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robotique - Page 2

  • Roméo va vous changer la vie

    Scénario

    Romeo est dans l’appartement de M. Dupont, son utilisateur. M. Dupont vit seul, il est récemment sorti de l’hôpital, se déplace difficilement et a des troubles amnésiques modérés.

    Dans la matinée, M. Dupont dit à Romeo qu’il va faire des courses pour son déjeuner et lui énonce sa liste de courses. Romeo en prend bonne note dans son agenda et l’informe, qu’hier, M. Dupont lui a demandé de lui rappeler d’acheter du lait. M. Dupont remercie Romeo et rajoute le lait sur sa liste. Romeo salue M. Dupont d’un « à tout à l’heure » quand il le voit sortir et referme la porte derrière lui. Mais avant que la porte ne se soit refermée, le téléphone sonne. M. Dupont rentre et décroche le téléphone. Quand il raccroche, il dit à Romeo que ses petits enfants vont venir à 16h. Romeo rajoute le rendez-vous dans l'agenda mais quand il voit M. Dupont s’en aller il se dit que c’est sans doute pour faire les courses. Considérant le temps que cela prend généralement à M. Dupont et la contrainte horaire due au nouveau rendez-vous, il lui conseille soit de reporter ses courses à plus tard, soit de prendre son fauteuil roulant plutôt que sa canne afin d’avoir le temps de faire sa sieste après le repas.

    Quand M. Dupont rentre des courses, le robot détecte que M. Dupont est fatigué et lui propose de l’aider à préparer le repas. M. Dupont accepte et lui demande de mettre au four le plat préparé qu’il a acheté. Comme il a déjà montré au robot comment faire, celui-ci est capable de préparer le plat avant de le mettre au four.

    Pendant ce temps, M. Dupont fait chauffer de l’eau sur la plaque de cuisson. A ce moment là, le téléphone sonne et M. Dupont part répondre dans sa chambre. Au bout d’une minute, Roméo ne le voyant pas revenir dans la cuisine, il part l’informer du danger de la casserole sur le feu. M. Dupont raccroche et revient éteindre la plaque de cuisson.

    Lors de la prise du repas, M. Dupont a un doute sur les médicaments qu’il doit prendre. Il demande à Roméo qui consulte l’ordonnance qu’il a enregistrée et lui rappelle la posologie des médicaments à prendre.

    Après le repas, Romeo sait que M. Dupont a l’habitude de faire une sieste d’une demi-heure. En effet, M. Dupont se retire dans sa chambre. Mais au bout d’une heure, il n’en est pas ressorti. Romeo s’inquiète et entre dans la chambre pour voir si tout va bien. Il essaye de parler à M. Dupont mais celui-ci ne réagit pas. Romeo prend alors contact avec le centre de téléassistance qui prend le contrôle de Romeo pour évaluer la situation. Comme la parole ne suffit pas à tirer M. Dupont de son sommeil, le télé-opérateur prend le contrôle de la main de Romeo pour, tout en veillant à ne pas le blesser, le secouer légèrement. Cette fois M. Dupont se réveille. Il était juste plus fatigué que d’habitude.

    Lorsque les enfants arrivent à 16h, ils se précipitent pour voir le robot qui est allé chercher des boissons dans le réfrigérateur. L’un d’eux arrive derrière Romeo au moment où celui-ci se retourne avec la bouteille de jus de fruit dans la main. Le robot, qui n’a pas vu l’enfant arriver, détecte le contact de son bras contre celui de l’enfant et arrête son geste avant de lui faire mal.

    Après le départ des enfants, M. Dupont reste longtemps assis, sans activité. Romeo s’en inquiète et lui suggère des activités en fonction des habitudes de M. Dupont : appeler un ami pour faire une partie de cartes, lui donner un livre ou le programme TV. M. Dupont opte pour la partie de cartes et appelle son ami.

     

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    http://projetromeo.com/fr/scenario

     

     

  • Impression 3D : Un stylo pour dessiner en relief

    Appelée par certains la 4e révolution industrielle, l’imprimante en 3 dimensions qui consiste à superposer des couches de matières de plastique fondu ne cesse de faire parler car les possibilités et les évolutions sont quasi-infinies. Une voiture avait été entièrement imprimée en 3D en 44 heures, c’est dire l’avancée technologique que nous offre la 3D. Chaque évolution technologique est menée à se miniaturiser, et l’imprimante 3D n’y échappe pas. C’est plus précisément sous forme de stylos 3D que cette technique s’adapte afin d’être accessible à tous. Tous les stylos 3D créés à ce jour consistent à faire fondre une tige de plastique à des températures très élevées, c’est là que se démarque Creopop qui utilise de l’encre sensible à la lumière qui se solidifie grâce aux ultraviolets.

