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  • Toujours la vérité!

    La générosité de la France envers les migrants n’est pas un mythe

    Alors que le pape, en visite à Marseille, défend depuis des années un accueil sans condition des migrants, des milliards d’euros sont déjà dépensés chaque année par notre pays pour aider les étrangers en quête d’une vie meilleure.

    Pas assez généreux, le "pays des droits de l’homme", avec tous les déracinés qui frappent à sa porte? La question a le don d’agacer à droite, et pas seulement à l’heure de la visite du pape François à Marseille. Olivier Marleix, le patron du parti Les Républicains à l’Assemblée nationale, est un habitué des débats budgétaires. Sur ce point précis, il remarque que "les Français déboursent déjà des milliards chaque année "pour aider les populations venues d’ailleurs. Rebondissant sur l’actualité, l’élu affirme même que " Lampedusa est déjà dans Paris".

    Une façon de souligner qu’avant l’explosion actuelle des flux d’illégaux entre la Tunisie et l’Italie, " rien que dans la capitale et la petite couronne, près de 100 000 migrants font déjà l’objet d’une prise en charge " par l’État et les associations vivant largement des subventions publiques. Il poursuit, pointilleux: "N’oublions pas que près de 50 000 chambres d’hôtel sont louées en ce moment pour accueillir les étrangers concernés", les places manquant cruellement dans les lieux d’hébergements dédiés.

    Olivier Marleix prend alors sa calculette et remonte le fil des dépenses liées à ces problématiques: 2 milliards d’euros affectés au budget "immigration, asile et intégration" en 2023; au moins 1 milliard alloué au titre de l’hébergement d’urgence, dont il assure que "de plus en plus de bénéficiaires sont des migrants"; mais aussi, 1,7 milliard au titre des aides médicales consacrées à ce public, sous toutes leurs formes, dont 1,2 milliard relève de l’aide médicale d’État (AME), tant décriée dans son camp.

    S’y ajoute le milliard annuel déboursé par les Conseils départementaux pour les mineurs non accompagnés (MNA), ou prétendus tels, pour nombre de ceux qui se présentent aux services sociaux. "Cela fait environ 6 milliards d’euros d’argent public consacrés chaque année à ces missions, et ce n’est qu’une première approche", estime le patron des LR au Palais Bourbon. Sans parler de l’aide au demandeur d’asile (ADA) versée aux Ukrainiens placés sous protection temporaire (un demi-milliard de plus).

    D’autres estimations, plus larges encore, comme celle publiée en août dernier par les Contribuables associés, vont jusqu’à évaluer à plus de 50 milliards d’euros le coût annuel de l’immigration en France. Cette étude de Jean-Paul Gourévitch a fait l’effet d’un électrochoc. On y apprend qu’en 2022, L’AIDE PUBLIQUE FRANÇAISE AU DEVELOPPEMENT A ATTEINT QUASIMENT 16 MILLIARDS D’EUROS.

    Un record historique. Dans cette étude, à la rubrique des coûts, il est fait mention de l’impossibilité d’obtenir un montant précis des fonds publics irriguant les finances des associations d’aide aux migrants, mais une évaluation est quand même tentée: 1,2 milliard.  […]

    En France, près d’un ménage algérien ou marocain sur deux habite en logement social, nous explique l’auteur. C’est le cas aussi pour plus d’un ménage subsaharien sur deux. "Cela souligne les efforts des pouvoirs publics pour offrir un logement à ces populations plus récemment arrivées dans notre pays", relève-t-il. Il souligne que "la moitié des Maghrébins nous ont rejoints après l’an 2000 et les Subsahariens plus récemment encore".

