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Opinions

  • Réforme de l'audio-visuel français

    La situation financière du service public.

    En 2024 le budget fut de 4,024 milliards d’€ contre 3,8 milliards un an avant. C’est sans contestation possible un puits sans fond pour des résultats médiocres si on regarde les audiences qui n’évoluent nullement dans le bon sens. Depuis la suppression de la redevance audio-visuelle en 2022, c’est la TVA qui finance donc tous les Français. Rien n’a donc changé pour les Français. C’est un puits sans fond où se perdent des milliards d’€ chaque année. D’ailleurs c’est officiel, le déficit voté sera de 41,2 millions d’€ pour le budget 2024.

    C’est pas grave, comme dirait l’autre "c’est Nicolas qui paye".

    S’agissant de la répartition des fonds, on note que France TV reçoit 2,57 milliards d’€, Radio France 622 millions d’€, et l’INA 108 millions d’€. Montants dilapidés dans des émissions et des salaires indécents. Certaines émissions d’Élise Lucet sont facturées 400.000€. Élise Lucet touchant 25.000€/mois de salaire. Quant aux sociétés de production privées, elles siphonnent ces budgets et s’en mettent plein les poches. Jusqu’à la PDG Delphine Ernotte 27.000€/mois + 78.000€ de bonus annuel en fonction des résultats. Un rapport sénatorial de 2023 a dénoncé " des dépenses non maîtrisées et des salaires élevés ". Pour la cour des Comptes 191 cadres touchent plus de 120.000€ bruts par an et 547 salariés touchent plus de 96.000€ bruts par an. Et pourtant, malgré ces salaires mirobolants, les audiences sont faméliques, sanctionnant un manque de qualité que le public voit bien.

    À cela s’ajoute un manque flagrant de neutralité dans les programmes. En mai 2024, l’institut Thomas More a publié un rapport accablant, analysant plus de 200 émissions sur une période donnée, de France TV et Radio France, ils relèvent un déséquilibre criant (que l’ARCOM n’a pas jugé utile de relever)… 25% des invités étaient de gauche, 21% de la macronie et seulement 4% de la droite, alors que tous les sondages le disent: la droite est majoritaire en France.

    Quant au contenu des émissions, 68% des débats privilégient des positions progressistes contre 12% pour des opinions conservatrices. On voit bien que sur le service public, il n’y a pas de pluralisme mais de la propagande.

    Et la PDG n’est nullement choquée par cette situation, elle qui affirmait le 5 juillet 2023 devant une commission parlementaire, sous serment, " on ne représente pas la France telle qu’elle est mais telle que nous voudrions qu’elle soit ". On ne peut pas être plus clair.

    Quant aux journalistes vedettes, ils font de même, tel Patrick Cohen qui, après avoir déclenché une monumentale polémique en réécrivant l’histoire du meurtre de Thomas à Crépol, recommence en mentant à propos du meurtre d’Élias par deux racailles, qui auraient dû être en prison, en déclarant " Elias a refusé de donner son téléphone " alors que c’est totalement faux. Sans parler de l’émission honteuse de C5 qui a assassiné une seconde fois la pauvre Lola. Enfin, on n’oubliera pas de souligner l’ignoble émission pseudo-scientifique " Sommes-nous tous racistes? " réalisée dernièrement sur la France2 pour démontrer qu’en France, le racisme est partout.

    France TV et Radio France sont d’infâmes outils de propagande et n’ont plus rien à voir avec une information honnête et objective. C’est indiscutable.

    En vérité, que cette pseudo-réforme ait une suite ou pas n’a guère d’importance. Si elle était passée, ce n’aurait été qu’une réforme à l’eau très tiède. Ce qu’il faut, c’est un vrai coup de pied dans la fourmilière. Il faut privatiser entièrement tout ce secteur afin qu’un juste équilibre économique devienne la règle et que ceux qui la transgressent soient virés sans autre forme de procès au lieu de les laisser se gaver sur le dos du pays.

    De plus, politiquement, il est plus que temps qu’on mette un terme à ce " service public de l’information " qui n’est qu’un système de propagande digne de l’URSS de Staline. Que les journalistes redeviennent des professionnels qui informent sans travestir les faits ni les opinions. Sans propagande, mais avec objectivité.

    Bernard GERMAIN

  • Les B2 de Trump ne suffiront pas, seule la chute des mollahs ramènera la paix

    Le triomphalisme que Trump affiche à grand renfort de superlatifs pour commenter les frappes américaines en Iran ne doit abuser personne. Le businessman nous fait son habituel show hollywoodien dès qu’il s’agit de vanter le retour de la grande Amérique.

