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Le gauchisme? Une imposture, une sinistre farce!

Hier ces grandes consciences politiques, ces "mutins de Panurge", nous chantaient "combattons" quand nous n’avions en France aucun dictateur à combattre et aujourd’hui c’est "courage, fuyons Le gauchisme? Une imposture, une sinistre farce!
Hier ces grandes consciences politiques, ces " mutins de Panurge ", nous chantaient "combattons" quand nous n’avions en France aucun dictateur à combattre et aujourd’hui c’est "courage, fuyons" quand le pouvoir en place est chaque jour plus menaçant. Ah, ils ont fière allure nos "rebellocrates"!

Dans les "m’as-tu-vu" ridicules, obsédés par leur apparence, leur image commerciale, il y a un bel exemple:

Bernard Lavilliers qui, se trouvant par hasard assis dans un avion à coté de Salvatore Adamo et passant en sa compagnie un excellent voyage, lui demande à l’arrivée de ne pas sortir à ses cotés, obnubilé par son image de baroudeur d’opérette. Il ne participe pas aux Enfoirés car il "n’aime pas l’assistanat". Lui, en cas de besoin, "prendra un flingue et braquera une banque"! Oui, vous avez bien lu, il se croit sur un plateau de cinéma! C’est ce que devrait faire Bernadette 86 ans et ses six-cents euros de retraite, au lieu de fouiller dans les poubelles de supermarchés pour pouvoir manger! Ce qui n’empêche pas Nanard-le-guignol de déclarer en 2021: "Les politiciens sont hors sol".
Se soucier de la misère à l’autre bout du monde est une noble cause et ne prend que le temps d’écrire une chanson rémunératrice, mais le désespoir de Lucienne et de Raymond, prisonniers de banlieues pourries et dangereuses, n’a aucune importance.

Bien entendu tout cela n’est que du vent, du bidon, du toc, de la façade. Cet artiste engagé (dans quoi ?) est celui qui s’exprime toujours sur les plateaux de télévisions en penchant la tête du coté de son gros anneau. Les apparences, toujours les apparences. Des soignants, des pompiers, des milliers de salariés courageux sont jetés à la rue par un covidiste en chef hystérique. Des gens acclamés et applaudis hier sont bannis aujourd’hui. Rien à dénoncer à ce propos Bernard? Non, trop risqué, pas rentable! Et tes gros muscles alors, c’est pour la scène, la galerie? Le président est "agaçant", mais "personne ne s’en rend compte" dit-il. Seules les manières de Macron le dérangent, mais pas l’immense souffrance d’une partie des Français qu’il provoque. Mais qui est hors-sol Nanard? La France et son peuple, ce n’est pas ton niveau, car toi tu entends "le cœur du monde battre de plus en plus fort". Au passage je te signale que cette phrase ne veut rien dire, mais elle épatera ton public car le vide est votre "matière". C’est ça, la gauche!

Renaud, fils d’enseignants, prolo pour l’image commerciale, les pochettes de disques et l’alimentation du compte en banque, bobo dans le privé, s’est imaginé en Gainsbourg, le ridicule ne tuant – c’est bien dommage – personne. Gainsbourg-Gainsbarre est devenu Renaud-Renard, toute honte bue. Vit-il en HLM blême? J’en doute. Se déplace-t-il sur une mobylette? J’ai du mal à y croire. Le "Putain de camion" de Nice ne t’a rien inspiré Renaud? Simplement la recette de ta prestation niçoise reversée aux victimes, mais aucune prise de position politique sur ce sujet de fond qui demande un courage que tu n’as jamais eu et que tu n’auras jamais.