    Et il écrit: "La concurrence dans l’accès au logement social explique bien des crispations devant les arrivées nouvelles alors que plus de la moitié de la population du pays rentre dans les critères qui lui permettraient de prétendre à ce type de logement". […]

    En matière d’asile aussi, la France fait beaucoup. Selon Didier Leschi, les demandeurs "obtiennent chez nous plus facilement le statut de réfugié qu’Outre-Rhin, qu’en Suède, qu’en Norvège, qu’en Autriche, qu’au Danemark". "À situation comparable", ils "reçoivent une allocation supérieure à celle qui est versée dans la plupart des pays d’Europe. Quand ils en reçoivent une. "L’Italie n’en verse aucune aux personnes non hébergées par l’État, contre 426 euros par mois pour ce public spécifique en France. […]

    "Depuis longtemps, nous nous fixons comme horizon de l’intégration l’obtention de la nationalité française: 37% de nos immigrés sont Français, 2,5 millions sur 7 millions", rappelle le patron de l’Ofii. Il poursuit: "Depuis des décennies, entre 100 000 et 150 000 personnes acquièrent chaque année la nationalité française. Nous sommes plus ouverts que bien d’autres".  […]  "Enfin, nous sommes les champions du mariage mixte, c’est-à-dire des mariages liant des personnes issues de notre sol, quelle que soit leur origine, et des personnes arrivées de régions étrangères", écrit le directeur de l’Ofii.

    Non, la France n’est pas un enfer pour les migrants. Et l’aphorisme d’Oscar Wilde a toute sa place en préambule de la contribution au débat de Didier Leschi: "La souffrance attire plus aisément la sympathie que la réflexion".

    Le Figaro

  • Non mais, on rêve!!!!!!

    La Norvège s’accuse d’avoir participé au racisme dans le monde!!

    “Comment la Norvège a rendu le monde plus blanc.” Voilà l’intitulé du projet de recherche NorWhite de l’université de Bergen en Norvège, que révèle Fdesouche. Un projet par ailleurs financé à hauteur de plus d’un million d’euros par le gouvernement. Et ce, à quelle fin ? Expliquer que les Norvégiens ont contribué au racisme en diffusant la “blanchité” dans le monde par le biais du colonialisme et de la peinture.

    Le document de présentation décrit la “blanchité” comme " l’une des principales préoccupations sociétales et politiques actuelles ". L’objectif est donc d’aborder " un champ de bataille distinctement différent avec la politique de la blanchité dans l’art et l’architecture ". Très simplement, ces chercheurs expliquent que les chimistes norvégiens ont révolutionné la peinture blanche en 1916, la dotant de bien meilleures couverture et opacité que celle qui était utilisée jusqu’alors. Ce qui a eu pour conséquence que de nombreux bâtiments du pays ont été peints en blanc brillant… et prouverait donc que la blanchité a été imposée comme une valeur supérieure. 

    En introduction, les chercheurs affirment: "La blanchité n’est pas seulement une condition culturelle et sociétale liée à la couleur de la peau, aux privilèges et à l’exclusion systématique, mais elle se matérialise partout autour de nous ", et poursuivent : " Bien que la Norvège ne soit pas une puissance coloniale conventionnelle, ce projet montrera comment le pays a joué un rôle de premier plan au niveau mondial dans l’établissement du blanc comme couleur supérieure.

    " Voilà, maintenant vous le savez, de votre maison peinte en blanc à l’apartheid, c’est de la faute de la Norvège.

     

  • MDR: LES PERLES DU BAC 2022 ����

    On les attend chaque année avec impatience et bien les voilà : les nouvelles perles du bac 2022 !

    Galilée (1564-1642) a été condamné à mort parce qu'il est le premier a avoir fait tourner la terre !

    Les montagnes sont d'immenses plaines vallonnées...

    Un bras de mer est un bout de mer en forme de bras.

    L'exemple du Titanic sert à démontrer l'agressivité des icebergs.

    Les 4 points cardinaux sont la droite, la gauche, le bas et le haut.

    La France compte 60 millions d'habitants dont beaucoup d'animaux.

    La Normandie est bordée par des plages bretonnes.

    La Camargue est régulièrement inondée par les côtes du Rompes..

    Les rivières partent de Lamon et s'arrêtent à Laval.

    Les rivières coulent toujours dans le sens de l'eau.

    Le carré est un rectangle qui a un angle droit à tous les bords

    Un carré c'est un rectangle un peu plus court d'un coté...

    Le zéro est le seul chiffre qui permet de compter jusqu'à un.

    Un septuagénaire est un losange à sept cotés.

    Tous les chiffres pairs peuvent se diviser par zéro.

    Une ligne droite devient rectiligne quand elle tourne...

    Un compas s'utilise pour mesurer les angles d'un cercle.

