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Le président fossoyeur d’une France qui s’affaiblit!

À grand renfort de serments fallacieux, Emmanuel Macron s’est permis, à la tribune de l’ONU – ce "machin", comme l’appelait Charles De Gaulle, un vrai grand homme politique, lui –, d’annoncer la reconnaissance d’un prétendu État palestinien par la France. En réalité, au-delà de cet engagement parfaitement aléatoire, car je doute que le peuple de France le dise ainsi majoritairement, il a commis un double contresens.

D’abord un faux sens, puisqu’un État, selon la définition même du droit international, suppose trois piliers: un territoire délimité, un peuple constitué, un pouvoir souverain. Or, rien de tout cela n’existe réellement dans le cas palestinien.

Ensuite un non-sens, car cette déclaration " solennelle " ne changera rien au fond du problème: ni sur le terrain, ni dans les négociations, ni dans l’équilibre régional. Elle ne relève que de la posture, du verbe creux, de la mise en scène diplomatique. Le seul résultat tangible est la manifestation décomplexée d’un antisémitisme endémique islamique pat nature.

En somme, une parole de plus, mais une parole vide – qui n’engage rien, sinon l’affaiblissement symbolique de la France.

https://youtu.be/TKcrqpfLtsg

Une fois de plus, Emmanuel Macron se trompe. Il se trompe toujours et sur tout. À dessein, diront certains. Car il n’est pas seulement l’homme des volte-face; il est surtout celui des faux-semblants. Derrière ses discours changeants, derrière ses proclamations péremptoires bientôt démenties par leurs propres contraires, se cache une ligne continue: l’effacement de la France.

Souvenons-nous. La liquidation d’Alstom, Alcatel: une décomposition programmée du patrimoine industriel, livrée au plus offrant. Sur l’Ukraine, un jour conciliant et va-t-en-guerre, le lendemain, l’inverse d’une vision, l’absence d’une politique. Sur le conflit israélo-palestinien, des obsessions répétées, comme si la France devait se substituer à une ONU impuissante. Et pendant ce temps, le silence coupable sur les otages français, abandonnés en Algérie, en Iran, ailleurs. Comme si leurs vies pesaient moins qu’une posture diplomatique.

Macron, parfois, ne se trompe pas. Mais comme il se contredit aussitôt, comme il dit un jour blanc puis le lendemain noir, il finit toujours par tomber faux. Est-ce maladresse? Non. C’est stratégie. Car ses paroles ne sont jamais que paravents. Derrière l’écran de fumée, l’action est claire: européanisme, mondialisme, dilution de la souveraineté, effacement de l’identité. Tout le contraire de l’amour de la France.

Le jugement inique récemment infligé à l’ancien président Nicolas Sarkozy illustre, avec une clarté funeste, l’inversion des valeurs qui mine notre société et brouille les repères les plus élémentaires de la justice. Une magistrate, foulant aux pieds sa propre délibération qui reconnaissait la vacuité des chefs d’accusation, a néanmoins prononcé la condamnation, invoquant l’ombre d’une "association de malfaiteurs" forcément sans méfaits.

https://youtu.be/z_dSRxD6ejo

Ce paradoxe, ce scandale, éclate davantage encore lorsqu’on le compare à la mansuétude coutumière dont bénéficient les véritables malfaiteurs: ces racailles qui brutalisent nos policiers et que l’on élargit sans vergogne, comme si le crime, pourvu qu’il fût vulgaire et violent, méritait indulgence.

Ainsi s’accomplit l’iniquité d’un régime où l’ordre moral se renverse, où la justice s’acharne contre ceux qui incarnèrent l’État, tandis qu’elle caresse ceux qui le bafouent. Ce désordre n’est pas une dérive: il est le signe d’une décadence initiée par Emmanuel Macron.

La gestion des finances publiques de ce Président en dit long. Laisser filer le déficit, c’est rendre la France prisonnière des marchés, museler toute volonté de redressement. C’est sceller notre dépendance pour demain. Qui peut croire à l’erreur? Qui peut croire à la sincérité?

Macron s’inscrit dans la lignée des " pères de l’Europe ": ces idéologues pour qui la nation n’était qu’un obstacle à la mondialisation heureuse. Le bien-être des Français? Un détail. L’essentiel, pour ces héritiers (ou marionnettes) de l’État profond, est une gouvernance globale, hors-sol, coupée des peuples, et servie par une économie financiarisée.

La France? Elle n’est plus qu’une variable d’ajustement. Ses traditions, son patrimoine, sa voix singulière dans le concert des nations: tout cela se dissout, lentement mais sûrement, sous le quinquennat d’un président qui dit tout et son contraire, qui annonce une chose pour faire son inverse, et qui, au fond, poursuit un seul objectif: faire disparaître la nation derrière l’écran d’une mondialisation irréversible…

Ou bien dans une guerre que ce boutefeu risque de provoquer à force de tentatives absurdes et dangereuses.

 

Jean-Jacques Fifre

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