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  • La France condamnée en sursis

    En sursis avant sa mort, la France n’a pas besoin d’aide à mourir. Voilà 40 ans qu’elle s’empoisonne au vivre-ensemble, en distribuant généreusement des sursis aux racailles.

    Selon le ministère de l’Intérieur en 2023, 544.000 condamnations ont été prononcées à 454.000 condamnés (pour 890.000 infractions, une même condamnation peut concerner plusieurs infractions). Autant que dans les années 88/93 ou de 98 à 2000. Selon les spécialistes en racaillerie, en 2023, il n’y a pas plus de racailleries qu’en ces années-là. Ce que vous voyez n’est pas la réalité, la réalité est différente selon que vous soyez simple citoyen ou haut fonctionnaire macronien.

    248.000 peines d’emprisonnement ont été prononcées sur les 544.000 condamnations et seulement 83.000 ont été exécutées.

    165.000 condamnés à l’enfermement de  moins d’un an ont bénéficié de différents sursis ou aménagement de peine.

    2023 il y avait 61.000 places, pour 77.000 prisonniers (3 % en semi-liberté ce qui a favorisé 15 évasions) Comment ont-ils pu faire rentrer 83.000 prisonniers  supplémentaires?

    En 2023, plus de 40 % des peines de prison ferme sont aménagées ou converties avant l’incarcération. Ce chiffre est en hausse depuis 2019. Depuis cette loi, la majorité des aménagements sont prononcés directement par le tribunal à l’audience, passant de 8 % en 2019 à 57 % en 2023. La détention à domicile sous surveillance électronique est le mode d’exécution des peines aménagées ou converties, le plus courant, représentant 80 % des cas en 2023.

    https://www.justice.gouv.fr/documentation/etudes-et-statistiques/plus-40-peines-prison-ferme-amenagees-ou-converties-incarceration

    Pour l’année 2024 vous devrez attendre encore un an, la France manquant de fonctionnaires et aussi d’ordinateurs pour tenir les comptes à jour.

    https://www.justice.gouv.fr/sites/default/files/2024-12/Rapport%20annuel%20sur%20les%20condamnations%20en%202023_corr.pdf

    En 2024 le nombre de places de prison était monté à 62.500 pour 83.000 prisonniers.

    Parmi les sorties de prison pour délit en 2024, 47 % ont fait l’objet d’un aménagement. Les libérations anticipées sont en constante augmentation, elles s’élevaient à 33 % en 2022. Comme tous les ans il faut faire rentrer de plus en plus de prisonniers dans des places de prisons qui n’augmentent pas. La France généreuse fait bénéficier ces racailles des remises de peines toujours plus nombreuses.

     

    Voilà le tour de passe-passe des prestidigitateurs. En attendant les 15.000 places prévues en 2017, voulues par Macron, Bayrou fait du vide. 22 établissements ont été livrés (soit 6494 places brutes et 4521 places nettes, une fois prises en compte des fermetures d’établissements). Il  reste 10.500 places à construire en 2 ans (ce qui n’avait pas été fait en 8 ans) afin de porter la capacité du parc immobilier pénitentiaire à plus de 75.000 places en 2027.

     

    https://www.info.gouv.fr/politiques-prioritaires/renforcer-l-ordre-republicain-et-encourager-l-engagement/poursuivre-le-plan-de-creation-de-15-000-places-nouvelles-en-prison

     

    En 2027, il manquera encore 8000 places de prison (si tout va bien) pour les 83.000 prisonniers d’aujourd’hui et beaucoup plus. Combien? 10.000/15.000 places, puisque Bayrou et Darmanin font du vide à tour de bras, le nombre de racailles qu’il faudra embastiller sera sûrement plus près des 90.000. Pendant encore combien de temps, 10 ans, 15 ans, la France va-t-elle abuser des sursis, des remises de peine, des aménagements et bracelets électroniques?