    Contrairement aux autres stylos, Creopop n’utilise donc pas de plastique ce qui signifie pas de brûlures dues à la chaleur très élevée, pas de danger pour les yeux et pas d’odeurs nauséabondes de plastique. Par ailleurs, il ne requiert aucun cordon d’alimentation, il fonctionne avec une batterie chargeable par micro USB. Alors que l'imprimante 3D débutait dans l'impression en plusieurs couleurs, le stylo 3D va bien plus loin car l’encre photosensible utilisée existe sous différentes formes pour laisser libre cours à l’imagination. Encre fluorescente qui brille dans le noir, encre élastique, encre magnétique qui se colle sur un frigo, encre qui change de couleurs en fonction de la température et même encre pour faire du bodypainting, c’est ce qu’on appelle avoir le choix. Creopop en est à sa 3e génération de prototype ergonomique. Le design et la performance de ce stylo dessinant en 3 dimensions en sont encore au stade de perfectionnement. Creopop a lancé son stylo 3D sur le site de crowdfunding Indiegogo et il devrait être commercialisé en 2015 au prix de 89$, ce qui reste abordable par rapport aux autres stylos 3D.

     

  • SIDERANT!

    Spot, le chien du futur !

    Après Big Dog, la société Boston Dynamics présente son nouveau quadrupède robot : Spot.

    Par Thierry Berthier.

     

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    credits Big dog military robots (CC BY-NC-SA 2.0)

    Le 9 février 2015, la société américaine Boston Dynamics présentait dans une impressionnante vidéo, Spot, l’un de ses nouveaux robots quadrupèdes. Cette vidéo postée sur Youtube a été vue par presque quatre millions de visiteurs en trois jours seulement. La performance technologique de Boston Dynamics, société de robotique rachetée en décembre 2013 par Google, est bien au rendez-vous. Dans la lignée de Big Dog, le robot Spot ressemble à un chien encore un peu « pataud » mais possède un équilibre à toute épreuve. Ainsi, Spot est capable d’encaisser des coups de pieds donnés par un homme et de s’adapter à des forces latérales sans perdre l’équilibre. Le robot compense les efforts qu’il subit, se stabilise rapidement, ceci même sur un sol gelé. La recherche de résilience dynamique a clairement guidé le développement de Spot. C’était déjà le cas pour le programme Big Dog. Capable d’évoluer en terrain accidenté, de monter un escalier, de courir aux côtés d’un homme sans chuter, Spot atteint un niveau opérationnel désormais compatible avec des utilisations civiles et militaires. Boston Dynamics présente succinctement et sobrement sa création : « Spot is a four-legged robot designed for indoor and outdoor operation. It is electrically powered and hydraulically actuated. Spot has a sensor head that helps it navigate and negotiate rough terrain. Spot weighs about 160 lbs ».La vidéo de Spot nous suggère alors deux réflexions complémentaires :

    Spot est d’abord un succès stratégique pour Google

    Google doit se féliciter d’avoir racheté fin 2013 la société Boston Dynamics car son expertise et son avance technologique ne relèvent ni de l’illusion ni de la spéculation. L’innovation de rupture en matière de robotique est flagrante et les futurs « maîtres » de Spot seront certainement très nombreux. Lorsqu’on imagine le marché potentiel de Spot, on pense immédiatement à l’usage militaire. Spot suivra le combattant et fera office de chien-mule, transportant sans fatigue des charges lourdes. Il pourra intervenir en milieu contaminé ou effectuer des reconnaissances en le dotant de capteurs ad-hoc. L’usage civil est tout aussi large. On pense notamment à l’automatisation de certains chaînons de production industrielle, à la sécurité civile, à l’aide aux personnes handicapées (Spot en chien d’aveugle), aux personnes dépendantes, aux personnes âgées ou simplement Spot comme chien de garde ou chien de compagnie. La mise en production de Spot semble à la fois proche et évidente.

    Spot nous conduit vers l’admissibilité zoomorphique

    Sur un plan strictement robotique, les capacités dynamiques et la morphologie de Spot le font entrer de plain pied dans une zone d’acceptabilité pour l’observateur humain. Spot franchit une barrière d’admissibilité zoomorphique qui sépare l’objet mécanisé perçu par l’homme en tant que tel et le robot imitant l’animal et suscitant une perception humaine différente. Cette barrière d’admissibilité zoomorphique marque une frontière diffuse au sein de la perception humaine : d’un côté, les robots industriels, mécanisés, qui ne suscitent pas de sentiment particulier chez l’observateur humain et de l’autre, des robots imitant l’animal ou l’homme, provoquant de fait des réactions et des sensations spécifiques. Pour des robots humanoïdes, la zone d’Uncanny Valley (vallée dérangeante) a fait l’objet de nombreuses études. Elle correspond (en simplifiant) à une phase de malaise ressenti dans l’imitation de l’homme par la machine. L’observateur humain ressent une forme de dégoût au contact du robot humanoïde qui n’imite pas assez bien l’homme pour passer pour humain mais suffisamment bien pour provoquer ce malaise. Cette zone d’Uncanny Valley est à rapprocher d’un test de Turing sensitif qui ne serait pas passé avec succès par la machine mais qui serait tout de même très proche de ce succès. Concernant un robot zoomorphe comme Spot, la zone d’Uncanny Valley est certainement très resserrée et le zoomorphisme semble s’imposer rapidement chez l’observateur humain.

