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  • Retour vers le futur......

    La marque automobile, filiale de Toyota, dévoile le «Slide», une planche qui lévite grâce à la supraconduction.

    En 2015, Marty Mc Fly voguait sur une drôle de planche, qui lévitait à une dizaine de centimètres du sol: le hoverboard. Cette planche à roulettes sans roulettes fait rêver depuis trois décennies les fans de la saga Retour vers le futur. Visiblement, certains d'entre eux sont ingénieurs chez Lexus.

    Lexus promet de plus amples informations au cours de son opération marketing. Mais, pour l'instant, le public peut rester sceptique. Le hoverboard, fantasme des passionnés de futurisme, a déjà fait l'objet d'un canular bien ficelé: HUVr, une planche dont les mérites étaient vantés par la légende du skateboard Tony Hawk, était en fait sketch orchestré par Funny or Die.

    La plupart des inventions présentées par la trilogie de Robert Zemeckis sont l'objet de fantasmes récurrents, récupérés par les entreprises: l'équipementier sportif Nike a promis de mettre à la vente des chaussures à lacets automatiques d'ici à la fin de l'année. Avec son casque de réalité augmentée HoloLens, en cours de développement, Microsoft rejoint aussi la fiction et les lunettes -télévisions de Marty McFly.

    Si le hoverboard paraît quelque peu inutile, la supraconduction a de nombreuses applications: elle est notamment utilisée dans l'imagerie par résonance magnétique (IRM). On cherche aussi à utiliser cette technologie dans le transport d'énergie, mais elle est encore trop coûteuse pour être employée à grande échelle.

  • T'a une belle oreille de bras, tu sais....

    Elle se fait greffer une nouvelle oreille... cultivée dans son bras

    Pour offrir à leur patiente une prothèse d'oreille plus vraie que nature, des médecins belges ont cultivé un organe bio-artificiel dans son bras, et lui ont implantée.

    Durant 6 semaines, la prothèse bio-artificielle d'oreille a été cultivée dans l'avant-bras d'une jeune femme.

     

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    Durant 6 semaines, la prothèse bio-artificielle d'oreille a été cultivée dans l'avant-bras d'une jeune femme. RTL Belgique

     

    L'image est saisissante. La prouesse médicale

    ne l'est pas moins. Des médecins belges sont parvenus à cultiver une oreille dans l'avant-bras d'une jeune femme, avant de lui greffer le nouvel organe. Âgée de 19 ans, leur patiente avait dû être amputée de l'oreille en raison d'un cancer de la peau. Elle portait depuis une prothèse artificielle pour des raisons esthétiques. Sur RTL Belgique, qui a relevé la prouesse, le Dr Afshim Yousefpour, chirurgien maxillo-facial et chef de pôle "tête et cou" de la Clinique Ste-Anne St-Remi à Bruxelles raconte : "Ma patiente m’a dit qu’elle en avait marre de sa prothèse parce que chaque fois qu’elle l’enlevait, elle repensait à son cancer. (…) Elle m’a demandé, à moitié en rigolant, si je ne pouvais pas lui fabriquer une oreille". Une requête qui parait d'abord saugrenue au médecin. Pourtant, cela va lui donner une idée : fabriquer de façon bioartificielle une prothèse, faites de vrais cellules donc.

    Les cellules cultivées sur un moule

    Pour cela, l'équipe médicale a procédé à l'implantation d'une sorte de moule dans l'avant-bras de la jeune femme. Conçu dans un polyéthylène poreux, ce moule a pu être colonisé par les cellules de la patiente. Au bout de six semaines, le dispositif était recouvert d'une peau très fine mais entièrement irriguée. Ne restait plus qu'à percer l'oreille bio-artificielle pour la connecter au conduit auditif et à la greffer sur la jeune femme. "Tout n’est pas parfait, mais je pense que c’est une étape assez importante pour développer d’autres techniques, l’affiner" juge le praticien.

     

  • Au risque de vivre.....