    C’est en effet plus glorifiant que l’humiliante débandade de Kaboul face aux talibans. Aussi bien les Israéliens que les Américains viennent de réaliser deux très belles opérations aériennes qui consacrent le savoir-faire et la supériorité technologique de ces deux armées. Je ne connais aucune aviation européenne capable de lancer un raid aérien de plus de 200 avions sur un territoire ennemi situé à          2 000 km de distance. Bravo à tous.

    La guerre en Ukraine et l’offensive contre l’Iran prouvent une fois de plus que l’Europe est devenue un nain militaire après 35 ans passés à récolter les dividendes de la paix. Le droit international n’est plus qu’un paillasson. Ce qui compte, c’est la force, surtout avec des entités terroristes ou des États qui les financent.

    Quant à la France, qui a divisé son format des armées par plus de deux depuis la chute de l’URSS, elle est à ce jour incapable de faire la guerre au-delà de quelques opex face à des va-nu-pieds. Les discours martiaux de Macron ne sont donc que poudre aux yeux. La France est ruinée et n’est pas près de consacrer 3 % de son PIB, 90 milliards, à sa défense. Elle préfère partager les 1000 milliards de son budget social avec toute la planète. C’est un choix irresponsable mais elle achète la paix sociale plutôt que sa sécurité.

    DES FRAPPES INDISPENSABLES MAIS INSUFFISANTES

    Les bombardements successifs sur les installations nucléaires iraniennes ont indéniablement occasionné de très gros dégâts et largement compromis le programme nucléaire des mollahs. Du moins à court terme.

    Mais de là à annoncer un anéantissement total des sites nucléaires, cela me paraît présomptueux, même si la précision des monstrueuses bombes de 13 tonnes larguées par les bombardiers B2 sont prévues pour creuser la tombe des savants iraniens le plus profondément possible. L’uranium enrichi a dû être évacué en lieu sûr.

    Les Iraniens ne sont pas des idiots et si ces bombes pénètrent à 80 mètres de profondeur avant d’exploser et de tout détruire, certains sites restent inaccessibles.

    Quand vous creusez un tunnel de plusieurs centaines de mètres sous une montagne, ce ne sont pas 80 mètres de roches ou de béton qu’il faut percer mais toute la montagne.

    Les sites de Fordo, Natanz et Ispahan ont sans aucun doute subi des dégâts hors du commun, mais je ne crois pas qu’ils soient irréversibles. À ce jour, personne ne connaît le bilan réel des frappes. Le message politique passé par Netanyahou et Trump aux mollahs est à mon avis plus important que le bilan des dégâts. La théocratie chiite ne vacille pas encore mais elle est déstabilisée.

    Il y a des années que les Iraniens ont disséminé et enfoui leur installations. Il n’est pas certain que tous les sites soient connus des Israéliens. Ce sont les plus accessibles qui ont été ciblés.

    C’est ainsi que l’Iran disposerait d’autres installations situées sous une autre montagne et encore plus profondément enterrées. Un site invulnérable, construit sous une montagne qui s’élève à près de 1600 mètres au-dessus du niveau de la mer, et qui dépasse de près de 800 mètres le mont Fordo.

     

    https://www.lefigaro.fr/international/iran-kuh-e-kolang-gaz-la-cette-autre-montagne-qui-pourrait-accueillir-un-nouveau-site-nucleaire-souterrain-20250623

     

    "Selon David Albright, de l’Institut pour la science et la sécurité internationale, cité par le New-York Times, un tel site muni de centrifugeuses modernes permettrait à l’Iran de se doter de dix-neuf armes nucléaires en trois mois".

     

    Seul un changement de régime à Téhéran mettra fin à la menace nucléaire

    Il n’y a aucune illusion à avoir. Quel que soit le succès des frappes, les mollahs ont une telle haine d’Israël qu’ils ne stopperont jamais leur programme nucléaire. Ils auront le soutien du Pakistan musulman pour le relancer.

    Téhéran, loin de capituler comme le demande Trump, vient de frapper une base américaine au Qatar, sans grands dégâts. Une riposte soigneusement calibrée qui n’a rien d’une escalade. A priori, c’est la carte politique visant à déstabiliser le régime iranien qui devrait prendre le relais de l’opération militaire.

    Le peuple iranien rêve de se débarrasser du joug des mollahs, tout autant que le peuple israélien, mais il est clair que le système est parfaitement verrouillé par les Gardiens de la révolution. La traque des opposants est sans pitié.

    À ce jour, seul Netanyahou a annoncé la couleur: il vise la fin du programme nucléaire, la destruction de l’outil militaire et le renversement du régime chiite. Trump, quant à lui, a annoncé qu’il ne ciblait que les installations nucléaires mais pas le régime en place.

