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Opinions - Page 2

  • IMPENSABLE! PROTÉGEZ VOS JEUNES FILLES PRE ET ADOLESCENTES

    … et les jeunes garçons aussi

    Plus de 10000 mineures sont exploitées dans des réseaux de prostitution en France,
    des chiffres 10 fois supérieurs à ceux de 2015. Une victime et des mères témoignent.
    Elle a fini par être retrouvée au bout de six jours, à 500 kilomètres de chez elle, dans un état second. Lilou, 16 ans, a disparu le 23 octobre 2024 de Metz, alors qu’elle devait aller faire une course au pressing dans le cadre d’un stage. Après une énorme mobilisation de sa mère sur les réseaux sociaux, l’adolescente a réapparu le 29 octobre dans un train en gare de Voiron (Isère). 

    “Saine et sauve” comme le veut la formule. Mais la mise en examen pour proxénétisme aggravé d’un homme, quelques jours plus tard, laisse imaginer ce qu’il s’est passé.
    Ce mardi après-midi-là, Lilou, 16 ans, marche une demi-heure, hagarde, avant de comprendre où elle se trouve. “Gare de Grenoble”. Elle monte dans le premier train, sans billet et sans connaître sa destination. Elle espère se faire arrêter par des contrôleurs qui la conduiront à la police. Le train entame son voyage, Lilou est dans un état second, encore en partie sous l’effet de la drogue. 

    Une dame, intriguée, vient la voir. Et la reconnaît. Car le visage de Lilou est partout sur les réseaux sociaux depuis six jours, depuis que sa mère a lancé un appel à témoins après la disparition de sa fille. La passagère appelle la mère de l’adolescente, reste avec elle, puis descend en gare de Voiron pour aller chercher des policiers.

    LES MAINS ATTACHÉES, SOUS L’EMPRISE DE LA DROGUE
    Et aux enquêteurs, Lilou a beaucoup de choses à dire, mélange d’images précises, de souvenirs flous et de trous noirs. L’adolescente explique s’être fait enlever par deux automobilistes à qui elle a demandé son chemin alors qu’elle s’était perdue en périphérie de Metz après s’être trompée de bus. Un homme l’attrape, ferme la porte. 
    “’étais tétanisée, je ne savais pas quoi faire“. Puis la jeune fille est droguée, “des bonbonnes de protoxyde d’azote” détaille-t-elle. Le voyage dure cinq heures, l’équipage arrive dans un appartement de location de courte durée. 
    Lilou reste enfermée pendant que les deux hommes vont acheter “de la lingerie, du maquillage, des habits“. Ils lui coupent les cheveux, les teignent en noir, puis font des photos pour mettre une annonce en ligne. “Ensuite, il y avait des appels, ils répondaient par message, donnaient les tarifs, et ensuite les gens venaient.“
    Les gens, ce sont des clients de tous âges. Difficile d’imaginer qu’ils ne comprennent pas que Lilou n’est pas consentante : “Non seulement j’étais paralysée à cause de la consommation de protoxyde d’azote, d’alcool. Mais j’avais aussi les mains attachées et je ne pouvais rien faire, pas les repousser“.
    Et pas un client ne semble gêné: “Personne ne me demande si ça va, n’essaye de me détacher, ne me demande mon âge. Ils faisaient ce qu’ils avaient à faire, dit-elle pudiquement, et ils partaient“.
    Mais au bout de quelques jours, les proxénètes voient sur les réseaux sociaux le visage de Lilou, et leur description. Car la mère de la jeune fille est en train de remuer ciel et terre. Ils la jettent dehors en sous-vêtements avec un sac, la menacent de représailles si elle parle et lui disent de partir. Quelques heures plus tard, Lilou retrouvera sa mère.

    L’ENQUÊTE PARALLÈLE
    Quand Pauline arrive au commissariat de Metz pour signaler la disparition de sa fille le 23 octobre, elle sait que quelque chose de grave est en cours: “Je le sentais dans mon ventre“. Mais les policiers lui conseillent de signer une déclaration de fugue. En rentrant chez elle, la mère de famille décide de mener elle-même son enquête. 
    Elle prend l’ordinateur de Lilou, et fouille ses comptes Snpachat, Tiktok: “On a tout piraté!“. Elle envoie des messages aux contacts des comptes de sa fille, puis aux contacts de ses contacts. Elle tente de localiser le téléphone et repère où sont les caméras de vidéo-surveillance sur une ébauche de trajet que Lilou aurait emprunté.
    “Chez moi, c’était rempli de papiers avec des itinéraires et des chronométrages“. Pauline obtient vite un premier témoignage qui lui donne la description d’un homme et d’une voiture. Elle publie les résultats de ses recherches sur Facebook. “Ce qui est exceptionnel dans ce dossier, c’est la mobilisation de la mère de Lilou par les réseaux sociaux et l’emballement médiatique qui a suivi“, souligne une source judiciaire. 
    Car selon le témoignage de l’adolescente, c’est bien la très forte présence des messages de recherche sur les réseaux sociaux qui a déterminé sa libération.

    Parmi les anonymes qui ont contacté Pauline, il y a Patricia. Chez elle, l’histoire de Lilou résonne particulièrement fort. Parce que sa fille de 15 ans, originaire de la même région, est elle aussi tombée dans un réseau de prostitution quelques semaines plus tôt. Parce que Patricia a elle aussi mené sa propre enquête pour l’en sortir. Audrey (le prénom a été changé) pensait partir quelques jours avec une vague connaissance pour aller prendre du bon temps à Paris. 
    Mais une fois sur place, c’est la douche froide. Son “amie” est en fait une rabatteuse. Et Audrey se retrouve elle aussi droguée, prise en photo pour des annonces, et prostituée par un petit réseau.

