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Suède: le premier pays qui tombe

Lettre d’adieu à une Suède islamisée: les mots d’une femme qui fuit l’enfer pour aller vivre en Hongrie

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Lettre d’adieu à une Suède islamisée: les mots d’une femme qui fuit l’enfer pour aller vivre en Hongrie

Exclusivité Résistance républicaine. L’article peut être reproduit avec le lien d’origine et la mention: écrit et traduit pour Résistance républicaine par Jules Ferry.

La Suède est  en train de payer lourdement sa tolérance aveugle et son relativisme culturel face à l’islam. La colonisation musulmane est en train de gangrener le pays.

Certains décident de partir pour fuir l’enfer.

Voici l’introduction du webmagazine suédois "Katerina" qui publie cette lettre, témoignage effrayant de la Suède vue de l’intérieur:

J’ai choisi  [la rédactrice du magazine]  de publier cette lettre d’adieu à la Suède. Celle qui en est l’auteur a récemment publié le texte sur Facebook, et je souhaitais que ses mots soient plus largement diffusés. Car ils sont nuancés, équilibrés, tristes, et absolument pas outranciers comme on le reproche souvent aux critiques du système suédois défaillant.

En effet, beaucoup de gens ressentent la même tristesse dans leur cœur aujourd’hui, en 2019, alors que la situation en Suède devient insupportable à bien des égards.

Cela résume ce que beaucoup de citoyens suédois ressentent aujourd’hui.

J’ai déjà publié l’interview d’un couple qui a déménagé à Marbella, mais je pense qu’il est utile de relayer  davantage la parole de ceux qui décident de partir. Peut-être qu’ils peuvent contribuer au réveil des  politiciens. On peut toujours espérer.

 

Le message de  Mercedes Wahlby.

"Nous parlons de quitter la Suède depuis cinq ans et nous venons d’acheter un appartement à Budapest"

Ce n’est pas le cœur léger ni sans une certaine angoisse que nous avons pris cette décision. Nous parlons de quitter la Suède depuis au moins cinq ans, en évoquant la question dans tous les sens. Mon mari d’origine suédoise a été le plus motivé. Au fil des années, j’ai essayé de trouver des tonnes d’excuses pour retarder cette décision.

J’ai toujours espéré que cela finirait par s’arranger en Suède. Mais année après année, j’ai pu constater que les choses empiraient et j’ai peu d’espoir que cette évolution négative puisse être inversée. Je pense que c’est trop tard et que cela n’arrivera pas de mon vivant.

Je ne peux plus vivre avec cet énorme stress mental, l’insécurité grandissante, les assassinats, les coups de feu, les exécutions, les explosions, les viols, les viols collectifs, les  vols, les cambriolages des habitations, les passages à tabac, les feux de voitures, les incendies dans les écoles, les grands criminels qui, après un séjour en prison relativement bref, se retrouvent libres et  circulent librement parmi nous, la sécurité sociale de plus en plus démantelée, le manque de personnel soignant, d’enseignants, de logements pour personnes âgées, le manque de soins pour les personnes âgées, le nombre croissant de retraités pauvres, les municipalités en instance de faillite ou en  faillite avérée, toutes ces zones interdites [no-go zones]  nommées avec d’autres mots dans le discours officiel, le  manque de forces de  police à qui il faut une heure et demie ou deux heures  pour se rendre sur les lieux d’un crime en cours, ou bien qui finalement ne font pas le déplacement du tout, ces politiciens menteurs, quelle que soit leur couleur politique et les prétendus médias bien-pensants, l’étouffement de la pensée dissidente, la diminution de la liberté d’expression, de la démocratie et bien sûr -ceci  n’étant pas la raison moindre-  l’islamisation actuelle et généralisée du pays…

Si j’avais voulu cette forme d’Etat, j’aurais eu le choix entre 53 pays différents !

Je n’en peux plus d’entendre ou de lire quotidiennement que c’est comme cela dans la nouvelle Suède et que qu’il faut accepter et se satisfaire de  la situation.

Je n’en peux plus d’entendre les conseils de la police, progressivement complétés par de nouvelles recommandations, comme  verrouillez les portes de la voiture en conduisant, ne sortez pas seule le soir et la nuit, n’allez pas  courir seule dans les bois, ne restez pas dans les ruelles sombres ou les rues, ne portez pas de montres coûteuses ou de bijoux en or, ne portez pas certains types de vêtements, ne montez pas dans certains taxis ou ne vous  promenez pas seule en ville le soir ou la nuit, ne répondez pas aux accusations et ne regardez pas certains hommes dans les yeux pour que cela ne soit pas interprété comme une invitation, etc.

En d’autres termes, restez entre les quatre murs de la maison!

J’ai l’impression de vivre dans une prison, de ne pas pouvoir respirer librement, de devoir constamment me poser les bonnes questions, être aux aguets avec mon environnement et regarder par-dessus mon épaule.

Je suis une citoyenne franco-suédoise depuis de nombreuses années. Je vis en Suède depuis 1972. Je me considère bien intégrée et assimilée. Mon mari a souvent répété, dans le cadre de nos discussions sur l’émigration, que je suis plus suédoise que lui. Il a probablement raison, car j’ai aimé la Suède d’avant et l’ai considérée comme ma patrie.

