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  • Quand la chirurgie et la médecine aident à vivre!

    Un enfant né sans visage opéré avec succès

    Yahya, né avec de graves malformations, a retrouvé un visage à la suite d'un appel à la solidarité posté sur Facebook par un ami de son père.

    Yahya est né au Maroc il y a quatre ans. Un petit garçon pas tout à fait comme les autres puisqu'il est né sans yeux, sans nez, et sans mâchoire supérieure -entre autres malformations gravissimes. Pour éviter le regard des autres sur leur enfant, les parents du garçonnet avaient pris l'habitude de couvrir sa tête quand ils sortaient de la maison. 

    Du passé, désormais. L'année dernière, un voisin de la famille, le seul à posséder une connexion internet dans le village, a décidé de lancer un appel sur Facebook pour aider cette famille. Il espérait ainsi trouver des médecins prêts à prendre en charge le petit garçon, puisque tous les professionnels contactés avaient refusé de l'opérer, estimant l'entreprise trop complexe. 

    La bonne samaritaine est australienne

    Ce message, après avoir beaucoup circulé sur les réseaux sociaux, a touché une femme, Fatima Baraka, une femme d'origine marocaine habitant à des milliers de kilomètres du petit village marocain de Yahya, en Australie. 

    Bien décidée à venir en aide au petit garçon, Fatima, par ailleurs survivante d'un cancer du sein, a contacté pendant plusieurs mois nombre de chirurgiens. Jusqu'à réussir à convaincre un ponte de la chirurgie réparatrice australienne, Tony Holmes, de s'intéresser au cas de l'enfant. Après avoir fait venir la famille à Melbourne pour des examens complets au Royal Children Hospital, le chirurgien a fini par accepté d'opérer Yahya. 

    Une opération de 18 heures

    En février dernier, au terme d'une opération de 18 heures qui aurait pu le tuer, et pendant laquelle il a perdu la moitié de son sang, le petit Yahya s'est réveillé avec un nouveau visage. Une opération réussie, mais sur laquelle les chirurgiens ont préféré attendre pour communiquer. Les résultats positifs de cette chirurgie n'ont en effet été révélés que dimanche 28 juin. 

    Au site internet australien News.com.au, les médecins ont annoncé que d'autres opérations étaient prévues pour ajouter une prothèse de nez et des prothèses oculaires sur le visage reconstitué de Yahya. 

    Ses parents peuvent désormais envisager une vie plus normale pour leur petit garçon. 

    Voir aussi en vidéo un reportage de Daily news sur l'histoire du petit Yahya

     [Attention, certaines images peuvent choquer]

    Read more at http://www.lexpress.fr/actualite/societe/sante/un-enfant-ne-sans-visage-opere-avec-succes_1694773.html#bmSOUSLpxMdWX7xI.99

  • La desendance, c'est important!

    Faute de partenaire, des vers plats hermaphrodites s'autofécondent

    Une étude publiée par la revue de la Royal Society britannique décrypte cet étrange mécanisme.

    Un ver plat. Les Macrostomum hystrix s'injectent du sperme dans la tête pour s'autoféconder.

    Pour ces vers plats, le célibat n'est pas un problème. Selon une étude publiée mercredi 1er juillet dans la revue de la Royal Society britannique (en anglais), les Macrostomum hystrix développent un étonnant mécanisme d'autofécondation en l'absence de partenaire. Ils s'injectent leur propre sperme dans la tête en se piquant avec leur pénis en forme d'aiguille.

     Habituellement, ce ver utilise son pénis pour piquer un autre vers et lui injecter son sperme à travers la peau, ce que l'on appelle l'insémination hypodermique. Les deux partenaires possédant à la fois des organes reproducteurs mâles et femelles, ils s'accouplent en passant par un rite amoureux en forme de combat, les deux vers voulant tenir le rôle de père et cherchant à toucher l'autre en premier.

    L'accouplement reste le système de reproduction préféré

    Mais s'ils sont isolés, les vers s'injectent leur propre sperme dans la partie antérieure de leur corps, pouvant et préférant même se piquer à la tête. Les spermatozoïdes migrent ensuite vers les œufs, selon l'étude réalisée par des chercheurs de l'université de Bâle, en Suisse, et de l'université de Bielefeld en Allemagne.

    Les chercheurs notent que les vers n'utilisent l'autofécondation qu'en l'absence prolongée de possibilités de s'accoupler et qu'elle entraîne une baisse de la production de nouveau-nés et de la survie de la progéniture. L'accouplement de deux individus distincts reste le système de reproduction préféré par l'espèce mais il peut être un moyen d'assurer la reproduction dans des conditions écologiques défavorables, concluent les scientifiques.