    UN PROXÉNÈTE QUI GÈRE SON RÉSEAU DEPUIS SA CELLULE DE PRISON
    Ce réseau est dirigé, selon le récit d’Audrey, par un homme qui est actuellement en prison, condamné à six ans pour proxénétisme. Il donne ses consignes depuis sa cellule par téléphone, en visio; et menace la jeune fille de représailles, et de violences contre sa famille, si elle ne s’exécute pas. L’adolescente est surveillée par un jeune homme et par la rabatteuse. Durant les deux à trois semaines de prostitution, elle est trimballée d’un Airbnb à un autre en région parisienne.
    Le nom de la rabatteuse apparaît d’un coup dans certains commentaires sous les messages liés à la disparition de Lilou. “Ça a fait tilt, je me suis dit qu’elle avait recommencé, et que la fille de cette dame allait passer là où était passée ma fille“. Patricia contacte Pauline, et la soutient dans les jours qui suivent, même si la piste de cette rabatteuse semble s’être éteinte dans le dossier de Lilou. 
    Car la mère d’Audrey s’est elle aussi sentie bien seule durant la disparition de sa fille, incomprise par les policiers.

    DES PHOTOS ENVOYÉES AUX HÔTELS, ET UNE RABATTEUSE PISTÉE SUR SNAPCHAT
    Alors pendant des jours et des nuits, elle a arpenté les réseaux sociaux, à la recherche de toutes les pistes possibles. Elle demande à son opérateur de téléphonie de lui fournir la liste des appels de la ligne de portable de sa fille, passe des coups de fil, et comprend qu’elle est à Paris. Elle appelle tous les hôtels qu’elle peut, leur envoie la photo d’Audrey pour savoir si elle est passée par là. 

    Patricia finit par retrouver la trace de la rabatteuse, et, aidée de ses enfants, la contacte, tente de la piéger. Puis la menace. Audrey est finalement “déposée” dans un poste de police. L’adolescente explique qu’elle a été prostituée de force par le jeune homme qui l’a amenée. “Les policiers se sont mis à rire” soupire-t-elle. Sa mère saute dans une voiture et vient la chercher.

    Aujourd’hui, comme Lilou, Audrey a beaucoup de mal à dormir, hantée par ses souvenirs. Elle non plus n’est toujours pas retournée à l’école. Elle a déposé plainte mais son dossier est pour l’instant au point mort. 
    Dans l’affaire de Lilou, un homme de 24 ans – condamné en 2020 pour des faits de vol et recel de vol – est en détention provisoire, mis en examen pour proxénétisme aggravé. Des clients pourraient être prochainement poursuivis pénalement selon le parquet de Grenoble (où l’enquête est dirigée).
    Depuis 2015, le nombre d’enquêtes menées par l’OCRTEH (Office central de lutte contre la traite des êtres humains) pour prostitution de mineurs a été multiplié par dix. 
    Mais le nouveau visage de cette prostitution, qui s’organise en ligne, de façon plus invisible, avec des victimes déplacées très fréquemment d’une location courte durée à une autre, rend les investigations difficiles.
    Le Zoom de France Inter
    Plus de 10000 mineures sont exploitées dans des réseaux de prostitution en France, des chiffres 10 fois supérieurs à ceux de 2015. Une victime et des mères témoignent.
    Sécurité
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    10/03/2022 à 10h24
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    Retrouvez l’émission intégralement sur le site de MyTF1
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    Société
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    Sécurité - Société
    La Courneuve (93): une jeune fille, contrainte à se prostituer, échappe à son proxénète à un feu rouge et trouve refuge au commissariat. Domiciliée en province, elle était...
    15/01/2025 à 18h31
    Sécurité
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    21/03/2024 à 22h45

  • Chaque clandestin peut rapporter plus de 5000 euros

    au cabinet d’avocats qui le défend…

    C’est nous, Français, qui payons les avocats de l’aide juridictionnelle…

    Il faut en effet que tous les Français sachent que chaque clandestin peut rapporter jusqu’à 5300€ d’argent public, de leur argent, à un cabinet d’avocat.

    Multipliez cela par les centaines de milliers de personnes sous OQTF, et cela pourrait coûter des centaines de millions aux contribuables. En prenant en compte le nombre total de clandestins présents en France, on arrive à des milliards d’euros…

    Or, quelques heures à peine après la sortie du mensuel de Frontières, le "Conseil National des Barreaux", représentant 78.000 avocats en France, a annoncé saisir le procureur de la République contre le jeune média Frontières qui n’a peur de rien et dénonce, sans crainte et sans reproche,  tous les scandales et notamment celui du coût de la délinquance commise par des clandestins.

    Non seulement les clandestins nous coûtent cher à entretenir, mais, en plus, champions es délinquance, ils nous coûtent une blinde, comme dirait l’autre, en frais d’avocats pour qu’ils échappent à leur peine et/ou à leur expulsion. Ils ont droit à l’aide juridictionnelle pour faire appel de leurs condamnations et expulsions! Un énorme scandale et une rente juteuse pour nombre de cabinets d’avocats. C’est ce qu’Eric Teigner appelle l’industrialisation de la défense des clandestins.

    Une fois de plus, merci au Conseil constitutionnel qui a décidé, le 28 mai 2024, d’accorder l’aide juridictionnelle aux clandestins qui veulent faire annuler leurs OQTF ou refus de titres de séjour.

    Eric Tegner et son équipe d’enquêteurs sans peur et sans reproche ne lâchent rien, même s’il est évident que tout est mis en branle pour les  faire couler. Que peut-on nous reprocher si ce n’est de faire notre travail de journaliste?

    On leur reproche de rendre visible aux Français ce qu’ils payent à leur insu… Sans surprise, nombre de barreaux locaux (Bordeaux, Marseille, Nîmes, Strasbourg…) ont traité Frontières de média d’extrême-droite et ont dit haut et fort qu’ils défendraient les clandestins, quel que soit le cas de figure…

    Bel engagement politique, belle preuve d’indépendance de la justice! Et évidemment les dhimmis de Libé tapent sur Frontières...

    C’est une énorme partie de bras-de-fer que Frontières a engagée contre des avocats et les magistrats qui les soutiennent, au nom de la justice, au nom du droit, au nom de la France. N’hésitez pas à les aider à résister, ils vont être massacrés par la justice pour leur imposer le silence en les accablant de frais, d’amendes, de peines de prison peut-être. Soutenez Frontières, abonnez-vous, achetez leur dernier supplément…

    Frontières est attaqué car les journalistes font… leur travail de journaliste!