    C’est donc le peuple iranien et le Mossad qui détiennent la clé du problème…

    C’est Netanyahou qui a raison. Tout compromis avec les mollahs ne serait qu’un répit. Un recul pour mieux sauter. Les peuples d’Israël et d’Iran méritent de vivre en paix et de renouer les liens d’amitié qui prévalaient au temps du Chah entre les deux pays.

    Et il ne peut y avoir de paix avec un régime qui finance le terrorisme.

     

    Jacques Guillemain

  • Les climato sceptiques sont des grands malades,

    mais je ne fais pas de politique!

    Ainsi parlait un certain Guillaume Séchet, monsieur Météo sur BFM TVMacron. Outré que des climato-réalistes lui remontent les bretelles sur les Réseaux sociaux, où il ne peut pas faire son kéké comme sur son plateau, avec l’appui du gouvernement et de l’ARCOM.

    Il paraît que ce mec fait la pluie et le beau temps depuis seize ans sur la chaîne la plus pourrie du PAF et du bourre-pif. C’est la première fois que j’entends parler de lui. Célèbre mais pas trop. Juste ce qu’il faut pour être admiré par sa concierge et son chat.

    J’ai épluché son CV. Les médias menteurs le présentent comme un grand scientifique. Il a une maîtrise de géographie et un diplôme d’écologie. Il n’y a rien de déshonorant dans ce cursus. Mais on est loin d’un Ph.D ou d’un titre d’ingénieur. Après, il s’est intéressé à la météorologie, comme je m’intéresse à l’astronautique. Puisque cela en fait un spécialiste du climat, je peux me dire cosmonaute.

    Le gars est assez satisfait de lui et pas mal sectaire. Les deux vont ensemble. Il considère que les gens qui doutent du prétendu réchauffement climatique ont atteint un niveau de bêtise à peine croyable. Alors, compliment pour compliment, je lui retourne que la météo à la télé est réservée aux journaleux débutants, aux bimbos bien roulées, et aux vieux trop nuls pour faire autre chose.

    Rester scotché pendant seize ans dans cette niche n’est pas une preuve de compétence ni d’ambition. À cinquante six balais, son cas est plié. Son avenir derrière lui. Se faire passer pour une victime des fachos pourrait être un baroud d’honneur. Avec peut-être l’espoir de rebondir?

    On m’a insulté, le monde devient fou!

    Déstabilisé et courroucé, le pépère pousse un énorme coup de gueule contre la politisation des sujets écologiques et climatiques, qu’il qualifie de "scientifiques". La Tondelière, Greta, Aymeric Caron et Claire Nouvian sont en effet de grands savants. Des Nobel en perspective. Experts en climatologie, en virologie covidienne, en géopolitique orientale et en exégèse coranique.

    Le Séchet ignore-t-il que le GIEC est un organisme politique fondé en 1988 par Margaret Thatcher et Ronald Reagan. Pour mettre au pas les mineurs britanniques trop souvent grévistes au goût de Margaret, et faire accepter l’énergie nucléaire à une opinion publique réticente…

    Et pour Ronald, donner une impulsion afin de sortir du marasme économique par des innovations, incitant les financiers à investir dans des secteurs à défricher en quête de nouveaux profits, conformément aux principes de destruction créatrice de Schumpeter. Pour faire simple, on casse tout et on reconstruit sur les décombres. Ainsi naquit le capitalisme ripoliné en vert.

    Ce Séchet a-t-il oublié les forfaitures de ses maîtres? Quand Al Gore, après avoir abusé de ses pouvoirs de vice-président des USA pour vendre des " crédits-carbone", droits de polluer en novlangue, menaçait les climato-réalistes d’un nouveau procès de Nuremberg! Encourageant sur son réseau de télé privée un lobby réchauffiste regroupant quelques énergumènes du GIEC, à faire campagne pour la création d’un crime mondial de climato-scepticisme! Mais ce n’était pas de la politique.

    Il a été entendu par l’ARCOM une officine au service des Macronescu, dont aucun des membres ne possède de bagage scientifique, et qui a décidé, en violation de l’article 34 de la Constitution, de créer un nouveau délit de désinformation climatique afin de sanctionner les médias qui ne rabâchent pas la doxa. Au nom d’un consensus sur le climat qu’ils sont les seuls à voir. Puisque 35.000 scientifiques de haut niveau ont signé l’Oregon Petition dénonçant les sordides magouilles climatiques.

    Réaction classique des gens proches du pouvoir qui veulent remplacer par une répression aveugle leur absence d’arguments. Comme si la science se démontrait à coups d’anathèmes et d’excommunications lors de procès en sorcellerie menés par des inquisiteurs fanatiques.

