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Général Martinez: le McKinseygate est une trahison qui disqualifie Macron

Dans une excellente vidéo de 10 minutes, le général Martinez nous livre une brillante analyse de l’affaire MacKinsey, ce monumental scandale d’Etat que la presse fort embarrassée évoque timidement et de façon très superficielle, afin de ne pas entraver la campagne de celui qui règne sans partage depuis cinq ans.

 

https://www.youtube.com/watch?v=g0WrOSGN0G0

Il faut dire qu’en ayant la mainmise sur les quatre pouvoirs, législatif, exécutif, judiciaire et médiatique, il est beaucoup plus facile pour Macron de s’extirper d’une très sale affaire, que pour François Fillon, qui a lutté seul contre tous, face à une terrible machination politico-judiciaire outrageusement médiatisée.

Pourtant, François Fillon n’a jamais coûté un seul sou au contribuable, ce qui n’est pas le cas d’Emmanuel Macron, qui jongle allègrement et impunément avec les millions de l’Etat, pour mener sa politique ruineuse, qui nous a largement appauvris avec 600 milliards de dettes supplémentaires.

Toutes les affaires plus ou moins douteuses, qui ont parsemé la carrière politique de Macron, depuis le dépeçage d’Alstom jusqu’à l’affaire McKinsey, en passant par le scandale Benalla, marqué par le sabotage des deux enquêtes parlementaires, ainsi que par la dissimulation de preuves, en faisant disparaitre le coffre-fort de Benalla. Tout cela est la caractéristique d’un Etat mafieux.

Et n’oublions pas les soupçons de financement de sa campagne de 2017 par des oligarques algériens. Un autre dossier sorti récemment mais très vite enterré.

Toutes ces affaires plus que troubles, n’ont jamais inquiété ni la presse ni les juges, alors que les deux costumes reçus par Fillon ont mis la France en ébullition et ont torpillé son élection à la présidence.

L’extrême médiatisation de l’affaire Fillon, n’a d’égal que l’étourdissant silence des juges et des médias, dès lors que c’est l’hôte de l’Elysée qui est soupçonné de nager en eaux troubles. Macron a verrouillé l’Etat au point d’être devenu intouchable et il règne en maitre absolu sur le pays, ne craignant aucun acharnement judicaire ou médiatique.

Il vient d’ailleurs de limoger le patron du renseignement militaire, dont les services n’auraient pas été suffisamment performants, comparés aux renseignements américains, concernant l’offensive russe en Ukraine.

Pour ma part, j’avoue avoir un sérieux doute quant à cette version. Je crois plutôt que ce général a dû exprimer sa propre analyse du conflit, peu compatible avec la version officielle qui fait du méchant Poutine l’agresseur absolu, donc le seul coupable, sans jamais évoquer les véritables raisons de cette offensive, ni les lourdes responsabilités de Washington, de l’Otan et de Kiev.

Il est clair que Macron veut des agneaux étoilés totalement soumis à la tête de son armée, comme il l’avait déjà prouvé en 2017, en écartant sans ménagement le général Pierre de Villiers qui n’avait fait que défendre son budget. Sa trépignante colère incontrôlée, particulièrement grotesque, a ainsi révélé le caractère éminemment teigneux de notre petit président, qui ne souffre aucune contestation. Colérique et rancunier, il n’est pas aimé.

Jugé incapable de gérer sainement le pays, puisque 84 % des Français ne veulent plus de lui, il est néanmoins très craint puisqu’il baisse le pouce sans états d’âme pour condamner ceux qui s’opposent à lui. Macron a bien une âme de dictateur, qui ferait bien des ravages si elle n’était pas freinée par nos remparts démocratiques.

Mais revenons à l’affaire McKinsey

Je rappelle que cette enquête du Sénat a nécessité 4 mois d’auditions.  Des millions de Français ont visionné les débats.

 

Le général Antoine Martinez analyse le rapport du Sénat concernant le cabinet de conseil McKinsey, un sujet explosif susceptible de bouleverser les résultats de l’élection présidentielle.

Ce McKinseygate, somme toute très modestement évoqué par les médias, révèle en réalité trois scandales à lui seul.

