Je me demande sincèrement si l’Occident a encore un avenir en ce bas monde et surtout si des peuples aussi avachis que les Américains et les Européens ont encore envie de vivre.
Je n’aurais jamais imaginé qu’une civilisation qui a quasiment tout inventé du monde moderne, qui a rayonné sur tous les continents et civilisé des contrées entières soumises à la barbarie, je n’aurais jamais pensé que cette civilisation occidentale puisse tomber un jour aussi bas dans la repentance, la haine de soi et l’autoflagellation permanente.
Ces sanglots sans fin sont tout simplement pitoyables et dépassent l’entendement, alors que la barbarie que nous avions éradiquée partout dans le monde est de retour dans certains pays d’Afrique et au Moyen-Orient, où l’État islamique a fait la démonstration de sa suprématie absolue en termes de sauvagerie et d’atrocités en tous genres.
Nous devrions être fiers de ce que nous sommes et de ce que nos anciens ont bâti, alors que nous avons honte de nous-mêmes, de nos ancêtres et de notre Histoire.
Être blanc est devenu au mieux une tare, au pire un crime qu’il faudra expier jusqu’à la fin des temps.
Depuis longtemps, les "Y a bon Banania" du célèbre tirailleur sénégalais ont disparu des rayons. Les gâteaux "tête de nègre" ont quitté les vitrines des pâtissiers.
"Tintin au Congo" n’amuse plus nos multi-culturalistes et donneurs de leçons.
On démolit les statues, on réécrit l’Histoire. On ne demande plus aux historiens de rechercher la vérité mais de culpabiliser l’homme blanc. Et gare à ceux qui s’opposent à cette soif de repentance. Ils jouent avec leur carrière et avec leur avenir.
Mais pour ce qui est de la surenchère dans les marques d’allégeance et de soumission à la dictature du politiquement correct, cela relève presque de l’hôpital psychiatrique!
Jugez plutôt:
C’est L’Oréal qui supprime toute référence au mot "blanc" dans ses produits, considérant sans doute que cette couleur dépeint le summum de l’infamie!
C’est le New York Times qui s’engage dorénavant à écrire le mot "Noir" avec une majuscule et le mot "blanc" avec une minuscule. L’usage du mot "blanc" est apparemment devenu le symbole de la honte.
Mais tout cela n’est rien, tant le délire antiraciste entend frapper toujours plus fort, sombrant dans un ridicule sans limite, qui, s’il tuait, ferait une hécatombe.
Chez toutes les marques commerciales, on fait la chasse aux pubs ou aux logos politiquement incorrects.
On ne verra plus de lessive qui lave "plus blanc que blanc" , cette pub que Coluche avait transformée en un sketch savoureux.
On nous parle de "dentifrice qui rend les dents moins moches", car les dents moins "jaunes", cela peut susciter une polémique.
Une flopée de films présentent des scènes inavouables, véritables abominations racistes. Même L’inspecteur Harry, ou Forest Gump, ou Indiana Jones ne passent pas l’obstacle.
Les westerns ne font qu’étaler un sordide racisme anti-Amérindiens. Et pas certain que l’appellation "Peaux-rouges" soit permise par les Fouquier-Tinville du tribunal de la pensée.
Comme le suggère le Figmag, "Blanche Neige et les sept nains" pourrait devenir "Privilégiée Neige et les sept personnes de petite taille".
Tant il est vrai que le fait d’être un Blanc est un insupportable privilège d’un autre âge.
Il faut donc s’attendre au pire.
Il faut débaptiser le "mont Blanc" pour "mont des neiges".
Et de grâce, ne parlons plus de "blanc d’œuf" ou de "blanc cassé".
Plus question de commander un "petit blanc" au comptoir ou de hisser le "drapeau blanc".
Et que dire de "l’ours blanc" ou du "rhinocéros blanc", les très mal nommés?
C’est tout simplement hallucinant.
Alors que la France est en train de s’effondrer, que la dislocation de la nation est imminente et que la fracture identitaire va tout emporter, des illuminés s’imaginent qu’on peut combattre le discours indigéniste et anticolonial en changeant quelques pubs et en rayant le mot "blanc" du vocabulaire.
Difficile de faire plus sidérant au nom de la diversité heureuse!
Oui, vraiment, l’Occident est mûr pour l’échafaud.