    L’Environmental Protection Agency (EPA) américaine vient tout juste de publier une étude préliminaire attendue décrivant les impacts de la fracturation hydraulique sur les ressources en eaux potables. Cette synthèse de la littérature scientifique et des données disponibles conclut que le nombre de cas où la fracturation hydraulique a eu un impact sur l’eau potable est faible comparativement au nombre de puits fracturés et qu’il n’y a aucune indication de l’existence d’un mécanisme général de transmission établissant un lien entre la fracturation hydraulique et la qualité de l’eau.

    Des groupes écologistes québécois n’apprécient pas les résultats de cette étude environnementale, la plus exhaustive à ce jour sur la fracturation hydraulique. Ils affirment qu’elle ne prouve en rien que les forages soient sans risque pour l’environnement.

    En fait, on pourrait longuement élaborer sur le fait que la science ne peut pas prouver l’absence de risque. Elle peut simplement dire qu’un risque est très peu probable. Comme on ne peut pas dire que tous les corbeaux sont noirs, mais qu’il est très probable qu’un corbeau tiré au hasard soit noir.

    Mais certains vont même plus loin en affirmant qu’aller de l’avant avec l’exploitation de gaz au Québec reviendrait à "jouer à la roulette russe avec l’eau potable".

    Jouer à la roulette russe. En voilà une hyperbole révélatrice! Cela démontre bien le ton alarmiste dont font usage les groupes environnementalistes radicaux, comme Greenpeace. Mais la figure de style a aussi l’avantage de comparer deux événements "risqués", même si les conséquences sont très différentes, c’est-à-dire la mort pour l’un et boire de l’eau embouteillée pour l’autre.

    Il s’agit en effet d’un bon terrain de comparaison.

    Pour l’illustrer, voici une liste comparant les probabilités de réalisation de certains événements "risqués", dont le nombre de fuites aux puits liées à l’exploitation de pétrole et de gaz en Alberta en 2014.

     

    Événement

    Probabilité de réalisation

    Se tirer une balle dans la tête en jouant à la roulette russe

    1 sur 6

    Se retrouver dans un accident d’auto cette année

    1 sur 16

    Mourir d’un accident d’auto dans sa vie

    1 sur 82

    Souffrir d’une crise cardiaque cette année

    1 sur 250

    Incidents affectant l’eau reliés à la fracturation hydraulique dans le nord-est des États-Unis entre 2008 et 2012

    1 sur 289

    Domicile qui prend en feu cette année

    1 sur 300

    Déversements liées à la fracturation hydraulique qui atteignent les eaux souterraines selon l’étude de l’EPA

    1 sur 500

    Fuites aux puits reliées à l’exploitation de pétrole et de gaz en Alberta en 2014

    (avec ou sans impacts environnementaux)

    1 sur 2857

    Être frappé par la foudre dans sa vie

    1 sur 3000

    Que ce soit pour l’exploitation de pétrole et de gaz en Alberta ou pour l’exploitation du gaz de schiste au moyen de la fracturation hydraulique dans le nord-est des États-Unis, aucune fuite liée à un cours d’eau n’a eu d’impact négatif sur la santé humaine.

    Il est évident que la fracturation hydraulique comporte un risque, que ce soit pour la contamination de l’eau potable, les émissions de méthane ou les secousses sismiques. Le risque zéro n’existe pas.

    Cependant, à la lumière des données disponibles à ce jour, il serait plus honnête de comparer les risques associés à la fracturation hydraulique à ceux de se faire frapper par la foudre, plutôt qu’à ceux associés à la roulette russe.

    Contrepoint.org

     

     

  • Samsung Truck imagine la vidéo-sécurité routière

    L’agence argentine de design Leo Burnett s’est associée à la firme coréenne Samsung pour développer un concept qui ravira sûrement les automobilistes et les ministères des Transports.

    Le dépassement d’un poids lourd sur une route nationale est toujours une manœuvre délicate à cause du manque de visibilité et d’une mauvaise anticipation qui causent chaque année de nombreux accidents.