    Une racine carrée est une racine dont les quatre angles sont égaux

    Les Chinois comptent avec leurs boules

    Pour faire une division, il faut multiplier en soustraction...

    L'alcool permet de rendre l'eau potable

    Une tonne pèse au moins 100 Kg si elle est lourde

    Quand deux atomes se rencontrent on dit qu'ils sont crochus

    On dit que l'eau est potable quand on ne meurt pas en la buvant

    Les bombes atomiques sont inoffensives quand elles servent à faire de l'électricité...

    Sans les pannes les machines seraient inhumaines.

    Une montre est divisée en 12 fuseaux horaires d'égale intensité.

    Archimède a été le premier à prouver qu'une baignoire peut flotter.

    La datation au carbone 14 permet de savoir si quelqu'un est mort à la guerre.

    Dans le cinéma muet, les acteurs parlaient avec des mots qu'ils écrivaient en bas du film.

    Le cinéma était une énergie encore inconnue au XIXème siècle

    Un litre d'eau à 20° + un litre d'eau à 20° = deux litres d'eau à 40°

    Le chauffage au gaz coûte moins cher mais disjoncte tout le temps

    Une langue morte est une langue qui n'est parlée que par les morts.

    Victor Hugo écrivait des publicités pour les pauvres misérables.

    Passé simple du verbe faire :

    - Je fus

    - Tu fusses

    - Il fut

    - Nous fumons

    - Vous fumez

    - Ils futent

    La grammaire ne sert à rien puisqu'elle est trop compliquée à comprendre.

    Baudelaire a fait scandale en écrivant son célèbre "Les fleurs du mâle"

    George Sand était une homosexuelle qui aimait les hommes...

    Pascal a consacré sa vie à écrire les essais de Montaigne.

    Une bibliothèque c'est comme un cimetière pour les vieux livres.

    De toutes les pièces de Molières "Les pierres précieuses ridicules" est la plus connue.

    La lecture permet à l'homme de devenir myope...

    Les latins parlaient le Grec ancien.

    Marius Pagnol se servait de son accent pour écrire...

    La lecture est faite pour ceux qui n'aiment pas écrire.

    Le seul poème de Ronsard raconte une histoire de fille qui veut aller voir des roses...

    Le livre de poche a été inventé par Gutenberg.

    Molière est mort sur la seine.

    Le premier groupe comprend les verbes qui se terminent par "er". Exemple : grandir

    La Fontaine a écrit les fables de multiplications.

    Les mots commençant par af prennent de ff. ex: affaire, affeux, Affrique.

    Néron se servait des chrétiens pour faire des lampes en leur mettant le feu.

    La guerre de 100 ans a duré de 1914 à 1918.

    L'histoire du Moyen-Age nous est bien expliquée par Christian Clavier dans les visiteurs 1 et 2.

    Avant la guillotine, les condamnés à mort étaient exécutés sur une chaise électrique...

    Le 14 juillet c'est la fête de l'opéra Bastille.

    Napoléon est le neveu de son grand-père.

    Sur tous les tableaux de peinture, on voit bien que Napoléon cachait son gros ventre avec ses mains.

    Les agriculteurs, ça a toujours été des paysans en colère qui brûlent des pneus et des patates.

    Blaireau a été le premier à traverser la manche en avion.

    La première guerre mondiale a fait une dizaine de morts mais seulement chez les Allemands.

    Le débarquement de Normandie a eu lieu sur des plages en Angleterre.

    A la guerre de 14-18, les soldats mourraient plusieurs fois, d'abord à cause des bombes, et ensuite parce qu'on les forçait à manger de la boue.

    Tous les 11 novembre, le Président décore les parents du soldat inconnu.

    Le maréchal Pétain était un vieux guerrier qui passait sa vie à embrasser des petits enfants...

    Le gouvernement de Vichy siégeait à Bordeaux.

    Jean Moulin fut, lui aussi victime de la Barbie nazie.

    Le général de Gaulle est enterré dans deux églises à colombey...

    La ligne Maginot a été construite pour empêcher l'invasion des touristes Allemands.

    La deuxième guerre mondiale fut une période de paix et de prospérité pour l'Allemagne...

    C'est le général Pompidou qui a renversé de Gaulle avec le coup d'Etat de mai 68.