    Proposition d’Eric Tegner aux donneurs de leçon:  ces avocats qui aiment tant les migrants n’ont qu’à travailler gratuitement pour la défense de leurs protégés, au lieu de se servir des impôts de ceux qui n’ont rien demandé.

    Les gauchistes, qui sont si généreux avec l’argent des autres, n’ont qu’à créer une cagnotte avec leurs copains, au lieu de prendre l’argent durement gagné de nos concitoyens.

    Que même le MEDEF y participe, lui qui veut tant régulariser les clandestins. Gauche et droite, main dans la main, mais hors des poches des Français.

    Christine Tasin

    P.S.: Je laisse la responsabilité de ses dires à l'auteur (NDLR)

  • Los Angeles: France Info conteste six évidences…

    …énoncées par la ré-infosphère

    (image I.A.)

    France Info, alias Radio Bolcho (RB) a "fact-checké" six constatations qui courent sur les réseaux sociaux, pour les infirmer. Après un "débunkage" effectué par l’élite journalistique, les gueux que nous sommes sont donc tenus de considérer comme fausses les affirmations suivantes:

        Les pompiers combattent les flammes avec des sacs à main par manque de moyens

        Des camions de pompiers ont été bloqués pour des tests d’émissions polluantes

        Le gouverneur de Californie est responsable d’un problème d’approvisionnement en eau

        Des milliards pour les immigrants illégaux mais pas pour les incendies

        La maire de Los Angeles a réduit le budget dédié aux pompiers

        Des Afro-Américains ont été surpris en train de piller des maisons

    Pour RB, il s’agit de soutenir le pouvoir démocrate local, mis à mal lors des incendies qui viennent de ravager Los Angeles.

    Première affirmation: Pour Radio Bolcho, le fait qu’elle soit fausse est qu’elle a été démentie par le Département des pompiers de Los Angeles. Puisqu’on vous le dit. Les sacs utilisés par les pompiers ne sont pas des sacs à main de femmes mais, affirme le médiat central, de "vrais sacs dédiés" que "pompiers utilisent pour différents usages" (?)".

    Utiliser une lance et la connecter à une borne à incendie, explique le média, peut prendre en effet du temps, et utiliser un sac en toile permet d’agir vite, ce qui est primordial en cas de propagation rapide des flammes".

    "C’est un outil simple mais efficace qui peut aider à empêcher un petit incendie de se transformer en catastrophe majeure". Sauf qu’appeler les pompiers et attendre qu’ils viennent prend aussi du temps…

    On ne voit pas pourquoi les particuliers ne se sont pas confrontés aux flammes pendant qu’il en était encore temps, avec les moyens du bord: sacs, casseroles, seaux à eau, etc.

    Autre argument de RB:

    Alex Jones a affirmé, vidéos à l’appui, que les pompiers de Los Angeles ont combattu les incendies avec des sacs à main pour femme en guise de seaux. Or Alex Jones est un sale complotiste "qui attribue ce manque de moyens à l’aide envoyée à l’Ukraine, en guerre contre la Russie depuis bientôt trois ans. Son message, posté sur X le 9 janvier, a été vu plus de 29 millions de fois".

    Jones est un méchant garnement qui a été déjà condamné pour avoir propagé des "fake news". Je vous laisse imaginer les gorges chaudes de RB si sur une vidéo, on voyait un soldat russe tentant d’éteindre un feu avec un simple sac de toile…

    "Coutumier des fausses informations et soutien de Donald Trump, Alex Jones avait été condamné en octobre 2022 à payer 965 millions de dollars d’indemnisations (environ 915,5 millions d’euros) pour avoir nié la réalité du massacre de l’école de Sandy Hook en 2012" affirme RB.

    Cette "amende" au montant totalement loufoque ne prouve en rien qu’Alex Jones a tort. Elle prouve simplement qu’aux Etats-Unis, il vaut mieux s’entourer de bons avocats et ne pas avoir d’étiquette d’ "extrême droite" collée aux guêtres quand on est confronté à des difficultés judiciaires.

    Deuxième affirmation:

    "Une soixantaine de camions venant de l’Oregon auraient été empêchés d’intervenir contre les feux car ils ne répondaient pas aux normes imposées par la Californie en matière de pollution, selon un compte pro-Trump très suivi sur X, qui partage une courte vidéo de la prétendue scène "annonce RB qui concède quand même que" cette fausse information est devenue virale après un article du journal Santa Monica Observer".

    Or, selon RB, "Les camions ont bel et bien été arrêtés à Sacramento et ont subi un contrôle de sécurité de routine pour vérifier l’état des moteurs, mais ils ont poursuivi leur route".

    Une situation ubuesque qui ne fait pas broncher RB… Alors que des feux gigantesques ravagent Los Angeles et que l’Etat de l’Oregon dépêche ses propres pompiers sur place, les autorités du coin préfèrent "vérifier l’état des moteurs" plutôt que de les envoyer sur site en urgence. Curieux…

    Troisième affirmation:

    "Il y a bien eu des problèmes d’approvisionnement en eau lors des incendies" reconnaît RB.

    Néanmoins, "les arguments utilisés par Donald Trump ne sont pas fondés".

    Evidemment, puisque c’est the Donald qui les avance. "D’après le site américain de fact-checking Snopes, argumente RB, le président élu fait référence à un projet proposé en 2019, qui visait à acheminer de l’eau depuis la Californie du Nord vers des fermes et des zones urbaines de la Californie du Sud.

    Or, ce projet risquait de mettre en danger une espèce de poisson en voie de disparition". Nous y revoilà.

    Alors que cette histoire ubuesque de sauvegarde d’un espèce a été "débunkée" par tous les médias "sérieux" –  qui l’ont déclarée inexacte – , RB la remet au goût du jour. Il ajoute: "Le Gouverneur Gavin Newsom s’y est donc opposé, contre l’avis de l’administration Trump de l’époque. Mais il n’a jamais refusé de signer un tel accord, car aucun contrat n’a vu le jour.

