La guerre civile, elle est déjà là, à basse intensité, avant la déflagration
Les politiques détournent le regard, les policiers se taisent par obligation, les gardiens de prison crient leur désespoir… Xavier Raufer ose dire ce qui va arriver si on ne reprend pas la main.
Quand on rafale les terrasses de café comme en 2015, quand on égorge un prêtre en pleine messe et qu’on décapite un enseignant devant son lycée, quand on assiste à des émeutes à répétition, avec des dizaines d’attaques de commissariats et plus de 45 000 véhicules brûlés chaque année, quand on dénombre 1 000 agressions gratuites par jour contre les mécréants, qui peut encore croire à des lendemains qui chantent ?
Si ce ne sont pas là les prémices d’une guerre civile interconfessionnelle, cela y ressemble beaucoup.
Jean-Pierre Chevènement disait il y a peu “qu’il faut se méfier des guerres civiles qui arrivent à bas bruit”.
Gérard Collomb nous annonçait un “face-à-face” dans les cinq ans, en quittant la place Beauvau.
Et bien des auteurs ont décrit l’embrasement de la France dans un futur proche.
Par conséquent, ignorer la menace et la laisser s’aggraver en refusant de combattre les violences urbaines et l’insécurité, c’est assumer un renoncement éminemment criminel.
Voilà des années que policiers et pompiers sont agressés, victimes de guets-apens dressés par des racailles assurées de l’impunité.
Qu’ont donc fait les pourris qui nous gouvernent pour rétablir la sécurité ? Ils ont multiplié les enquêtes de l’IGPN à l’encontre des policiers, les paralysant au point qu’ils n’osent même plus sortir leur arme face à des barbares qui veulent les brûler vifs !
Plutôt risquer la mort que de subir les foudres de l’IGPN, avec menace de radiation ! Ce triste constat est à peine caricatural !
On a vu le sinistre Darmanin évoquer la radiation de policiers sur un plateau TV, avant leur procès, avant que la vérité soit connue et avant même que les policiers aient pu s’exprimer.
C’est dire la pitoyable soumission de ce ministre à la dictature bien-pensante.
Les racailles, quant à elles, écopent d’une garde à vue, qui, la plupart du temps, se terminera par un simple rappel à la loi de la part d’un juge qui se fout totalement de ce droit élémentaire à la sécurité, auquel tout citoyen d’une démocratie digne de ce nom peut prétendre.
Les émeutes ne datent pas d’hier et la violence prospère sur le terreau d’un laxisme judiciaire criminel, entretenu par un pouvoir démissionnaire qui a peur de son ombre.
Au classement des pays les plus dangereux d’Europe, la France est en troisième position derrière la Suède et l’Ukraine.
La Suède, paradis des années soixante, peut se féliciter de sa politique d’immigration !
Mais en taux d’incarcération rapporté à la population, la France se situe au 18e rang. 100 000 peines de prison ne sont pas exécutées faute de place.
90% des déboutés du droit d’asile disparaissent dans la nature, allant grossir le million de clandestins qui ne sont jamais expulsés, qui seront un jour régularisés et qui deviendront français tôt ou tard.
https://fr.numbeo.com/criminalit%C3%A9/classements-par-pays?region=150&title=2019
La peur, elle est du côté des policiers lâchés par leur hiérarchie et harcelés par la justice.
On a encore vu notre ministre de la Défense, une inconnue qui ne faisait aucune différence entre un sous-marin nucléaire et un Rafale avant d’être bombardée à l’Hôtel de Brienne, infliger un blâme à un capitaine de gendarmerie dont le seul tort est d’avoir dit la vérité sur la démission du pouvoir face aux racailles.
Il n’y a pas pire sanction qu’un blâme pour un officier.
Dans toute l’Union européenne, quand un malfrat croise un flic, il change de trottoir. En France, ce sont les policiers qui rasent les murs, évitant l’affrontement qui risque de les mener devant l’IGPN.
Mais tout s’aggrave.
Quand les policiers et pompiers ont été agressés, le pouvoir a fermé les yeux.
Quand les soignants ont été tabassés dans les urgences, le pouvoir a détourné le regard.
Quand les enseignants ont été menacés de mort, il a fallu attendre la décapitation de Samuel Paty pour que le problème soit pris au sérieux.
Mais maintenant, après des décennies de lâcheté et d’inaction, ce sont les journalistes et les élus qui sont dans le collimateur des malfrats.
