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Stats Octobre 14
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Cyber-médecine : c’est pour demain !
À n’en pas douter, les smartphones vont révolutionner notre rapport avec la santé.
Par Jacques Henry.
Puisqu’il faut des mois pour obtenir un rendez-vous avec un ophtalmologue, en France comme en Espagne et ailleurs, la parade a été trouvée… Plus besoin d’attendre un rendez-vous qui ne viendra pas, il suffit d’adapter à un iPhone un appareil qui peut faire le cliché d’un fond d’œil sans utiliser d’atropine et de l’envoyer par mail à son ophtalmologue qui répondra par mail, s’il a le temps naturellement, et pourra prescrire, également par mail, quelles dispositions à prendre… Aussi simple que cela. Ce produit commercialisé par la société Welch Allyn comprend également un logiciel d’analyse qui peut diagnostiquer une pathologie sérieuse en quelques secondes, que ce soit une rétinopathie ou par exemple une hypertension due à un diabète insoupçonné.
Il y a beaucoup à parier que dans peu de mois, on ira dans n’importe quelle pharmacie louer pour quelques euros l’accessoire en question et procéder soi-même à un examen rétinien en quelques secondes, comme on paie un euro pour prendre sa tension ou deux euros pour évaluer son indice pondéral corporel. Mais ce genre de service se trouvera dans quelques années dans n’importe quel supermarché parce que les pharmacies auront disparu…
Il s’agit du début de l’utilisation des smartphones dans le domaine de la santé et les applications sont multiples. Sous peu, on mettra dans la poche gauche de sa chemise une carte du même type qu’une carte de crédit, qui procédera à un électrocardiogramme détaillé envoyé par wi-fi à un smartphone, lequel analysera le résultat et donnera la marche à suivre : aller d’urgence consulter un cardiologue, préparer son testament ou rester calme et continuer à vivre normalement.
Durant la décennie qui vient, notre corps sera connecté au même titre que notre maison, notre voiture et toutes sortes d’instruments domestiques et professionnels. Il suffira d’avaler une gélule spéciale (récupérable) qui traversera la totalité de notre tube digestif pour fournir en temps réel notre état de santé. Une puce insérée sous l’épiderme permettra de réaliser des analyses complexes d’une centaine de paramètres également en temps réel et n’importe quel smartphone déclenchera une alarme au cas où il y ait un problème grave. Comme notre génome complet sera disponible pour quelques centaines d’euros sur un site « cloud », une application disponible sur n’importe quel smartphone aura accès à cette donnée personnalisée et après une brève analyse, payante naturellement, le verdict sera lisible sur l’écran préconisant la marche à suivre indépendamment de n’importe quel diagnostic réalisé par un praticien.
Ce sera la cyber-médecine pour le prix d’une simple communication téléphonique avec quelques extras s’il faut procéder à des analyses complexes. On peut imaginer que le même smartphone se connectera à une borne de distribution des médicaments requis pour soigner une pathologie particulière. Il n’y aura même plus besoin de pharmacien, devenu totalement obsolète en quelques années. Le ciblage du médicament le mieux adapté sera effectué en quelques secondes avec un smartphone en tenant compte de plusieurs centaines de paramètres ainsi que du statut génétique de l’utilisateur. En chirurgie, seules les interventions complexes seront encore réalisées manuellement car toutes les opérations bénignes seront largement robotisées, de l’ablation de l’appendice à la cataracte, d’une hystérectomie à la pose d’une prothèse de hanche.
À n’en pas douter, les smartphones vont révolutionner notre rapport avec la santé et le devenir du corps médical pour qui il serait urgent d’envisager une adaptation à toutes les nouvelles technologies qui ne vont que se multiplier exponentiellement. La santé représente en effet un fardeau insoutenable pour la société et tous les moyens seront rapidement acceptés et mis en place afin d’en réduire le poids économique et financier et le smartphone en est un outil promis à un immense avenir. En conclusion, et pour ne citer qu’un exemple parmi beaucoup d’autres, on peut imaginer un analyseur d’haleine permettant de situer instantanément les états de santé aux niveaux digestif, hépatique, buccal et dentaire… que de surprises en perspective ! Restez connecté.
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Billet de libre inspiration après connexion au site ci-après :
http://www.welchallyn.com/en/microsites/iexaminer.html
https://www.contrepoints.org/2014/10/24/185700-cyber-medecine-cest-pour-demain
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La copulation, une invention des poissons vieille de 400 millions d'années
Des poissons cuirassés très archaïques, apparus peu après les premiers vertébrés, pratiquaient déjà la fécondation interne.
Les vertébrés ont découvert très tôt les joies de la pénétration. D'après une étude parue cette semaine dans Nature , ce sont les placodermes, une classe de poissons cuirassés primitifs à mâchoire apparus il y a environ 430 millions d'années, au Silurien, qui ont "inventé" puis massivement "utilisé" la fécondation interne pour se reproduire. Pour le plaisir? Peu probable. Par intérêt évolutif? Peut-être. Par hasard? Très certainement.
Les premiers indices de l'existence de ce mode de reproduction chez ces poissons très archaïques, apparus 100 millions d'années seulement après les premiers vertébrés, remontent à 1967. "Le paléontologue Roger Miles découvre cette année chez une espèce particulière des différences morphologiques majeures entre le mâle et la femelle qui suggèrent la présence d'appareils génitaux adaptés à une fécondation interne", rappelle Daniel Goujet, professeur émérite au Muséum national d'histoire naturelle, spécialiste des placodermes. "Cela restera pendant des années une curiosité."