    François Mitterrand a été le successeur de François 1er

  • Des parents  complètement fous...

    On devrait leur retirer leurs gosses!

    Voilà des enfants de 4 et 6 ans instrumentalisés par les idéologues du genre!

    Début juin 2022, une école catholique de Tours a interdit à deux petits garçons de 4 et 6 ans de venir en classe parce qu’ils portaient une jupe. Les parents ne comprennent pas la décision du centre diocésain… La direction diocésaine a tranché la question à l’issue d’une réunion avec les parents des deux garçons.

    Bernard Le Floch, directeur diocésain, reconnaît que le règlement intérieur de l’école Sainte-Jeanne-d’Arc ne stipule pas qu’il est interdit aux garçons de porter des jupes: "Un règlement n’est jamais exhaustif. En 40 ans de carrière, c’est la première fois que je suis confronté à une situation comme celle-là".

    Il ajoute qu’il n’aurait "jamais eu à l’idée d’écrire cette règle. Qu’on le veuille ou non, qu’on le regrette ou pas, nous avons encore aujourd’hui en France des codes sociaux et des codes vestimentaires. Au jardin d’enfant, au parc, ils s’habillent comme ils le souhaitent. Mais ici, nous demandons à ce que certaines règles soient respectées, c’est tout. Je n’ai pas à dire quoi que ce soit de la position des parents, c’est leur enfant.

    " Mais je tiens à ce qu’il y ait des codes malgré tout ".

    Dans la nuit du 12 au 13 juin, la façade de l’école Sainte-Jeanne-d’Arc a été recouverte d’affiches aux slogans féministes et de tags revendiquant que les petits garçons aient le droit de porter des jupes ou des robes s’ils le souhaitent. "Arrêtez de sexualiser nos enfants", "Je m’habille comme je veux, pas de sexisme dans nos écoles!", "Son corps, sa tenue, son choix". (Michel Janva, le Salon Beige)

    SAVOIR

    Le terme de transidentité exprime le sentiment de décalage des personnes transidentitaires entre la réalité de leur sexe biologique et leur sentiment d’identité psychosociale ou sentiment d’identité de genre.

    Des malades mentaux, quoi! (N.D.LA.R.)

    Cette notion englobe les sentiments des transsexuels qui ont subi une chirurgie ou un traitement hormonal aux fins de modification des caractères sexuels naturels par un processus médical pour se changer en transgenres, ce qui ne correspond plus au sexe biologique. (Cour de cassation, Haute Autorité de santé)

    En France, l’état civil est régi, non par des croyances transgenres ou transidentitaires, mais par les principes d’indisponibilité et d’immutabilité de l’état des personnes. L’indisponibilité de l’état des personnes est le principe légal selon lequel un individu ne peut disposer de manière pleine et entière de sa personnalité juridique, ni un tiers pour lui. L’immutabilité de l’état civil signifie que l’état civil est par principe immuable.

    Ce qui ne signifie pas que ces principes soient sans limites: un individu peut changer de situation matrimoniale, de nom, de sexe, de nationalité à condition que ce changement se fasse dans les conditions prévues par la loi et non du fait de sa seule volonté. Les principes d’indisponibilité et d’immutabilité n’ont pas de valeur constitutionnelle et ne s’opposent pas à la volonté du législateur.

    C’est pourquoi les changements de situation matrimoniale, de nom, de sexe et de nationalité entrent dans le cadre de ce que le droit nomme "mutabilité contrôlée" , selon des critères énoncés par la loi.

    En 2013 l’idéologie du genre fut imposée à tous par les socialistes LGBT au pouvoir et enseignée à des élèves très jeunes et sans défense dans le cadre du programme de prosélytisme LGBT: "ABCD de l’égalité" dans les écoles pour les tout petits, cela sous l’impulsion du ministère des Droits des Femmes !

    Mais c’est l’ensemble des hommes et des femmes que cette idéologie féministe LGBT a l’ambition de transformer avec notamment ses programmes de lutte contre les stéréotypes. Il est important de comprendre le fondement politique de cette idéologie féministe LGBT afin de mieux en refuser fermement la teneur. Cette idéologie se cache derrière la promotion de l’égalité et de la parité. Le mensonge est de libérer les femmes d’une hétéro-normativité qui aurait été inventée par les hommes pour exercer une domination sur les femmes.