1) Il y a bien entendu l’aspect économique et financier du dossier, le plus diffusé par la presse mais loin d’être le plus grave. Deux ministres ont tenté d’éteindre l’incendie, preuve qu’à quelques jours du scrutin l’affaire embarrasse l’Elysée.

Le Sénat dénonce une explosion des recours à ces cabinets de conseil, qui met au grand jour une inquiétante dépendance de l’Etat vis à vis de ces officines privées. Ce qui interroge quant à la compétence et à l’utilité de nos hauts fonctionnaires, systématiquement écartés des instances de décision. En 2021, le gouvernement a dépensé 1 milliard pour rémunérer ces cabinets de conseil.

A ce tarif, autant supprimer la haute fonction publique qui ne sert plus à rien. Le coût journalier d’un consultant est de 2200 euros, soit sept fois plus qu’un haut fonctionnaire. L’Etat en a rémunéré des milliers.

Le sénat dénonce ensuite les dérives de l’optimisation fiscale, qui ont permis au cabinet McKinsey de ne payer aucun impôt sur les sociétés pendant 10 ans, contrairement aux affirmations d’un cadre de ce cabinet, pourtant faites sous serment !

Le Sénat vient donc de saisir le procureur de la République.

2) Le second scandale de ce McKinseygate, beaucoup plus grave, est l’expansion illimitée de ces cabinets au coeur même de l’Etat, au point d’exercer une influence croissante sur les décisions politiques, le tout dans une opacité totale.

C’est un véritable réseau tentaculaire que ces officines ont tissé dans tous les rouages de l’Etat. La gestion de la crise sanitaire, avec ses multiples ratés,  interroge, puisqu’Emmanuel Macron a fait appel à ce même cabinet McKinsey pour l’aider.

Qui a décidé d’interdire aux médecins d’exercer et de soigner leurs patients ? Qui a décidé du tout vaccinal ? Qui a décidé de l’euthanasie de nos anciens dans les Ehpad ? Qui a décidé du confinement et des atteintes aux libertés publiques ? Qui a décidé d’imposer le passe sanitaire et le passe vaccinal ?

L’influence des officines privées s’exerce dans tous les domaines, économie, sécurité, défense, immigration. C’est ainsi qu’Angela Merkel a été conseillée par McKinsey pour ouvrir les frontières de l’Europe en 2015, ce qui a conduit à la submersion dévastatrice que l’on sait. Qui avait intérêt à un tel chaos en Europe ? Il est permis de s’interroger.

Le seul cabinet McKinsey oeuvre dans 65 pays. Cet entrisme généralisé ne peut que jouer contre les intérêts des Etats et des peuples.

3) Enfin, le troisième scandale, le plus grave, est la mise au jour d’un acte de trahison contre les intérêts de la France et des Français. McKinsey a accédé au coeur même de l’Etat, obtenant une masse d’informations sur son fonctionnement, ce qui représente un risque certain pour notre pays.

Des informations pouvant relever du secret d’Etat ou du secret défense et qui peuvent tomber entre des mains étrangères, remettant ainsi en cause notre souveraineté nationale. N’oublions pas que MacKinsey est un cabinet américain…

Cette atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation est donc bien une trahison.

Le scandale McKinsey est d’autant plus explosif qu’il survient à quelques jours des élections.

Un scandale de nature à bouleverser les résultats de l’élection, car il révèle l’extrême légèreté de notre président, qui livre à une officine privée et étrangère des informations confidentielles dont la divulgation pourrait être extrêmement dommageable pour la nation.

Pour ma part, après tant de scandales, de mensonges, d’abandons de notre souveraineté et pour tout dire de trahisons, j’estime qu’Emmanuel Macron est indigne de la fonction présidentielle.

Comme pour l’affaire Benalla, Macron le prend de haut, s’estimant au dessus des lois. « Portez donc plainte » dit-il goguenard, comme il clamait naguère « Venez me chercher », bien à l’abri dans son palais élyséen.

Il nous reste huit jours pour signifier à ce fossoyeur de la France son congé définitif.

Jacques Guillemain

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