    Le service de presse du gouverneur a démenti les propos du milliardaire sur X: "Il n’existe pas de document tel que la déclaration de restauration de l’eau – c’est de la pure fiction".

    RB pédale en plus dans la semoule: "Par ailleurs, rien n’indique que ce plan aurait eu une incidence sur l’approvisionnement en eau". Comprenne qui pourra.

    Par ailleurs, si l’approvisionnement en eau des réservoirs et des bouches d’incendie était tout à fait normale, pourquoi Gavin Newsom vient-il de diligenter une enquête à ce sujet?

    Quatrième affirmation:

    "Des milliards pour les immigrants illégaux mais pas pour les incendies": faux, clame RB! Preuve: "Ce genre d’argument n’est pas nouveau: il a été invoqué par Donald Trump pour critiquer sa rivale Kamala Harris, lors de la campagne présidentielle, après le passage des ouragans Hélène et Milton dans le Sud-Est américain. "Il suffit que Trump affirme que Noël tombe le 25 décembre pour que ça devienne faux. C’est la reductio ad Trumpeum".

    En réalité, l’agence fédérale dispose toujours de ressources financières. Fin décembre, le gouvernement a encore accordé à la Fema près de 29 milliards de dollars, à travers un projet de loi adopté par le Congrès et signé par le président démocrate sortant Joe Biden, notamment pour répondre à Hélène et Milton.

    L’agence dispose désormais d’un solde de 27 milliards de dollars pour répondre aux mégafeux de Californie, selon un porte-parole de l’agence interrogé par le média de fact-checking Politifact" argumente RB.

    Oui mais alors comment expliquer que cette somme n’ait pas été utilisée pour sécuriser les réservoirs d’eau et les bouches d’incendie. Avoir un budget, c’est bien, savoir judicieusement l’utiliser, c’est mieux.

    Il existe bien un programme d’aide à l’hébergement des migrants, administré par la Fema, en partenariat avec le Service des douanes et de la protection des frontières des Etats-Unis. Financé par le Congrès américain à hauteur de 650 millions de dollars, selon le site de l’agence Nouvelle fenêtre, il diffère du fonds de secours en cas de catastrophe, utilisé dans le cadre des incendies de Los Angeles.

    Cinquième affirmation:

    "La maire de Los Angeles a réduit le budget dédié aux pompiers: trompeur" affirme RB, qui argumente: "Karen Bass, maire démocrate de Los Angeles, est, elle aussi, sous le feu des critiques. "La ville de Los Angeles sous Karen Bass a réduit le budget de lutte contre les incendies d’environ 18 millions de dollars", a fustigé Ian Miles Cheong, blogueur malaisien conservateur, le 9 janvier sur X, dans un message vu un million de fois.

    Le même jour, la cheffe des pompiers de Los Angeles, Kristin Crowley, a déclaré à Fox News 11 que le service d’incendie de Los Angeles était "insuffisamment financé".

    "Le budget a été réduit et cela a eu un impact sur la qualité de notre service", a-t-elle déploré. "Des accusations lourdes, mais pour RB, insuffisantes. "Selon un document du LAFD de juillet 2024, le budget des pompiers a bien baissé, passant de 837,2 millions de dollars pour l’exercice 2023-2024 à 819,6 millions pour 2024-2025, soit une réduction d’environ 17,6 millions de dollars.

    Une diminution moins importante que celle proposée par Karen Bass en avril (23 millions de dollars). Cependant, cette baisse est à nuancer car ces chiffres ne fournissent pas un aperçu complet de la situation, a expliqué Jake Flynn, directeur de la communication du conseiller municipal de Los Angeles Bob Blumenfield, au média américain Snopes". Ce que ne dit pas RB, c’est que une part non négligeable de ce budget sert à financer des actions d’ " inclusion " des minorités dans le corps des sapeurs-pompiers – si j’ose dire. Le médiat gaucho avoue quand même que " la situation n’est pas toute rose: dans un mémo de décembre 2024, la cheffe des pompiers de Los Angeles, Kristin Crowley, a déploré l’impact négatif d’une réduction de certaines dépenses sur la capacité opérationnelle de son service".

    Sixième et dernière affirmation: "Des Afro-Américains ont été surpris en train de piller des maisons ": faux! clame RB qui précise: "des personnes présentées à tort comme des pillards étaient en réalité en train de venir en aide [aux habitants]".

    Qui concède néanmoins que "des pillages ont toutefois bien eu lieu pendant les incendies de Californie, certains malfaiteurs se déguisant même en pompiers, selon un shérif interrogé par la chaîne KTLA. Près de 60 suspects ont été arrêtés, dont neuf ont été inculpés, a annoncé le 13 janvier le département du shérif du comté de Los Angeles sur Facebook".

    En tout cas, des blacks coupables de pillage? Jamais de la vie! "Fake!... évidemment…

    Ce qu’il y a de bien avec une boussole qui indique le sud, c’est que sa fiabilité est identique à celle des "vraies" boussoles. À ceci près qu’il faut naturellement tourner son cadran de 180°.

    Henri Dubost

    P.S.: Je laisse la responsabilité de ses dires à l'auteur (NDLR)

    Par ailleurs, je déteste tous les mots "angliches" voire "amerloques" utilisés!

  • La résistance de Narges Mohammadi contre le voile et les mollahs

    Narges Mohammadi est une militante iranienne des droits humains et militante contre la peine de mort en Iran. Arrêtée pour la première fois en 1998, depuis elle a passé la majeure partie de sa vie en prison. Elle a 52 ans.

    Narges Mohammadi lutte depuis 25 ans contre le voile islamique.

    En septembre 2023, elle brûle son hijab pour marquer l’anniversaire de la mort de Mahsa Amini, cette jeune fille battue à mort parce qu’elle ne portait pas bien son foulard.

