Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Des folles furieuses punies

Quatre militants du collectif 8 Mars pour "tou·te·s" (sic) – aujourd’hui dissous – ont été condamnés mardi pour diffamation à l’encontre de la maire PS du XXe arrondissement, Frédérique Calandra. Ils devront verser 2 000 euros de frais de justice et 2 000 euros de dommages et intérêts. Le tribunal les a en outre condamnés à 500 euros d’amende avec sursis, chacun. Les militants ont fait appel, tandis que la sociologue Sylvie Tissot et la journaliste Rokhaya Diallo, aussi visées, ont été relaxées.

Les faits remontent à 2015. Rokhaya Diallo(1) avait été invitée par une adjointe de la maire à des débats sur l’égalité femmes-hommes. Frédérique Calandra, membre fondateur du Printemps républicain, avait demandé que l’invitation soit annulée. Le collectif 8 Mars, dans un texte publié en ligne, avait alors réagi alors en affirmant que l’édile était raciste.

Henri Braun, l’avocat d’une partie des prévenus, explique : "Ce qui est intéressant, c’est que le fait de dire que Calandra a commis un acte de censure n’est pas diffamatoire. Le tribunal a simplement considéré que le fait qu’elle ait des propos et attitudes racistes n’était pas prouvé." Pour Cecil Lhuillier, l’un des militants, "on a été condamnés uniquement pour un passage de notre texte, alors que Calandra nous attaquait sur plusieurs. On a fait appel, parce que devoir verser 4 000 euros, ça fait quand même cher le mot!"

Bien fait, idiotes et abru.t.i.e.s!

1: c'est l'abrutie qui a demandé que l'intérieur des pansements soient noirs! .... comme elle, bien sûr!

 

Les commentaires sont fermés.