“Et que dire, symbole parmi les symboles, du tabassage à mort du digne journaliste de l’Union à Reims. Voici que nous apprenons, une fois encore, une fois de plus, une fois de trop, le profil de l’agresseur présumé : un jeune Algérien de 21 ans déjà condamné huit fois en France depuis 2018 pour des vols, des violences, des trafics de stupéfiants. Que fait-il sur notre sol ? J’ai honte de ceux qui nous gouvernent et qui font semblant.” (Guillaume Peltier)
Il n’y aura plus de sanctuaire pour quiconque. La violence gagne les campagnes et toutes les strates de la société.
Ceux qui s’imaginent rester à l’abri de leur tour d’ivoire se trompent lourdement. Quand viendra l’heure de l’embrasement généralisé, les assaillants ne feront pas de détail entre banlieues et beaux quartiers.
Les bobos totalement déconnectés des réalités vont tomber de très haut.
Comme quoi, ce n’est pas en imposant une omerta sur la criminalité d’origine immigrée que les choses vont s’arranger.
Taire la vérité c’est infecter la plaie en refusant de la soigner.
Car élus et journalistes récoltent ce qu’ils ont semé en pratiquant une odieuse désinformation sur la criminalité importée depuis 40 ans.
Leur éthique se résume à taire la vérité au nom du politiquement correct, cette dictature de la pensée devenue le cancer de la société qui va tout emporter.
Tout ce que sait faire ce gouvernement, c’est dissoudre Génération Identitaire et persécuter la belle jeunesse gauloise qui entend défendre nos frontières, en digne descendante de nos courageux Poilus.
Jamais condamnés et n’ayant jamais usé de la violence, ces jeunes patriotes sont pourtant comparés par l’abominable Darmanin à une milice paramilitaire, limite groupe terroriste.
“Cette association et certains de ses militants doivent être regardés comme tenant un discours de haine incitant à la discrimination ou à la violence envers des individus en raison de leur origine, de leur race et de leur religion” et, “par sa forme et son organisation militaires”, GI “peut être regardée comme présentant le caractère d’une milice privée”.
Il ne fait pas bon être un patriote en 2021. Il y a un siècle, Darmanin aurait été marqué à jamais du sceau de l’infamie pour avoir persécuté les défenseurs de nos frontières.
Ils étaient des héros en 1918, ils sont des salauds en 2021. Ainsi va l’Histoire quand des illuminés prennent le pouvoir…
60% des jeunes musulmans ont la haine de la France et souhaitent l’avènement de la charia, mais ce sont les jeunes patriotes de GI que le pouvoir veut briser.
Macron, fort avec les faibles, mais faible avec les forts. Les immigrés, il en a une peur bleue.
Macron et ses sbires sont indignes de gouverner la France.
Non, monsieur Darmanin, les violences urbaines ne sont pas dues à la lutte anti-drogue et au démantèlement des réseaux. Excuse aussi facile que mensongère. Les violences urbaines sont la conséquence de la lâcheté d’un pouvoir démissionnaire qui répugne à condamner.
Macron avait promis 15 000 places de prison, il a libéré 15 000 détenus pour régler le problème de la surpopulation carcérale.
Et l’insécurité?
“Un fantasme d’extrême droite” nous dit le King-Kong des prétoires, toujours plus soucieux de la santé des crapules que de celle des victimes.
Les violences urbaines, les VU en langage policier, n’inquiètent le pouvoir que s’il y a risque d’embrasement.
Que 45 000 voitures brûlent chaque année ou que 1 000 citoyens se fassent agresser chaque jour n’empêche pas Macron de dormir. Un Français de plus ou de moins, tombé sous les coups de couteau d’un “déséquilibré”, quelle importance ?
Mais des violences urbaines pouvant dégénérer en émeutes de type 2005, c’est sa hantise.
Il faut donc empêcher une insurrection généralisée qui compromettrait sa réélection en 2022.
200 policiers vont être envoyés à Lyon pour tenter de déminer le terrain. Il n’y aura aucune condamnation, comme d’habitude.
Seuls les policiers et les jeunes patriotes de GI sont dans le collimateur de l’Élysée.
C’est la racaille qui fait la loi, assurée de la complicité du pouvoir, assurée de la paralysie imposée aux policiers, de l’omerta orchestrée par les médias et du laxisme des juges qui répugnent à condamner et à exercer leur métier, qui est de protéger la population.
Telle est la France de 2021 sous le règne de Macron. Un pays à l’abandon, en passe de se désintégrer.
Le compte à rebours a commencé.
Et le retour au réel, qui va pulvériser la grande illusion du “vivre-ensemble”, sera sanglant, faute d’avoir eu le courage d’affronter la vérité depuis 40 ans.
Mais peut-être est-ce là le prix à payer pour en finir avec les délires du mondialisme et du multiculturalisme, que les élites s’obstinent à imposer contre la volonté du peuple.
Jacques Guillemain