    C’est ainsi que sur Google, dans tous les articles consultés, tous les spécialistes vous affirment que les racailleries n’augmentent pas et que ce que vous voyez n’est pas ce que vous voyez, en se basant sur les condamnations prononcées et exécutées.

    Avec tous ces sursitaires dans nos rues, c’est vous qui êtes maintenant en sursis.

    Ce qui suit n’a rien à voir avec cet article car, comme tout le monde le sait, l’islam est une religion d’amour et de paix.

    https://www.cath.ch/newsf/france-pres-de-3-600-conversions-a-l-islam-chaque-annee-selon-la-croix

    Le phénomène des conversions à l’islam toucherait 3600 personnes par an en France. À côté d’une séduction intellectuelle et spirituelle, c’est dans les banlieues que ces conversions sont les plus fréquentes. Ces éléments ressortent d’une étude publiée le 25 août par le quotidien catholique français La Croix, signée de Pierre Schmidt.

    Combien sont-ils aujourd’hui en France à s’être convertis à l’islam? Difficile à dire, mais des chiffres circulent. Évaluation basse: 30.000. Haute: 70.000.

    D’année en année, le nombre de catéchumènes venus de l’islam reste très faible, et en 2024 il y aurait ainsi 350 personnes issues de l’islam parmi les catéchumènes en France

    Aujourd’hui sur LCI Luc Ferry en parlant de Macron il a dit que c’est un gamin avec un cerveau de bulot. Il a affirmé que si rien ne change, Ed. Philipe et Eric Retailleau ne seront pas au 2e tour de la présidentielle. Ce qui donne toutes les chances au RN de l’emporter avec une bonne partie des LR.

    Je le redis une nouvelle fois, Bardella est aussi un gamin inexpérimenté, pour figurer dans toutes les  "festivités " internationales, surtout en ce moment, avec toutes les crises que nous allons devoir affronter. Crise de la dette, d’une ou plusieurs guerres, krach boursier avec Trump et effondrement civilisationnel sans remigration.

    Ça suffit… Arrêtez les conneries, la France a assez souffert, trouvez-nous un autre chef.

    Daniel Faguet

  • La carte grise des véhicules électriques bientôt payante

    La loi de finances 2025 prévoit qu’à compter du 1er mai, les régions pourront appliquer un tarif réduit ou plein sur la taxe quelles appliquent sur les cartes grises. Une exemption qui n’aura duré que cinq ans et dont la fin est dénoncée par le magazine AutoPlus.

    Par Frédéric Paya – Valeurs Actuelles

    Le principe de réalité, c’est-à-dire l’état déplorable des finances publiques, rattrape la voiture électrique. Par le biais de sa carte grise, non, il faut parler désormais de certificat d’immatriculation. Jusqu’à présent, son prix était quasiment gratuit pour les véhicules électriques. Le 1er mai, ce ne sera plus le cas (et on n’est pas un 1er avril !), c’est ce que révèle une enquête publiée dans le dernier numéro du magazine AutoPlus, intitulée "La CARTE GRISE GRATUITE, C’EST FINI!".

    D’ordinaire, "le coût du certificat d’immatriculation est constitué de quatre taxes et d’une redevance", explique le site service-public.fr. Il y a une taxe régionale (fixée par le conseil régional et qui varie en fonction du nombre de chevaux fiscaux du véhicule), une pour le développement des actions de formation professionnelle dans les transports, une sur les véhicules polluants, une taxe fixe de 11 euros et une redevance pour l’acheminement du certificat d’immatriculation de 2,76 euros. Dans leur grande sagesse et pour encourager l’acquisition des voitures 100% électriques, le législateur les a exemptés de taxe régionale depuis 2020. Rappelons que leurs propriétaires n’ont pas non plus à payer de malus écologique.