    Pour s’en convaincre, j’invite le lecteur à visionner ou revisionner la vidéo de Spot en particulier à la trentième seconde lorsqu’un de ses concepteurs le pousse violemment avec le pied. Quelle est notre réaction immédiate, instinctive ? Que ressentons-nous de manière inconsciente ? Notre cerveau va associer cette « agression » à une agression équivalente réalisée sur un vrai chien et va désapprouver instinctivement le geste de l’opérateur. Le transfert zoomorphique opère pleinement et modifie notre perception du robot. Ce transfert devient possible lorsque le robot atteint un niveau de performance et d’imitation avec l’animal suffisant pour créer l’association. On se situe alors dans une phase de pré-succès pour un test de Turing sensitif…

     

    La vidéo est ici:

    https://www.contrepoints.org/2015/02/13/197829-video-decouvrez-spot-le-chien-du-futur

     

     

  • L'ère des robots est enfin venue et c'est une opportunité pour la France

    Les robots sortent aujourd’hui du champ de la science-fiction pour s’immerger dans la réalité. Syntec Numérique, en partenariat avec Odoxa, a interrogé les français pour savoir ce qu'ils pensaient de la robotique et s'ils la voyaient comme une aubaine ou une menace. 

    Une majorité de Français semble d'ores et déjà convaincue par le développement et l'intérêt de la robotique, et ce, qu’il s’agisse de robots dédiés à la santé (84 %), aux personnes âgées (75 %) ou aux différents usages domestiques (74 %). Même son de cloche pour les applications professionnelles et les usages pour diminuer la pénibilité du travail ou effectuer des tâches complexes ou dangereuses (72 % et 64 % de la population).

    "Les robots sortent définitivement du ghetto de la science-fiction pour venir révolutionner la vie à domicile, les conditions de travail, la médecine et les sciences, explique Bruno Vanryb, Président du collège éditeurs de Syntec Numérique. Il faut reconnaitre que les applications domestiques de la robotique telles que l’aspirateur ou la tondeuse à gazon autonomes ont fait beaucoup pour rendre plus accessible le recours aux machines". 

    Convaincues de leur utilité, 42 % des personnes interrogées possèdent au moins un robot dans leur vie quotidienne ou souhaiteraient en acquérir un. Son développement semble seulement limité au prix : 33 % des français les trouvant encore trop onéreux. "Ce frein lié aux coûts de conception et de fabrication ne devrait pas en rester un très longtemps, si une véritable filière industrielle et scientifique de la robotique se met en place avec des entrepreneurs engagés, comme ce fut le cas pour l’explosion de l’informatique dans les années 80, de la téléphonie mobile à la fin des années 90 et plus généralement du numérique depuis les années 2000" ajoute Bruno Vanryb.

    Ainsi, la création d’une vraie filière française de la robotique est perçue comme une véritable opportunité pour une grande majorité de la population. "Une nouvelle ère de croissance pourrait ainsi s’ouvrir pour l’industrie du futur, nouvelle ère qui permettra de compenser largement la seule inquiétude exprimée par les Français sur la robotique, à savoir la possible destruction d’emplois que pourrait provoquer la généralisation des robots !" conclut Bruno Vanryb.

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  • Si vous osez en parler à grinpice, numérotez vos abattis!

    Ces robots qui pourraient remplacer les abeilles

    Les RoboBees sont des petits robots de trois centimètres dont les ailes sont capables de battre 120 fois par seconde.

    Aujourd'hui, un tiers de notre nourriture dépend directement de l'abeille, le pollinisateur le plus important de la planète. Or, depuis plusieurs années, des millions d'abeilles disparaissent. Des chercheurs américains auraient trouvé une solution : les RoboBees.

    Les abeilles pollinisent près d'un tiers de la nourriture que nous mangeons. Sans elles, vous risqueriez bien de vous trouver à court de fruits et légumes dans vos supermarchés. Mais depuis quelques années, elles disparaissent à un rythme sans précédent, c'est le syndrome d'effondrement des colonies. Suite à ce constat attribué aux maladies, parasites et pesticides, et pour enrayer le déclin de ces insectes pollinisateurs, des chercheurs américains se sont lancés dans la fabrication de RoboBees . 