    Cette idéologie féministe LGBT est caricaturale et porte la marque du féminisme radical promu par des lesbiennes parmi lesquelles Judith Butler est la plus connue.

    En clair, le programme: "ABCD de l’égalité " à l’école présente de fortes similitudes avec le Manifeste lesbien adopté en 1999 selon lequel: Le genre est une construction sociale. Il convient d’appréhender les relations sociales entre les sexes comme un rapport de pouvoir. La troisième idée au fondement de la démarche des études de genre est d’analyser ce dernier à l’intersection d’autres rapports de pouvoir. Faire croire que le genre est une construction sociale induit qu’en changeant l’éducation des enfants et l’environnement social d’une personne, on peut changer son genre.

    Dire que le genre est une construction sociale et réfuter la dimension biologique de la vie, c’est l’idée totalitaire que la société LGBT veut imposer avec un genre unique: mieux que l’égalité, l’uniformité!

    L’idéologie du genre invente une société imaginaire où la différence des sexes est gommée car cette différence serait source d’inégalités. De fait les idéologues du genre poursuivent un projet fanatique qui nie la vérité du réel. En voulant faire que " un homme et une femme " soient détachés du biologique et exclusivement construits par l’éducation, les idéologues du genre veulent faire croire que les filles ne font pas les mêmes métiers que les garçons car elles sont discriminées par une éducation et une société qui les défavorisent.

    Les idéologues du genre totalitaires ne veulent pas que les filles et les garçons puissent avoir des aspirations différentes. De là, les programmes gouvernementaux de lutte contre les stéréotypes à l’école, à l’université, dans l’entreprise et dans l’ensemble de la société. Pour déconstruire le réel, les idéologues ont affublé de l’étiquette " stéréotype de genre ", la féminité, la masculinité, la maternité, la paternité, la famille.

    Les militants du genre légitiment leur lutte subversive contre une société qu’ils jugent être entre les mains de mâles blancs hétérosexuels. La propagande LGBT des idéologues du genre est motivée par le déni du réel et par leur haine de la féminité, de la masculinité, de la maternité, de la paternité, et de la famille.

    Thierry Michaud-Nérard

    Source: L’idéologie du genre ou l’art de faire une guerre aux garçons, aux pères et aux hommes.

  • Horreur, malheur!

    Un locataire: j'ai honte de la France… oui, moi aussi

    Effondrement partiel d’un immeuble à Lyon : les habitants, interdits d’accès, ont vu leurs appartements squattés et cambriolés (MàJ)

    Depuis 70 jours, l’immeuble au 178 route de Genas, dans le 3e, est amputé d’un mur porteur. Et durant tout ce temps, les habitants, interdits d’accès, ont vu leurs appartements cambriolés au moins quatre fois. Une situation pénible, qui dure.

    Le 22 février dernier, la vie des habitants de tout un immeuble a basculé. Au 178 route de Genas, à la frontière du 3e  arrondissement de Lyon et Villeurbanne, un pan de mur s’est effondré et la vie s’est arrêtée sur une petite zone désormais inaccessible de la route, mais aussi du jardin associé à la propriété attenante. Pourtant, l’incident n’a fait que deux blessés légers, mais la situation, liée à un arrêté de péril n’a pas évolué pour les locataires et les propriétaires depuis 70 jours.

    Quentin habite, ou plutôt habitait au 1er  étage. Il n’était pas présent lors de l’effondrement. " Depuis, je me suis débrouillé par moi-même " explique-t-il. Ma chance, c’est que j’avais, avec moi, mes papiers et ma carte bleue. Car…

    (…) Le Progrès

    16/04/2022

    Le mardi 22 février 2022, vers 15h30, les sapeurs-pompiers de Lyon sont intervenus après l’effondrement d’un immeuble d’habitation de deux étages route de Genas, dans le 3e arrondissement de Lyon.

    Léa*, qui vivait seule dans un appartement qu’elle loue dans cet immeuble depuis bientôt deux ans, est, depuis le 22 février, relogée chez des amis. En plus d’avoir été forcée de quitter cet immeuble à moitié effondré, elle déplore avoir subi des pillages et des squats.

