Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Des gendarmes attaqués …

avec des pierres, des explosifs et des fioles d’acide par l’ultragauche: aucune interpellation

Hautes-Alpes: les tensions retombent après des affrontements entre forces de l’ordre et militants pro-migrants

Les affrontements qui se sont déroulés dans les Hautes-Alpes, samedi après-midi vers 16 heures, à la frontière franco-italienne ont duré près de deux heures. Près de 150 activistes de l’ultra gauche ont tenté de passer la frontière par les bois, au-dessus du golf de Montgenèvre, pour en découdre visiblement avec les forces de l’ordre, environ 90 gendarmes, positionnés notamment à proximité du poste frontière. Selon une source proche du dossier, " aucune interpellation n’a été réalisée".

Les gendarmes mobiles qui ont essuyé " des jets de bouteilles d’acide et de pierres de la part de personnes aux visages dissimulés et certaines vêtues de noir ont riposté par des grenades lacrymogènes et assourdissantes ", explique à La Provence un gradé qui parle " d’actions de guérilla bien organisées, parfois à moins de cinq mètres des forces de l’ordre. Certains ont projeté des bombes artisanales".

Ces affrontements qui n’ont pas fait de blessé, indiquent les autorités, se sont déroulés en marge d’un rassemblement de cinq jours sous la bannière "Passamontagna" (cagoule normalement utilisée pour se protéger du froid) qui a regroupé entre 400 et 500 "No border" (anti-frontières) notamment acquis à la cause pro-migrant, en majorité des Italiens mais également des Français, des Espagnols, des Allemands, des Hollandais et des Autrichiens.

Leur campement implanté sur la commune de Clavière en Italie s’est vidé progressivement dimanche matin. Côté Italien, plusieurs dizaines de personnes ont tenté de s’en prendre dans la journée de vendredi, au commissariat et à la gare de la ville de Bardonecchia. Des incidents qui ont éclaté avec les forces de maintien de l’ordre italien n’ont pas entrainé de dégât ni de victime. Aucun débordement n’a été constaté dimanche à la frontière franco-italienne, toujours surveillé par un important dispositif des forces de l’ordre.

Dans un communiqué paru dimanche, la préfecture des Hautes-Alpes a condamné " ces violences avec la plus grande fermeté " et a salué " le professionnalisme et le sang-froid " des gendarmes qui sont intervenus samedi. Une enquête judiciaire a été ouverte par le parquet de Gap concernant les affrontements de samedi, et confiée à la gendarmerie.https://www.laprovence.com/actu/en-direct/5163858/hautes-alpes-la-tension-retombe-a-montgenevre.html

Déjà, le 22 avril, au col de Montgenèvre, "des militants antifascistes avaient permis le passage en France d’une vingtaine de migrants" (Le Parisien)

La question est: Combien de temps nos forces de l’ordre vont endurer tout ce cirque? Avant la bavure qui sera le déclencheur d’événements que l’Histoire qualifiera de "guerre civile".

 

 

Les commentaires sont fermés.