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Attaque à la Préfecture

Damien, major de police, a été égorgé. Anthony, Brice et Aurélia sont les trois autres victimes

    Attaque à la Préfecture de police: les autopsies attestent d’une scène " d’une extrême violence ", affirme le procureur pic.twitter.com/rK8o7geLlz

    — BFMTV (@BFMTV) October 5, 2019

 

Les proches des quatre policiers tués jeudi à la préfecture de police de Paris témoignent.

Aurélia, Anthony, Brice et Damien. Leurs prénoms resteront tristement gravés dans l’histoire de la police parisienne. Les quatre victimes de Mickaël Harpon, tuées jeudi peu après 13 heures dans l’enceinte de la préfecture de police de Paris étaient tous en poste depuis plusieurs années.

Père de deux enfants, le major Damien E. était entré en 1991 dans la police nationale. Comme l’informaticien qui l’a frappé d’un coup de couteau, cet homme de 50 ans était en poste à la très sensible DRPP (direction du renseignement de la préfecture de police de Paris). Le même service, durement touché par la tragédie, accueillait aussi depuis 2003 le gardien de la paix Anthony L., âgé de 39 ans et lui aussi père de deux jeunes enfants.

 (…) Adjoint administratif au sein de la DRPP, Brice L. 38 ans, était lui en poste depuis 2013.

(…) Engagée dans la police en 2002, Aurélia T., 39 ans, membre du soutien opérationnel à la DSPAP (direction de la sécurité de proximité de l’agglomération parisienne), assouvissait une véritable passion. "Depuis qu’elle était toute petite, elle ne parlait que de devenir policière, raconte Henriette, sa grand-mère, jointe ce vendredi par téléphone. Ce métier, c’était toute sa vie… "

Le Parisien

 

Des policiers de la DRPP subiraient des pressions pour ne rien révéler des alertes passées sur la radicalisation de Mickaël Harpon

Des policiers évoquent des pressions

 (…) Des policiers, sous couvert de l’anonymat, évoquent en effet des pressions sur des membres de la DRPP pour ne rien révéler des alertes passées sur le comportement de l’adjoint administratif. Quelques-uns en ont fait état à la Crim’, refusant que leurs propos soient consignés sur procès-verbal.

Les autorités ont-elles cherché à minimiser la réalité ou, à tout le moins, retarder l’échéance de l’annonce d’un acte terroriste commis de l’intérieur? Y a-t-il eu un problème de transmission de ces informations entre la DRPP, la PP et la place Beauvau? Jeudi, peu après les faits, le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, affirmait que l’adjoint administratif n’avait "jamais présenté de difficulté comportementale", ni "le moindre signe d’alerte". Sollicité ce vendredi soir, le Parquet national antiterroriste se refusait à tout commentaire.

Le Parisien

 

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