    Un arrêté de péril imminent a été déposé sur cet immeuble, dont un pan s’est effondré. Concrètement, même si certains appartements comme celui de Léa n’ont pas été touchés, les risques de nouveaux effondrements ne sont pas écartés. Il est donc interdit de venir récupérer ses affaires.

    "On n’a pas le droit de rentrer", déplore Léa. "Ils vont mettre des portes anti-intrusion, mais maintenant, c’est trop tard. Il fallait faire ça avant! C’est triste. On a tout perdu. Nous, on respecte les règles et au final, on vient nous dépouiller". 

    (…)

    J’ai peur que ça retourne contre nous alors qu’on est victime : si ça s’écroule sur les pilleurs ou les squatteurs, ce sont les propriétaires qui sont responsables. Ce n’est pas normal, c’est à la Métropole et à la Ville de Lyon de sécuriser l’immeuble. C’est le monde à l’envers.

    Léa, victime de l’effondrement de l’immeuble route de Genas, à Lyon

    Cinq logements ont été cambriolés de la même manière. "Ils ont touché le jackpot, ils se sont bien servis. C’est un truc de dingue. On est suivis par des psychologues, on n’arrive plus à dormir, on fait des cauchemars. J’ai honte de la France“.

    "On n’a aucun soutien"

    Selon Léa, " la mairie et la métropole ne nous appellent pas, on n’a aucun soutien. Ils proposent des relogements provisoires, mais je n’y suis pas“ : ils m’avaient trouvé un hôtel résidence, mais avec mon travail, ce n’est pas possible, c’est trop loin". 

    (…)

    On vit un cauchemar. On se fout de notre gueule. On ne va pas se laisser faire. On est encore sous le choc, tous, et le mot est faible. Ils nous ont brisé nos vies. Rien n’a été fait, il faut agir. On a vraiment tout perdu. C’est très violent psychologiquement. Si on n’est pas fort mentalement on se fout en l’air.

    (…) Actu.fr

  • Parlez français, non de d….!!

    Franglais, dialecte des banlieues et mots creux: 3 menaces pour la langue française

    Nous sommes profondément attachés à la grandeur et à l’influence de la France dans le monde dont une des composantes majeures réside dans une Défense nationale puissante et crédible.

    Mais la défense de notre langue en est un des facteurs non moins essentiels et vitaux non seulement pour tenir notre rang international mais également afin de maintenir la cohésion nationale au sein d’une communauté d’appartenance.

    De nos jours en effet, la langue française est aux abois. Elle est attaquée simultanément par trois menaces dont les effets délétères se cumulent et dilapident notre patrimoine linguistique.

    L’usage intempestif du " franglais"

    L’émergence corrosive d’un dialecte des banlieues

    L’inflation de mots creux et d’expressions passe-partout

    L’usage intempestif du "franglais"

    Il est démontré par l’Académie française en 2021. Pour illustrer ce constat, un exemple concret a été choisi : il s’agit de la création de la nouvelle carte d’identité nationale (CNI). Cette récente version bilingue (traduite in extenso en anglais), entre en contradiction avec la Constitution, la loi Toubon de 1994 qui stipule que toute inscription ou annonce destinée à l’information du public doit être formulée en langue française, et surtout la vérité.

    En effet, cette carte n’est pas un passeport de voyage. Si l’on entre aux USA, on a besoin d’un passeport, pas de la CNI. En outre, avec la sortie du Royaume Uni de l’Union européenne, il n’y a pas de raison de privilégier l’anglais.

    Que le gouvernement établisse une carte bilingue en choisissant l’anglais, c’est le signe d’un aveu terrifiant : au fond, le français ne compte plus. D’ailleurs, le gouvernement lui-même explique, toute honte bue, qu’il est préférable que ce document soit en anglais car le français ne serait plus compris !

    C’est la démonstration d’une démission coupable qui rejoint dans sa tragique ampleur le déni de notre Histoire et la politique de repentance affichés par nos gouvernants.

    Cette démission tend à reléguer notre langue nationale au statut d’un parler local, d’un dialecte tribal.

