Pour plaire aux LGBT, Emmanuelle Béart ose trahir l’œuvre de son père
"Qu’on est bien dans les bras d’une personne du sexe opposé": on n’a plus le droit de chanter ça!
C’est certainement offensant pour les minorités LGBT. Emmanuelle Béart s’en est avisée.
Guy Béart était chanteur. Il était aussi un lamentable hétérosexuel. En vertu de quoi il a fabriqué une fille: Emmanuelle Béart. Pas sûr qu’elle lui en soit reconnaissante.
On connaît sa chanson la plus célèbre: " Qu’on est bien dans les bras d’une personne du sexe opposé ". Il fut un temps où elle ne posait pas de problème. Un homme avait le droit d’aimer une femme. Et une femme pouvait prendre un homme dans ses bras.
Cette triste et scandaleuse époque est révolue. Emmanuelle Béart est de son temps. Elle vient de sortit un album en modifiant les paroles de la chanson de son père. Et ça donne: " Qu’on est bien dans les bras d’un genre qui vous va". Et aussi: "qu’on est bien dans les bras d’un genre désiré". Ça a une autre gueule que de vanter les tristes étreintes entre un homme et une femme.
Sur cette voie progressiste, il y a encore du chemin à faire. Le misérable Brassens chantait "quand je pense à Fernande je bande". Fernande sera remplacée par Fernand qui fera bander encore plus. Et Pénélope la salope "qui se vautrait nue sous le premier venu" sera, elle, interdite.
D’autres possibilités s’offrent également à nous. Nombre d’œuvres littéraires étant désormais dans le domaine public, on aura toute liberté pour les changer.
La belle Desdémone deviendra le beau Desdémon. La Juliette de Roméo disparaîtra au bénéfice d’un charmant Julien. La Loreleï d’Apollinaire cèdera la place à Le Loreleï qui attirera les hommes encore plus. Au lieu d’être amoureux de Mathilde de La Mole, Julien Sorel tombera sous le charme de Thibault de La Mole.
Dans un souci œcuménique, j’ai sélectionné deux chansons qui plairont à tout le monde et auront sans doute l’imprimatur d’Emmanuelle Béart. " Mon petit cul " d’Anne Léonard: c’est ouvert à tous. "Par devant, par derrière" de Marie Josée Neuville: tous les goûts sont respectés.
Benoît Rayski
Emmanuelle Béart, après avoir dit pis que pendre de son père et l’avoir accusé de tous les maux, est bien contente de retrouver les chansons de papa pour relancer sa carrière.
Pas sûr -d’ailleurs- qu’elle assure avec la même classe que lui.
Déjà, en changeant les paroles des chansons, elle le trahit et montre qu’elle doit avoir sacrément besoin d’argent.