On devrait leur retirer leurs gosses!
Voilà des enfants de 4 et 6 ans instrumentalisés par les idéologues du genre!
Début juin 2022, une école catholique de Tours a interdit à deux petits garçons de 4 et 6 ans de venir en classe parce qu’ils portaient une jupe. Les parents ne comprennent pas la décision du centre diocésain… La direction diocésaine a tranché la question à l’issue d’une réunion avec les parents des deux garçons.
Bernard Le Floch, directeur diocésain, reconnaît que le règlement intérieur de l’école Sainte-Jeanne-d’Arc ne stipule pas qu’il est interdit aux garçons de porter des jupes: "Un règlement n’est jamais exhaustif. En 40 ans de carrière, c’est la première fois que je suis confronté à une situation comme celle-là".
Il ajoute qu’il n’aurait "jamais eu à l’idée d’écrire cette règle. Qu’on le veuille ou non, qu’on le regrette ou pas, nous avons encore aujourd’hui en France des codes sociaux et des codes vestimentaires. Au jardin d’enfant, au parc, ils s’habillent comme ils le souhaitent. Mais ici, nous demandons à ce que certaines règles soient respectées, c’est tout. Je n’ai pas à dire quoi que ce soit de la position des parents, c’est leur enfant.
" Mais je tiens à ce qu’il y ait des codes malgré tout ".
Dans la nuit du 12 au 13 juin, la façade de l’école Sainte-Jeanne-d’Arc a été recouverte d’affiches aux slogans féministes et de tags revendiquant que les petits garçons aient le droit de porter des jupes ou des robes s’ils le souhaitent. "Arrêtez de sexualiser nos enfants", "Je m’habille comme je veux, pas de sexisme dans nos écoles!", "Son corps, sa tenue, son choix". (Michel Janva, le Salon Beige)
SAVOIR
Le terme de transidentité exprime le sentiment de décalage des personnes transidentitaires entre la réalité de leur sexe biologique et leur sentiment d’identité psychosociale ou sentiment d’identité de genre.
Des malades mentaux, quoi! (N.D.LA.R.)
Cette notion englobe les sentiments des transsexuels qui ont subi une chirurgie ou un traitement hormonal aux fins de modification des caractères sexuels naturels par un processus médical pour se changer en transgenres, ce qui ne correspond plus au sexe biologique. (Cour de cassation, Haute Autorité de santé)
En France, l’état civil est régi, non par des croyances transgenres ou transidentitaires, mais par les principes d’indisponibilité et d’immutabilité de l’état des personnes. L’indisponibilité de l’état des personnes est le principe légal selon lequel un individu ne peut disposer de manière pleine et entière de sa personnalité juridique, ni un tiers pour lui. L’immutabilité de l’état civil signifie que l’état civil est par principe immuable.
Ce qui ne signifie pas que ces principes soient sans limites: un individu peut changer de situation matrimoniale, de nom, de sexe, de nationalité à condition que ce changement se fasse dans les conditions prévues par la loi et non du fait de sa seule volonté. Les principes d’indisponibilité et d’immutabilité n’ont pas de valeur constitutionnelle et ne s’opposent pas à la volonté du législateur.
C’est pourquoi les changements de situation matrimoniale, de nom, de sexe et de nationalité entrent dans le cadre de ce que le droit nomme "mutabilité contrôlée" , selon des critères énoncés par la loi.
En 2013 l’idéologie du genre fut imposée à tous par les socialistes LGBT au pouvoir et enseignée à des élèves très jeunes et sans défense dans le cadre du programme de prosélytisme LGBT: "ABCD de l’égalité" dans les écoles pour les tout petits, cela sous l’impulsion du ministère des Droits des Femmes !
Mais c’est l’ensemble des hommes et des femmes que cette idéologie féministe LGBT a l’ambition de transformer avec notamment ses programmes de lutte contre les stéréotypes. Il est important de comprendre le fondement politique de cette idéologie féministe LGBT afin de mieux en refuser fermement la teneur. Cette idéologie se cache derrière la promotion de l’égalité et de la parité. Le mensonge est de libérer les femmes d’une hétéro-normativité qui aurait été inventée par les hommes pour exercer une domination sur les femmes.
Cette idéologie féministe LGBT est caricaturale et porte la marque du féminisme radical promu par des lesbiennes parmi lesquelles Judith Butler est la plus connue.
En clair, le programme: "ABCD de l’égalité " à l’école présente de fortes similitudes avec le Manifeste lesbien adopté en 1999 selon lequel: Le genre est une construction sociale. Il convient d’appréhender les relations sociales entre les sexes comme un rapport de pouvoir. La troisième idée au fondement de la démarche des études de genre est d’analyser ce dernier à l’intersection d’autres rapports de pouvoir. Faire croire que le genre est une construction sociale induit qu’en changeant l’éducation des enfants et l’environnement social d’une personne, on peut changer son genre.
Dire que le genre est une construction sociale et réfuter la dimension biologique de la vie, c’est l’idée totalitaire que la société LGBT veut imposer avec un genre unique: mieux que l’égalité, l’uniformité!
L’idéologie du genre invente une société imaginaire où la différence des sexes est gommée car cette différence serait source d’inégalités. De fait les idéologues du genre poursuivent un projet fanatique qui nie la vérité du réel. En voulant faire que " un homme et une femme " soient détachés du biologique et exclusivement construits par l’éducation, les idéologues du genre veulent faire croire que les filles ne font pas les mêmes métiers que les garçons car elles sont discriminées par une éducation et une société qui les défavorisent.
Les idéologues du genre totalitaires ne veulent pas que les filles et les garçons puissent avoir des aspirations différentes. De là, les programmes gouvernementaux de lutte contre les stéréotypes à l’école, à l’université, dans l’entreprise et dans l’ensemble de la société. Pour déconstruire le réel, les idéologues ont affublé de l’étiquette " stéréotype de genre ", la féminité, la masculinité, la maternité, la paternité, la famille.
Les militants du genre légitiment leur lutte subversive contre une société qu’ils jugent être entre les mains de mâles blancs hétérosexuels. La propagande LGBT des idéologues du genre est motivée par le déni du réel et par leur haine de la féminité, de la masculinité, de la maternité, de la paternité, et de la famille.
Thierry Michaud-Nérard
Source: L’idéologie du genre ou l’art de faire une guerre aux garçons, aux pères et aux hommes.