"Miss Maggie" n’est plus là, c’est dommage car elle se trouvait de l’autre coté de la Manche, aucun risque donc. Le matamore en cuir sur-mesure préfère maintenant l’éborgneur du petit peuple en gilets jaunes, l’arracheur de mains prolétariennes pour qui il a appelé à voter en 2017. Aucune chanson à écrire sur le sujet, Renaud, et sur celui qui permet cette violence inouie? Tu aurais pu écrire "Mister Manu" si tu "en avais". Non, rien de rien, non cela ne rapporte rien! Oui, c’est vrai, une chansonnette médiocre, le minimum syndical quoi, mise en scène dans une vidéo ridicule et s’en prenant au "connard de virus" mais pas à celui pour qui il a voté et qui l’a exploité politiquement. Au passage, un coup de griffe à Trump, destiné à rassurer ceux qui pourraient le soupçonner de vouloir abandonner le bord politique de collabos auquel il a toujours appartenu. Petite promotion de la laideur, aussi, en exhibant une partie de son vieux corps bedonnant recouvert de tatouages. Tu es répugnant Renaud, comme les musiciens qui t’accompagnent et, je te rassure, toujours de gauche. En France "les cons sont légion", tu as raison, Renaud, comme toi ils votent Macron. Tu étais un jeune rebelle de plateaux de télévision et d’émissions de variété, tu es devenu un vieux larbin du système.

Alain Souchon, le gentil garçon, annonce par un coup de gueule qu’il quitte Paris, capitale devenue invivable, sans s’étendre sur le sujet. Dire que la gauche, en l’occurrence la Dingo, détruit tout ce dont elle a la charge est au dessus de ses forces et surtout en contradiction avec son idéologie bornée, mondialiste et multiculturelle. Peu importe, il en a largement les moyens. Le peuple de France a du, il y a déjà vingt ans, fuir les banlieues avec les moyens du bord mais il s’en est d’autant moins aperçu qu’il n’en avait rien à faire. Mais où est donc cette "Foule sentimentale" si fructueuse, Alain? Elle ne l’est plus, sentimentale, à moins qu’elle ne soit plus…rentable?

Francis Cabrel, combien t’a rapporté "Saïd et Mohamed"? Combien t’ont rapporté toutes tes dénonciations musicales? Tu ne veux pas nous le dire? Et combien te rapporterait une chanson dont je t’offre le titre: "Christiane et Jean-Paul" salariés smicards vivant chacun de leur coté dans leur voiture déglinguée été comme hiver? Tu aurais pu écrire aussi "Mauranne et Laura" égorgées et éventrées à Marseille mais cela demande du courage et ne rapporterait rien, tu le sais, sinon un bannissement de ce showbiz puant d’égoïsme, de conformisme, et surtout de lâcheté. Tu as raison, tu lui ressemble.

Maxime Le Forestier est "Né quelque part" en France, pays devenu dangereux et dictatorial. Albert aussi est "né quelque part" à Bondy dont il a été chassé car "mangeur de porc ". Monique "née quelque part" à Trappes a réussi à échapper à une attaque au couteau, mais c’est banal. Tiens Maxime, toi, l’admirateur de Brassens, tu as chanté avec talent, comme d’habitude, et avec ta guitare magnifiquement jouée, comme il se doit, " Tant qu’il y aura des Pyrénées ". Qu’as-tu à dire de la macronie, de sa violence, qu’as-tu a dire de l’état de la France et de la terrible souffrance de son peuple, rien? Serais-tu, maintenant toi aussi un artiste "dégagé"? Le maître Brassens -que je mets personnellement au dessus de tous- semble avoir écrit cette chanson pour toi. N’aurais-tu pas cette vague impression? J’ai le sentiment qu’il a écrit aussi pour d’autres, suivez mon regard: "Je, tu, il, elle, nous, vous, ils, tout le monde le suit docile, il y a peu de chances qu’on détrône le roi des cons". Et ça ne rime ni avec Pompidou ni avec De Gaulle!

Voilà pour les lopettes d’hier, il y en a beaucoup d’autres.
Les chanteurs d’aujourd’hui sont dignes de leurs devanciers, ils sont de la même " trempe ", du même tonneau, artificiels, superficiels, lâches et moutonniers. Ils n’ont plus rien à dénoncer, à combattre, juste une chose à défendre: leurs situations privilégiées. La dictature est là alors, on baisse la tête et on collabore. Oubliés les mains arrachées, les yeux crevés, les salariés jetés à la rue, les humiliations, les insultes, les restrictions de libertés, l’obligation déguisée de s’injecter une saloperie dans le corps, malgré le code de Nuremberg. Une collaboration active, honteuse, dégueulasse, puisqu’ils sont allés jusqu’à appeler à voter Macron.