    La pire crainte des climato frénétiques est de trouver en face d’eux des debaters d’un niveau suffisant pour réfuter leurs allégations. Comme feu Frederick Seitz, physicien de classe internationale et président de l’Académie des Sciences des USA qui disait:

    "Il n’existe aucune preuve scientifique convaincante indiquant que les émissions de dioxyde de carbone, de méthane ou d’autres gaz à effet de serre causent ou causeront, dans un avenir prévisible, un réchauffement catastrophique de l’atmosphère de la Terre et une rupture de son climat".

    Pauvre Séchet, tu ne fais pas le poids. Tu as raté une belle occasion de te taire. On t’ignorait. Maintenant, les vilains-méchants fachos t’ont dans le nez. Ça craint pour toi!

    Tout est parti d’une intervention de Séchet, le 15 juin, sur le réseau social X. Se croyait-il encore sur Twitter dont je fus exclu pour avoir refusé de reconnaître mes torts, condition exigée pour garder mon compte. Pourquoi aurais-je plaidé coupable et demandé pardon, alors que je citais à l’appui de mes propos, des universitaires et des chercheurs climato-réalistes cent fois plus compétents que les CenSSeurs. Des vrais savants auxquels la réalité a donné raison. Mais ce n’était pas politique.

    Le pauvre Séchet qui n’a pas la carrure pour la baston dénonce une avalanche d’insultes, en réponse à son annonce de la vague de chaleur saisonnière, tout à fait normale, qui a atteint la France. Blessé dans son ego, il a préféré supprimer son post. Pour nous punir en nous privant de sa prose.

    S’il était vraiment météorologue, au lieu de donner dans le catastrophisme, il aurait rassuré les gens. En relativisant. En rappelant qu’en l’an 994, Hugues Capet régnant, l’absence prolongée de pluies assécha les fleuves et les lacs, asphyxiant les poissons. La chaleur enflamma des forêts avec leur gibier et anéantit les prairies, les moissons et les troupeaux. Une reconstitution modélisée de ces phénomènes extrêmes conclut à des températures dépassant 42°C pendant au moins 5 à 6 semaines. Les clercs de l’époque évoquent une " chaleur infernale " pendant 3 mois!

    Des canicules qui duraient, tarissant puits et fontaines, faisant des fleuves de simples ruisseaux, détruisant les récoltes tandis que les humains et le bétail mouraient de soif puis de faim, on en connut 8 majeures jusqu’en 1682. Les plus meurtrières furent celles de 1540 et de 1636 qui tua 500.000 Français.

    Le climat se dérégla à nouveau en 1694, en 1718 et 1719 avec 700.000 morts, puis 1767, 1778, 1803, 1817, 1825, 1842, 1858, 1875, 1893. Avec des pics de mortalité et de chaleur pour lesquels il serra difficile d’incriminer les camions, les avions et les centrales à neutrons.

    Plus près de nous, la canicule de 1911 avait asséché les étangs, transformé les rivières en rigoles, brûlé les moissons et exterminé les troupeaux, faisant plus de 40.000 morts chez les humains.

    Versez votre larmichette, face à la violence et à la haine, Guillaume Séchet se dit contraint à l’autocensure et dénonce les attaques en ligne à propos de ces sujets qui sont de plus en plus à la mode. La faute à qui? Mais il ne fait pas de politique.

    Il ne lui vient pas à l’idée qu’un nombre croissant de gens en ont ras le bol de la dictature des maîtres penseurs, dont l’arrogance n’a d’égale que l’incompétence. Le réchauffisme est un des volets de leurs lubies dominatrices avec le covidisme, la russophobie, l’anti-sémitisme au nom de l’anti-racisme, l’européisme et l’immigrationnisme.

    Il se trouve qu’en bon petit soldat de la dictature qui s’expose à découvert, Séchet sert de bouc émissaire à des personnes qui canalisent sur lui non pas leur haine mais leur ressentiment d’être toujours pris pour des imbéciles par les cuistres donneurs de leçons du cirque politico-médiatique. Même s’il a été débordé par des trolls velus qu’il qualifie de " nids de guêpes ", auxquels il a eu l’imprudence de répondre, entrant dans leur jeu. Peut-être parce qu’à la télé, il a toujours le dernier mot?

    Christian Navis

    https://climatorealist.blogspot.com/

  • L'EMPLUME  DICTATEUR

    Notre-Dame de Paris: malgré la polémique et l’opposition de la Commission du patrimoine… des vitraux de Viollet-le-Duc, épargnés par l’incendie, vont bien être remplacés par des “contemporains”, conformément à la volonté d’Emmanuel Macron

    La commission nationale du patrimoine et de l’architecture (CNPA), opposée au projet de vitraux contemporains pour la cathédrale Notre-Dame de Paris, a “pris acte” de la volonté de l’exécutif de poursuivre le projet mais ne l’a pas “validé”, a clarifié le ministère de la Culture auprès de l’AFP samedi. (…)

    BFMTV

  • La montée de la cryptographie post-quantique

    une course discrète pour sécuriser l’avenir du numérique

    L’ombre des ordinateurs quantiques plane sur la cybersécurité. Alors que ces machines d’un nouveau genre progressent à un rythme fulgurant, elles menacent de rendre obsolètes les systèmes de chiffrement actuels d’ici 2030. Face à cette échéance, chercheurs et experts en sécurité informatique s’activent pour concevoir une nouvelle génération d’algorithmes: la cryptographie post-quantique. L’enjeu est considérable, car l’ensemble des communications numériques sécurisées – des transactions bancaires aux échanges gouvernementaux – est en péril.

