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  • Ils viennent jusque dans nos bras, égorger nos fils et nos compagnes!

     Où sont les hommes européens?

     

    À Cologne, en particulier la nuit de la Saint-Sylvestre, on ne boit pas que de l’eau. Parmi les milliers de personnes qui s’étaient rassemblées devant la gare centrale de la ville, à deux pas de l’antique cathédrale, pour " faire la fête ", en cette soirée du Nouvel An, un certain nombre, autochtones ou allogènes, étaient probablement dans l’état second que crée, paraît-il, l’absorption de diverses substances, par exemple à base de raisin, de houblon, d’orge, de cannabis ou de coca.

    Que s’est-il exactement passé? Après que des plaisantins ou des provocateurs ont tiré de gros pétards d’artifice dans la foule, une partie des badauds venus en famille, pris de panique, ont évacué les lieux sous la protection des forces de l’ordre. C’est alors que quelques bandes, composées, d’après le chef de la police municipale, de jeunes gens " de dix-huit à trente-cinq ans, apparemment d’origine arabe ou nord-africaine ", s’en sont systématiquement prises aux femmes isolées restées sur place, leur arrachant téléphones portables, sacs à main, et profitant de la bousculade et de la nuit pour les caresser, pour les " tripoter " et, au moins dans un cas, pour aller plus loin.

    Quatre-vingt-dix plaintes ont été en tout cas déposées à la suite de ces actes de banditisme. Les voyous qui se sont rendus coupables de ces vols, de ces agressions et de ce viol venaient-ils des " quartiers ", puisqu’on apprend à cette occasion que l’Allemagne, comme la France ou la Grande-Bretagne, connaît elle aussi quelques problèmes avec ses cités? S’agissait-il d’arrivants récents, issus du flot torrentiel des 900.000 " migrants " qui ont déferlé l’année dernière sur le pays avec la bénédiction de Mme Merkel? L’enquête devrait permettre de l’établir.

    Gardons le sens des proportions. Les incidents de ce 31 décembre n’ont, évidemment, pas l’ampleur et la gravité du carnage parisien du 13 novembre. Leur dimension n’en dépasse pas moins celle d’un simple fait divers et ce n’est pas créer ou entretenir un climat " nauséabond ", pour reprendre le terme utilisé hier matin par la présentatrice du journal de France Inter, que de s’interroger sur leur signification, leurs conséquences et peut-être avant tout sur les réactions qu’ils ont suscitées.

    Délinquants d’habitude ou délinquants d’occasion, immigrés de longue ou de fraîche date, qu’ils aient prémédité ou non leurs débordements, leurs auteurs ne savent pas où et quand ils vivent. Pour eux, une femme seule, non voilée, éventuellement court vêtue, qui se trouve dans la rue passé minuit est une femme de mauvaise vie, un jouet sexuel, une proie offerte aux convoitises et aux outrages des mâles. Ils ne se sont pas autrement conduits avec les Allemandes qui étaient à leur merci que les révolutionnaires égyptiens du printemps arabe, sur la place Tahrir, avec les journalistes occidentales et autres émancipées qui passaient à portée de leurs mains baladeuses.

    Angela Merkel, dont la politique d’ouverture des frontières – applaudie dans un premier temps, aujourd’hui de plus en plus discutée ou désapprouvée – risque de subir le contre-coup des incidents de Cologne, a condamné dans les termes les plus durs " des actes insupportables ". Il est désormais de sa responsabilité de subordonner l’accueil et le maintien sur le sol allemand des migrants, demandeurs d’asile et autres réfugiés à leur acceptation et à leur respect des mœurs et des lois en vigueur en Europe.

    C’est d’ailleurs le sens du message que la chancelière a adressé au maire de Cologne, Mme Henriette Reker, accessoirement élue de la CDU. Or, celle-ci l’a semble-t-il entendu d’une autre oreille.

    Passe encore que Mme Reker se soit moins souciée, dans un premier temps, de la poursuite et de la punition des agresseurs que de la réputation de sa ville et du succès du prochain carnaval local (un million de visiteurs attendus). Mais l’édile rhénane n’a pas craint de se tourner vers les potentielles victimes du machisme islamique pour leur recommander de bien vouloir adopter, dans les meilleurs délais, un comportement plus sage et moins provocant que celui qui a déclenché les incidents de la semaine dernière. C’est tout juste si elle ne leur a pas indiqué la contexture et l’épaisseur de la burqa qu’elles devraient revêtir. Dame, il faut vivre avec son temps !

