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A l'escolo, c(h)ul me le trambolo, à l'oustal, c(h)ul me fa mal!

A l'escolo, cul me le trambolo, à l'oustal, cul me fa mal!

(on prononce mé lé

et tchoul pour cul) occitan mais bon, je dois faire de fautes....

En allant à l'école, j'ai tellement peur que mes fesses tremblent, à la maison, les fesses me font mal (car le maître m'a donné des coups de baguettes)

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Il n’est pas inutile de se pencher sur les programmes de l’Education nationale, y compris du primaires et du collège. Ce qu’on y trouve est surprenant: sur des pages et des pages, une jacasserie verbeuse, inconsistante, moralisante, prétentieuse, sans queue ni tête. L’école pour apprendre à lire, à écrire et à calculer?

Quelle ringardise! Quelle plaisanterie! Beaucoup parler pour ne rien dire, fuir le monde des réalités, le regard des élèves, noyer l’essentiel dans un jargon aux connotations idéologiques dignes d’un régime totalitaire. Le principe est celui du nivellement par le bas.

L’Education nationale ne semble pas avoir pour objectif de fixer un objectif à atteindre, un horizon identique de savoir, de connaissance, mais au contraire, de s’aligner sur le plus petit commun dénominateur, renoncer à toute idée d’exigence collective, d’effort, d’élévation par l’acquisition du savoir. L’égalitarisme se substitue au principe d’égalité des chances. Morceau d’anthologie: Les enfants qui arrivent au cycle 2 sont très différents entre eux. Ils ont grandi et ont appris dans des contextes familiaux et scolaires divers qui influencent fortement les apprentissages et leur rythme. La classe s’organise donc autour de reprises constantes des connaissances en cours d’acquisition et si les élèves apprennent ensemble, c’est de façon progressive et chacun à son rythme. Il s’agit de prendre en compte les besoins éducatifs particuliers de certains élèves (élèves allophones nouvellement arrivés, en situation de handicap, éprouvant des difficultés importantes à entrer dans l’écrit, entrant nouvellement à l’école, etc.) qui nécessitent des aménagements pédagogiques appropriés. Voici formulés le culte de la médiocrité et du renoncement, l’abandon du principe de la réussite par le travail, l’intelligence, la méritocratie républicaine, comme on disait jadis…

Nulle part ce programme ne parle de l’acquisition des savoirs fondamentaux. On sent bien l’idée, consciente ou inconsciente, qui se profile derrière cette mélasse pseudo-intellectuelle, cet écoulement nihiliste de mots pompeux : abêtir une génération, la priver des outils intellectuels de résistance de manière à la livrer pieds et poings liés à toutes les manipulations commerciales et idéologiques.

Maxime TANDONNET

https://maximetandonnet.wordpress.com/2016/03/21/le-destruction-de-lintelligence/

 

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