    Selon les spécialistes, le temps presse. L’arrivée du " Q-Day ", ce moment où les ordinateurs quantiques pourraient briser les protections cryptographiques actuelles, pourrait survenir plus tôt que prévu. Contrairement aux ordinateurs classiques qui manipulent des bits (0 ou 1), les ordinateurs quantiques exploitent des qubits, capables d’exister dans une superposition d’états. Cette caractéristique leur confère une puissance de calcul inédite, leur permettant d’explorer simultanément un grand nombre de solutions.

    Les algorithmes de chiffrement actuels, comme le RSA (Rivest-Shamir-Adleman) ou la cryptographie sur les courbes elliptiques (ECC), reposent sur des problèmes mathématiques tellement complexes qu’un ordinateur classique mettrait un temps prohibitif à les résoudre. Mais l’algorithme quantique de Shor permettrait, lui, de factoriser de grands nombres en quelques heures, rendant ces systèmes vulnérables.

    FACE AU PERIL QUANTIQUE, DES STRATEGIES DE DEFENSE INTERMEDIAIRES

    Une menace qui n’est plus purement théorique. Des chercheurs ont récemment démontré qu’un ordinateur quantique pourrait casser un chiffrement, relançant les inquiétudes dans le monde de la cybersécurité. Selon un rapport de Gartner publié en 2024, les systèmes asymétriques actuels pourraient être compromis dès 2029 et totalement obsolètes d’ici 2034.

    Face à ces risques, la protection des données devient plus que jamais une priorité. Si la cryptographie post-quantique est en plein développement, certaines solutions intermédiaires, comme les réseaux privés virtuels (VPN), permettent déjà d’améliorer la confidentialité des communications.

    En masquant l’adresse IP et en chiffrant les échanges de données, un VPN complique toute tentative d’interception malveillante. Qu’il s’agisse de contourner la censure, de sécuriser une connexion sur un réseau Wi-Fi public ou de protéger ses échanges en ligne, son usage devient un réflexe essentiel pour de nombreux internautes.

    Si l’offre de VPN est vaste sur Windows et Android, elle reste plus limitée sur macOS, où certaines solutions ne proposent pas toujours les mêmes fonctionnalités ou protocoles de chiffrement. Cela rend d’autant plus important de choisir une option adaptée et de maîtriser son installation. Pour ceux qui utilisent un Mac, installer un VPN sur macOS à la fois efficace et fiable constitue ainsi une première étape vers une cybersécurité renforcée.

    UNE NOUVELLE GENERATION D’ALGORITHMES POUR CONTRER LA MENACE

    Selon une définition donnée par l’ANSSI, la cryptographie post-quantique repose sur des algorithmes capables de résister aux attaques quantiques tout en conservant une sécurité efficace contre les attaques classiques. Contrairement aux systèmes actuels, ces nouveaux schémas cryptographiques s’appuient sur des problèmes mathématiques réputés insolubles, même pour les ordinateurs quantiques. " La cryptographie post-quantique désigne le développement d’algorithmes capables de sécuriser les communications de machine à machine à l’ère quantique ", précise un article de DigiCert.

    LES PILIERS TECHNIQUES DE LA CRYPTOGRAPHIE POST-QUANTIQUE

    Pour concevoir des protocoles résistant aux futurs assauts quantiques, plusieurs voies sont étudiées:

        La cryptographie en treillis, exploitée par les algorithmes Crystals-Kyber et Crystals-Dilithium, qui repose sur des problèmes mathématiques complexes.

        La cryptographie basée sur le code, utilisant des techniques de correction d’erreurs pour protéger les messages.

        La cryptographie à base de hachage, qui repose sur la robustesse des fonctions de hachage, avec des solutions comme Sphincs+.

        La cryptographie symétrique, qui, grâce à des clés plus longues, pourrait résister aux attaques quantiques.

    UNE STANDARDISATION EN COURS, MAIS UN CALENDRIER SERRE

    L’été 2024 a marqué un jalon avec la validation par le NIST des premiers standards de cryptographie post-quantique. Trois nouveaux algorithmes ont été retenus: ML-KEM (ex-CRYSTALS-KYBER), pour le chiffrement et l’échange de clés et ML-DSA (ex CRYSTALS-Dilithium) pour la signature numérique. SLH-DSA (Sphincs+) constituant une solution alternative.