    Le 6 octobre 2023, elle reçoit le prix Nobel de la paix. Elle ne peut pas se rendre à Oslo mais ce sont ses fils jumeaux de 17 ans qui lisent son discours, devant son fauteuil vide. Dans ce discours elle affirme son combat pour la liberté, et contre "ce régime religieux tyrannique et misogyne qui l’enferme derrière les hauts murs froids d’une prison".

    En mars 2024, elle appelle à criminaliser "l’apartheid de genre" et dénonce une "ségrégation systématique et institutionnalisée à l’égard des femmes en Iran".

    Tout récemment, elle est battue par ses gardiens de prison, car elle proteste contre une série d’exécutions de femmes. Elle fait alors une crise cardiaque qui entraîne son hospitalisation d’urgence. Sa famille craint pour sa vie.

    Narges Mohammadi a fait du quartier des femmes de la prison d’Evin à Téhéran un bastion de la résistance des femmes aux mollahs sanguinaires. La prison n’a pas réussi à la faire taire.

    Malgré les tortures au sein même de la prison, les brimades sexuelles, les exécutions. Les femmes luttent pour se faire entendre, luttent pour avoir par exemple des livres, et arrivent même à organiser des moments festifs.

    Narges Mohammadi vient de connaître une période de liberté : elle a été libérée trois semaines vers la mi-décembre, pour raisons de santé. Mais c’est au moins trois mois qu’il lui faudrait, pour se remettre de soins insuffisants.

    Ces soins à la suite d’une tumeur à la jambe ont pris du retard, car Narges Mohammadi a refusé d’être transférée aux conditions requises par les mollahs : elle devait porter le voile.

    De ces trois semaines de liberté, elle n’en a pas profité pour faire la fête, ni pour se reposer ! Elle a accordé des entretiens au Monde, au Figaro, au magazine Elle, et à ses compatriotes, dans lesquels elle répète sans relâche qu’elle est contre le port obligatoire du voile, contre la peine de mort, contre le système de détention qui pratique la torture en Iran et pour le mouvement Femme, vie, liberté.

    Au Figaro qui lui demande pourquoi le voile obsède autant le pouvoir iranien, elle répond : "Le voile obligatoire a toujours été un outil efficace au service des régimes religieux afin d’instaurer la soumission et de perpétuer la répression dans la société".

    Elle ajoute: "Une société dont la moitié de la population est soumise au pouvoir d’un Etat religieux par le biais du hijab obligatoire a un lien intrinsèque avec la servilité".

    Elle le martèle: "Le face à face musclé du régime avec les femmes au sujet du hijab ne concerne pas uniquement un code vestimentaire ou je ne sais quelle prescription religieuse mais a pour but leur assujettissement et la pérennisation de la dictature religieuse".

    Et enfin: "Il faut criminaliser l’apartheid de genre pratiqué en Iran contre les femmes".

    Comme c’est bien dit!

    Et comme on aimerait que nos pseudo-féministes françaises comprennent enfin que par leur attitude pro-islam et pro-immigration forcenée, elles soutiennent l’avènement en France de cette horrible dictature islamique misogyne qui les brisera totalement si elle est au pouvoir un jour, en France.

    La République islamique, dit aussi Narges, "viole sans aucun scrupule les droits humains et les droits des femmes. Elle est intrinsèquement incapable d’assumer la liberté, la démocratie, l’égalité des droits".

    Narges Mohammadi a malgré tout de l’espoir, dit son avocat Chirine Ardakani à France-info. Car depuis quelques années la population devant les tortures, la répression épouvantable, les pendaisons qui continuent, ne croit plus en la République islamique. Ce régime totalitaire finira bien par s’effondrer.

    Ce qui se passe en Iran nous regarde absolument, contrairement à ce que pensent certains égoïstes n’ayant aucune vision. Ce qui se passe en Afghanistan, aussi. En Syrie, également. Car il y a en France ce qu’on peut appeler des forces du mal, que beaucoup refusent de voir, qui aimeraient instaurer ce genre de régime chez nous.

    Pour pasticher des paroles célèbres, le voile est un étendard, et certaines traditions sont des marqueurs. Ajoutons que le bazar importé par des migrants envoyés exprès, dont certains utilisent l’intifada, les viols et les égorgements, est en quelque sorte leur moyen d’action pour préparer notre effondrement, la tyrannie, notre remplacement et notre avilissement.

    Nous devons résister à ces forces du mal et, tout simplement, rester la France.

    Sophie Durand

  • Affreux, affreux, affreux

    Chaque jour en France sont commis en moyenne 3 meurtres ou assassinats, 600 cambriolages, plus de 330 vols avec arme à feu, près de 700 vols dans les véhicules et plus de 1110 escroqueries. Pour ne citer que quelques-uns des crimes et délits consignés dans la dernière note de conjoncture du Service statistique ministériel de la sécurité intérieure.

    De leur côté, les violences sexuelles prennent des proportions dantesques: 123.210 infractions recensées en 2024, soit plus de 330 faits par jour en moyenne. " Entre 2016 et 2024, le nombre de victimes d’un homicide a grimpé de 926 à 1186 (+ 28% "), constate Alain Bauer, le titulaire de la chaire de criminologie du Conservatoire national des arts et métiers (Cnam). Même si les chiffres 2024 du SSMSI sont encore provisoires, le Pr Bauer alerte sur la dégradation de la situation nationale au plan des violences. " Le pays est passé une nouvelle fois au-dessus de la barre symbolique du millier de morts…

    https://www.lefigaro.fr/actualite-france/3-homicides-par-jour

  • Le bilan de 132 années de présence française en Algérie

    "La France n’a pas colonisé l’Algérie, ELLE L’A FONDÉE"   (Ferhat Abbas, فرحات عباس)(1).

    Monsieur le président de l'Algérie,

    J’en ai assez de supporter les approximations, les contre-vérités, les mensonges grossiers, véhiculés – tant du côté algérien que français – sur nos 132 années de colonisation.  Je reconnais qu’Emmanuel Macron a cherché le bâton  pour se faire battre en déclarant, en février 2017, que la France avait commis un "crime contre l’humanité" en Algérie. Il n’avait pas à aller à Canossa et à faire repentance car, que cela vous plaise ou non, nous ne devons RIEN à votre pays.