    Ces insectes artificiels mis au point par des ingénieurs de Harvard, aidés par des biologistes de la Northeastern University de Boston, sont capables de faire fructifier les cultures grâce à un appendice pollinisateur. Mis sur orbite en 2009, le projet RoboBee est déjà parvenu à faire voler des robots de 80 mg, très semblables aux abeilles, d'une envergure de trois centimètres. Leurs ailes, capables de battre 120 fois par seconde, sont animées par un muscle créé à partir de matériaux piézoélectriques, qui se déforment sous l'action d'une tension électrique. Seule ombre à l'horizon pour les RoboBees: leur alimentation. Les chercheurs réfléchissent actuellement à des piles miniatures à combustible à oxyde solide, qui fonctionnent à partir d'hydrocarbures et qui permettent un bon rendement électrique.

    L'autre défi de la RoboBee est son système de navigation. Les robots doivent non seulement reproduire le comportement d'insectes pris séparément, mais aussi le comportement qui émerge de milliers d'abeilles en interaction. L'astuce développée pour le moment s'oriente autour de la «ruche». Les milliers de RoboBees déployés pourraient déposer leurs informations dans une mémoire informatique. Deux programmes seraient alors en charge de les analyser: le langage Karma indiquera individuellement à chaque robot la nouvelle zone à polliniser et le modèle OptRad traitera, quant à lui, l'essaim d'abeilles afin d'apporter une réponse collective aux RoboBees. Les RoboBees, outre leur rôle pollinisateur, pourraient également servir à surveiller des zones inaccessibles ou dangereuses pour l'homme.

    Un projet vivement dénoncé par Greenpeace

    Le projet, porté par la robotique, est dans le viseur de l'ONG de protection de l'environnement depuis son lancement en 2009. Selon un rapport publié par Greenpeace, «plus de deux tiers des pollens prélevés dans les champs et ramenés à la ruche par les abeilles ouvrières seraient contaminés». Et pour l'organisation, la cause de cette disparition ne fait pas de doute: les pesticides utilisés par «l'agriculture intensive qui utilise à outrance des produits chimiques». L'organisation écologiste a donc lancé une campagne choc intitulée «Ceci n'est pas notre vision de l'agriculture». Greenpeace explique ainsi dans une vidéo que «le déclin des abeilles ne relève pas de la science-fiction, c'est une réalité». La vidéo met en scène des abeilles-robots qui fonctionneraient à l'énergie solaire. Une invention qui, selon Greenpeace, pose des questions éthiques et remet en cause le rapport entre l'homme et la nature.

    L'annonce du ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll en faveur de la protection des abeilles tombe à l'eau comme Zozo. Fin avril, il a en effet annoncé que le gouvernement prévoit d'interdire totalement l'épandage des pesticides en journée. Jusqu'ici, il était déjà interdit d'utiliser le matin tous les produits chimiques comportant la mention «Abeilles». Mais des dérogations étaient accordées à de nombreux agriculteurs.

    Quoi qu'il en soit, même si Greenpeace dénonce déjà vivement le projet RoboBee, les petits robots ne devraient pas voir le jour avant une dizaine voire une quinzaine d'années, selon Business Insider. En attendant, plutôt que de concentrer les efforts sur des alternatives aux abeilles, ne serait-il pas plus simple de les préserver? La question fait déjà débat et ravive ce que Albert Einstein affirmait, «Si l'abeille disparaissait du globe, l'homme n'aurait plus que quatre années à vivre».

     

     

  • Obligeons les Japonais à faire des robots qui ressemblent à des machines et pas aux humains!

    Le consortium aux 100 robots que les Japonais viennent de lancer

    Le robot Pepper, conçu par le français Aldebarran robotics, a été présenté au Japon pour la première fois. L'actionnaire de référence de l'entreprise française étant la Soft Bank, un opérateur... japonais !

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    Plus de 300 sociétés japonaises se sont regroupés, le 1er juillet à Tokyo, pour lancer un consortium 100% robots. Son objectif ? Développer d'ici 2020 une centaine de robots dotés des dernières technologies. Baptisée i-RooBO Network forum, cette organisation (présidé par le professeur Tokuda de l'université de Keio) rassemble en fait deux grappes d'entreprises existantes : celle de Toshiba-Toyota-NTT et celle de petites entreprises spécialisées dans la robotique.

    Le consortium va développer en priorité des robots de compagnie, d'assistance ou de services, plutôt à destination du grand public. Pour financer ces projets, le consortium envisage de faire appel aux financements participatifs.

    Le Japon est en train de se structurer pour conserver son avance en robotique. Premier utilisateur au monde de robots industriels, le pays voudrait organiser, en parallèle des jeux olympiques de 2020, les JO des robots. Le but, selon le premier ministre Shinzo Abe, est de se servir de cette vitrine pour réaffirmer le savoir-faire japonais.