    "La question n’est plus de savoir si cela arrivera, mais quand. Pour les entreprises, la cryptographie post-quantique n’est plus une hypothèse lointaine, mais une nécessité stratégique immédiate", prévient un article du Journal du Net. Les cybercriminels, conscients de cet avenir inéluctable, adoptent une nouvelle stratégie, le "Harvest Now, Decrypt Later" ("récolter maintenant, déchiffrer plus tard "). Comme son nom l’indique, c’est une approche de surveillance qui consiste à collecter et conserver sur le long terme des données chiffrées, bien que celles-ci soient actuellement indéchiffrables. L’objectif étant d’anticiper de futures avancées technologiques en cryptanalyse (notamment l’arrivée des ordinateurs quantiques) qui permettraient un jour de les décrypter. Cette échéance hypothétique est désignée sous le terme Y2Q (ou Q-Day).

    La transition vers la cryptographie post-quantique dépasse la simple mise à jour technologique; elle implique une refonte stratégique. Loin d’être une menace abstraite, cette rupture impose de repenser dès aujourd’hui les standards de sécurité, sous peine de voir des décennies d’innovations balayées en un instant. La cryptographie post-quantique ne sera pas une solution définitive, mais elle représente une étape clé dans l’adaptation de la cybersécurité aux évolutions technologiques.

    Trustmy science

     

  • La vérité sur l’insurrection démocrate à Los Angeles

    Ce qui se dit en France sur les émeutes de Los Angeles relevant le plus souvent de la désinformation de gauche, il importe de rétablir les faits.

    Au cours des années Biden, des millions d’immigrants illégaux sont entrés aux États-Unis. Parmi eux, des assassins et autres criminels sortis de prison dans leur pays d’origine et envoyés vers les États-Unis, des membres de gangs de la drogue latino-américains et des gens venus tenter leur chance d’obtenir une vie meilleure.

    Le résultat a été une explosion de la criminalité dans les grandes villes du pays, une très forte hausse du nombre d’overdoses mortelles touchant largement les adolescents, victimes du Fentanyl, une drogue venue de Chine communiste vendue sous la forme de bonbons à l’allure innocente, mais aussi une prolifération de petits bidonvilles peuplés par des sans-abri.

    Les grandes villes américaines sont presque toutes gérées par le Parti démocrate, qui est devenu un parti d’extrême gauche, et sont des villes sanctuaires: des villes où la police de la ville a ordre de ne pas arrêter les immigrants illégaux, même quand ils commettent des délits mineurs et de ne pas coopérer avec les autorités fédérales si celles-ci entendent procéder à des actions d’expulsion d’immigrants illégaux.

    Los Angeles est une ville sanctuaire (tout comme San Francisco), et la Californie elle-même est un État sanctuaire, ce qui signifie que la police d’État reçoit les mêmes ordres que les polices municipales.

    Los Angeles est devenue une ville insalubre, défigurée. Il est difficile d’y trouver une rue ou une avenue qui ne soit pas jonchée de tentes abritant des immigrants illégaux. Les excréments et l’urine, les seringues d’injection de drogue accompagnent les tentes. Des maladies éradiquées depuis longtemps aux États-Unis ont refait leur apparition. Les vols dans les magasins sont fréquents (voler pour une somme inférieure à 950$ est un délit mineur). À la sortie d’un restaurant, dans de nombreux quartiers, des gens font de la mendicité.

    S’ajoute à Los Angeles une lugubre particularité: la ville est très peuplée (10 millions d’habitants pour le Los Angeles County), elle est très étendue (12 000 kilomètres carrés), et elle est à 2 heures de route du Mexique. Cela a créé des opportunités pour les gangs de la drogue latino-américains. Ceux-ci ont fait passer pendant les années Biden l’essentiel des immigrants illégaux, et ont fait une différence entre les immigrants illégaux qui peuvent payer le passage et ceux qui ne peuvent pas payer et à qui il est proposé un arrangement. Ils entrent aux États-Unis, mais ils doivent travailler pour les gangs, et les gangs ont monté des ateliers clandestins où des immigrants illégaux sont en situation de travail forcé, et traités peu ou prou comme des esclaves.

    Des parents ont aussi envoyé leurs enfants traverser la frontière en payant des passeurs, et le travail forcé est aussi effectué par des enfants esclaves. Ces activités immondes ont proliféré sous Biden. La police de Los Angeles a été incitée à fermer les yeux. La police fédérale et l’ICE ont été, sous Biden, empêchées d’agir.