    L’eurodéputée Sarah Knafo vous a fortement irrité en déclarant que, dans le cadre de l’aide au développement, nous vous donnerions 800 millions d’euros par an. Ce chiffre est inexact: de 2017 à 2022, nous avons donné 842 millions d’euros à l’Algérie, soit 168,4 millions par an. Et pour cette somme pharaonique nous n’avons droit qu’à des injures, des insultes, des menaces ou du mépris.

    Je suis assez surpris qu’aucun homme politique et aucun journaliste ne fassent le bilan réel de nos 132 ans de colonisation. Je vais donc le faire brièvement (la liste ci-dessous n’est pas exhaustive):

    En matière d’éducation: 800 écoles primaires, 25 lycées, 24 collèges, 1 université (5000 étudiants), et 8 écoles normales. Décollage de la scolarisation des musulmans après la seconde guerre mondiale. 50% en enseignement primaire (dont 37% de filles), 25% en secondaire, 10% en cycle supérieur. Effectifs des écoles primaires en 1961: 109.300 enfants européens scolarisés et 735.000 enfants musulmans (50%).

    28.000 instituteurs.

    Si tous les enfants musulmans avaient été scolarisés, il aurait fallu 25.000 enseignants de plus. Il faut noter que pendant longtemps, vos autorités religieuses ont dénigré l’école laïque, appelée "l’école du diable". La majeure partie des enfants musulmans était cependant scolarisée.

    En matière de santé: Capacité des hôpitaux: 4000 lits en 1871,  5000 en  1913,  24.000 en 1953. En 1961: 10.000 lits dans le secteur privé et 38.000 dans le secteur public, comprenant: 1 hôpital de 2000 lits (Alger), 2 hôpitaux de 1000 lits, 112 hôpitaux polyvalents, 14 établissements spécialisés, 9 cliniques privées et un Institut Pasteur à Alger. 1950 médecins civils aidés par 700 médecins militaires, soit un médecin pour 3700 habitants, ce qui est un résultat honorable. 17.000.000 actes médicaux délivrés en 1959 (3).

    En matière d’agriculture (chiffres de 1950): 13.000.000 hectares cultivés, dont 75% appartenant aux musulmans, dont 200.000 hectares  irrigués. 5.000.000 d’ovins et 3.000.000 de caprins, dont 90% sont la propriété des musulmans. 3.000.000 d’ânes, bovins et chevaux. 11.000.000 de quintaux annuels de blé produits, 8.000.000 d’orge, 1.000.000 d’avoine, 450.000 hectares de vignes, 40.000 hectares  de culture maraîchère et fruitière, 20.000 hectares  de tabac,  12.000 hectares de betterave, coton, liège et alfa.

    Industrie agro-alimentaire: Conserveries de poissons, légumes, brasseries, jus de fruits et distilleries (apéritifs). 1 institut agricole à Maison-Carrée. 5 autres écoles dans le pays.

    Communications terrestres: 54.000 km de routes nationales et départementales, 24.000 km de pistes sahariennes. 34 routes nationales pour 156.000 véhicules en circulation (en 1959). 4420 km de voies ferrées, et 747 km à voie étroite.  77 locomotives diéso-électriques, 25 autorails, 41 locos-tracteurs pour les gares, 91 locomotives à vapeur (pour voie étroite), 31 motrices électriques. 500 wagons de voyageurs (dont 60 inox pour voie normale et 33 inox pour voie étroite) et  10.000 wagons pour le fret.

    Communications maritimes: 23 ports aménagés dont Alger (4.000.000 de tonnes de fret et 450.000 passagers/an), Oran (2.000.000 de tonnes de fret et 250.000 passagers/an), Arzew: port gazier, et Bougie: port pétrolier. Nombreux ports de pêche de Nemours à La Calle.

    Communications aériennes: 3 grands aéroports: Alger, Oran et Constantine. 1.000.000 de voyageurs/an. L’aéroport d’Alger Maison-Blanche était, en 1959, le deuxième aéroport de France.

    De nombreux petits aérodromes, sans compter les bases militaires créées à partir de 1955 comme Boufarik, grosse base d’hélicoptères, ou Aïn-Arnat. Une compagnie aérienne, "Air Algérie", créée en 1945 (6 Caravelles en 1960). 53 aéro-clubs et 460 avions privés.

    Communications téléphoniques, radio/TV, bureaux de poste: 6 câbles sous-marins. 2 câbles souterrains au Sahara. 4 voies radioélectriques, 1 faisceau hertzien et 4 au Sahara. Outre les stations radio existant depuis les années 20, création d’une station TV à Cap-Matifou en 1954 avec des relais dans toute l’Algérie. 15 centraux téléphoniques, 120.000 postes téléphoniques. 818 bureaux de poste (recette principale, annexe ou agence). 600 agences ou annexes postales dans le bled.

    Activités minières: Mines de plomb et de zinc, à Sidi-Kamber au nord de Constantine. De marbre à Filfila dans le constantinois et Le Chenoua dans l’algérois. Mines de fer à El-Hallia (constantinois), Zaccar (algérois), Ouenza au sud de Bône. Mine de houille à Kenadza près de Colomb-Béchar. Mines de  phosphate de chaux à Tébessa et Sétif. 3 usines de production chimique à Bône, Maison-Carrée et La Sénia.

    Métallurgie: Environ 3000 établissements, dont beaucoup de petits ateliers; en gros 25.000 salariés. Quelques usines spécialisées telles que: l’acier laminé à La Sénia, tréfilerie de cuivre-alu à Alger. Construction de bâtiments à ossature métallique à Constantine (Ets Duplan). Articles ménagers alu à Bône. Emballages de fer blanc et fûts au Gué de Constantine à Alger. Wagons de chemin de fer à Bône. Électrodes de soudure, Air Liquide à Alger. Fabrication de pylônes électriques à Maison-Carrée et Rouïba. Assemblage de camions Berliet à Rouïba. Aciérie à Bône, achevée en 1961.

