Ne comptez pas sur moi pour mettre ici leurs indécentes et ignominieuses parodies
Charlie Hebdo se moque de la mort de nos treize soldats: dégueulasse!
Les dessins publiés par l’hebdomadaire satirique Charlie Hebdo sont tout simplement dégueulasses et ne grandissent pas ce journal. Il n’y a pas d’autre mot pour qualifier cette ignominie.
Dans une superbe lettre à la direction du journal, le général Thierry Burkhard, chef d’état-major de l’armée de Terre, exprime son indignation et sa peine.
On sait depuis toujours que cette publication a une longue tradition antimilitariste, mais la liberté d’expression et une forte inclination pour l’humour noir n’interdisent pas un minimum de respect pour nos soldats et leurs familles, qui ont vu leurs vies détruites au cours d’une traque des jihadistes au Mali.
En associant cinq caricatures plus outrageantes qu’humoristiques à une campagne de recrutement de l’armée de Terre, Charlie Hebdo s’est vautré dans la boue, alors que toute la nation est dans le recueillement et l’émotion, à 48 heures d’une cérémonie officielle aux Invalides, en hommage à nos héros morts pour la France.
Alors que les familles de nos soldats sont écrasées de douleur et de chagrin, il est clair que la direction de Charlie Hebdo a oublié les heures tragiques de janvier 2015, quand les siens tombaient sous les balles des terroristes musulmans, les mêmes que combattent nos soldats au Sahel.
Dois-je rappeler que les survivants du massacre du 7 janvier 2015 ont pu largement exprimer leur détresse et leur douleur au cours des jours et des semaines qui suivirent la tragédie, dans la presse ou en publiant leurs souvenirs?
Par conséquent, un minimum de décence eut voulu que ces mêmes survivants respectent à leur tour la douleur des familles de nos soldats. Mais c’est trop leur demander. Charlie Hebdo aurait-il le monopole de la souffrance?
Faut-il pleurer pour Charlie et rire quand nos soldats meurent en Opex?
Cet hebdomadaire se veut le symbole de la liberté d’expression, ce joyau inestimable qui fait la grandeur des véritables démocraties, soit. Mais un tel trésor, on se doit de le protéger sans le salir, sans le déshonorer.
Mais visiblement, la direction de Charlie Hebdo, qui n’a pas daigné répondre à la vague d’indignation qui a submergé nos armées et une partie de la classe politique, a perdu la mémoire.
Dois-je rappeler à cette direction l’immense émotion qui avait gagné le monde entier après la tuerie du 7 janvier 2015 ?
Dois-je lui rappeler que toute la planète a manifesté son soutien indéfectible aux victimes?
Dois-je lui rappeler que des chefs d’État étrangers se sont déplacés à Paris pour affirmer leur attachement aux libertés en clamant " Je suis Charlie "?
Dois-je lui rappeler que devant toutes les ambassades de France à travers le monde, des gens se rassemblaient pour dire qu’ils se sentaient français?
Dois-je rappeler que cette direction ne crache pas sur la protection policière qui lui est accordée, ni sur l’opération Sentinelle qui protège les citoyens?
Dois-je rappeler que Charlie Hebdo fut ajouté à la liste des citoyens d’honneur de la ville de Paris? Voici le discours d’Anne Hidalgo pour l’occasion:
" Cette distinction, extrêmement élevée, très peu attribuée, est réservée aux défenseurs les plus emblématiques des droits de l’homme de par le monde. Elle a récompensé d’immenses résistants à la dictature et à la barbarie. En choisissant de la remettre à Charlie Hebdo, Paris, notre ville, accorde à un journal héroïque le respect dû aux héros. "
" Le respect dû aux héros ", ça ne vous dit rien, Messieurs de la direction?
Il est trop facile de cracher sur les institutions régaliennes, tout en acceptant la protection de l’État et les honneurs officiels. Salir la mémoire de nos soldats morts au combat, c’est cracher sur la nation.
Dois-je enfin rappeler qu’il y eut trois jours de deuil national en hommage aux victimes de la barbarie islamiste?
Toute la nation s’est associée à la douleur et à la détresse des survivants de Charlie Hebdo et de leurs familles. L’élan fut unanime dans le monde.
Tous les pays européens, bien sûr, mais aussi les États-Unis, le Canada, Israël, la Chine, la Russie, le Brésil, l’Inde, la Turquie, l’Argentine, le Mexique et bon nombre de pays arabes, Libye, Égypte, Syrie et bien d’autres, avaient manifesté leur soutien.
En janvier 2015, c’est toute la planète qui se sentait française en hommage aux victimes de Charlie Hebdo. Tous vous soutenaient.
Et aujourd’hui, vous osez salir la mémoire de nos soldats avec des dessins sordides qui indignent nos armées et ajoutent à la douleur des familles?
Un tel comportement vous rabaisse dans des proportions que vous n’imaginez même pas.
Vous n’êtes même pas capables de rendre à nos soldats le centième de la compassion et du soutien dont vous avez bénéficié en 2015. Vous êtes pitoyables.
Certains de ces soldats morts en combattant les jihadistes, ces mêmes fous d’Allah qui vous ont massacrés, avaient à peine dépassé 20 ans! D’autres, plus âgés, laissent une veuve et des orphelins. Et ça vous amuse?
Ils sont tous des héros. Mais savez-vous seulement ce qu’est le métier de soldat? Le courage, le sens de l’honneur et du devoir, le don de soi, l’esprit de corps et une camaraderie indéfectible? À en juger par vos dessins, pour vous, tout cela est sans doute ringard.
Des valeurs sublimes dont vous vous gaussez, alors que sans cette jeunesse admirable qui s’engage pour servir et nous protéger, VOUS protéger, les mêmes qui vous ont massacrés en 2015 seraient rapidement les maîtres du pays. Mais en êtes-vous conscients?
Non, évidemment, et vous venez de le prouver de la façon la plus sinistre qui soit. Depuis la parution de ces dessins sordides, vous êtes davantage le symbole du déshonneur et de l’indécence que de la liberté d’expression!
Jacques Guillemain
https://ripostelaique.com/charlie-hebdo-se-moque-de-la-mort-de-nos-treize-soldats-degueulasse.html
Perso, j'avais mis un cartouche “je suis Charlie“ sur fond jaune; jaune comme la colère -contre ces abrutis- car j'avais “vu“ qu'ils allaient encore faire “ch…“ la France et les Français par leurs dessins sordides et leur idée pitoyable de “la liberté de la presse“ que la loi leur accorde.
Rendez le pognon qui vous a été donné pour vous aider à vous relever!