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A Toulouse on dit: …conne comme la lune!

Après les pansements, Rokhaya Diallo s’attaque au fond de teint, aux oreillettes, aux collants couleur chair et au CAP coiffure racistes; aux robes de mariées???? aux roses blanches?????

J'ai supprimé l'écriture inclusive dans ce texte: je vais pas tomber dans la conn... de ces filles débiles! SVP: plus d'insultes à l'intelligence humaine!

"Quelques personnes m’ont signalé l’existence de pansements conçus pour des peaux sombres: ces pansements existent aux Etats-Unis, pays éminemment capitaliste où les besoins des minorités sont pris en compte par les industries tout simplement parce qu’ils rapportent de l’argent. Mais en France je n’en ai jamais vus de mes yeux. Il est possible de s’en procurer mais il faut les commander sur Internet quand il suffit a d’autres de se rendre au supermarché du coin. Ces détails qui peuvent sembler anodins, sont en réalité la source de nombreux tracas pour les personnes dont l’apparence ne correspond pas à la norme dominante.

"Il n’y a pas que les sparadraps qui sont inadaptés aux personnes noires. Il y a le maquillage, les shampoings, les oreillettes sur les plateaux télé, les collants couleur " nude (hein?) ", les lunettes…"

En France, le CAP de coiffure ne forme pas les diplomées au soin des cheveux crépus. Ce diplôme pourtant délivré par l’Etat, censé être celui de tous les Français-e ne tient pas compte des besoins d’une part non négligeable de la population. Comme si cette population n’existait pas. (quand on est en France, on se démerde… ma pauvre fille! y'a plein de salon maintenant pour des couil… de ton genre… la France, c'est pour les vrais Français: que ça te plaise ou pas… et si ça te plait pas, retourne sur ton baobab!)

Cette omission se traduit de manière très concrète dans le quotidien de ces personnes. Elles sont contraintes de fréquenter des salons de coiffure concentrés dans certains quartiers (quand elles ont la chance de vivre dans de grandes villes et en particulier à Paris), de solliciter les services de coiffeuses à domicile ou de se rendre dans les quelques salons haut de gamme réservés à celles et ceux qui en ont les moyens. Dans tous les cas, le choix est réduit et le coût amplifié. Lorsque pour la première fois de ma vie mes cheveux crépus ont été coiffés correctement dans un salon de coiffure confortable, j’avais 35 ans! Il m’a fallu des années pour rencontrer Nicole Pembrook, (vas-y la pub pour la pouffe qui te resemble!) une coiffeuse capable de me proposer une véritable coiffure, imaginée pour mes cheveux crépus. Or Nicole est une Afro-Américaine qui une fois installée à Paris n’en est pas revenue de l’état désolant des cheveux des femmes noires qu’elle croisait dans la rue. (les produits anti-frisages, y'a un peu longtemps que ça existe en France!!!)

Dans la même logique, le fait de ne pas pouvoir trouver facilement des produits cosmétiques adaptés à sa carnation ou à son type de cheveux est un casse-tête pour beaucoup d’entre nous. Certains grands groupes comme Garnier ou L’Oreal ont lancé leurs propres gammes (dont certaines proposent curieusement un même produit pour cheveux frisés et défrisés comme si les besoins étaient indifférents.). C’est une belle avancée, mais cela ne règle pas le problème du peu de choix et de l’accessibilité de ces produits qui devraient être disponibles dans n’importe quelle pharmacie ou supermarché ce qui est loin d’être le cas. (…) (menteuse, ça fait des tas d'années qu'on en trouve… t'a qu'a chercher, hé grosse andouille!)

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