    Bâtiment: 3 cimenteries à Pointe Pescade et Rivet et St Lucien-La Cado. 43 briqueteries-tuileries.

    Habitat urbain et rural: Dans les années 50, l’office HBM (Habitations à Bon Marché) construit des logements à Bab-El-Oued, Le Ruisseau, Le Clos Salembier, Diar-es-Saâda et Mahcoul. De grandes cités nouvelles voient le jour à Oran, Constantine, Philippeville, Bône, Sétif, Bougie, Blida, Tlemcen, Mostaganem et Bel-Abbés. À la veille de l’indépendance, le pays possède 274 stades, dont 5 à Oran. Entre 1959 et 1962, il s’est construit 50 à 60.000 logements urbains et 80 à 90.000 ruraux par an destinés aux musulmans.

    Energie: Il y avait 11 compagnies d’électricité en Algérie au début du 20ème siècle. L’ensemble a été  nationalisé, sous le sigle EGA, en 1947. En 1950, on comptait 25 centrales thermiques, dont 6 grosses installées sur les quais d’Oran, Alger et Bône, 27 barrages hydro-électriques, petits, moyens et gros, certains étaient polyvalents (irrigations des terres et alimentation d’eau des villes et villages). 21.800 km de lignes à haute tension (150 et 60 kva), 250.000.000 de kwh produits en 1940, 1.000.000.000  en 1961.

    Mais le plus beau fleuron de NOTRE Algérie française reste indéniablement la découverte et la mise en valeur des hydrocarbures au Sahara par les ingénieurs de la "Société Nationale de Recherche Pétrolière en Algérie" (en partenariat avec "Total"), dans les années 50. En 1959, la production de pétrole était de 1.200.000 tonnes et 9.000.000 en 1962. En 1972, lorsque les compagnies pétrolières françaises quitteront le Sahara, il y a 250 puits de pétrole forés. Elles ont construit le premier pipe-line Hassi-Messaoud – Bougie,  trouvé du gaz naturel à Hassi R’mel, construit un gazoduc Hassi R’mel – Arzew, une raffinerie à Hassi-Messaoud puis à Alger, enfin, une usine de liquéfaction de gaz à Arzew…

    Pardon pour cette longue et fastidieuse liste mais elle me semblait nécessaire, pour que, comme Emmanuel Macron, vous arrêtiez de raconter n’importe quoi sur l’œuvre française en Algérie.

    Je tiens aussi à dire un mot sur d’autres mensonges véhiculés par les médias, algériens et français.

    Votre pays compte 45 millions d’habitants et la moitié de cette population a moins de 25 ans. Ces jeunes apprennent très tôt à détester la France car on leur raconte – primo – que tout le peuple algérien s’est levé "comme un seul homme" contre le colonisateur honni et – secundo – que l’Algérie a vaincu la France, ce qui est totalement faux.

    En 1958, avant le "Plan Challe" l’ALN (4) disposait de 20 à 25.000 combattants et autant d’auxiliaires. En février 1962, juste avant les Accords d’Evian, elle aura moins de 4000 réguliers et 10.000 moussebilines; dans le même temps, les effectifs  des  musulmans servant  aux côtés de l’Armée française passeront de 30.000 à… 260.000 hommes. Et certains osent encore écrire que "tous les Algériens étaient derrière le FLN…".

    Foutaise!

    Les chiffres parlent d’eux-mêmes. L’ALN de l’extérieur, "l’Armée des frontières" qui n’a pas combattu mais qui défilera fièrement au moment de l’indépendance,  compte 15.000 hommes en Tunisie et 6500 hommes au Maroc. La moitié n’est même pas armée, ne sait pas se battre et n’a pas envie d’affronter les paras, la Légion étrangère ou les "commandos de chasse".

    S’il y eut cinq fois plus de musulmans à combattre dans les rangs de l’Armée française que dans ceux de l’ALN, les victimes musulmanes du FLN furent également cinq fois plus nombreuses que les européennes, de 1954 à 1962. Le FLN, en plus de purges internes, n’a pas fait de cadeau à ses opposants.

    Parlons des règlements de compte au sein même du FLN ou à l’égard de factions rivales: rien qu’en métropole, les rivalités entre le FLN et le MNA de Messali Hadj feront près de 4000 morts chez les Nord-Africains, 400 dans la population française, et plus de 6000 blessés.

    Disons un mot également du bilan chiffré de cette guerre. La France annonce 30.000 soldats morts en Algérie (dont un tiers par accidents). Ce chiffre est faux! Le nombre de soldats français tués en Algérie, entre 1954 et 1962, est de 24.500, c’est largement suffisant! 

    250 ou 260.000 musulmans et européens ont été massacrés par le FLN, dont plus de la moitié après l’indépendance (5). Du côté du FLN, officiellement, les pertes seraient de 155.000 hommes: 141.000 tués au combat, 2000 tués par les armées tunisienne ou marocaine, 15 à 20.000 victimes de purges internes, mais Bouteflika, votre prédécesseur, réclamait à la France un tribut de "plus d’un million de morts", rien que ça! Mais comment pourrait-on le croire?

    Ferhat Abbas révèle, dans Autopsie d’une guerre, cette remarque du psychiatre gauchiste Frantz Fanon: "Un colonel leur réglera, un jour leur compte (aux dirigeants du FLN). C’est le colonel Boumédiène. Pour lui, le goût du pouvoir et du commandement relève de la pathologie…".

    Il faut savoir, en effet, que deux  mois à peine après la signature des Accords d’Evian, le Conseil de la Révolution, réuni à Tripoli du 28 mai au 7 juin, vit s’affronter les négociateurs d’Evian et l’état-major de Boumédiène, qui n’avait pas voulu prendre part aux pourparlers afin de pouvoir contester les modalités du cessez-le-feu.