Un fossile portant un embryon
La communauté scientifique n'est pas vraiment prête à accepter l'idée que la fécondation interne, jugée plus sophistiquée par anthropocentrisme, puisse réellement exister à une époque aussi reculée. En 2008, le paléontologue australien John Long présente un fossile qui va changer la donne: un spécimen remarquable de placoderme portant plusieurs embryons dans sa cavité abdominale. Cette découverte prouve non seulement qu'il y a eu fécondation interne, mais que le développement embryonnaire s'est prolongé jusqu'à un stade avancé dans le ventre de la mère. Un.
Les découvertes de John Long ont conduit les membres de la communauté à reprendre leurs fossiles pour trouver la trace d'attributs sexuels caractéristiques d'une fécondation interne. En l'occurrence, chez les placodermes, un double pénis en forme de T inversé situé juste sous les nageoires postérieures (ou pelviennes). Les chercheurs retrouvent effectivement la trace de ces organes reproducteurs dans plusieurs sous-groupes. Notamment chez une espèce d'antiarche, parmi les plus anciens représentants des placodermes.
Un coït de profil
Dans ce nouvel article, les chercheurs décrivent notamment comment ce spécimen, Microbrachius, procédait à son accouplement. Les carapaces articulées rendent a priori impossible la position du missionnaire (que l'on retrouve chez la raie ou le requin actuels). La pénétration se fait côte à côte, de profil, les deux partenaires s'inclinant pour permettre la pénétration du pénis horizontal dans l'orifice de la femelle. Les nageoires pectorales, sortes d'appendices ossifiés évoquant des pattes de crabes, leur servaient probablement à rester accrochés ensemble pendant l'acte sexuel.
"La diversité des sous-groupes de placodermes se reproduisant de manière analogue suggère que la reproduction interne était déjà très répandue à cette époque reculée", analyse Philippe Janvier, paléontologue spécialiste des premiers vertébrés au Muséum national d'histoire naturelle. "C'est étonnant car ce mode de reproduction est assez peu présent dans le monde aquatique aujourd'hui."
"Cela montre qu'il n'y a pas de hiérarchie des modes de reproduction"
Daniel Goujet, spécialiste des placodermes au Muséum national d'histoire naturelle.
La plupart des poissons osseux actuels pratiquent en effet la fécondation externe: la femelle dépose ses œufs à un endroit avant que le mâle ne vienne les recouvrir de son sperme pour les féconder. Cette technique permet de multiplier les embryons pour contrebalancer le fort taux de mortalité lié au développement en pleine eau, un milieu très hostile. A l'inverse, la fécondation interne génère moins d'embryons, mais à l'abri des prédateurs au tout début de leur développement ce qui peut constituer un avantage fondamental.
"On ne pensait pas que la fécondation interne puisse disparaître après son apparition", note Philippe Janvier. "Cela montre qu'il n'y a pas vraiment de hiérarchie des modes de reproduction", appuie son collègue Daniel Goujet. Plutôt qu'une lente progression vers la fécondation interne, la Nature a exploré toutes les pistes qui s'offraient à elles très rapidement. Certains modes se sont simplement avérés plus adaptés que d'autres à certaines situations particulières. Quant à savoir comment se reproduisaient les tous premiers vertébrés, cela reste un mystère complet. Mais il n'est pas impossible que les modes de reproduction aient là encore été bien plus variés qu'on ne l'imaginait.
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Les bébés bien pesés...
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Cédric Hutchings
Directeur général de Withings
Cédric peut compter sur huit ans d'expérience dans le marketing de produits technologiques grand public.
Après avoir rejoint Inventel comme chef de produit où il gérait le lancement de passerelles résidentielles sans fil, il a occupé chez Thomson le poste de directeur marketing des produits domestiques, responsable du développement des offres résidentielles.
Ingénieur formé à l'École centrale de Paris et titulaire d'un Master du Massachusetts Institute of Technology (MIT), Cédric a été distingué « meilleur chef de produit » du groupe Thomson en 2006. Chez Withings, Cédric assure le développement commercial, la direction générale et le marketing.
Eric Carreel
Président de Withings
Éric a démarré sa carrière dans la recherche institutionnelle en tant que chercheur dans le domaine de la radio.
Il a ensuite co-fondé Inventel dont il est resté président de 2002 à 2005, et a été reconnu comme l'un des architectes majeurs du triple play en Europe. Après le rachat d'Inventel par Thomson, Éric est devenu directeur technique de la division produits domestiques de Thomson, tout en créant et dirigeant le groupe Advanced Product Development.
Éric est ingénieur diplômé de l'École supérieure de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris (ESPCI) et docteur-ingénieur de l'université Paris VI. Il est l'auteur d'une cinquantaine de brevets et dirige la vision et l'innovation chez Withings.
Les investisseurs
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Nous sommes bien placés pour le dire car nous avons la fierté d'être les pionniers du monde du bien-être connecté.
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Nous avons des bureaux à Issy-les-Moulineaux, en banlieue parisienne, mais aussi à Boston, Massachusetts (États-Unis) et à Hong Kong, en Chine.
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Puisque vous aimez les blogs intelligents....
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Statistiques du blog septembre 2014
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