieur très vieille France. Fils d’un administrateur, co-fondateur de la société en 1910, il était entré dans l’entreprise comme on rentre en religion et entrevoyait son travail comme un sacerdoce. Maître en Droit et licencié ès Lettres, il utilisait des formules surannées et désuètes qui m’amusaient.

Après avoir longuement brossé un tableau, le plus noir possible, de notre métier, il concluait ses entretiens d’embauche en déclarant aux candidats, souvent interloqués, "pour réussir, il vous faudra la patience du pêcheur et la ruse du chasseur". Il voulait que nous formions nos personnels nous-mêmes, persuadé qu’il valait mieux recruter un néophyte plutôt que quelqu’un déformé par d’autres. Je dois admettre qu’il n’avait pas tout à fait tort!

Il ne supportait pas que l’on martyrise notre langue, et qu’un professionnel de l’assurance IARD (5) ne soit pas capable de rédiger une note en bon français. Nos deux secrétaires avaient, pour la plus âgée, un simple Certificat d’Études Primaires et, pour la plus jeune, un BAC G, celui-là même qu’a chanté Michel Sardou: " Vous passiez un BAC G/ Un BAC à bon marché/ Dans un lycée poubelle/, L’ouverture habituelle/ Des horizons bouchés… ", mais l’une comme l’autre ne laissaient pas passer une faute d’orthographe.

Tout au long de ma carrière, j’ai vu le niveau baisser d’année en année. Je n’avais pas besoin des fameux classements PISA (6) pour mesurer le délitement du savoir dans notre pays décadent.

Durant mes dernières années de fonction, quand je voyais un candidat qui, bien souvent, se targuait d’un BAC + 4 ou 5, je lui donnais un stylo et une feuille de papier et je lui demandais de m’expliquer, en quelques lignes, ses motivations pour le poste proposé; c’était souvent affligeant!

Je me souviens d’un recrutement, en Bretagne, fin 2009, juste avant que je parte en retraite. Le candidat était, en théorie, titulaire d’un BAC + 5. En fait, durant 5 ans il s’était essayé à la sociologie, à l’histoire de l’art et à la communication, les tartes à la crème de notre époque. Il a péniblement rédigé son pensum. Son texte, écrit dans un pathos verbeux, filandreux, digne d’un mauvais élève de CM2, comportait à peine dix lignes et… onze fautes d’orthographe grossières (7).

J’ai été tenté de lui dire que nous ne parlions pas la même langue, mais comme j’ai encore un peu de charité chrétienne, je me suis contenté de souligner ses fautes en rouge, sans commentaire fielleux, car, après tout, cet individu était d’abord victime d’un système miné, gangrené, vérolé par le gauchisme sous toutes ses formes, de l’extrême-gauche à la gauche-caviar. L’honnêteté m’oblige à dire que la droite-cachemire et les centristes flous ont été leurs complices complaisants. Gauche comme droite, ils sont TOUS coupables de ce désastre!

Depuis 50 ans, notre système éducatif va de mal en pis. Il est même devenu une machine à fabriquer des illettrés, des crétins, des cancres, des fruits secs.  Certes il y a encore de nombreuses exceptions – des collèges, des lycées, des grandes écoles, des filières d’excellence – mais elles demeurent marginales au regard du mammouth que dénonçait déjà Claude Allègre en 1997.

Sa lente agonie a commencé après mai 68 et je crains que nous n’arrivions jamais à revenir à un niveau correct car les gouvernements – droite et gauche confondues – qui se sont succédé depuis sont dans le déni total, veulent coller aux modes et surtout ne pas braquer les puissants syndicats d’enseignants.

Les expériences pédagogiques loufoques, le découragement des vraies vocations et la valse des ministres ont contribué à ce que les classements internationaux nous placent dans une honnête médiocrité, dans le ventre très mou des pays dits civilisés: entre la 30e et la 50e place, selon la matière.

Les premières victimes auront été les lettres et l’histoire. Puis nous avons abandonné les maths et les matières scientifiques. De ce fait, les vocations se raréfient; on peut le comprendre! Comme les candidats-profs se font de plus en plus rares, on utilise le même processus que pour l’enseignement: le nivellement par le bas. On occulte les exigences à l’embauche et on recrute… n’importe qui, pour faire nombre.