    Autant dire à la horde sauvage du 31 décembre: "Chez nous, vous êtes chez vous. Ne vous essuyez pas les pieds avant d’entrer dans la maison. Installez-vous sur le canapé pour regarder la chaîne de votre choix. Videz le réfrigérateur. Et si le maître de maison n’est pas d’accord, fichez-le donc dehors et prenez sa place dans le lit de votre hôtesse…

    Où l’on voit que Soumission n’est pas un roman d’anticipation

  • Que se passe-t-il lorsque l’on jette un cachet effervescent dans de l’eau en apesanteur ?

    C’est l’expérience insolite à laquelle se sont livrés les astronautes de l’ISS.

    La Station Spatial Internationale est un véritable laboratoire volant. Et qui dit laboratoire, dit expériences. Grâce à leur caméra 6K (résolution de 6144 x 3160 pixels), nos astronautes ont pu observer la réaction d’un cachet effervescent dans une bulle en apesanteur. Rassurez-vous, ce n’est pas pour cette seule expérience que les astronautes ont été équipés d’un appareil aussi haut de gamme.

    Premièrement, l’usage est scientifique. En effet, cette caméra très haute résolution permettra aux astronautes d’observer des détails jusqu’alors imperceptibles et donc, de mieux analyser les résultats des expériences conduites sur place. À bord de l’ISS, les chercheurs conduisent en effet quotidiennement de nombreuses expériences, comme l’analyse des effets de l’apesanteur sur les mécanismes biologiques, ou sur les effets de l’exposition de matériaux ou d’organismes vivants au rayonnement spatial.

    L’usage est également " pratique ". Évidemment, avec de telles images, il est plus facile pour l’équipage de surveiller ce qui se passe et d’intervenir si besoin lors de manœuvres techniques. Mais lorsque l’on a un tel outil entre les mains, pourquoi ne pas s’en servir également pour nous émerveiller ?

    En témoigne cette vidéo mise en ligne le 27 juillet 2015, qui met en scène Terry Virts (qui a quitté depuis l’ISS) insérer un cachet effervescent dans une bulle d’eau qui flotte en apesanteur. Comme on peut le constater, la pastille réagit comme sur terre en dégageant une grande quantité de bulles de CO2. Rien de nouveau sous le soleil donc, mais de belles images en perspectives :

    Allez voir la vidéo

    http://sciencepost.fr/2015/07/lexperience-insolite-dun-cachet-effervescent-de-leau-apesanteur/

     

  • L'homme chauve, sourit

    Greffe du cuir chevelu en même temps qu'une greffe d'organes

    ETATS-UNIS - Contraint de subir une greffe multiple, un patient américain a dû attendre plusieurs années pour que l'exploit soit possible.

    John Boysen, 55 ans, a dû patienter plusieurs années pour disposer en même temps de tous les organes nécessaires.

    L'opération a duré 15 heures. Des chirurgiens américains ont réussi l'exploit d'effectuer une greffe de crâne et cuir chevelu en même temps qu'une greffe d'un rein et d'un pancréas. Une première qui a eu lieu le 22 mai dernier et qui a été annoncée ce vendredi 5 juin.

    Diabétique depuis l'enfance, John Boysen, 55 ans, avait été diagnostiqué en 2006 d'une forme rare de cancer touchant son cuir chevelu. Traité avec succès à l'époque, il avait en revanche gardé des blessures importantes et devait depuis prendre des médicaments.

    Plusieurs années d'attente

    Problème, ce traitement rendait impossible une greffe du rein et du pancréas, la seconde pour ce patient déjà opéré en 1992. Une situation qui a contraint les médecins à tenter une greffe multiple. Il aura fallu pour cela s'armer d'une bonne dose de patience, puisque le patient a attendu plusieurs années pour disposer en même temps de tous les organes nécessaires.

    Un véritable exploit, réalisé par le Dr Michael Klebuc, qui ne cache pas que l'intervention n'était pas des plus simples : "Imaginez que nous avons dû recoudre des vaisseaux sanguins qui mesurent 0,15 mm de diamètre, ce que nous avons fait sous microscope, avec des points de suture mesurant la moitié du diamètre d'un cheveu, grâce au genre d'instrument qui permet de réparer des montres suisses", a expliqué le chirurgien en chef de l'équipe de l'Hôpital méthodiste de Houston.

