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ORDURE!

Médiapart associe Valeurs actuelles à la fusillade d’El Paso, aux Etats-Unis

 Par Auteur La rédaction de Valeurs actuelles

Sur Twitter et sur BFMTV, Edwy Plenel, en réaction à notre dernier numéro sur Médiapart, a associé Valeurs Actuelles à l’idéologie qui aurait motivé le responsable de la fusillade d’El Paso.

Edwy Plenel a réagi à notre numéro du 1er août sur l’antenne de BFMTV et RMC. Alors qu’il était invité sur le plateau pour réagir sur la mort de Steve Maia Caniço et les violences policières, il a fait dévier la conversation sur le traitement de son propre média et, dans la foulée, associé Valeurs actuelles à une fusillade qui a coûté la vie à 22 personnes aux Etats-Unis. Des propos qui font écho à un message publié la veille sur le compte Twitter de l’intéressé.

Le Co-fondateur de Médiapart laisse donc supposer un lien entre les motivations du tireur et notre journal. Son argument? L’assassin adhérait à la théorie du grand remplacement, et s’en serait servit pour motiver son passage à l’acte d’après le manifeste qu’il aurait laissé sur un forum d’extrême droite avant de réaliser la tuerie. "Un journal d'extrême droite qui défend la théorie du grand remplacement, l'idéologie meurtrière qui est au coeur des drames américains".  Ainsi, au motif que Valeurs actuelles défend également ce scénario et y a consacré une couverture, Edwy Plenel réalise donc un lien idéologique entre notre journal et le tueur.

 Mais les réactions ne sont pas toutes du même ordre chez Médiapart. Parmi les personnes visées par notre enquête, figurait Edwy Plenel mais également Fabrice Arfi. A la différence de son supérieur, ce dernier a préféré répondre sur le fond du dossier plutôt que de se livrer à des insinuations. Le journaliste a enchainé les messages sur le réseau social.

Ce n’est pas la première fois que des personnalités de droite sont associées à tort à des évènements dramatiques. Le 19 mars dernier au lendemain d'une autre fusillade, en Nouvelle-Zélande cette fois, Yassine Belattar avait sur le plateau de CNEWS  accusé Eric Zemmour d’être "le lieutenant de cette pensée". Une déclaration qui avait été immédiatement condamnée par un grand nombre de personnes, publiques comme anonymes.

"Les cons, ça ose tout: c'est même à cela qu'on les reconnait!".

 

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