La discipline n’existe plus, les élèves font en gros ce qu’ils veulent et, depuis l’affaire Samuel Paty, nous savons que la sécurité des enseignants n’est plus assurée. Leur hiérarchie se contente de leur demander d’adopter un profil bas et surtout de ne pas parler de ce qui fâche. Nos facultés sont devenues des outils de propagande pour le wokisme, le décolonialisme ou la théorie du genre.

Les syndicats étudiants se chargent de mettre au pilori les professeurs jugés politiquement incorrects et les instances administratives préfèrent lâchement fermer les yeux. C’est la politique de l’autruche. N’allez pas croire que je noircis le trait, même si, je le répète, il y a des exceptions, mais il faut bien juger l’arbre à ses fruits et, en l’occurrence, ses fruits sont… des fruits secs.

L’école n’enseigne plus les bases, les fondamentaux, mais on surcharge les programmes de sujets qui devraient relever de la sphère familiale, laquelle est trop souvent démissionnaire. Au lieu d’apprendre à lire, écrire, compter, on formate et on intoxique l’élève avec la propagande LGBT, le racisme, l’écologie, etc.

On a supprimé le Certificat d’Études Primaires, le BEPC est devenu une formalité et, en 2025 on a donné – c’est le mot qui convient – le BAC à 95% des postulants. Autrefois, une simple licence était gage d’un bon niveau. Depuis le classement L.M.D (8) imposé par l’Europe, on a multiplié les Masters dans tous les domaines, y compris ceux qui n’ont aucun débouché.

Mais les socio-pédagogues modernes vous diront tous que la note ou le simple contrôle des connaissances sont discriminatoires et reproducteurs d’injustices systémiques. Ce qui importe avant tout, c’est que Rachid et Mamadou, qui arrivent en secondaire sans manier les rudiments de la langue française, aient les mêmes résultats que Pierre ou Paul. On appelle ça la non-discrimination ou l’égalité des chances alors qu’il s’agit en réalité d’une honteuse discrimination positive.

Notons, au passage, que la diversité issue de l’immigration asiatique caracole souvent en tête de classe et réussit généralement bien son intégration. C’est un simple constat!

Je me souviens d’une émission de télé durant laquelle Jean-Marie Le Pen avait déclaré, pour amuser son auditoire, que le budget de l’Éducation nationale était équivalent à celui de la Général-Motors et que ses effectifs étaient comparables à ceux de l’ex-Armée Rouge. En fait, le premier budget de l’État est très mal géré et totalement inefficace. Le mammouth fait un peu plus de lard chaque année. Le monde enseignant invoque en permanence le manque de moyens et le pouvoir injecte toujours plus d’argent pour calmer la grogne des syndicats, en pure perte.

Depuis l’élection d’Emmanuel Macron, nous avons usé… sept ministres de l’Éducation nationale. Ne vous y trompez pas, Macron a bien compris ce qu’on attend de lui. Pour tuer un pays, après avoir détruit le travail, la famille et la notion même de patrie, il faut aussi tuer sa langue et sa culture. Or si l’on veut que demain la France soit un simple land au sein d’une Europe unie et mondialisée, il faut impérativement tuer notre culture. D’ailleurs Macron conteste la culture française.

Pour lui il y a des cultures en France et il privilégie les cultures allogènes. Il s’emploie activement au détricotage de la France et cela, je dois le reconnaître, avec un certain succès.

 

Éric de Verdelhan

1)- Dans Trompettes de la renommée

2)- Des décennies plus tard, je n’ai pas changé d’avis.

3)- Mais ces candidats-là étaient plutôt orientés vers l’inspection et/ou les sinistres corporels.

4)- Réformé pour troubles mentaux, vrais ou… simulés

5)- IARD: Incendie, Accidents et Risques Divers

6)- PISA: Programme International pour le Suivi des Acquis des élèves (en anglais Programme for International Student Assessment).

7)- Quand j’étais en 7ème – l’actuel CM 2 – faire 5 fautes vous valait un zéro pointé!

8)- Licence, Master, Doctorat

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