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  • Stocker des quantités astronomiques de données

    Des données stockées sur une molécule synthétique: une première mondiale !

    Des chercheurs français du CNRS ont réussi à écrire une courte phrase sur un polymère 

    Comment parvenir à stocker les quantités astronomiques de données numériques produites, toujours en plus grand nombre, par notre société ? Le tout en utilisant physiquement moins d’espace, de matière, mais aussi d’énergie, transition écologique oblige... Des chercheurs du monde entier planchent sur cette question cruciale. Leur source d’inspiration est - comme souvent - ce que la nature a fait de mieux dans le domaine, à savoir l’acide désoxyribonucléique, plus connu sous le nom d’ADN. Une macromolécule biologique composée de deux brins appelés polymères. En clair, de deux longues chaînes de petites molécules différentes accrochées les unes aux autres dans un ordre précis et qui permettent d’encoder ainsi toute l'information génétique nécessaire au développement et au fonctionnement d’un être vivant. Rien de moins !

    Et la science de chercher à reproduire cet ADN de manière à pouvoir y inscrire les informations de son choix. C’est ainsi qu’en janvier 2013, Le Point.fr vous annonçait que des chercheurs étaient parvenus à encoder sur ADN l’équivalent d'environ 5 millions de bits de données. Seulement voilà, certains chercheurs pensent que l’ADN n’est pas forcément le polymère de toutes les situations et travaillent au moyen de stocker des informations sur d’autres polymères, synthétiques cette fois.

    Parmi eux, une équipe de l’institut Charles-Sadron de Strasbourg (CNRS) et de l’institut de chimie radicalaire de l’université d’Aix-Marseille, dirigée par Jean-François Lutz, vient de parvenir à inscrire un court message, en code binaire (celui sur lequel est fondée toute l’informatique), sur un polymère entièrement synthétique. Un encodage de seulement quelques bits, mais qui constitue une première mondiale !

    "Nous avons fait ça avec des polyamides, mais nous aurions très bien pu le faire avec des polyesters", explique Jean-François Lutz, spécialiste des macromolécules à l'institut Charles-Sadron. "L’apport principal de nos travaux réside dans la méthode que nous avons mise au point et qui permet d’agencer les monomères de manière précise pour créer un message", affirme-t-il. Car, lorsque des scientifiques fabriquent des polymères de toutes pièces, dans leur laboratoire, les monomères qui le composent ont la fâcheuse tendance à s’organiser de manière totalement aléatoire. Comme si vous cherchiez à monter un collier sans pouvoir déterminer l’ordre des perles. Des conditions dans lesquelles il est impossible de rechercher la moindre esthétique et, dans le cas de nos polymères, d’y glisser la moindre information.

    Dans leur polymère, les chercheurs français ont réussi à encoder l’équivalent d’une phrase composée de quelques mots. Un message lisible de la même manière que ceux inscrits sur ADN, par séquençage, mais qui est aussi instantanément effaçable. "Car, si notre polymère est stable à température ambiante, il suffit de l’amener au-dessus de 60 degrés Celsius et, comme dans mission impossible, ce message s’autodétruira !" indique Jean-François Lutz. "Nous l’avons aussi conçu sur la base de trois monomères, l’un codant pour le 1, l’autre pour le 0 et le troisième constituant une sorte de maillon faible, de manière à avoir des liaisons qui se casseront facilement lors du séquençage (une technique de lecture qui, comme son nom l'indique, repose sur le découpage des molécules en séquences, NDLR) et rendront ainsi le message plus facile à lire", ajoute-t-il.

    C’est là tout l’intérêt d’apprendre à écrire sur des polymères synthétiques, même si cette technique est pour l’instant moins avancée. Car, comme l’ADN a été optimisé par l’évolution pour une tâche bien précise, à savoir conserver l’information génétique des êtres vivants, les chimistes pourraient alors sélectionner le polymère à utiliser en fonction des caractéristiques utiles à telle ou telle application. Ultrarésistant pour surpasser le temps de conservation possible sur ADN ou, comme celui-ci, facile à détruire, pour transmettre des informations hautement confidentielles.

    Consulter l'article scientifique paru cette semaine dans la revue spécialisée Nature communications