La Suède m’a donné beaucoup plus que la France. Tôt dans ma jeunesse, la Suède m’a donné le bonheur. J’y ai aussi trouvé deux merveilleux amours. J’ai eu l’occasion de faire des études dès mon plus jeune âge. J’ai travaillé dur, j’ai eu une carrière et j’ai bien travaillé pendant toutes ces années. J’ai pris ma retraite à 67 ans, mais j’ai continué d’assumer des tâches jusqu’à l’âge de 69 ans. J’ai remboursé toutes mes dettes, y compris les dettes d’études, payé des impôts élevés et contribué davantage au contrat social que je ne l’ai utilisé.

Pour moi, la Suède est plus qu’un pays avec des paysages magnifiques et merveilleux tels que les hautes montagnes où j’ai passé trois semaines en 1992, les cottages rouge et blancs, les soirées en plein l’été où vous dansez autour du majstången, (fête autour du mât enrubanné/

arbre de mai) et chantez "Les petites grenouilles". Pour moi, la Suède, c’est aussi la culture suédoise dont nos politiciens, entre autres, nient l’existence.

La Suède, ce sont les Vikings, leur Ásatrú [culte de divinités tels qu’Odin et Thor],  leurs ravages, jusque dans mon ancienne patrie, la France et plus particulièrement la Normandie, où j’ai mes racines. La Suède, c’est aussi  ses  grands rois tels que Gustave Iᵉʳ Vasa, Charles XII (Carl de Suède), Gustave VI Adolphe de Suède, ses auteurs comme A. Strindberg, S. Lagerlöf, W. Moberg, A. Lindgren, ses artistes comme A. Zorn, B. Liljefors.

La Suède est A. Nobel, les nombreuses inventions suédoises dont la liste est  longue. La Suède, c’est Skansen avec ses vieux cottages d’antan, où vous pouvez sentir les ailes de l’histoire, son artisanat avec, par exemple, le soufflage de verre, la broderie de paysage, la filature de laine et de lin, le nouage et bien plus encore.

Au cours des dernières années, j’ai fait des recherches sur un départ dans un nouveau pays. La France est considérée depuis plusieurs années comme une alternative, et  l’Espagne, l’Italie, l’Angleterre, la Belgique et les Pays-Bas ne sont attractifs que d’un point de vue linguistique.

Le Danemark a longtemps été une opportunité, mais il a ses propres problèmes, même si sa situation n’est pas  aussi grave qu’ici en Suède,  en partie pour d’autres raisons. En dehors de l’UE, il est trop tard pour nous. Nous sommes trop âgés.

Quant aux pays du Groupe de Visegrád [la Hongrie, la Pologne, la République tchèque et la Slovaquie], plus j’entendais et lisais des choses négatives à leur sujet, plus j’étais intéressée pour enquêter moi-même sur le contenu des allégations. Nous avons visité la Pologne l’année dernière et cette année la Hongrie.

Je suis restée à Budapest pendant 35 jours et je m’y suis sentie bien.

Entre autres choses, je me suis sentie en sécurité.

Chaque jour, je prenais le bus et le métro même tard le soir et la nuit. Pas de problèmes. Je n’oserais jamais faire cela à Stockholm. J’ai vu un peuple sympathique et serviable, fier de son pays, de ses origines et de son drapeau. Devant le Parlement, il y a par exemple un mât avec le drapeau hongrois et  au moment où le drapeau est levé, il est honoré par deux soldats.

Je ne suis pas  naïve. Je ne pense pas que tout en Hongrie soit parfait. Par exemple, j’ai vu qu’il y avait de la pauvreté, qu’il y avait des personnes âgées qui mendiaient dans les rues et sur les places, probablement parce que leur pension n’était pas suffisante. J’ai vu qu’il y avait des toxicomanes et j’ai entendu dire qu’il y avait des problèmes avec un certain type de personnes comme celles qui traînent devant nos épiceries. Je comprends également que la Hongrie, qui subit de fortes pressions pour ne pas dire une extorsion de fonds de la part de l’UE, sera un jour obligée de faire ce que veut l’Union européenne, mais j’espère que je ne serai plus en vie.

MERCEDES WAHLBY

 

Cet article a été publié en suédois sur Facebook et dans le webmagazine; il n’existe à notre connaissance pas de version en français, à ce jour, autre que le présent texte présenté sur RR.

En suédois:

https://www.facebook.com/politikfakta/posts/2433593973398990

http://katerinamagasin.se/vi-har-i-fem-ars-tid-diskuterat-att-lamna-sverige-och-har-nu-kopt-lagenhet-i-budapest/

Ici en hongrois:

https://badog.blogstar.hu/2019/08/29/a-level-magyarul/82969/

 

 

http://resistancerepublicaine.eu/2019/09/09/lettre-dadieu-a-une-suede-islamisee-les-mots-dune-femme-qui-fuit-lenfer-pour-aller-vivre-en-hongrie/

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