    PROGRESSIVEMENT LES EXEMPTIONS ONT DISPARU

    "Cette année, la fête du muguet ne sera pas celle du budget des électro-convertis, alerte AutoPlus. Dès le 1er mai, ceux qui achèteront une voiture électrique devront payer plein pot leur carte grise ". La raison est (économiquement) simple: en 2023, les recettes de fonctionnement des régions françaises se sont élevées à 32 milliards d’euros, selon le site lafinancepourtous.com. Sur ce montant, 51% proviennent de la TVA et 16,8% des impôts et taxes. Or, pour favoriser le verdissement de la flotte automobile, de plus en plus de véhicules dits propres ont pu bénéficier d’exemptions de taxes régionales. " Entre les véhicules à énergie alternative, dits "propres", et les électriques les deux tiers du marché pouvaient, l’an dernier, prétendre à une carte grise gratis. Intenable ! ", constate le magazine AutoPlus.

    Conséquence, progressivement les exemptions ont disparu et cette année, concernant les véhicules dont la source d’énergie est exclusivement l’électricité, l’hydrogène ou une combinaison des deux,la loi de finances pour 2025 remplace " l’exonération de droit par la possibilité de mettre en place un demi-tarif ou un tarif nul. " Si jusqu’au 30 avril, il pouvait y avoir une exonération, ce ne sera plus le cas à compter du 1er mai: " ces véhicules seront soumis, soit à un tarif plein, soit à tarif réduit (tarif nul ou demi-tarif) dans les conditions prévues par une délibération du conseil régional".

    AutoPlus s’est livré à un petit calcul: la fin de la quasi-gratuité des cartes grises pour les voitures électriques pourrait rapporter au bas mot 640 millions d’euros de plus aux finances locales. Suivant la puissance fiscale et les régions, le prix des certificats d’immatriculation varie entre 150 euros et grimpe jusqu’à 750 euros. Au risque de ralentir l’acceptation des véhicules électriques dans le grand public.

    Dans sa recherche continue d’argent (et face à une baisse logique des taxes sur les carburants dans l’avenir), il est fort à parier que le gouvernement continue à regarder la voiture électrique de près… sans doute de trop près…

  • Hélas, génération spontanée….

    .... réfléchissez: oui, c'est très grave!...

    Le Royaume-Uni signale un cas de mpox de clade 1b (variole du singe) sans antécédent de voyage ni liens avec des cas antérieurs

    L'Agence de sécurité sanitaire du Royaume-Uni (HSA) a annoncé qu'une infection par le clade 1b mpox a été confirmée chez une personne sans antécédents de voyage et sans liens avec des cas antérieurs confirmés.

    "D'autres travaux sont en cours pour déterminer où cette personne, qui réside dans le nord-est de l'Angleterre, a pu contracter l'infection", a déclaré l'agence dans un communiqué, ajoutant que la maladie avait été diagnostiquée en mars et qu'aucune autre infection n'avait été décelée parmi les contacts du patient.

    Tous les cas antérieurs du pays concernaient des personnes ayant voyagé dans un pays touché par l'épidémie ou ayant été en contact avec une personne ayant voyagé dans un tel pays.

    Source : Center for Infectious Disease Research and Policy

  • Aperçu des vaccins contre la grippe H5

    LA GRIPPE PANDÉMIQUE RESTE UNE MENACE SANITAIRE MONDIALE IMPORTANTE, comme le montrent la circulation et la transmission inter-espèces des virus de la grippe aviaire A(H5N1) du clade 2.3.4.4b, y compris parmi le bétail laitier aux États-Unis depuis 2024. Bien que la plupart des infections humaines signalées jusqu'à présent aux États-Unis aient été bénignes, LE VIRUS PEUT CHANGER RAPIDEMENT DE PROFIL.

    Pour réduire la mortalité et la morbidité dues à la grippe chez l'homme, les vaccins restent l'intervention la plus importante.

