Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Une histoire de cul... dans les années 2020

Affaire Darmanin-Spatz: une histoire de cul devient un viol par surprise consenti! (sic)

Nouvelle proie pour Caroline de Haas, un ministre! Encore des plateaux télé, excellent pour le business!

Je n’aime pas beaucoup Darmanin. Un traître, un arriviste, un type qui revendique ses origines outre-méditerranéennes – grand-père tirailleur algérien – pour que l’on joigne sa silhouette de petit carnivore à la diversité.

Mais j’aime encore moins les féministes totalitaires dont de Haas est plus qu’une caricature. Repoussoir, monstre à cauchemars, déglinguée du suprématisme femelle, “élargisseuse” de trottoirs à ses heures perdues pour que la racaille –qu’il faut nommer “diversité”– ait moins la tentation de violer nos compagnes, elle tient maintenant le rôle de coach dans une ténébreuse histoire de cul.

Résumons: une ancienne call-girl, – en français d’hier, celui avant que les féministes ne le réduisent en novlangue: une prostituée – aurait pris contact, en 2009, avec Darmanin alors jeune chargé de mission au service des affaires juridiques de l’UMP, autant dire un politicard avec l’envergure d’un moineau désailé.

La call-girl, Sophie Spatz, née Olga Patterson, condamnée en 2004 à 10 mois de prison avec sursis et 15 000 euros de dommages et intérêts pour harcèlement et chantage envers son ex pour récupérer de l’argent qu’il lui aurait volé, se rapproche de Darmanin, pour qu’il l’aide à nettoyer un casier judiciaire un peu trop odorant.

Contre la promesse d’écrire au Ministre de la Justice pour qu’il examine le dossier de Mademoiselle Spatz, Darmanin obtient quelques faveurs de celle qu’il est difficile de qualifier “d’oie blanche”. Petite virée aux Chandelles, club libertin, escale dans un hôtel pour une séance de gym en chambre.

Entre 2009 et 2012, Spatz et Darmanin échangent des SMS d’une grande qualité littéraire. Devant le peu d’avancement de son cas, Sophie Spatz envoie: "Quand on sait l’effort qu’il m’a fallu pour baiser avec toi! Pour t’occuper de mon dossier."

Darmanin, ou l’homme dont le numéro correspond à celui qui est aujourd’hui ministre, répond: "Tu as raison je suis sans doute un sale con. Comment me faire pardonner?"

Mais malgré une lettre au garde des Sceaux d’alors, Michèle Alliot-Marie, dont Darmanin fait parvenir la copie par courriel à sa petite affaire d’un soir, la jeune femme ne s’apaise pas. Elle dénonce les “pratiques” du “tire ailleurs” à Jean-François Copé. Le groupe UMP "l’invite à intenter une action en justice", ce que l’ex-call-girl ne fait pas.

En apprenant l’arrivée de Darmanin au gouvernement, madame Spatz reprend du poil de la bébête qui monte. Elle veut la peau (de zob ?) du ministre. Pierre Spatz envoie un courrier à François Bayrou, garde des Sceaux qui fit fiasco, accusant Darmanin d’avoir abusé de sa femme. Le dossier est transmis au procureur et plainte est déposée.

Convoquée au commissariat, Sophie Spatz-Patterson ne s’y rend pas. Air connu: elle avait peur. Et les policiers sont si sexistes…

Et là, Caroline de Haas, tout à sa guerre des sexes (qui finira par avoir lieu – à moins que les féministes ne l’ait déjà gagnée) intervient. Elle contacte le mari de Sophie Spatz et une avocate spécialisée dans les affaires d’agressions sexuelles, Elodie Tuaillon-Hibon. Cette dernière, s’appuyant sur la notion de consentement, estime que les faits pourraient être qualifiés de viol "par surprise".

L’avocate Elodie Tuaillon-Hibon, inventeuse du fumeux concept du viol par surprise consenti…

La machine à “foutre en l’air” (si j’ose!) est en marche.

 

Darmanin va-t-il être le premier à être la cible de ce que l’ectoplasmique “défenseur des droits”, Jacques Toubon, aimerait mettre en place: la fin de la charge de la preuve pour l’accusation ?

En tout cas, c’est ce que font les féministes depuis quelques mois sur tous les médias.

Comme, aux dernières nouvelles, il n’y avait pas de témoin dans la chambre d’hôtel, pourquoi une femme déjà condamnée une fois pour chantage serait-elle plus crédible que Darmanin ?

Dans le lynchage médiatico-féministe de Darmanin, nous n’avons pas pour l’instant le côté amusant des dénonciations américaines.

Une des dernières en date est celle d’une photographe de 23 ans qui lapide sur le site féministe Babe.net, l’humoriste et acteur Aziz Ansari, dans un article intitulé "J’ai eu un rencard avec Aziz Ansari. C’est devenu la pire soirée de ma vie".

Venue discuter appareils photos (vitesse d’ouverture du diaphragme, longueur du zoom, je te montre le mien, montre-moi le tien) avec Ansari, après un verre, la photographe monte dans l’appartement de l’acteur.

Et nous avons une description de la relation: ils s’embrassent, tripotage, sexe oral consentant, lui sur elle, elle sur lui. Mais attention en silence. "J’ai exprimé mon inconfort (…). J’ai arrêté de bouger mes lèvres et je me suis figée", témoigne la donzelle.

Et après une ultime fellation, le couple d’un soir se sépare.

Et soudain très déprimée, l’adolescente photographe – une étude britannique nous a appris que maintenant, on est ado entre 10 et 24 ans – accuse maintenant son partenaire d’avoir ignoré ses "signaux non-verbaux clairs" de refus d’une relation.

Reste à Darmanin à lire ses exploits dans les journaux mainstream, à faire acte de repentance, à adhérer à une organisation féministe, à demander une cure de désintoxication sexuelle et à suivre les conseils de Samantha Bee, qui dans son talk show, a lancé à Ansari: "Si tu dis que tu es féministe, alors baise comme un féministe." Je ne sais pas si elle a ensuite fourni le mode d’emploi.

Comment ne pas comprendre avec Nietzsche que nous sommes entrés dans l’ère des derniers des hommes, ceux de la modernité, hommes faibles, désarmés, châtrés, hommes dont la sexualité sous les coups de reins médiatiques des féministes est en involution.

En espérant que le prochain surhomme, le prochain héros de ses dames après Superman, Spiderman, Batman ne soit pas Musulman.

Marcus Graven

C'est ici:

Les commentaires sont fermés.