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Une interne violée au sein de l’hôpital de la Timone. Accusations de failles dans la sécurité

L’information a été révélée ce mardi 18 juillet par le syndicat autonome des internes des hôpitaux de Marseille (SAIHM). Les faits remontent au dimanche 9 juillet date à laquelle une interne en 9e année de médecine a subi une violente agression à caractère sexuel au sein de l’internat de l’hôpital de la Timone 1. « Elle souffre, en plus du traumatisme psychique, de multiples plaies de la face, fractures des os du crâne et d’une hémorragie intracrânienne », précise le SAIHM. Selon La Provence l’information avait été tenue secrète jusque-là pour permettre aux enquêteurs de mener leurs investigations en toute discrétion.

Le 9 juillet, vers 18 h 30, une première interne est violemment bousculée par un homme et réussit à s’échapper. Quelques minutes plus tard, une seconde jeune femme entre dans le bâtiment réservé aux internes en médecine et pharmacie où elle réside (situé dans l’enceinte de l’hôpital de la Timone). Un homme "l’a suivie, l’a frappé au visage et a tenté de la violer à quelques pas de sa chambre" a expliqué au Quotidien du Médecin Justin Breysse, président du SAIHM. L’agresseur emprunte la porte d’entrée du bâtiment où résident cent-cinquante internes et dans lequel on ne peut normalement entrer qu’avec un badge. « C’est une zone d’accès sécurisée. Mais cette porte était cassée depuis six mois », souligne Justin Breysse.

Précédentes alertes

Ce dernier déplore les failles de l’administration qui n’ont pas tenu compte des précédentes alertes. « Depuis 2014, nous réclamons des mesures de sécurité. Il y a deux ans, des cambriolages ont été signalés. Il y a eu aussi des intrusions de personnes sans domicile fixe ou encore des toxicomanes. Nous avons l’impression d’être méprisés par la direction », ajoute le président du syndicat.

« Le directeur de la Timone s’est rendu sur place et a apporté son soutien à l’interne blessée notamment afin qu’elle puisse bénéficier des conditions optimales de sécurité et de calme lors de son hospitalisation, précise France Bleu Provence. Un soutien psychologique lui a également été proposé. »

Le SAIHM et la direction hospitalière ont confirmé que la victime avait porté plainte. L’agresseur a été interpellé lundi 17 juillet. Il était déjà connu des services de police, indique l’Assistance Publique des Hôpitaux de Marseille. Une surveillance de l’internat par caméra a été mise en place. Un agent de sécurité est en poste depuis le 10 juillet devant l’entrée de la résidence. Et la porte cassée a finalement été réparée.

A demain

1 Créé en 1974 au sein de l’Assistance Publique-Hôpitaux de Marseille, le Centre Hospitalier de la Timone est le plus important de la région PACA. Il est considéré par son activité, son équipement de pointe et ses moyens humains comme le troisième hôpital européen.

https://jeanyvesnau.com/2017/07/18/une-interne-violee-au-sein-de-lhopital-de-la-timone-accusations-de-failles-dans-la-securite/

L'amie médecin qui m'envoie cela m'écrit aussi:

9 eme année de médecine , agression sexuelle, tentative de viol : fractures crane, plaies du visage, hémorragie intracranienne: j'espère qu'elle n'aura par de séquelles neurologiques.. psychologiques, c'est sur

de mon temps : l'internat, quand il y en avait un, était une espèce de bâtisse dans laquelle il y avait une cuisine et des chambres pour les internes de garde de porte ( d'urgence ) et pour ceux de spécialités dans les grands hôpitaux type CHU... ( bâtisse plus ou moins en bon "état"  dans les hôpitaux de province et lits pourris la plupart du temps )

et bien évidemment, personne d'autre que les internes ne rentraient dedans...les internes  de médecine se trimbalaient dans tout l’hôpital, de nuit, en empruntant l'hiver les  grands couloirs dans les sous sols, histoire d'avoir moins froid...'ils pouvaient etre amenés à aller dans tous les services (bcq de marche à pied et de " course" à pied aussi  quand l'hopital avait une structure " pavillonnaire" : c'est à dire à l'ancienne, avec un pavillon pour la pneumologie, un autre pour la médecine etc...)

sur le compte Twitter ( cliquez sur le lien ci dessous ) : https://twitter.com/hashtag/timone?src=hash&ref_src=twsrc%5Etfw&ref_url=http%3A%2F%2Fwww.ouest-france.fr%2Fsociete%2Ffaits-divers%2Fmarseille-une-jeune-medecin-victime-d-agression-sexuelle-l-hopital-5144034

on s'apercoit que les internes sont mal logés, dans des locaux vétustes dont les escaliers sentent l'urine : 2 microondes pour 100 internes, dernier étage condamné pour vétusté, cafards, parfois pas d'eau au robinet,  pas de lampadaire devant l'internat, ampoules mortes dans les couloirs....  etc etc...des drogués sur le parking

Mais on est où, la.....

chouette ambiance quand on rentre crevé d'une garde de 24 H.... l'agression en prime... ( et après, il y aura des zozos pour se demander pourquoi les internes ont un mal être et se suicident... )

c'est un peu comme à l'armée finalement, il faut amener son matos.

ah oui, et on demande des mesures de sécurité.... alors que dans le temps, il y avait ipso facto la sécurité... et un minimum de propreté dans les internats de médecins...

bon, je conçois que la direction n'ait rien pu faire,vu qu'ils n'arrivent déjà pas à se débarrasser des cafards dans l'hosto et que les rares douches sont d'une saleté répugnante (conversation avec une patiente pas bégueule, mais qui se demandait en sortant d'anesthésie, et essayait vaguement de se "remettre",  pourquoi sa voisine passait son temps à taper par terre avec sa pantoufle.... (un carnage de cafards)

 

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