    Les maires qui se succèdent depuis des années à la tête de Los Angeles sont de plus en plus à gauche, et au cours de la présidence Biden, ils ont pratiqué l’aveuglement volontaire. La maire actuelle, Karen Bass, est d’extrême gauche et est une admiratrice de Fidel Castro et de Nicolas Maduro. La police municipale (LAPD) est sous les ordres de Karen Bass et applique à la lettre tout ce qui fait de Los Angeles une ville sanctuaire. Jusqu’en décembre 2024, le procureur général du comté de Los Angeles, Georges Gascon, était le procureur le plus laxiste des États-Unis et relâchait les criminels aussi vite que possible, y compris les meurtriers. Il a été battu aux élections de 2024 (les procureurs généraux, aux États-Unis, sont élus) par un homme un peu moins laxiste que lui.

    La possibilité que la ville de Los Angeles repasse aux mains d’un maire républicain est nulle: des millions d’immigrants illégaux installés dans la ville ont été naturalisés sous Biden, reçoivent des assistances de la mairie démocrate et votent massivement démocrate. Le gouverneur de Californie, Gavin Newsom, appartient lui-même au Parti démocrate et à l’extrême gauche, et la Californie, un superbe État, a basculé du côté de l’extrême gauche la plus délirante. Il y existe des zones républicaines, du côté de la vallée centrale et de la sierra, dans la banlieue lointaine des grandes villes. Alors que la Californie a tout pour être très riche, elle est un État ruiné.

    Donald Trump a été élu sur un programme qui inclut le retour à la loi et à l’ordre, et ce programme implique l’expulsion des immigrants illégaux (21 millions selon les chiffres officiels), à commencer par les criminels de toutes sortes. À Los Angeles, ce programme ne peut, bien sûr, qu’impliquer l’abolition des ateliers d’esclaves.

    Les Démocrates sont hostiles à cette politique et font tout pour empêcher sa mise en œuvre.

    Dans le reste du pays, ils ne parviennent pas à empêcher cette mise en œuvre, et l’ICE (Immigration and Customs Enforcement) parvient à faire son travail. Des juges d’extrême gauche mis en place par Obama et Biden font tout ce qu’ils peuvent pour entraver les expulsions (certains ont même violé la loi en hébergeant des immigrants clandestins et se sont retrouvés en prison), mais il n’y a pas d’émeutes.

    Les Démocrates ont décidé de faire de Los Angeles la ville de la confrontation avec l’ICE, parce que le terrain leur est très favorable, maire d’extrême gauche, police municipale aux ordres de la maire, gouverneur d’État d’extrême gauche, ville sanctuaire dans un État sanctuaire.

    Les émeutes se sont enclenchées lorsque l’ICE a fait intrusion dans un atelier d’esclaves, à Paramount, quinze kilomètres au sud du centre-ville (et en aucun cas devant un magasin Home Depot, contrairement à ce qui se dit). Un élu démocrate se trouvant à proximité de l’atelier a immédiatement commencé à créer une mobilisation. Un responsable syndical qui l’accompagnait (David Huerta du SEIU) a agressé des membres de l’ICE et est présentement emprisonné.

    Les agents de l’ICE et leurs véhicules se sont retrouvés face à des émeutiers violents sans que la police n’intervienne. Les bâtiments de l’ICE situés au centre-ville et le centre de détention voisin ont subi des assauts sans que la police n’intervienne, là encore, et les agents de l’ICE, dont ce n’est pas la mission, ont dû se défendre seuls. Les policiers de la ville avaient reçu de la mairie l’ordre d’éviter les " provocations".

    Dans une situation semblable, le gouverneur est censé faire intervenir la garde nationale de l’État. Gavin Newsom n’a rien fait.

    Donald Trump a dû, comme il en a le droit, fédéraliser la garde nationale de Californie, autrement dit, la placer sous ses ordres et suspendre le pouvoir de Gavin Newsom la concernant. Cette décision était indispensable, et sans cette décision, les pillages, les destructions et les menaces auraient continué et la situation serait devenue plus grave.

    La police de Los Angeles, depuis que la garde nationale est là, fait davantage son travail: ce qui se passe est sous le regard des caméras du monde entier, et Karen Bass n’a pu que changer d’attitude. La garde nationale de Californie veille sur les bâtiments de l’ICE et tous les bâtiments fédéraux. La police de Los Angeles s’efforce de repousser les émeutiers et procède à des arrestations. Des pillages de magasins ont eu lieu.

    Des drapeaux ont été distribués: des drapeaux mexicains, surtout, mais aussi des drapeaux "palestiniens", et même des drapeaux du Hamas. UnidosUS (anciennement, National Council of La Raza) CAIR (Council on American–Islamic Relations), branche américaine des Frères musulmans a appelé à rejoindre le "mouvement de protestation". De nombreux véhicules ont été brûlés, et les taxis électroniques sans chauffeur de la firme WayMo, une filiale d’Alphabet, l’entreprise propriétaire de Google, ont été particulièrement visés. La mairie de Los Angeles a décrété un couvre-feu commençant à huit heures du soir, au bout de cinq jours d’émeutes, décision extrêmement tardive et a demandé au LAPD d’arrêter quiconque viole le couvre-feu.