    Excédés par les remontrances de ce militaire qui ne s’était pas battu, Ben Khedda et d’autres membres du GPRA quittèrent Tripoli pour Tunis. Boumédiène en profita pour faire adopter un " procès-verbal de carence "condamnant le GPRA. Le 30 juin, veille du référendum, le GPRA dégradait Boumédiène et ses adjoints. Ce dernier répliqua aussitôt: le 22 juillet, il formait avec Ben Bella un "bureau politique" du FLN et décidait de marcher sur Alger avec son "Armée des frontières" devenue, pour la circonstance, "Armée Nationale Populaire".

    Cette marche coûtera plusieurs milliers de morts. Sur le passage des troupes, la population scandait: "7 ans, ça suffit!". Le lieutenant Khaled Nezzar  écrira plus tard qu’il n’avait jamais vu "autant d’acharnement dans les combats, pas même durant la guerre de libération".

    La conclusion de cette dérive catastrophique, on la trouve dans le titre des mémoires de Mohamed Bessaoud: "Heureux les martyrs qui n’ont rien vu".

    Pour conclure, en plus des citations en en-tête de cet article, je vous invite, monsieur Tebboune, à méditer les propos tenus par des musulmans favorables à l’indépendance de l’Algérie. Citons en premier l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal  que vous détenez en prison illégalement. Il a écrit:

    "En un siècle, à force de bras, les colons ont, d’un marécage infernal, mitonné un paradis lumineux.

    Seul l’amour pouvait oser pareil défi… Quarante ans est un temps honnête, ce nous semble, pour reconnaître que ces foutus colons ont plus chéri cette terre que nous, qui sommes ses enfants…".

    C’est également lui qui écrivait  avec lucidité: "Trente ans après l’indépendance, nous voilà ruinés, avec plus de nostalgiques que le pays comptait d’habitants et plus de rapetoux qu’il n’abritait de colons. Beaucoup d’Algériens regrettent le départ des "Pieds noirs". S’ils étaient restés, nous aurions peut-être évité cette tragédie…". 

    Cet avis est partagé par la journaliste algérienne Malika Boussouf qui écrit: "Si les Pieds noirs n’étaient pas partis en masse, l’Algérie ne serait peut-être pas dans l’état désastreux dans lequel elle se trouve".

    Donnons la parole à Bachir Ben Yamed, directeur de l’hebdomadaire  Jeune Afrique:

     "A son indépendance, nul pays extérieur au monde occidental, Japon et Afrique du Sud exceptés, ne disposait d’une infrastructure aussi développée que celle de l’Algérie…".

    Jugement identique chez Ferhat Abbas, cité plus haut, quand il déclare: "L’œuvre  de la France est admirable! Si la France était restée vingt ans de plus elle aurait fait de l’Algérie l’équivalent d’un pays européen".

    Il devait ajouter sur le tard: "La France a commis un crime: elle a livré le peuple algérien aux tueurs et aux assassins".  

    C’est aussi l’écrivain Belkacem Ibazizen qui déclare: "La scolarisation française en Algérie a fait faire aux Arabes un bond de mille ans". Et Abderramane Fares de surenchérir: "S’il est, en Algérie,  un domaine où l’effort de la France ne se discute pas, c’est bien celui de l’enseignement. On doit dire que l’école a été un succès… Les vieux maîtres, les premiers instituteurs, ont apporté toute leur foi pédagogique, et leur influence a été extrêmement heureuse".

    Boualem Sansal parle de "tragédie", Bacir Ben Yamed  et Aït Hamed de  faute" et de "crime".  Est-il besoin d’en rajouter?

    La France a TOUT donné à l’Algérie qui a connu un essor considérable, rendant riche et fertile une terre inculte. Alors de grâce, monsieur Tebboune, arrêtez de raconter que le peuple algérien a subi pendant 132 ans un colonialisme tortionnaire et brutal.

    Nous sommes, vous et moi, de la même génération – vous êtes né en 1945 et moi en 1949 – vous savez pertinemment que ce que vous dites est faux, mais vos attaques virulentes contre la France masquent l’incapacité des dirigeants algériens à sortir le pays du marasme. L’Algérie est (était?) un pays riche grâce aux hydrocarbures découverts par la France, mais ce pays ne décolle pas à cause de l’incompétence et de la corruption endémique qui gangrènent les hautes sphères de son administration et du pouvoir.

    Plus de 60 ans après son accession à l’indépendance, l’Algérie exporte massivement chez nous une jeunesse qui nous déteste mais qui, plutôt que de crever de faim dans son pays, vient chercher les subsides que nous lui allouons sans compter. Il serait temps que l’on arrête d’engraisser des ingrats!

    Comme beaucoup de Français – de plus en plus nombreux! – je pense qu’il faudrait dénoncer les accords iniques de 1968 et refuser dorénavant les visas d’entrée aux ressortissants algériens. Il faudrait aussi refouler les Algériens qui occupent et encombrent nos prisons (à hauteur de 30% des détenus, me dit-on) et cesser toutes subventions ou aides au développement à l’Algérie.

    Je vous dis ça, monsieur le président de l'Algérie, sans la moindre haine, sans la moindre rancœur, sans la moindre animosité. Vous ne manquez jamais une occasion de critiquer, de dénigrer ou de menacer la France. Je voudrais simplement que mon pays fasse preuve, enfin, de lucidité et pratique la… réciprocité.

    Eric de Verdelhan

     

    1)-  Fondateur de l’Union Démocratique du Manifeste Algérien (UDMA), rallié au Front de Libération Nationale (FLN) durant la guerre d’Algérie, président du premier Gouvernement Provisoire de la République Algérienne (GPRA) de 1958 à 1961.

    2)- L’un des chefs historiques du FLN algérien

    3)- Source: Guy Augusti, médecin en Algérie

    4)- ALN: Armée de Libération Nationale, le bras armé du FLN

    5)- "Les mensonges de la guerre d’Algérie" de Jacques Demougin; Cide; 2005 et "Autopsie de la guerre d’Algérie" de Philippe Tripier; France-Empire; 1972

    P.S.: Je laisse la responsabilité de ses dires à l'auteur (NDLR)