    Imaginée par Leo Barnett et Samsung, la technologie Samsung Truck est un dispositif de 4 caméras placées à l’avant du poids lourd qui projettent les images de la route sur 4 grands écrans incrustés à l’arrière de la remorque, et offrent une bonne visibilité de jour comme de nuit. Ainsi, l’automobiliste roulant derrière le camion a la même perspective de la route et de son horizon que le chauffeur routier et peut entreprendre un dépassement en toute sécurité. Si la firme coréenne persiste et signe, ça peut marcher…

  • La chirurgie du futur

     Spectaculaire greffe de cou en Pologne

    Un homme de 37 ans a reçu simultanément un larynx, un pharynx, un trachée, un œsophage et une thyroïde.

    "Je voudrais vous remercier pour tout ce que vous avez fait". Ces mots ne sont pas rares dans la bouche d'un patient fraîchement opéré s'adressant à ses médecins. Là où la scène sort de l'ordinaire, c'est qu'ils ont été prononcés par le malade avec ... la gorge d'un autre. L'homme, un Polonais, a en effet subi une spectaculaire greffe de cou le 11 avril pour réparer les dégâts d'un cancer de la gorge qu'il avait déclaré en 2009.

     "Deux opérations similaires ont eu lieu jusqu'à présent dans le monde, mais celle-ci était la plus complexe", explique Adam Maciejewski, médecin-chef de l'équipe responsable de la greffe au centre d'oncologie de l'institut Marie Curie de Gliwice, au sud de la Pologne. Pendant 17 heures, l'équipe de chirurgie a greffé plusieurs organes du cou: le larynx, la trachée, le pharynx, l'œsophage, la thyroïde, les muscles, les nerfs, les vaisseaux sanguins et la peau. "Après l'opération, les plus grands risques sont le rejet et l'infection, mais le traitement post-opératoire a pu être allégé car la tyroïde fonctionne déjà", explique le Dr Adam Maciejewski.

    Une longue attente

    En 2009, le patient a développé un cancer dont le traitement a conduit à l'ablation de son larynx, l'organe qui contient les cordes vocales et joue un rôle de distribution pour faire passer soit les aliments dans l'œsophage vers l'estomac, soit l'air vers la trachée pour aller vers les poumons. Son absence a condamné le malade à vivre en permanence avec une trachéostomie (ouverture de la trachée pour permettre la respiration). Par la suite, une nécrose de la gorge et de l'œsophage ont conduit à plusieurs tentatives infructueuses de reconstruction. C'est seulement en 2015 qu'il est qualifié pour une transplantation de tous les organes de son cou. "Mon fils a toujours été une personne sociable mais sa maladie a rendu sa vie relationnelle très difficile", confie le père du patient.

    D'après les soignants, les conditions de vie difficiles de ce malade de 37 ans et la faible chance de réapparition du cancer ont étés suffisantes pour justifier une transplantation. Avant l'opération, il s'était confié dans une vidéo au média Polonais TVN 24: "Quand nous (le patient et son père NDLR) sommes allés à Gliwice, nous comptions sur une reconstruction de l'œsophage et nous sommes revenus avec la promesse d'une transplantation du larynx. Un miracle."

     "Mon fils est fort psychologiquement, il pense déjà à son retour dans la vie active", poursuit le père du patient. D'après l'équipe soignante, le malade mange uniquement de la nourriture mixée et parle encore avec difficultés, malgré de grands progrès. Les médecins ne précisent toujours pas sa date de sortie de l'hôpital. "La voix du patient ira mieux avec le temps, souligne Adam Maciejewski. Nous en sommes au premier stade de réhabilitation et il doit encore passer par une rééducation qui l'aidera à mieux utiliser sa gorge. Nous sommes confiants dans le fait qu'il pourra un jour manger, parler et respirer comme tout le monde".