    Des émeutes supplémentaires se sont enclenchées au sud de la ville à Santa Ana. Une base des US Marines, Camp Pendleton, est soixante kilomètres plus au sud, et le secrétaire à la défense, sur demande de Donald Trump, a envoyé 700 US Marines sécuriser Santa Ana.

     

    Karen Bass, Gavin Newsom, d’autres politiciens démocrates disent que Trump fait de la "provocation", ce que répètent, de manière complice, les médias français: c’est l’inverse absolu de la réalité et ces propos des Démocrates montrent ce que le Parti démocrate est devenu, un parti qui soutient les criminels et ceux qui violent la loi. Des politiciens démocrates lancent des appels à un soulèvement insurrectionnel généralisé des villes sanctuaires contre la "politique dictatoriale" de Trump, et des manifestations ont pris forme dans quatre autres villes sanctuaires: Seattle, Chicago, New York, Philadelphie. Les Démocrates veulent la déstabilisation de l’administration Trump par la violence.

    La loi et la démocratie sont du côté de Trump. Donald Trump respecte la loi et la Constitution américaine, Karen Bass, Gavin Newsom, les politiciens démocrates sont du côté du crime. Ceux qui ont voté Trump, et j’en fais partie, veulent que Trump fasse ce qu’il a promis de faire. Et en ce moment la cote de popularité de Trump est en hausse.

    Les émeutes à Los Angeles, cela doit être précisé, ont été organisées.

    Des camions ont rapidement livré des palettes entières de briques et de parpaing en divers endroits de la ville pour que briques et parpaings soient à disposition des émeutiers. D’autres camions ont livré des boucliers rectangulaires, des casques de protection et des lunettes de plongée, et tout cela a été distribué aux émeutiers.

    Des agitateurs sont arrivés en minivans, bien équipés pour le combat.

    Des affiches ont été rapidement imprimées et distribuées.

    Des documents montrent que des organisations d’ultra-gauche ont reçu ces dernières années des financements de la ville de Los Angeles et de l’État de Californie, plusieurs millions de dollars annuels. L’une d’elle est le Party for Socialism and Liberation (PSL), auquel l’assassin de deux diplomates israéliens à Washington a longtemps appartenu. Le PSL a eu pour slogan il n’y a pas si longtemps Exterminate Zionists.

    Trump décrit les émeutiers comme des insurgés, c’est exactement ce qu’ils sont. Il est vraisemblable que les gangs qui tiennent les très lucratifs ateliers d’esclaves apportent leur contribution. Tom Homan, qui dirige l’ICE, explique ce qui doit l’être et que j’explique ici à longueur d’interviews sur FoxNews et Newsmax.

    Les Démocrates avaient réussi à semer le désordre dans une large part des États-Unis au cours de l’été 2020, grâce au mouvement marxiste Black Lives Matter, et Trump avait eu beaucoup de mal à rétablir l’ordre: il n’avait pu fédéraliser des gardes nationales et avait été trahi par le chef d’état-major des armées, l’infâme général démocrate Mark Milley, qui avait refusé d’obéir aux ordres du Président.

    Cette fois, la situation est très différente. Trump a toutes les cartes en main.

    Il est crucial que l’ordre soit rétabli, et il le sera. Il faudra ensuite que le FBI et la justice s’intéressent de près au financement des émeutes et aux organisations d’ultra-gauche qui s’en sont chargées. Ces organisations ne sont pas des organisations politiques, mais des organisations criminelles. Il faudra que l’ICE puisse continuer son travail.

    En France, non seulement les journalistes reprennent quasiment tous à leur compte le discours des Démocrates, donc de l’extrême gauche américaine, et accusent Trump, mais ils occultent tout ce qui peut permettre de comprendre ce qui se passe.

    On peut voir ce qui serait survenu si, par malheur, Kamala Harris avait été élue: elle a publié un communiqué soutenant le soulèvement et accusant Trump d’être responsable du désordre.

    Tout retour au pouvoir des Démocrates à Washington serait un danger majeur pour le pays et pour le monde. Le Parti démocrate n’est plus le parti du temps de Bill Clinton et est moins encore le parti du temps de John Kennedy.

    Qu’il soit impossible en France de dire la vérité dans les grands médias montre à quel point la France s’est éloignée de la démocratie.

    © Guy Millière pour Dreuz.info. Toute reproduction interdite sans l’autorisation écrite de l’auteur.