Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Le pétrole vert

Deinove a obtenu son premier brevet aux Etats-Unis

Son procédé de production d'éthanol a été validé aux Etats-Unis, un marché clé pour les biocarburants.

Une start-up française pourrait bientôt figurer parmi les acteurs qui compte sur le marché américain des biocarburants. Son nom ? Deinove.  Les Etats-Unis viennent en effet de valider son procédé de production de bioéthanol.

Son brevet repose sur des  "bactéries à hautes performances métaboliques" qui révolutionnent la production de biocarburants à partir de la biomasse lignocellulosique ou hémicellulosique par un procédé intégré de dégradation et de fermentation fondé sur les bactéries Deinococus. "C’est vraiment une reconnaissance de notre technologie", se félicite ainsi le directeur général de Deinove, Emmanuel Petiot.

La greentech française s’attaque au marché mondial de l’éthanol 

Une réelle avancée pour l'entreprise tricolore, puisqu'elle pourrait percer dans un pays considéré comme l'eldorado du biocarburant.  Avec 51 milliards de litres produits en 2013 contre 40,7 milliards de litres au Brésil et seulement 6,7 milliards de litre en Europe, les Etats-Unis sont les premiers producteurs mondiaux d’éthanol. Ils sont également les premiers consommateurs de biocarburants. 

Ce premier brevet obtenu outre-Atlantique permet ainsi à la fois de faciliter les partenariats entre les industriels américains et Deinove et de renforcer la position de la start-up française dans un pays qui a pour ambition d’atteindre 50% de biocarburant dans la production totale des énergies, contre 5% aujourd'hui. 

De plus, les principaux producteurs d’éthanol sont implantés aux Etats-Unis et favorisent le développement de procédés de production d’éthanol de deuxième génération (2G). 

De l’or noir à l’or vert

Car parallèlement à l'activité liée au pétrole, la production de biocarburants de 2G poursuit son essor. Obtenus à partir de déchets végétaux agricoles ou de résidus forestiers, les biocarburants de 2G présentent en effet un potentiel énergétique non négligeable. 

Se détacher de la pétrochimie pour se convertir à la chimie verte présente des enjeux stratégiques: un nouveau marché pour les industriels et, d’un point de vu socio-économique, la création d’emplois et le développement de l’agriculture.  En effet, avec un faible coût des matières premières, il favorise la préservation des terres agricoles, contrairement au biocarburant de première génération qui utilise une surface agricole importante.

Les effets secondaires du biocarburant de 2G

Mais malgré son objectif de réduire les émissions de gaz à effet de serre, le biocarburant de 2G présente des impacts négatifs sur l’environnement. L’utilisation de végétaux pourrait en effet ouvrir la voie à un recours intensif aux OGM. Ce qui présente une menace pour l'équilibre environnemental.

 

Les commentaires sont fermés.