    Cependant, le monde francophone s’insurge de cette situation et sonne l’alarme. Cette indignation grandissante souligne l’aberration que constitue cette abdication institutionnelle. Nous assistons à l’invasion générale du vocabulaire scientifique, de la culture, de la communication, de l’information par des anglicismes.

    L’anglicisation s’est généralisée et s’est accélérée durant les cinq dernières années. Il y a désormais une lame de fond qui est en train de subvertir le français. La diffusion des anglicismes s’est encore amplifiée avec la crise sanitaire Covid ( par exemple l’emploi répété, à l’envi, de "cluster "  au lieu de " foyer ").

    Néanmoins, cette propagation des anglicismes se heurte à l’exaspération croissante des Français.

    Ces derniers ne veulent pas du franglais, ils croient en la valeur de leur langue. Les stratégies de communication ne portent pas.

    Les gens ne comprennent pas les messages qu’on leur impose ni pourquoi ce sabir se substitue au français.

    Cela montre une fracture entre une frange privilégiée des élites représentant le haut du panier national sensé être inventif et productif et le reste de la société , invité à penser que l’ascenseur social passe par l’adoption d’un jargon débilitant qui confine désormais aux tics de langage.

    Il s’ensuit pour la population française le risque d’un double clivage linguistique: SOCIAL d’une part, le fossé se creusant entre les publics suivant qu’ils sont imprégnés ou non des nouveaux codes de langage. Le ton badin, parfois futile devenu la règle en matière de communication institutionnelle , prête le flanc à un rejet fréquent , né d’une perplexité et souvent d’une incompréhension des destinataires pouvant aller jusqu’à un sentiment d’exclusion: "être  people-minded  est notre raison d’être" et GéNéRATIONNEL d’autre part, les plus jeunes étant particulièrement réceptifs aux usages numériques et mieux à même de les assimiler, mais d’autant plus exposés au risque d’être cantonnés à un vocabulaire approximatif et n’avoir qu’une très faible maîtrise de la langue.

    En utilisant largement un vocabulaire anglais (cf annexes) incompris d’une grande partie du public, les services en ligne contribuent à alimenter la défiance qu’on a vu se développer ces dernières années vis à vis des différentes autorités, qu’elles relèvent des pouvoirs exécutif, législatif, judiciaire, mais également de l’administration , du monde politique , de la sphère économique et dans le domaine de la santé.

    – L’émergence corrosive d’un dialecte des banlieues

    A l’oreille, on comprend bien qu’il s’agit désormais d’un parlé " dur ", hostile, forgé dans l’exclusion ou le repli communautaire.

    Avec l’émergence de réseaux terroristes au cœur même de notre Nation, un phénomène de division, de dilution affecte notre population.

    Il s’agit du repli d’une partie des "citoyens" vers un quant- à- soi géographique, socio-économique et religieux intégriste.

    Cette fragmentation va bien au-delà de ce qu’il est convenu d’appeler les différences ou la diversité. Cet émiettement tribal passe par un langage spécifique dont on mesure l’importance et la portée dès que des troubles éclatent dans les banlieues et quartiers de nos villes.

    Cette fracture linguistique véhiculée par un langage de combat n’a plus rien de comparable avec ce qui existait il y a encore quelques années à l’époque des fantaisies du verlan, de l’accent beur ou des mille facettes de l’argot des cités sublimé par la plume gouleyante d’un Frédéric Dard, d’un Alphonse Boudard ou encore d’un Michel Audiard.

    La fracture constatée dépasse le problème de l’école ou celui des cités. Rien n’est plus dangereux que cette lente dislocation à l’œuvre dans les tréfonds démocratiques, dont l’apparition d’un idiome appauvri et verrouillé, d’un patois dissident au sein de la ville, est le symptôme le plus corrosif.

    Quand les mots eux-mêmes se décomposent, quand la parole elle-même se délite, c’est que rôde en effet un péril majeur.

    Parmi les produits empoisonnés de cette dissidence, il faut désigner désormais le djihadisme.

    L’inflation de mots creux et d’expressions passe-partout

    On disait il y a quelques années encore: " il parle comme un livre"

    La formule s’est inversée et aujourd’hui, on dira plutôt " il écrit comme il parle". Comme notre façon actuelle de nous exprimer, celle de la publicité, des médias, du monde politique est atteinte profondément par une contamination de mots sans signification, d’expressions vides de sens, notre langage est devenu singulièrement indigent.