    Dans le cadre des travaux en cours sur la prévention et la préparation aux pandémies, l'OMS a organisé en septembre 2024 une consultation sur l'atténuation des risques pour la santé publique grâce aux vaccins contre le virus A(H5N1), qui a passé en revue les vaccins H5 homologués. En septembre 2024, il existait au moins 20 vaccins antigrippaux H5 autorisés par des organismes de réglementation en Amérique, en Asie, en Australie et en Europe

    La plupart de ces vaccins utilisent des plateformes de virus grippaux inactivés et sont produits à partir d'œufs de poule. En outre, la plupart sont adjuvés avec des adjuvants à base de squalène ou d'aluminium. Tous les vaccins sont administrés en deux doses, dix d'entre eux étant en outre indiqués pour les enfants de six mois et les adultes de 65 ans et plus. Jusqu'à présent, un seul pays (la Finlande) a mis en œuvre un programme de vaccination contre le virus A(H5) pour les groupes à risque. (…)

    La production et l'accès aux vaccins H5 pourraient constituer un défi en cas de pandémie. Même si un virus pandémique ou une situation pandémique restreint l'approvisionnement en œufs, des vaccins à base de culture cellulaire (virus grippal inactivé ou protéine recombinante) ou des vaccins à base d'acide nucléique (ARNm), approuvés actuellement ou à l'avenir, pourraient être produits. Cependant, la production à base d'œufs représente plus de 80% de la capacité mondiale de fabrication de vaccins contre la grippe pandémique.

    En outre, l'équité est toujours au cœur de la réponse à une pandémie. L'OMS a garanti l'accès à 11% de la production de vaccins contre la grippe pandémique en vue de leur attribution et de leur distribution aux "pays en développement", en fonction des risques et des besoins de santé publique, par l'intermédiaire du Cadre de préparation à la grippe pandémique.

    EN CONCLUSION, les vaccins contre la grippe H5 constituent une base pour la préparation et la réponse à une pandémie mondiale de grippe, si le virus H5 évolue et si la situation épidémiologique change. La lutte contre la grippe aviaire nécessite une approche globale: surveillance étroite, détection précoce, protection des travailleurs de première ligne et vaccination.

    Des investissements continus et soutenus dans le développement de vaccins - y compris pour des vaccins H5 supplémentaires utilisant des technologies existantes et nouvelles (par exemple, l'ARNm) - associés aux données des essais de vaccins H5 en cours et aux activités de vaccination, à l'alerte et à la surveillance mondiales, et à la planification nationale de la pandémie, seront essentiels pour maintenir une défense solide contre la menace actuelle de la grippe aviaire.

    Source: The Lancet Respiratory Medicine

  • Covid-19: comment l’hypothèse d’une fuite de laboratoire

    est passée de “théorie du complot” à “théorie probable”

    Longtemps dénigrée dans les médias, le scénario d'une fuite accidentelle du Covid-19 d'un laboratoire chinois est désormais considéré comme l'hypothèse la plus probable par les services de renseignements.

    Par Thomas Morel – Valeurs Actuelles

    8 février 2021. Un peu plus d’un an après qu’un virus découvert en Chine s’est transformé en une pandémie mondiale, Facebook annonce que tous les messages évoquant l’hypothèse d’une fuite de laboratoire comme origine du COVID-19 seront désormais interdits, et que leurs auteurs s’exposent à un bannissement du réseau social, au nom de la lutte contre les théories du complot. À l’époque — du moins à en croire la pensée unique relayée par nombre de médias autant que par les sources institutionnelles —, l’affaire semble entendue: d’origine naturelle, le covid aurait été transmis à l’homme par un animal (c’est d’ailleurs, encore aujourd’hui, l’hypothèse défendue sur Wikipédia).

    "Aucun scénario basé sur une origine de laboratoire n’est crédible", affirmait Nature Medicine en 2020

    L’idée d’une fuite accidentelle n’était pourtant pas incongrue: Wuhan, ville d’origine du Covid, hébergeait un laboratoire de recherche médicale de pointe sur les coronavirus, développé en collaboration avec la France mais depuis lequel très peu d’informations sortaient. Dès les premiers mois de la pandémie, en revanche, les défenseurs de la théorie d’une transmission animale s’étaient montrés nombreux et bruyants.