     

  • Découvertes révolutionnaire sur le cerveau

    Des vaisseaux lymphatiques dans le cerveau

    Contre toute attente, des vaisseaux lymphatiques ont pour la première fois été décelés dans le cerveau, alors que les scientifiques estimaient jusqu'ici qu'il en était dépourvu. Cette découverte majeure pourrait révolutionner la compréhension et le traitement des maladies neurologiques comme Alzheimer ou la sclérose en plaques.

    C’est une découverte tout simplement stupéfiante, appelée à bouleverser de fond en comble les livres d’anatomie. De quoi s’agit-il ? Des chercheurs américains ont découvert l’existence de vaisseaux lymphatiques dans le cerveau, reliant ce dernier au système immunitaire. Or jusqu’ici, le cerveau était supposé… être totalement dépourvu de tels vaisseaux. En d’autres termes, aucun "lien" anatomique direct entre le cerveau et le système immunitaire n’était connu jusqu’à ce jour.

    Au-delà de la révolution que ce résultat majeur va provoquer dans nos connaissances anatomiques, c’est également la compréhension de nombreuses maladies affectant tout à la fois le système nerveux central et le système immunitaire qui devrait être considérablement améliorée par cette découverte. C’est par exemple le cas de la sclérose en plaques, cette maladie auto-immune qui affecte le système nerveux central. Ou encore la maladie d’Alzheimer, une affection neurologique dont les liens avec le système immunitaire sont très mal compris.

    Pour bien comprendre ce dont il s’agit rappelons au passage ce qu’est le système lymphatique: il s’agit d’un système formé par des vaisseaux et des organes chargés du drainage des substances de rebut, dont des protéines et des lipides, produites lors du métabolisme cellulaire.

    Toutefois, le système lymphatique n'est pas présent partout dans le corps humain. Toutes les analyses anatomiques conduites jusqu’ici avaient en effet indiqué que certains organes étaient dépourvus du drainage lymphatique, comme les os et le cerveau. Concernant ce dernier, c’était en tout cas ce qui était supposé jusqu’ici, avant la découverte réalisée par le neurologue Antoine Louveau et ses collègues de l'Ecole de Médecine de l'Université de Virginie (Etats-Unis).

    Pour réaliser cette découverte, Louveau et ses collègues ont mené des analyses sur des souris. Lesquelles ont révélé l’existence de vaisseaux lymphatiques dans les méninges, ces membranes recouvrant le cerveau. Et ce, en totale contradiction avec ce qu’affirmaient jusqu’ici tous les traités d’anatomie. Des vaisseaux bien cachés, qui avaient échappé à toutes les dissections anatomiques réalisées dans le passé…

    Pourquoi ces structures lymphatiques avaient-elles échappé jusqu'ici au regard des anatomistes? Pour une question méthodologique. Car c’est bien l’adoption d’une nouvelle méthode de dissection qui a permis à Louveau et ses collègues de déceler ces vaisseaux. Si la procédure habituelle prévoyait tout d'abord l'ablation des méninges du cerveau, pour ensuite les "fixer" ("fixer" un tissu consiste à immobiliser les cellules dans l’état dans lequel elles étaient juste avant l’intervention), Louveau et ses collègues ont tout simplement inversé le processus : ils ont d’abord fixé les méninges alors qu’elles étaient toujours présentes dans le cerveau, et ce n’est que dans un second temps qu’ils les ont extraites avant de les analyser en microscopie. Une méthode présentant l’avantage de conserver beaucoup plus efficacement les méninges dans leur état d’origine.

    Grâce à ce changement méthodologique, Louveau et ses collègues ont ainsi pu déceler la présence de cellules immunitaires et de vaisseaux lymphatiques au sein des méninges…

    En plus de révolutionner nos connaissances sur le cerveau, cette découverte est susceptible de renouveler le débat sur l'approche médicale des maladies neurologiques. En effet, on sait que des pathologies comme la maladie d’Alzheimer impliquent l'accumulation massive de protéines dans le cerveau (les protéines bêta-amyloïdes). Or, il est tout à fait possible de faire l’hypothèse que l’accumulation de ces protéines proviendrait d’une mauvaise évacuation de ces dernières par les vaisseaux lymphatiques…