“Abruti”, “fils de p...” : Griveaux insulte ses collègues de LREM
Selon “Le Point”, le candidat LREM aux municipales à Paris n’aurait pas été très tendre avec ses anciens adversaires pour l’investiture. Son entourage affirme qu'il s'est excusé auprès des principaux concernés.
Les voilà rhabillés pour l’hiver. Benjamin Griveaux n’a pas toujours été très tendre avec certains de ses collègues de La République en marche, rapporte Le Point. Quelques semaines avant son investiture par le parti présidentiel, l’ancien porte-parole du gouvernement semblait déjà bien confiant. " Je sais exactement ce que l’on va faire et sur quel calendrier, mais ça, c’est entre le président et moi […] Tout cela est très réfléchi depuis le début", aurait affirmé Benjamin Griveaux, cité par l’hebdomadaire.
"Qui tient Bournazel par les c… depuis le début si ce n’est moi? Pourquoi est ce qu’on fait entrer [Franck] Riester au gouvernement? Pour tenir les mecs d’Agir, tout cela n’est pas le fruit du hasard ", aurait-il ajouté. " Il y a un abruti chaque jour qui dit qu’il veut être maire de Paris", aurait même conclu Benjamin Griveaux.
Villani "quand même plus intelligent que les autres"
Le candidat pour la mairie de Paris n’a pas eu que des mots tendres pour ses anciens concurrents à l’investiture. Pour lui, Cédric Villani "n’a pas les épaules pour encaisser une campagne de cette nature. Il ne verra pas venir les balles, il va se faire désosse !". Concernant Hugues Renson, il aurait estimé que c’est un fils de p…, on le sait depuis le premier jour". L’ancien secrétaire d’Etat Mounir Mahjoubi bénéficie d’un cinglant no comment". Malgré les critiques à son encontre, Benjamin Griveaux consent, à propos de Cédric Villani, qu’il est "quand même plus intelligent que les autres".
Selon Le Point, ils ont tous été informés de ce que ce dernier pense d’eux, alors qu’il les appelle désormais à le rejoindre dans la bataille pour la mairie de Paris. Pas sûr que les "abrutis" apprécient. Preuve s’il en faut, Cédric Villani a récemment posé sur une photo avec la maire de Paris Anne Hidalgo lors du concert du 14 Juillet, quelques jours seulement après sa défaite.
L'entourage du candidat, cité par franceinfo, affirme que "Benjamin Griveaux déplore qu'une conversation privée se retrouve dans la presse". "Dès qu'il en a pris connaissance, il a appelé les personnes citées pour s'excuser auprès d'elles", est-il ajouté.