    Début février 2020, une lettre ouverte signée de 27 chercheurs publiée dans la revue médicale The Lancet affirme "condamner fermement les théories complotistes suggérant que le COVID-19 n’a pas d’origine naturelle". Un mois plus tard, un autre article, publié cette fois dans Nature Medicine, assure qu’"aucun scénario basé sur une origine de laboratoire n’est crédible".

    Début 2021, une équipe de l’OMS dépêchée en Chine arrive à la même conclusion. Et en août de la même année, un rapport du conseil américain du renseignement, remis au président Joe Biden, privilégie une infection d’origine naturelle.

    Quatre ans plus tard, pourtant, l’hypothèse est de moins en moins considérée comme probable. En janvier dernier, la CIA a ainsi revu sa position, privilégiant désormais la possibilité d’une origine de laboratoire, avec un niveau de confiance jugé faible tout de même. Elle n’est pas la seule : le FBI, le département américain de l’Énergie, les services de renseignements allemands sont également parvenus à la même conclusion.

    LES CURIEUSES CONFIDENCES DES CHERCHEURS

    Il faut dire que, entre-temps, les textes visant à défendre la théorie de l’origine naturelle ont montré leurs faiblesses. La lettre ouverte parue dans The Lancet, par exemple, avait été pilotée par Peter Daszak, le président de l’ONG EcoHealth Alliance. Or EcoHealth entretenait des liens étroits avec le laboratoire de recherche virologique de Wuhan et avait, deux ans avant le début de la pandémie, demandé au département américain de la Défense un financement pour… modifier le code génétique de coronavirus.

    L’an dernier, l’ONG a été interdite de tout financement public jusqu’en 2029 par le gouvernement Biden. Le deuxième article, publié dans Nature Medicine, s’est avéré tout aussi fragile: alors que ses cinq auteurs y affirment leur opposition à l’hypothèse de la fuite de laboratoire, leurs conversations privées, obtenues par la commission d’enquête du Sénat américain, font ressortir l’exact contraire:

    "Le principal problème, c’est que la fuite accidentelle est en fait très probable, ce n’est pas une théorie marginale", écrit par exemple l’un d’entre eux; "Je n’arrive pas à imaginer un scénario naturel plausible", écrit un autre; "60-40 que ça vient du laboratoire", ajoute un troisième. Quant au rapport initial des renseignements américains, une longue enquête du Wall Street Journal a montré que les défenseurs de la théorie de la fuite de laboratoire avaient été mis sur la touche au point qu’au moment de la présentation du document au président Biden, aucun d’entre eux ne se trouvait dans la salle.

    LES DIZAINES DE MILLIONS DE DOLLARS EN JEU

    Qu’est-ce qui a pu pousser des scientifiques à masquer ainsi la vérité? Pour certains, il s’agissait d’une inquiétude à propos de l’impact de ces révélations: alimenter les débats autour d’une fuite accidentelle "causerait un préjudice inutile à la science en général et à la science en Chine en particulier", peut-on lire dans un échange entre les auteurs de l’article de Nature Medicine.

    Pour d’autres chercheurs, en revanche, c’était aussi une question d’argent : au moment de la publication de ce même article, l’un des auteurs attendait la validation d’une subvention d’un montant de 8,9 millions de dollars de la part de l’institut américain de la santé. Pour EcoHealth, l’enjeu était encore plus évident : entre 2008 et 2024, les subventions versées par Washington dépassaient les 90 millions de dollars.

    Entendons-nous bien: rien de tout cela ne permet d’affirmer avec certitude que l’une ou l’autre des théories sur l’origine du coronavirus est “la bonne”. Cela nécessiterait l’accès à des données soit cachées, soit carrément détruites par les autorités chinoises. En revanche, la dissimulation d’une hypothèse que, malgré tout, nombreux considéraient comme crédible aura durablement affecté la confiance du public dans les institutions médicales.

    C’est tout le paradoxe: en voulant éviter de décrédibiliser la sciences, les scientifiques ont obtenu l’effet exactement contraire.