Thomas Dutronc, fils de son père et aussi fils de sa mère, astrologue pour les benêts, a appelé à voter pour celui qu’il devrait haïr, s’il avait la moindre conscience. "L’opportuniste" était-elle aussi une chanson prémonitoire, fiston à son papa? Se ranger dans le camp de celui qui cogne n’est pas très glorieux, n’est-ce pas! Ton père a chanté "Merde in France". A l’évidence ces effluves probablement agréables pour toi ont guidé ta prise de position.

Lulu Gainsbourg qui n’est pas digne d’être le fils de son père, soutient celui qui considère les chômeurs comme des fainéants refusant de traverser la rue pour trouver un emploi, lui, né avec une cuillère d’argent dans la bouche. "Ceux qui ne sont rien", "les sous-citoyens", les non vaccinés "qu’on emmerde", il n’en a rien à cirer, le rejeton. Le monde des salariés, des ouvriers, ce n’est pas son monde.

Matthieu Chedid, autre lavette et miauleur professionnel, fils de… oui, d’accord. Sais-tu qu’il n’y a pas de culture française, Matthieu, comme l’affirme ton président chéri, Moumoute 1er, qui ne sera jamais le mien? S’il n’y a pas de culture française, c’est quoi ton monde, le néant? Quoique … quand on écoute sur Youtube ton hommage à Christophe avec "Les mots bleus", nous n’en sommes pas loin … du néant!

Davy Sardou -que des grands noms- et ses collègues sont, entre autres, les hommes d’aujourd’hui qui ont appelé à faire barrage à Marine Le Pen. Des hommes d’aujourd’hui qui ont eu peur de maman-chats! La France est foutue. "Ne m’appelez plus jamais France" mais Frankistan. Sois rassuré, Davy, c’est pour demain. Un futur proche dans lequel la peau de tous ceux de ton monde arrogant, suffisant, subventionné et couard ne vaudra plus grand chose et ce ne sera que justice. A moins que vous ne vous aplatissiez, que vous ne courbiez l’échine, que vous ne vous soumettiez bref, que seule votre incommensurable lâcheté guide, une fois de plus, votre conduite.

La quasi-totalité de la classe politique est à vomir. Les medias d’état, radios et télévisions, gavés d’argent public, ne sont aujourd’hui composés que de caniches aboyant tous la même propagande. Quant aux artistes, mis à part une minuscule minorité (Brigitte Bardot, Nicoletta, Annie Duperey, Véronique Genest, Laurent Voulzy, Jean-Jacques Goldmann, Michel Polnareff, Francis Lalanne, et quelques autres), nous savons maintenant ce qu’ils valent.
"Les Enfoirés" étaient sans aucun doute une noble cause, malheureusement constituée en quasi-totalité d’enfoirés vénaux, voyant en elle un magnifique support publicitaire.

Cela fait vingt ans que je ne regarde plus la télévision; je n’irai plus jamais au concert ni au cinéma. Le monde artistique me dégoûte, me répugne et ne mérite qu’un définitif mépris.
Une partie du peuple de France, abrutie par les médias, manipulée par tous ces politicards pourris jusqu’à la moelle et bouffant tous au même râtelier, hypnotisée par cette méprisable clique de saltimbanques parasites -pléonasme- a voté pour sa disparition. Cette clique n’a aucun scrupule à travestir son égoïsme, son égocentrisme démesuré, en humanisme. L’autre partie de ce peuple, encore lucide, sera livrée à elle-même pour, probablement, le pire.
Le constat est sans appel: les veaux sont largement majoritaires. Moumoute 1er est ré-élu.

Bon quinquennat à tous!

Jim Jeffender

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