    Dès lors, il se satisfait de formules imprécises employées à tout bout de champ et souvent délibérément puisées dans le vocabulaire économique.

    Prenons quelques exemples :

    Le verbe "impacter " dérivé à tort du mot "impact" est utilisé très souvent pour relater des évènements de nature différente plus ou moins importants :

    "La consommation est impactée par la hausse des prix

    La pollution impacte la planète

    La guerre en Ukraine va impacter l’élection présidentielle "

    Alors que notre langue propose dans ces exemples là: freiner, ralentir, influencer, influer, agir, peser, menacer, mettre en péril… qui apportent des nuances et des précisions qui enrichissent la compréhension des idées émises.

    Demain, nous sourirons qu’on ait pu discourir avec sérieux:

    De notre "capital" santé, de notre "capital" beauté, de notre "investissement" conjugal, des "dividendes" affectifs .

    Ou encore du concept de "déficit" mis à toutes les sauces du verbiage cher aux journalistes :

    " Déficit" démocratique, "déficit" social, "déficit" visuel, "déficit" de popularité, "déficit" d’image.

    Demain, nous sourirons ou peut- être nous pleurerons que les Chefs d’Etat, qui se sont succédé depuis trente ans, aient pu dire, redire, se contredire, proclamer :

    " e crois à l’inversion de la courbe de chômage"

    " la priorité des priorités est (selon l’humeur ou la pression des évènements): la sécurité, le chômage, l’hôpital, les retraites, la taille des allumettes, le pouvoir d’achat, le prix du timbre-poste , l’école, l’industrie, l’agriculture …… "

    "Nous sommes à la croisée des chemins ", phrase qui peut être suivie ou précédée de "le bout du tunnel est en vue".

    " Cette réforme d’ampleur sera la crème de toutes les batailles":

    La sécurité sociale, le conditionnement des couche-culottes, la mise en place des 35 heures, la remise en cause des 35 heures, la prochaine loi de programmation militaire sanctuarisée…

    Ces expressions passe-partout composées de mots forts en apparence sont les symboles d’une langue désincarnée, d’un langage convenu et rigide destiné à dénaturer la vérité.

    Elles ont perdu par, l’usage d’une absurde répétition contredite par les faits, leur substance au fil du temps et sont devenues les vecteurs futiles de messages désormais inaudibles.

    En 1967, Maurice Genevoix, qui depuis de nombreuses années, défend sur tous les fronts la langue française, conscient de la menace que représente la déliquescence de tout langage écrivait :

    " Le langage n’est pas neutre. Né d’une culture, expression d’une culture, si par malheur il dégénère, il agit sur les structures mentales qu’il affaiblit sournoisement. Si ce processus devait encore s’aggraver, la langue ne dirait plus, elle cacherait, elle déroberait.

    Les mots devenus tabous, feraient peur. Ils cesseraient alors de signifier, ils voileraient, ils trahiraient.

    Ils deviendraient des moyens d’intimidation, des instruments d’un terrorisme au service d’intentions moins innocentes, peut-être qu’il n’y paraît ".

    Face à cette évolution préoccupante de notre langue,

    L’Académie française peut ainsi conclure :

    "La communication actuelle est caractérisée par une dégradation qu’il est essentiel de ne pas considérer comme une fatalité.

    Il est de la responsabilité mais aussi de l’intérêt de ceux qui disposent des canaux d’information et de diffusion de veiller à redonner à la communication institutionnelle la qualité et l’efficacité que l’ensemble des publics est en droit d’attendre.

    Il s’agit avant tout d’une question de volonté générale étayée par la prise de conscience de la Gravité et de l’Urgence de la Situation ".

    Daniel Péré

    10 avril 2022

    Sources : Rapport Académie Française 2021

    Le Figaro (Mme Carrère d’Encausse) janvier 2022

    Ouest-France Articles des 30 septembre 2011, 27 septembre 2021,

    17 février 2022, 19 mars 2022

    Sud-ouest Article 10 avril 2016

    Biographie M.Genevoix de A.Luneau et J. Tassin 2019

    Prochainement un article qui prouve que la pauvreté du langage nous a fait descendre au niveau du QI.